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Critiques de Elon Green (10)
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Last Call

Bonjour ,

Aujourd’hui je vous propose « Last Call » de Elon Green. Voici une enquête complexe et dramatique sur un tueur en série dans le milieu gay new-yorkais. Entre 1991 et 1993, Last Call killer (le tueur de la dernière tournée) a tué et démembré quatre hommes homosexuels. Ce n’est que plusieurs années plus tard qu’il fut appréhendé. L’enquête, très longue, a été négligée et bâclée, parsemée d’embûches du fait de la discrimination homophobe au sein du système judiciaire. Un témoignage poignant et bouleversant qui retrace la vie des victimes et de leur famille avec beaucoup de pudeur et de délicatesse. J’ai beaucoup apprécié le travail colossal de recherche de l’auteur pour mettre en lumière cette affaire incroyable très peu médiatisée. Un livre captivant malgré un sujet très douloureux.

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Last Call

Last call est un true-crime dans le milieu LGBT New-Yorkais. Un tueur en série qui tue des hommes gays.

Avec ce livre Elon Green ne veut pas simplement énumérer les faits d’une histoire de tueur en série. Non, ici l’auteur veut rendre un certain hommage aux victimes ainsi que nous faire comprendre ce que c’était d’être gay dans les années +- 70.



Ce n’est plus un secret que j’adore les histoires de true-crime et évidemment ce livre ne déroge pas à la règle.

Avec Last call, l’auteur nous livre une histoire vraie très complète et on sent les années de recherche pour aboutir à ce livre.

Last call est également un livre qui se laisse facilement lire, j’ai d’ailleurs beaucoup aimé la façon dont l’histoire est écrite.

A travers son livre l’auteur nous fait prendre conscience de la violence que la communauté LGBT a subit pendant de nombreuses années.

Et puis ce que j’adore le plus dans ce genre d’histoires c’est la traque du tueur, quel est l’élément qui va le faire tomber !



En conclusion, ce livre est une réussite, on tient ici un true-crime très complet que j’ai adoré lire.

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Last Call

Un roman de non fiction sur un "true crime" sordide peu connu au sein de la communauté gay de New York dans les années 1990 !



Un hommage émouvant aux quatre victimes d'un psychopathe homophobe appelé "last call killer" ou "tueur de la dernière tournée" !



Avec ce fabuleux travail d’enquête, qui se dévore comme un thriller, Elon Green revient sur une incroyable affaire totalement occultée par la presse américaine dans le contexte de l’époque. Revenant sur ces meurtres horribles oubliés – le « tueur de la dernière tournée » ne faisant même pas l’objet jusqu’à très récemment de fiche Wikipédia –, il donne une seconde vie à ses victimes, dont il retrace avec une empathie rare les vies empêchées.



Au début des années 1990, la ville de New York connaît une série de meurtres irrésolus. Toutes les victimes sont des homosexuels. Sans lien apparent entre eux, si ce n’est qu’ils ont tous fréquenté le Townhouse, un piano-bar qui sert de lieu de rencontres pour les gays.



Mais la police, notoirement homophobe, semble peu encline à résoudre l'affaire. Au risque de fragiliser une communauté encore souvent contrainte de vivre cachée... et désormais sous la menace d'un insaisissable tueur en série, dont la traque va s’avérer longue et semées d’embûches.



Je remercie les éditions @Sonatine et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman de non fiction qui m'a permis d'en savoir plus sur ce "true crime" dont je n'avais jamais entendu parler.



Même si j'ai plus l'habitude de lire des romans policiers que des romans de non fiction, j'ai bien aimé l'approche de l'auteur qui s'attarde largement plus sur le parcours des victimes qu'au tueur en série lui-même. Il leur rend ainsi un très bel hommage en mettant en lumière la difficulté de vivre son homosexualité. Ce fut encore plus le cas avec la découverte des premiers malades du SIDA, appelée de manière discriminante à cette époque "maladie gay".



La structure narrative peut être découpée en deux parties : la première s'apparente à une enquête sociologique sur le milieu gay de l'époque et la seconde, plus courte, est plutôt un documentaire sur le serial killer lui-même, arrêté 10 ans après son premier meurtre d'une violence insoutenable, qui sera suivi de trois autres.



