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Citations de Emily Koch (38)


Depuis que j'ai perdu l'usage de la parole, j'ai énormément à raconter.
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Comme le dit l'adage, on est pas obligé de participer à toutes les disputes auxquelles on est invité.
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Imaginez qu'on vous glisse des lames de rasoir dans la gorge comme si c'étaient de simples gouttes de miel.
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Je me disais que je ne faisais pas une croix sur la vie. Pouvait-on continuer à parler de vie, dans mon état ? Je pouvais respirer par moi-même. Mon coeur battait. Mon cerveau fonctionnait. Mais je n'avais pas l'impression d'être vivant. Il me manquait, entre autres, un élément primordial, vital : qu'on s'aperçoive que j'existais.
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"On ne laisse pas partir les gens qu'on aime. On se bat pour les garder. À eux de choisir s'ils veulent de nous ou pas." (p. 84)
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La plus légère caresse sur mon visage m'apportait autant de satisfaction qu'un massage intégral dans mon ancienne vie.
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Emily Koch
J'avais pris conscience qu'en restant en vie , je gâchais la leur. C'est à ce moment-là que j'ai arrêté de me battre.
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Everyone thinks that behind my eyes there is darkness.
They think that when I wake up they will have to fill me in on months of lost time. They believed, of course, that I would wake up. At first. But after a year or so had passed – when I heard nurses discussing their New Year’s Eve plans for the second time since I’d been in this place – I knew. My family were turning. When they visited my hospital bed, I picked it up in their voices. Hope and determination were becoming weariness and doubt.
Hope For An End – whatever end – raced head-to-to-head with Hope For A Sign Of Life. Would the race have been run differently, if they’d known the truth about what happened when the starting gun was fired? Who knows? As it was, Hope For An End was edging it.
And who can blame them? I must look totally lifeless. I can’t talk, I can’t move. I can’t tell them that I hear every word they say.
My life as I knew it was stopped shortly after I turn twenty-seven. Now hours, days and months merge together into a trick of time, so all I know for sure is that I’ve been conscious for two Christmases- you can’t miss it when carol singers visit each bed on the ward – and I assume that makes the length of my imprisonment a couple of years so far. The words the doctors and nurses use include ‘coma’ and ‘vegetative state’. They have no idea that I am awake; no tests show them the activity in my brain that I’m desperate for them to see.
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Comme le dit l'adage, on n'est pas obligé de participer à toutes les disputes auxquelles on est invité. Les derniers temps nous n'avions pas respecté cette règle. Tout donnait lieu à une discussion compliquée. Je ne me rappelais pas tous les détails - seulement mon agacement, une sensation d'épuisement et de tristesse.
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Ça ne sert à rien de trop s’inquiéter. Entretiens tes amitiés. Essaie toujours de voir les choses du point de vue des autres. Autorise-toi à tomber amoureux, mais n’oublie pas : il faut faire confiance à ceux qu’on aime. La confiance, c’est la clé de voûte d’une relation.
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Tu sais, les gens normaux lavent aussi leurs vêtements de temps en temps, rétorqua-t-elle avant de se relever et de renifler en scrutant le tee-shirt gris de Lou, maculé d’huile de moteur et frappé du logo décoloré d’un groupe. Ce qui sent mauvais, ce n’est pas la transpiration, ce sont les bactéries qui…
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Alex, un jeune homme est perçu comme un légume, depuis qu'il est à l'hôpital suite à un terrible accident d'escalade. Malgré cela sa famille (son père et sa sœur) continuent a venir régulièrement ainsi que sa petite amie (Béa) et un couple d'amis. Mais ce que personne ne sais, c'est qui entent tout et ressent les sensations. il est tiraillé entre le désir de partir pour arrêter d'être dans cet état là, ou se battre. Mais cela fait plus de 18 mois qu'il est ainsi que ses proches se posent sérieusement la question. Cependant quand il se rend compte que Béa, se sent épiée et suivie et que son accident n'en est peut être pas un, il sait qu'il doit tout faire pour élucider les mystères avant qu'il soit débranché...
Un roman bien écrit mais qui possède parfois quelques longueurs. L'autrice parvient a conserver le suspens malgré l'absence de réel dialogue entre Alex et sa famille.
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Quel temps de chien ! s’était exclamée Bea lorsqu’elle m’avait rendu visite, peu après Eleanor.
Elle s’interrompait sans cesse pour mastiquer bruyamment son chewing-gum - une habitude horripilante, mais elle prétendait que ça l’aidait à ne pas fumer trop de roulées.
Ça me fiche la trouille (mâche, mâche, mâche), on dirait un mauvais présage.
