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Critiques de Eric Jourdan (48)
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Les Mauvais Anges

« La jeunesse a toujours eu le goût des gestes inutiles et des passions désespérées ».



Par où commencer ? j'ai un tropisme pour les auteurs oubliés ou inconnus. Dans le cas d'Eric Jourdan c'est délibéré. le fils adoptif de l'académicien Julien Green exécrait la notoriété médiatique et les cercles culturels. Paradoxalement, c'est sa disparition en 2015 qui a, selon le journaliste Frédéric Martel, permis la sortie du journal intégral de son père adoptif (voir aussi le bouquin « Rencontres avec Eric Jourdan » pour les plus curieux…).

Quant à cet ouvrage, écrit en 1955 et immédiatement censuré par la Commission du livre, il n'a fatalement pas contribué à la notoriété d'alors de son jeune auteur de dix-sept ans.



“ je posais la main sur son dos, à l'endroit où une mince bouche de soleil mordait la chair, car le soleil s'infiltrait par toutes les fentes des contrevents pour connaître la suite de notre histoire.” le style est minutieux, quoiqu'un peu ampoulé, empreint de poésie et de préciosité et mêle réserve et impudeur. le procédé littéraire, consistant à donner la parole à différents narrateurs est d'emblée intéressant. de cette contrainte, l'auteur peut faire naître un relief plus dense, plus précis et plus complexe et mettre le lecteur à contribution.

« c'est le propre de l'amour de faire éternellement des derniers gestes. ». L'histoire est presque prototypique, l'initiation aux plaisirs, la découverte des sens, la passion adolescente, la cousinade estivale qui prend une forme toute intime, l'histoire « fatal and fated » comme l'écrivait le poète Lord Byron.



“Les impressions fugitives dont la vie tire son feu d'artifice s'évanouissent aussitôt nées (...) fussent les jambes d'un cycliste trop vite aperçues pour qu'un regret ne vint se mêler à l'impuissance de les revoir (...) n'importe quelle scène où la beauté se livre, le propre de leur charme est leur prompte disparition. A seize ans, on en rêve ; à vingt ans, on en meurt de désir. »



« La sensualité des hommes très jeunes est très bornée. le plaisir les retient à peine. Ils sont trop préoccupés de trop de choses nouvelles, et ils continuent à jouer » écrivait Louis Aragon. L'éveil des sens, l'appel de la chair, l'épuisement vain du sujet amoureux dans la fusion avec l‘objet de son désir amène des jalousies, des tentations multiples et d'amères lucidités : “et l'ultime possession, l'idée d'entrer dans un corps ne signifiait rien que l'impuissance à être l'autre », nous naissons et mourrons seuls, l'amour, l'altérité et autrui nous apprennent rudement notre solitude. Mais l'expérience de l'amour est un formidable accélérateur d'éducation : « en huit jours, il fit de nous des hommes. »



“je me voulais libre, libre d'aimer un corps comme le mien.” Il est assez établi que ce qui motiva la censure à l'époque ne fut pas étranger au fait que les deux jeunes cousins s'appelassent Pierre et Gérard.

Pourtant la passion dévorante et dévoreuse que relate ce livre dans tout le velours de sa violence, dans toute la volupté de son innocence, se veut plus universelle que militante, bien que l'impossibilité de vivre au grand jour soit davantage liée au rejet social d'un amour de garçons qu'à la haine entre les Capulet et les Montaigu, « nous butions à chaque instant contre le réel avec l'aveuglement d'oiseaux sur une vitre.”



« Dans les désirs d'un garçon il y a l'envie de posséder aussi la beauté de l'autre. » L'auteur sacrifie, et c'est le malaise du livre, à une forme de mythologie de l'homo-érotisme, où le culte de la virilité des éphèbes, de la dialectique de l'amour et de la domination, de la violence qu'elle soit froide ou irascible, de la destruction d'une beauté irrésistible et indomptable sont omniprésents, de Mishima à Guibert, en passant par Pasolini.



Qu'en pensez-vous ?

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Les Mauvais Anges

Pierre et Gérard ont quinze ans, sont cousins, vivent sous le même toit, avec leurs deux pères veufs. Ils ont l'âge des premiers émois, de la découverte libidinale. Ils s'aiment, se haïssent, se blessent, s'entretuent. Eric Jourdan, son auteur, l'aurait écrit à l'âge de 16 ans. C'est impressionnant.



J'ai lu ce livre dans la journée, il n'a pas été sans me rappeller le style légèrement érotique, l'amour de la France d'avant, que l'on retrouvait déjà avec plaisir et délicatesse dans Les amitiés particulières, de Roger Peyrefitte. Les temps ont bien changé, on ne s'aimait pas au début du siècle passé comme on s'aime aujourd'hui. Si les relations hétérosexuelles étaient enlisées dans des codes de conduite lourds et ridicules, rien ne réglait la question de l'homosexualité, si ce n'est une interdiction, la maladie mentale, le péché, la bonne morale.



Pierre et Gérard s'aiment, et ce n'est pas rien. Face à un amour passionnel, qui nous dévore tout au long de la lecture -en deux actes, le premier lu par Pierre, le second par Gérard-, tout est possible. L'amour et la violence se conjuguent avec la même force, créant une relation amoureuse particulière, mais terriblement forte, puissante, ennivrante. On comprend la souffrance des amours masculins de l'époque. S'aimer à la folie, et ? Quel avenir ? S'installer dans un trois pièces dans le marais, possible aujourd'hui, pas à l'époque. Le seul choix est de renier l'amour, renier sa vie, ses envies, sa sexualité, son instinct, au profit d'une vie bien rangée.



