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Citations de Emma Green (1654)


Jude met le monde à mes pieds et son plaisir entre mes mains. Il me regarde comme une créature incroyable, une femme fatale, irrésistible, une déesse à qui il sacrifie son corps. Et moi, l'irrécupérable bitch, la fuyarde, la chieuse, la boxeuse enragée, la princesse de rien du tout, je deviens quelqu'un.

Voilà le meilleur des amants: celui qui fait de vous une reine.
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Mon téléphone vibre dans ma poche, je le sors pour faire diversion en espérant pouvoir prendre un appel, mais c’est un message de Damon qui s’affiche sur l’écran. Je panique et me précipite à la cuisine pour le lire.

« Je ne voulais pas t’effrayer. Tu méritais de savoir la vérité. Et j’ai besoin de savoir ce que tu ressens. Tu me manques, Adèle. D. »
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Le petit mot de Melville que j’ai trouvé sur la table de la cuisine ce matin ne ressemble pas à une invitation, mais plutôt à une obligation. Je sais qu’il me trouve distante, je sais qu’il a compris que quelque chose clochait, je sais qu’il se demande où est passée l’Adèle d’avant, qui lui concoctait de bons petits plats et l’attendait en nuisette sexy, étendue lascivement sur le lit – celle qui ne vivait que pour lui.

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Je me jette sur ses lèvres pour toute réponse. Je ne veux pas avoir à prendre cette décision. À dire oui ou non. Je veux seulement ne jamais redescendre sur terre. Il répond à mon baiser en engloutissant mes lèvres et en me faisant basculer en arrière. Nos corps s’enroulent et virevoltent, nos peaux à demi nues s’aimantent, notre étreinte passionnée échoue sur le canapé de la salle de repos. Mon désir s’embrase à nouveau. Une main vient se poser sur mon intimité, je lâche un soupir proche du cri. Puis mon jean disparaît, après quelques ruades, et la main revient. Je la laisse me caresser sur mes sous-vêtements, dernières forteresses de ma pudeur.
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C’est à cause de sa façon de me regarder. Jusque-là, elle avait l’air de ne pas me voir. Mais tout à l’heure, elle a fixé mes tatouages comme si elle essayait de décrypter des hiéroglyphes, puis elle a observé mon autre bras, longtemps, comme si elle luttait intérieurement pour savoir lequel des deux elle préférait. Le pire, c’est quand ses yeux plongent dans les miens. Là, il n’y a plus rien qui aille. À la place de ses pupilles, je vois deux points d’interrogation. Son regard est plein de questions, d’intérêt, de curiosité. De peur, aussi. Le genre de regard inquisiteur qui ne s’arrête pas de vous transpercer tant qu’il n’a pas eu de réponse.
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....Tout ça pour dire qu'on imagine pas toujours qu'il y a mieux ailleurs. Ou alors on pense qu'on y a pas droit. Quand on a quelque chose qu'on aime, ou qu'on croit aimer, même si ça manque de saveur, de passion, d'intensité, on n'a pas envie de le laisser tomber...Au moins, on a "ça". Et c'est rien qu'à soi.
- J'aime cette idée de loyauté. Mais à force d'aimer cette ... "chose", de ne jamais la lâcher, de s'y accrocher...On finit par oublier qu'elle ne nous convient pas. Qu'on mériterait mieux. Pas quelque chose de parfait, mais au moins quelque chose de plus vrai...
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- Tout ce que je peux vous dire, c'est que je deviens fou quand je ne vous vois pas et que je deviens fou chaque fois que je vous vois (page 147)
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Je devrais créer un blog.

Il s’intitulerait « S.O.S. Nanny en détresse ».

Ou « Save me, I’m a Nanny ! ».

Et faire un sit-in devant Buckingham Palace !

***

Birdie est infernale depuis que les tensions et les ressentiments ont envahi la townhouse. Les enfants sont des éponges. Ils arrivent à percevoir le malaise, sans vraiment le comprendre. Ils se remplissent des ondes négatives qui traînent un peu partout. Birdie l'Éponge m’en fait voir de toutes les couleurs depuis le retour du « brunch maudit ». Depuis qu’Emmett et ses beaux-parents se sont balancé leurs quatre vérités à la figure. Et malgré le départ de Mr et Mrs Wills, la petite persiste et signe. Elle tient à tout prix à nous le faire payer.

Les caprices, hurlements et regards qui tuent rythment à nouveau mes journées.
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Quelqu'un aurait-t-il le lien pour que je puisse lire ce livre svp merci
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Lundi matin. Comme une envie de démissionner...