J’avais entendu un bruit de fermeture à glissière et senti une petite pluie de gouttelettes froides sur mon bras gauche. J’avais imaginé Bea en train de sortir maladroitement les bras des manches de son imperméable. Les gouttes m’avaient paru agréables - rafraîchissantes.
Regarde-moi ce ciel … Il fait presque nuit en plein jour. Ça fait surnaturel.
Son ton avait changé lorsqu’elle s’était détournée, peut-être pour contempler le ciel qu’elle me décrivait. C’était trop dur à supporter. La soif me tenaillait : ma gorge était sèche comme le désert. Avant qu Bea arrive, j’avais fantasmé sur une Corona bien fraîche avec un quartier de citron vert coincé dans le goulot.J’avais senté les bulles sur ma langue, l’amertume du fruit. Mais maintenant qu’elle me parlait de pluie, je m’étais vu en train de sortir de la chambre - de m’enfuir comme un voleur. Je fonçais dans les couloirs de l’hôpital, je débouchais sur le trottoir. Je levais la tête vers le ciel violet noirâtre et j’ouvrais la bouche en grand, la laissais se remplir d’eau avant d’avaler une grande gorgée. Ma chemise d’hôpital imbibée me collait à la peau, mais je ne m’en inquiétais pas. L’eau dégoulinait sur mon menton, mes joues, mon cou. Je contemplais le sol, où des flaques se formaient dans l’herbe bien verte un peu plus loin ; je m’en approchais pour y tremper les pieds.
Bea s’était penchée vers moi, m’avait soufflé une odeur de menthe sur le visage, avait remis en place les oreillers sous ma tête avant de me donner un baiser sur le front. J’avais encore décelé une trace de vanille sur elle. Un parfum qui évoquait un gâteau sortant du four, ou une des bougies hors de prix qu’elle faisait brûler dans notre chambre.
Pour qui tu t’es parfumée ?
J’ai perçu la douce pression de sa chair contre la mienne quand elle s’est assise à côté de moi.
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Aimer, c’est aussi savoir laisser partir ? Conneries.
On ne laisse pas partir les gens qu’on aime. On se bat pour les garder. À eux de choisir s’ils veulent de nous ou pas.
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Elle croit donc que je la trouverai désirable seulement lorsqu’elle portera des tenues ultrasexy. C’est faux. Je kiffe ses minishorts en jeans et ses T-shirts difformes dont le large col me laisse entrevoir une épaule. Je kiffe de la voir croiser ses bras sur sa poitrine pour la cacher parce que ses T-shirts remontent et me laissent admirer ses flancs généreux et son ventre. Et je kiffe sa putain de tenue maison ultramoulante, surtout lorsqu’elle se hisse sur la pointe des pieds pour atteindre les assiettes dans le placard de la cuisine. J’ai une vue inégalée sur son cul et sa colonne vertébrale. En bref : une mer calme qui nous apaise et deux vagues de dix mètres qui nous excitent. Je soupire.
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À  l’époque, il se tournait vers elle dans le lit le matin et lui chuchotait : « C’est toi la plus belle, Alice. » À présent, ça l’horripilait.
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Elle avait essayé de lui dire des mots apaisants, mais aucun ne lui était venu ; elle éprouvait encore trop de mal à trouver de la tendresse dans son cœur pour l’homme qui l’avait plaquée alors que Louis n’avait que quelques semaines. L’homme qui n’envoyait jamais de carte d’anniversaire à ses fils. Celui qui avait viré vingt livres sur son compte tous les deux ou trois mois jusqu’à leurs seize ans, comme si ça pouvait suffire.
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Elle n’avait pas besoin de photos ; ses souvenirs étaient solidement ancrés dans sa mémoire. Soudain, sans crier gare, une de ces images des garçons lui revint. Ils avaient alors environ huit et six ans. Tous les deux avaient réussi à monter sur le toit du cabanon de derrière, et lorsqu’elle était sortie leur ordonner de descendre, Benny avait chuté sur la terrasse. Cet après-midi-là, ils avaient passé des heures aux urgences ; de l’avis des médecins, Benny aurait pu se casser le bras. Benny. Où était-il ? — Mon autre fils… il… Savez-vous… Pour la première fois depuis qu’elle avait fait entrer ces inconnus chez elle, elle commença à paniquer. Comment avait-elle pu ne pas penser à lui ?
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Ces deux-là étaient capables de se battre comme des chiffonniers, puis de se rabibocher en l’espace de quelques secondes.
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Comme il était tentant de la faire, avec Lou qui continuait ses sauts de cabri derrière elle. Mais jamais elle ne serait cette femme. Jamais elle ne pourrait fuir ses responsabilités. Lou avait hérité d’Étienne ce trait de caractère signifiant qu’il pouvait prendre ses cliques et ses claques et disparaître à tout moment.
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