J'avoue qu'après avoir lu cette enquête très bien documentée, la réalité dépasse malheureusement la fiction et j'ai vraiment eu du mal à croire de telles atrocités aient pu avoir lieu à cause de l'apathie d'un système vis-à-vis de la communauté LGBT. Il en ressort un profond sentiment d'injustice et d'incompréhension. Ce livre permet de mettre en lumière la vérité pour ne pas oublier. Un devoir de mémoire plus que nécessaire en ces temps perturbés.
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Last Call

Il y a quelques années, par hasard, Elon Green tombe sur un article dans lequel on parle d’un tueur en série qui aurait sévi à New York à la fin des années 80 et au début des années 90 dans la communauté homosexuelle. Comment se fait-il qu’il n’ait jamais entendu parler du «Tueur de la dernière tournée » ? Rien sur internet, pas de page Wikipédia. Pourquoi ? Le journaliste décide de se pencher sur ses crimes.



« Last call » est l’aboutissement de ce travail d’enquête, un true crime comme on les aime mais qui va bien au-delà en rendant hommage aux victimes. Il leur redonne vie, dresse leur portrait et celui de milieu gay. Il s’attarde beaucoup plus sur le parcours des victimes qu’au tueur lui-même. Son arrestation est presque une réflexion secondaire dans le livre. Certains lecteurs trouveront peut-être cette approche frustrante mais je trouve que c’est ce qui fait tout l’intérêt. Parce que si on veut comprendre pourquoi ce serial killer est si peu connu, pourquoi ces meurtres ont été presque entièrement oubliés, pourquoi l’enquête a été si chaotique, il faut humer l’air du temps, revenir à l’époque et comprendre ce que c’était que d’être gay, raviver les préjugés, revenir aux ravages de l’épidémie de sida et de la « gay panic ».
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Last Call

Ce livre est à la croisée du true crime et du documentaire. Il retrace en effet une série de meurtres dans le milieu gay new-yorkais alors même que le sida frappait les Etats-Unis au début des années 90.



Le lecteur est plongé dans une époque pas si lointaine, dans laquelle la société n'accepte pas l'homosexualité. Les hommes sont attaqués lorsqu'ils semblent être gays, sans plus de raison. "Les agressions ne sont pas portées à l’attention de la presse, ni même de la police (car beaucoup d’homosexuels demeurent strictement dans le placard)". Porter plainte est d'autant plus difficile que les forces de l'ordre sont majoritairement homophobes et que la justice ne vous accorde aucune importance si vous êtes gay. Bien au contraire puisque si votre homosexualité est énoncée au tribunal, cela bénéficie à vos agresseurs ! Chacun vit donc caché, parfois traqué, alors qu'au même moment le sida commence ses ravages. Cette pandémie amplifie le phénomène de rejet d'une grande partie de la population. Heureusement, c’est aussi à cette période que naissent des mouvements communautaires, tels que l'Anti-Violence Project, qu'on ne remerciera jamais assez pour les risques qu'ils ont encourus et grâce à qui des avancées colossales ont été réalisées.



Pour chacune des victimes du tueur en série, l'auteur s'attache à retracer leur vie afin de les humaniser et de leur donner la visibilité qu'ils n'ont pas eu au moment de ces meurtres ignobles. S'appuyant sur des archives et de nombreux témoignages, l'auteur a réalisé une enquête extrêmement minutieuse. Seulement, cette méticulosité très itérative ne m'a pas permis d'apprécier le caractère romanesque perçu par certains, à tel point que je n'ai pas réussi à aller au bout de ma lecture. Ce livre reste nécessaire dans sa volonté de mettre en lumière une partie de notre histoire collective. Il doit se lire comme un documentaire de grande qualité mais cette homophobie haineuse permanente rend la lecture plus difficile. Je pense que les fans inconditionnels du true crime peuvent l'apprécier plus facilement, tout comme le lecteur cherchant à mieux connaître cette période tragique. Je finirai probablement ma lecture, un peu plus tard, peut-être en plusieurs fois, car ce livre reste remarquable.
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Last Call

Un "True crime" qui nous plonge dans le milieu gay du New York des années 90.

Il est narré de manière assez factuelle, ce qui rend la lecture peut-être un peu moins haletante, sans enlever cependant l'envie de trouver le coupable.

L'auteur relate bien entendu la découverte du premier corps, les moyens utilisés pour l'identifier, et  ce qui amènera la police à faire le lien avec d'autres affaires d'hommes retrouvés démembrés..