La townhouse est plongée dans le silence lorsque je quitte mon quatrième étage - où je suis montée dix minutes plus tôt pour déposer ma petite valise et enfiler mon uniforme. Birdie dort paisiblement, pas de Connor à l'horizon, encore moins d'Emmett. La grande aiguille s'apprête à s'arrêter sur le huit, je prends le chemin de la grande cuisine pour préparer le petit déjeuner de la rouquine.

Qui, étrangement, m'a manqué...
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-j'ai bien envie de te jeter dans cette rivière.... marmonne mon amant joueur.
- Toi et ta passions des bains de minuit. Il est quatre heure de l’après -midi ! Et en Californie, c'est sexy, mais ici, même pas en rêve!
- Tu t'en souviens? me demande-t-il en resserrant son étreinte autour de moi.
- A Santa Monica, sur l’île de Catalina.....
-oui comme si c’était hier.
- Tu avais tout le temps froid. Mais tu te baignais quand même.
- J'aurais fait n'importe quoi pour toi
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Il s’installe plus confortablement
sur son fauteuil en cuir, pose
nonchalamment la cheville droite
sur son genou gauche et étend les
bras derrière lui.

Si c’est une opération
séduction, c’est réussi…
Ignore-le. Regarde ta feuille,
nympho !
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Mr X recherche une nourrice à temps plein pour prendre en charge sa fille de 2 ans.
Cette mission consistera à veiller méticuleusement sur l’enfant, sa santé, sa sécurité et son bien-être.
Expérience significative exigée.
Lieu : Mayfair, Londres.
Rémunération : attractive, en fonction du profil.
Personnes irresponsables, susceptibles ou indiscrètes, s’abstenir.
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– C’est vraiment obligé, ce machin cucul ? se plaint ma jumelle de l’autre côté de l’écran, en brandissant la robe blanche à pois noirs que je viens de lui faire livrer.

– Estime-toi heureuse, je t’ai évité le rose bonbon, les motifs fleuris et les froufrous ! ricané-je en direction de mon écran d’ordinateur.

– Non mais franchement, célébrer en grandes pompes les deux ans et demi d’une mioche qui ne s’en souviendra même pas… Quel intérêt ? Encore une lubie de ton Lord de mes fesses !

– Tu poseras la question à Emmett, personnellement je trouve ça adorable. Et ne t’avise pas de lui faire quoi que ce soit avec tes fesses… la menacé-je.

– Tu trouves TOUT ce que fait cet homme « a-do-ra-ble », fait-elle d’une voix d’écervelée.

– Joe, si je t’ai invitée, c’est pour que tu me soutiennes ! Donc garde tes réflexions pour toi et souris un peu, pour changer.

– Mais bien sûr, sœurette, répond-elle dans un rictus forcé. Je vais savourer cette journée à un point, tu n’as pas idée. Siroter des mimosas et rencontrer du beau monde en te voyant courir après deux cents gamins mal élevés : le pied !

– C’est ça, marre-toi. Jude sera là, riposté-je – pour me venger.

– Je passe sous un tunnel, s’écrie-t-elle avant de coller son visage à la webcam… et de se déconnecter.

Jude Montgomery, je compte sur vous pour lui faire vivre un enfer !
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Il est presque une heure du matin quand je réalise que mon téléphone portable manque à l’appel. J’enfile une nuisette qui traînait là pour partir à sa recherche. Je me concentre une minute, passe en revue mes derniers déplacements et émets seulement deux possibilités : mon smartphone se trouve soit sur la table basse du grand salon, soit sur un plan de travail de la cuisine. Je quitte mes appartements sur la pointe des pieds – nus – et m’engouffre en territoire ennemi. La maison est plongée dans le silence, pas une âme éveillée. J’ignore si Emmett est rentré, je n’ai rien entendu – les écouteurs qui étaient logés dans mes oreilles y sont sûrement pour quelque chose. Le parquet frais craque sous mes pas, je parviens à ne rien renverser sur mon passage, malgré l’obscurité. J’arrive enfin dans le salon : rien. Aucune trace de mon téléphone. Un peu agacée, je prends la direction de la cuisine en tirant rapidement sur ma nuisette.

Elle est vraiment, vraiment courte…
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Elle dépose le monstre sur la moquette, allume la station iPod et une comptine retentit, estompant un peu les pleurs.

– Je pensais pouvoir veiller sur elle plus longtemps, reprend-elle à voix basse. Ma maladie m’en empêche. Si vous obtenez ce poste, vous devrez vous blinder. Elle va vous en faire voir de toutes les couleurs, au moins au début. Ne pas céder aux caprices : ce sera votre objectif. Travailler avec des enfants requiert une bonne dose de patience et d’astuce. J’espère ne pas m’être trompée sur vous…

– Comment ça ? Je suis là grâce à… vous ?

