Citations de Elizabeth Ross (61)
Que dit le proverbe déjà ? La vieillesse est la revanche des laids.
La messe de minuit est, à Paris, un événement grandiose. J’étais loin de me douter que l’aristocratie avait transformé ce que je considère comme une corvée mise en scène à sa propre gloire. D’ordinaire, je ne tiens pas en place et je compte les minutes qui me séparent de la fin de la cérémonie – surtout à Noël, quand la perspective du repas nargue les ouailles à l’estomac vide.
Je suis une minuscule tache noire perdue au milieu d'une immensité immaculée.
Ce qui m'intéresse, c'est la logique, la raison ; il n'y a pas de place pour les sautes d'humeur ou les toquades. Il y a une pureté dans la science - quelque chose de cartésien.
Vous avez le coeur d'une artiste, pas la logique d'un savant.
Il est plus facile d'être embrassée que d'être regardée car on s'embrasse les yeux fermés.
ce qui m'intéresse, c'est d'immortaliser une certaine forme de beauté. Pas la beauté classique, celle de la symétrie, des proportions exactes ou des caprices de la mode qui change selon les saisons, mais une beauté éphémère, la beauté d'une âme, d'une vie intérieure qui se révèle par instants, fugitive, fugace, à ceux qui savent regarder.
Les parvenus. Voilà le problème. Ils ont de l'argent plein les poches, mais pas la classe qui devrait aller avec _ tous les attributs de la haute, l'âme en moins.
[...] Paris est un ogre qui dévore tout ce que vous avez dans vos poches.
Comme une fourrure neuve, un accessoire luxueux. L'important pour elle, c'est que tout le monde nous voie. [...] Notre rôle, ce n'est pas celui de confidente. C'est celui d'ornement.
C'est une belle époque, ma Belle Epoque à moi.
« Peut-être que si les gens sont laids, c'est qu'ils n'ont pas besoin d’être beaux, en quelque sorte. »
"On peut répandre la lumière de deux façons : être la bougie, ou le miroir qui la reflète."
C'est alors qu'un soupçon me gagne et se répand en moi comme une tache d'encre sur un parchemin. Je l'efface aussitôt.
Belle époque est un livre passionnant. En le lisant on est plongé de le monde du 19° siécle. Paris, la construction de la tour Eiffel, les préparations pour l'expostion universelle... Tout ce beau monde est malheureusement flouté par la vanité de la noblesse.
Dans ce livre les repoussoirs/faire-valoirs peuvent particciper à la vie du beau petit. Ce rôle n'est pas facile, c'est un travail humiliant et déshonorant .
Dame Nature se moque bien d'être équitable. Regarde donc l'orchidée et le pissenlit : l'une est rare et exotique, l'autre n'est qu'une mauvaise herbe. Il en est de même avec la beauté.
Il a suffi d'un claquement de doigts pour que d'ordinaire elle devienne belle. Rien n'a changé pourtant, on l'a juste mise à côté d'un faire-valoir.
Le choc que l'on peut éprouver en voyant une pièce remplie de femmes laides s'émousse avec le temps. On finit par voir au-delà des apparences, des défauts et des difformités, pour faire connaissance avec l'âme et la personnalité de chacune.
La vanité est un fardeau qui exige une attention de tous les instants.
- Mais elles ont tout compris de travers! Tu es plus jolie que toutes les femmes que j'ai pu rencontrer dans la Ville-Lumière! Tu incarnes la franchise, l'honnêteté, l'imagination et, oui, la beauté. Et une bonne femme riche, avec ses bijoux et ses soieries, sa bouche peinturlurée et ses faux cheveux, me répugnera toujours par rapport à ta pureté et à ta force de caractère. C'est elle le repoussoir, pas toi.
Là-dessus, Paul m'attire vers lui et dépose un baiser sur mes lèvres. Je ferme les yeux, je me laisse faire et je lui rends son baiser.