Mais c'est surtout un compte rendu de la manière dont les homosexuels étaient considérés et peu entendus en tant que victimes,  plutôt jugés comme responsables des agressions perpétrées à leur encontre. Une police majoritairement homophobe et aucune association ou mouvement de défense de la communauté n'existait à l'époque,  c'était donc la porte ouverte à tous les abus et stigmatisation, en cette période "des années SIDA".

J'ai parfois trouvé  le récit un peu long, mais cette "non-fiction", qui se lit comme un thriller, restitue donc un peu d'humanité à ces anonymes qui eurent le malheur de croiser la route de ce tueur en série, et remet en lumière une affaire qui fut complètement occultée par la presse de l'époque. Une enquête idéale pour les amateurs de non fiction!
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Last Call

Last Call est l’histoire vraie d’une enquête bâclée, sur le meurtre de quatre hommes gays. New-York dans les années 70, comme partout aux USA, comme partout dans le monde, n’est pas un havre de paix si on n’est pas hétéro, blanc, et catholique. Au sein de la police les cas de discrimination sont légion. Alors est-ce si étonnant d’apprendre que l’enquête a été « oubliée » bien trop longtemps.



L’approche de l’auteur est de parler plus des victimes, de ce qui est la vie de ces personnes, dans un monde ouvertement et outrageusement homophobe. L’accent n’est pas mis sur le tueur, et de mon point de vue c’est une excellente idée. Un énième livre sur un tueur n’aurait pas eu le même intérêt.

Il est à noter que le travail de recherche est phénoménal.

Le livre est relativement court, 280 pages qui nous ouvrent les yeux d’une époque…révolue j’espère. Je n’en suis malheureusement pas convaincu.

Je suis ravi que Sonatine, ait mis ce livre à leur catalogue, merci à eux de m’avoir permis de le lire.

#LastCall #NetGalleyFrance



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Last Call

Last call est un true crime fouillé, précis, méticuleux et impartial.

Il est le reflet d'une société conservatrice guidée par la peur et l'ignorance.

C'est incroyable de voir comme tout le monde peut bien s'entendre tant qu'il s'agit de fermer les yeux et d'ignorer la réalité. Politiques, médias et citoyens, tous se sont entendus pour faire de l'épidémie de SIDA et des meurtres dans la communauté homosexuelle, des évènements malencontreux mais inévitables dont les seules responsables étaient les victimes elle-même.

Cette série de meurtres intervient au moment où la communauté homosexuelle opérait une timide tentative de coming-out, se dévoilant peu à peu au yeux du monde.

Bonne lecture.
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Last Call

Cet ouvrage n'est pas un roman, c'est une enquête, un documentaire (un true crime), à propos d'une affaire de meurtres ayant eu lieu dans les années 90 (et même bien avant). Des crimes qui ne furent résolus, pour la plupart, que début des années 2000 et ce pour une raison terrible et sidérante : dans ces années-là, les victimes, des hommes gays, n'étaient pas tout à fait considérées comme des victimes et les forces de l'ordre ne s'occupaient pas de ce genre de cas, l'homophobie et la peur du SIDA étant des circonstances atténuantes, voire des motifs justifiables.

C'est donc ainsi que pendant des années, des corps démembrés ont été retrouvés dans des sacs poubelles, dans des bennes à ordures un peu partout sur la côte est des USA. Il y a bien sûr eu enquête à chaque fois, et en recoupant les informations de plusieurs états, et grâce à des groupes LGBT actifs et déterminés, les mœurs ont évolué et les recherches ont, certes très lentement, pu aboutir à des indices.

Malgré un début un peu lourd et ralentit à cause des descriptions et détails (mais c'est pour planter le décor et rendre l'enquête aussi exhaustive que possible), du name dropping et de la multitude de notes de fin donnant les sources des informations (près de 700 notes pour une enquête de 280 pages), ce fut une lecture sociologiquement intéressante et humainement glaçante, surtout quand on sait que tout ceci avait lieu à la fin du siècle précédent, il n'y a pas si longtemps, dans un pays aussi développé que les USA !

Bref, la première partie se lit comme une enquête sociologique sur le milieu LGBT à la fin du 20e siècle, et la seconde partie se lit comme si on regardait un documentaire sur un serial killer (ce que c'est finalement).
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Last Call

Après avoir enquêté pendant trois ans sur cette affaire, l’auteur en restitue avec brio les tenants et les aboutissants et honnêtement, ce livre n’a rien à envier aux bons polars.
Lien : https://www.journaldequebec...
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