Citations de Elisia Blade (45)
Mais le deuil était le prix à payer pour avoir aimé. Et lorsque quelqu’un qu’on aimait nous quittait soudainement, on ne le perdait pas d’un coup mais par petits bouts. Des petits bouts qui se dispersaient lentement dans le temps.
Genoux repliés près de sa poitrine, elle déposa sa tête dessus de sorte à pouvoir examiner David sans gêne.
— Est-ce que vous essayez de percer un trou au milieu de mon visage et ce juste par la force de votre regard ? finit-il par répliquer en lui adressant un sourire un coin.
— Non, j’essaye de vous déchiffrer, souffla-t-elle en fixant ses yeux.
Il émanait de lui une aura particulière. De l’expérience et des secrets. Malgré tout, au fond de ses yeux demeurait une invitation silencieuse à jouer. Il dégageait cette confiance typiquement masculine, quelque chose de bien plus puissant et viril qu’une beauté classique.
En amour il faut prendre des risques… Même si tu sais que tu risques de souffrir encore plus.
Avec une tendresse contrastant singulièrement avec la fermeté de ses bras, il l’embrassa à nouveau comme s’il ne supportait pas d’être séparé d’elle une seconde de plus. C’était dans ces moments-là qu’elle se sentait comme l’être le plus cher, le plus précieux, mais surtout le plus désirable à ses yeux. Et si cela n’avait tenu qu’à elle, elle aurait prolongé ce moment pour l’éternité.
Si tous les mannequins pour lingerie te ressemblaient, les hommes seraient tellement distraits par les panneaux publicitaires qu’il y aurait une augmentation du nombre de
carambolages.
Maintenant que leur partie de jambes en l’air était finie, ses incertitudes refaisaient surface. Son audace et sa confiance fondaient comme neige au soleil et elle n’avait aucune envie de rester nue et vulnérable devant lui.
Le sexe entre eux avait toujours été explosif, et dorénavant, Elianor savait que c’était un moyen sûr de le garder intéressé. S’il ne fallait que ça, c’était une concession qu’elle était désormais prête à faire avec plaisir. Un plaisir plus qu’enthousiaste.
La confiance qui lui avait toujours fait cruellement défaut
s’épanouit doucement, comme une fleur qui n’avait pas été assez arrosée.
Elle n’avait jamais compris comment leur désir fonctionnait. Être en plein milieu d’une dispute ne les empêchait en rien d’avoir envie de se sauter littéralement dessus. Au contraire, leur désir de l’autre semblait être encore plus accru.
pour Elianor, avoir un enfant n’était pas une raison suffisante pour rester enchaînée à un homme qui ne
l’aimerait jamais. Parce que si elle restait à ses côtés, elle finirait par sombrer un peu plus dans cet amour
irrationnel.
Rester mariée serait synonyme de se tirer une balle dans le pied… Ou plutôt en plein cœur. Elle avait besoin de temps pour prendre sa décision. Pour l’heure, elle était bien décidée à garder toute cette histoire secrète.
Sentir sa chaleur à travers ses vêtements était une douce tourmente qu’elle avait naïvement cru ne plus jamais connaître. Elle lutta de toutes ses forces pour ne pas succomber à la tentation de se blottir un peu plus contre lui. Une fois arrivés dans sa chambre, Elianor ne perdit pas un instant et sauta presque de ses bras.Cette promiscuité l’avait à la fois bouleversée et rendue nostalgique. Or cette nostalgie était le plus grand des dangers.
Je me déshabille et me blottis dans mon lit en serrant Pablo dans mes bras. Je lui torture l’œil. J’ai dû faire des choses horribles dans une vie antérieure pour en arriver là dans celle-ci...
Je me redresse, pose mes paumes sur mes hanches et examine Alain, face contre terre. Il gémit et baragouine dans sa barbe dans un dialecte inconnu pour moi à ce jour. J’aurais du prendre « mec bourré » en 3e langue à l’école, apparemment ça peut servir !
- Et c’est quelque chose qui vous plaît particulièrement de déambuler dans les appartements en silence pour faire peur aux autres ? Il y a de quoi tomber dans les pommes ! Ah ah ! (…)
Ça y est, je l’ai rendu muette ! s’exclame l’ours. Une colocataire qui ne supporte pas les blagues ! Quelle chance ! Il fallait que ce soit pour ma pomme ! Ah ah ! (…)
- Pourquoi me soignez-vous ? Je suis odieux avec vous depuis que vous avez passé cette porte…
- Que voulez-vous, je dois être bonne poire !
Pour ce qui est de transformer mon existence en un véritable fiasco, je me suis débrouillée toute seule comme une grande. Ne comptez pas sur moi pour vous expliquer comment je m’y suis prise ici. Ce serait bien trop long. Mais sachez que je songe sérieusement à écrire un manuel car je suis vraiment, vraiment très douée pour systématiquement tout foirer.
A vrai dire, la visite est assez rapide. La surface de ce petit îlot n'est pas gigantesque et la seule habitation présente est le cabanon de Nate. Deux grands arbres trés feuillus nous offrent un peu d'ombres. Leurs branches s'entrecroisent, s'enroulent les unes aux autres, de sorte qu'elles donnent l'impression de se tenir par la main pour nous offrir un petit abris.
Ce qu'il ignore, c'est que de ses excuses, je m'en cogne. Je n'ai pas envie de l'entendre me bassiner, avec ses mensonges. Je l'observe, la respiration courte, les côtes douloureuses à cause des puissantes pulsations de mon coeur. Je le scrute encore et j'ai l'impression de m'éveiller d'un songe de plusieurs semaines. Car se tient devant moi un homme calculateur et manipulateur, un homme prêt à s'abaisser pour parvenir à ses fins. Je me sens comme un jouet dans ses mains, un jouet dont il a usé et abusé sans que j'en sois consciente. Et c'est là le plus douloureux. Savoir que ce que nous avons partagé n'était qu'une mascarade, un jeu d'acteur pour l'aider à construire un scénario est la pire des blessures.
Plus jamais je ne sortirais avec Anja, cette fille vous pousse bien plus au-delà de vos limites...et MES limites ont été dépassées à partir de ce deuxième verre que je n'aurai jamais dû ingurgiter.
Vous faites beaucoup plus jeune. Sans doute parce que vous n’utilisez pas de maquillage.
Tous fantasment sur des femmes indépendantes, sûres d’elles, mais surtout expérimentées sexuellement.
Il paraît que c’est très agréable de sentir les mains, la bouche, la langue d’un homme sur ses seins.