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Citations de Elizabeth Hoyt (105)


Ils étaient cernés par la perpétuelle cacophonie de Londres : grondement des roues d’attelages et de charrettes, claquement de milliers de pas, brouhaha des voix des chanteurs de rue, de passants querelleurs ou de crieurs, pleurs de petits enfants, staccato des sabots de chevaux et cloches des églises qui sonnaient les heures, les demi-heures et parfois les quarts d’heure.
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La faim était encore plus pénible que les coups. Elle réduisait vos pensées à une seule et unique obsession : manger. Ce qui vous ravalait au rang des animaux.
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Mon frère est l’homme le plus ordonné que je connaisse. Il a classé les livres de sa bibliothèque par langues, puis par époque, ensuite par auteurs et enfin par ordre alphabétique.
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C’est très étrange. Maintenant, j’ai tellement faim que je crois que je pourrais dévorer tout un pâté de poisson. Avec quelques scones et de la confiture de groseilles. Ce serait délicieux, non ?
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Notre véritable intimité n’est pas dans nos étreintes passionnées, mais dans notre aptitude à être nous-mêmes quand nous sommes ensemble.
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Saint-Giles était le réceptacle de toute la misère du monde. Ceux qui étaient trop pauvres pour vivre ailleurs aboutissaient là. Les prostituées, les voleurs, les alcooliques… Ils formaient tous ensemble une marmite en perpétuelle ébullition de désespoir, de violence et de souffrance.
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L’artichaut est un légume très pudique. Il s’abrite sous un monceau de feuilles qui doivent être pelées soigneusement afin de révéler son cœur. Lequel est lui-même protégé par une couche de poils légèrement piquants. Le cœur d’artichaut est un trésor qui se mérite.
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Il s’empara d’un livre et l’ouvrit au hasard. Il tomba sur une illustration qui montrait une sorte de coccinelle vert émeraude, perchée sur une plante exotique. Les couleurs avaient un tel éclat que l’insecte semblait réellement ramper sur le papier.
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Les rues de Londres étaient maintenant embouteillées. Une foule de gens qui entamaient une nouvelle journée. Mais lui ne faisait plus partie de cet univers. La mort l’avait entraîné dans le monde des damnés. Son lien avec le reste de l’humanité était rompu.
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Il goûta son thé et se demanda s’il y avait beaucoup d’hommes victimes d’érection en buvant du thé.
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Ne soyez pas trop longue. Le dîner n’est pas encore brûlé.
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Le printemps, froid et pluvieux, lorsque les fermiers doivent planter, mais pas trop tôt sinon le gel ravage tout, et les brebis qui mettent bas toutes au même moment... L'été, long et chaud, où les moutons sont en pâture sous le ciel bleu, où l'on regarde croître les plants. L'automne, où l'on espère que le soleil brillera pour pouvoir réussir une bonne moisson. Si le soleil brille, les gens sont heureux, ils font la fête. S'il est absent, ils arborent des mines sombres et anxieuses. Et puis il y a l'hiver, morne, qui s'éternise. Les fermiers et leur famille restent assis au coin du feu dans leur cottage. Ils racontent des histoires, des contes, en attendant le printemps.
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L'amour n'obéit à aucune règle. Il se niche là où il veut.
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— Vous comprenez ? demanda-t-il avec gravité. Toute ma vie, j’ai trimé pour échapper à la malédiction de ma naissance. J’aurais fait n’importe quoi pour m’élever au-dessus de ma condition. Tout en regardant cet homme cynique, au corps lacéré de cicatrices, Messalina essayait de s’imaginer seule au monde, démunie, obligée de risquer sa vie chaque jour pour survivre dans un univers hostile.
— Oui, je comprends, dit-elle. Il soupira :
— Vous êtes trop bien pour un homme comme moi. Une semaine plus tôt, Messalina aurait été d’accord avec lui. Aujourd’hui… elle n’en était plus si sûre.
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— Quelle que soit la puissance du duc, vous serez toujours en sécurité avec moi, murmura-t-il. Vous comptez beaucoup à mes yeux. Ne l’oubliez pas. Le cœur de Messalina fit un petit bond stupide dans sa poitrine.
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— Ma chère nièce, tu as éconduit tous les prétendants que je t’ai présentés, mais ce soir tu n’échapperas pas au mariage. J’ai déjà convoqué l’évêque. Et si tu ne veux pas te marier dans ta robe de voyage poussiéreuse, tu ferais bien de te dépêcher. Le vieux bougre souriait. — Allons-y, murmura Gideon. Elle lui jeta un regard noir, mais se laissa guider vers le perron. Alors qu’ils rejoignaient le duc, elle articula d’une voix claire : — Non. Messalina la rebelle. Gideon sourit intérieurement, admiratif en dépit du rejet dont il faisait l’objet. Le sourire niais du duc s’effaça. — Que dis-tu, ma nièce ? Je te conseille de bien réfléchir avant de parler, parce que si tu comptes sur le misérable viatique que tu as mis de côté… Messalina pâlit. — Qu’avez-vous fait ? — Moi ? Rien. Mais je crains que Hawthorne n’ait mis la main sur tes petites économies. Messalina décocha un regard meurtrier à Gideon. — Bien sûr. Et j’imagine que vous avez pris grand plaisir à fouiller dans mes affaires, monsieur Hawthorne ? — Je vous garantis que j’ai trouvé cela plutôt fastidieux, rétorqua-t-il, irrité par son ton méprisant. — Vous avez fouillé dans mes sous-vêtements ? Elle avait rougi. Avant que Gideon ait pu répondre, le duc intervint : — Ça suffit ! Messalina, tu n’as pas le choix. Tu vas m’obéir. Va dans ta chambre et prépare-toi… sauf si tu préfères que Lucrétia prenne ta place. Gideon sentit un tic nerveux lui tirailler la joue. Il avait demandé la main de Messalina, pas celle de Lucrétia. Cette éventualité ne lui avait jamais traversé l’esprit. Le duc venait de jouer son atout. Messalina poussa une exclamation sourde. Puis elle releva bravement la tête et dit d’une voix frémissante : — Je n’épouserai pas votre homme à tout faire. Et ma sœur encore moins ! Gideon toussota et lança un regard appuyé au duc. — Votre Grâce, il fait froid. Ne pouvons-nous pas plutôt discuter près du feu ? La mine contrariée, Windemere hésita, puis finit par acquiescer avec une grimace et rentra dans la maison. Messalina ne bougea pas. Même si elle gardait la tête haute, son regard était celui d’une bête traquée. La menace envers sa sœur cadette l’avait ébranlée. — Allez-vous passer le reste de la nuit dehors par pure fierté ? demanda-t-il à mi-voix. — Que vous importe ? — Oh, cela m’importe bien plus que vous ne l’imaginez.
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La guerre n'a rien de romantique, contrairement à ce que certains s'imaginent.
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Les hommes sont souvent décevants, j'en ai peur, admit Jeremy. Nous n'avons jamais su y faire avec les sentiments. Mais nous comptons énormément sur la compassion des femmes pour nous en sortir. Sans elles, sous serions perdus.
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Pour combattre les démons, il est utile de se déguiser en démon.
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Je suis un homme très simple, et je vis à la campagne. Tu devras donc te contenter de fleurs des champs. Des violettes et des coquelicots au printemps ; des fleurs d'églantier ou des chardons en été ; des asters en automne. Mais à la fin du printemps, je pourrais te cueillir des campanules, qui poussent sur les collines alentour. Des campanules d'un beau bleu. Le même que tes yeux en fait.
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