– Oui. J’ai insisté pour qu’on vous laisse une chance, pour que Mr Rochester vous rencontre. Malgré votre manque d’expérience, vous m’avez l’air débrouillarde et déterminée. Et vous avez étudié la psychologie infantile. Cela devrait vous être utile avec Birdie. Grandir sans mère, c’est d’une cruauté sans nom, chuchote-t-elle avant de se pencher vers la rouquine. On y va, trésor ?

– Pas belle ! s’écrie la petite en me désignant du doigt.
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Cinq phrases échangées et nos deux mondes s'entrechoquent déjà. Il me provoque et je marche. Mais plus que ça. Il m'intrigue et je ne sais pas pourquoi. Il m'amuse et me donne envie de creuser. Il me défie et me donne envie de lui plaire. Il m'attire mais me donne envie de fuir.
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_ Alors, Tom Hanks ou Leonardo di Caprio?
_ Hanks, sans hésiter.
_ Il a au moins quarante-cinq ans! Tu te taperais ce vieillard?! s'indigne-t-il, toujours en riant.
_ Tu n'avais pas précisé pour quoi faire.
_ Remarque, tu te taperais bien Abrams, c'est cohérent!
_ N'importe quoi. Il ne faut regarder que Vadim Arcadi pour que tu ne penses pas qu'on veuille se taper la terre entière?
_ Ah, tu veux te taper Vadim Arcadi aussi? dit-il en plissant les yeux, faussement innocent.
_ Jamais de la vie!
_ Alors plutôt mourir ou coucher avec Abrams?
_ Mourir... Non, en fait, je vais prendre Abrams, ça ne doit pas être si terrible que ça.
_ Je te trouve bien indulgente. Mourir ou épouser Timothy Wallace?
_ Très malin! Mourir ou sortir avec Hannah Goldberg? tenté-je à mon tour.
_ Tuez-moi sur le champ! clame-t-il en tirant sur son pull gris pour laisser apparaître la peau nue à l'endroit de son cœur.
_ Clémentine D'Aragon ou Nicki Scott? continué-je pour détacher mes yeux de son torse nu, imberbe, dont je peux deviner les muscles.
_ Nicki pour une nuit, Clémentine pour la vie. Mais je préfère mourir quand même.
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_ Je te préviens, je ne dors pas sur la plage, ni dans ta voiture. Je meurs de froid.
_ Alors on va chez moi. Mais seulement si tu mets mon blouson, dit-il en commençant à l'enlever.
_ Et tu as intérêt à me laisser ton lit, réponds-je pour tenter de maîtriser la situation qui m'échappe complètement.
_ Pas de problème. Du moment que j'y suis aussi.
_ Dans tes rêves!
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Vadim, piqué au vif, bascule sa chaise vers l'avant, fait claquer bruyamment les pieds métalliques sur le carrelage et se lève enfin pour se diriger d'un pas traînant vers le premier rang, sans quitter le prof du regard. Aucun d'eux n'est décidé à baisser les yeux. Et je préférerais disparaître qu'être le trophée de ce combat de coqs perdu d'avance. Mais Abrams abandonne le premier, sûrement pressé de sortir pour aller fumer. Vadim s'affale en soupirant sur la chaise libre à côté de moi et s'enfonce à nouveau dans son Perfecto au cuir usé. Un silence pesant s'installe, empli d'électricité. Je cherche une phrase intelligente à prononcer, mais je suis absorbée par son profil à la fois enfantin et viril.La finesse de ses traits, et le grain de sa peau claire hâlée par l'été californien, son nez droit et légèrement arrogant, ses lèvres pleine délicatement ourlées sauf à l'endroit où une petite cicatrice lui fendille la bouche, et cette masse de cheveux bruns ondulés en bataille, qui contraste avec son visage d'ange. Sous ses longs cils bruns, ses yeux toujours dans le vagues sont d'un gris si clair qu'ils semblent parfois transparents. Mais ils sont sombres quand il les tourne vers moi, les sourcils froncés par la contrariété.
_ Bon, la Française, j'ai fait le premier pas, c'est ton tour.
_ Moi, c'est Alma.
_ Je sais très bien comment tu t'appelles, Alma Lancaster.
_ Alors je préférerais que tu utilises mon prénom, Vadim Arcadi.
_ Et moi, je préférerais bosser seul. Mais on n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie. Ah oui, sauf toi peut-être, Lancaster, me lance-t-il en prenant un air pincé en imitant l'accent de la reine d’Angleterre.
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