L'alternative, ultime moment d'amour, est de figer à tout jamais cette relation dans l'état ou elle se trouve. Belle, puissante, et destructrice.



Une lecture agréable pour inités, quand même. À déconseiller si vous êtes célibataire en période de remise en question, doutes, et baisse de moral.

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Les Mauvais Anges

Roman écrit alors que l'auteur avait seize ans et censuré lors de sa parution en 1955. Narration d'une idylle sado-maso entre deux cousins de 15 à 17 ans. Écriture classique, roman intéressant de par l'âge des narrateurs et le contexte du début des années 1950. Il m'est difficile de donner une appréciation, je n'ai pas pris de plaisir à lire ce roman.

"Les Mauvais Anges est un récit éminemment charnel, tout entier dédié à la volupté et à la magnificence de la jeunesse. Pierre et Gérard, qui prennent tour à tour la parole pour raconter leur histoire, s'abandonnent avec délectation à la sauvagerie et à la tendresse, à l'orgueil et à la soumission. Leur amour est délice et torture. Esclaves et maîtres au gré de leur plaisir, ils ne souffrent aucune compromission et préfèrent choisir la mort que subir l'usure que le temps imprime aux sentiments et aux corps."
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Saccage

Par une nuit d'orage, un vagabond frappe à la porte de Clémence, bourgeoise et notable de la petite ville où a échoué par hasard le jeune homme. Défiante, Clémence lui propose une chambre et s'apprête à appeler la police mais quand elle espionne le jeune homme, elle tombe sous le charme de son corps et de sa jeunesse. Il se fait appeler Fraîcheur et se révèle bon amant, ce qui offre une nouvelle jeunesse à Clémence, femme à la quarantaine épanouie. Fraîcheur est de ces jeunes hommes aux charmes indescriptibles. Clémence, en bourgeoise de bonne réputation, emprisonne de son amour et sa passion Fraîcheur et fait croire à son entourage qu'il est son neveu. Jeanine, la bonne de Clémence, s'éprend aussi du jeune homme et lui vole ses sous-vêtement et fantasme avec. Fraîcheur accepte d'être retenu par la maîtresse de maison mais il suscite le désir tant de la part des femmes que celui des hommes, même ceux qui semblent les plus virils...

C'est dans un huis-clos sensuel que nous enferme l'auteur. L'histoire est assez passive, à l'image de Fraîcheur, victime consentante du désir des autres. Il aime être aimé, peu importe la façon. Il devient un véritable homme objet. Lui aussi, malgré sa vie sexuelle épanouie, conserve des désirs et des fantasmes inassouvis et inavoués. Dans un style merveilleux, l'auteur nous retient à son tour prisonnier de Clémence, de la petite ville et nous fait désirer le bel inconnu. Il ne nous livre que peu d'information sur la vie, le passé du jeune homme. Il doit être diablement androgyne pour attirer toutes les convoitises des unes et des uns. Le style est tellement poétique, merveilleux, que parfois, fasciné par sa beauté, j'en étais tellement contemplatif qu'il me fallait refaire marche arrière pour reprendre le cours du récit qui m'avait échappé. Ne cherchez pas un suspens insoutenable ou une histoire avec un début ou une fin. L'écrit est tellement merveilleux qu'il pardonne les carences du récit. Ce n'est qu'un petit bout de la vie de Fraîcheur que l'auteur nous livre. L'histoire est aussi une quête initiatique, à l'amour, au désir, à la passion et à la quête de l'identité sexuelle du héros. Les scènes érotiques sont d'une rare sensualité, qu'elles soient hétéros ou homosexuelles. J'ai découvert une belle et troublante plume, à tel point que je crains d'essayer d'autres livres du même auteur. Peut-on effleurer plusieurs fois la perfection ? A lire pour le style mais aussi pour se troubler sans honte à ce récit qui est une très belle tranche d'amour.

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Anthologie de la peur

A travers une grosse vingtaine de nouvelles, ce recueil fait le tour de la peur. Ou pas.

Pas que la sélection soit mauvaise en soi, on n'y trouve que des classiques (H G Wells, Poe, Lautréamont, Hawthorne). Sauf que la peur ne se limite à la période 1850-1920 que couvrent les auteurs "anthologisés" ici. Il manque à mon avis des auteurs plus anciens et surtout plus contemporains.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Trois coeurs

Je ne veux pas mettre d'étoiles tant que je ne serais pas arrivée au bout de ce livre. J'ai essayé à plusieurs reprises (dans ce mois chargé) de me mettre à la lecture de Trois cœurs, cependant je n'y arrive pas. Bien que la plume soit très belle, je n'arrive pas à rentrer dans l'histoire. Mais je ne pense pas que cela vienne de l'auteur ou de son livre, ce n'est juste pas le bon moment pour moi. Je remercie la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions La Musardine pour cet envoi, et je m'excuse aussi de cette piètre critique (qui n'en est pas vraiment une). Mais je préfère être honnête et revenir plus tard sur ce livre quand je pourrais l'apprécier à sa juste valeur.
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Portrait d’un jeune seigneur en dieu des mo..

Homo-sapiens !

Recueil de dix nouvelles d'un auteur dont on sait peu de choses, car il semblerait qu'il aime garder un certain mystère autour de lui. Accédons donc à sa demande, ne parlons que de ses écrits.

Dans la nouvelle qui donne son titre au recueil, un homme achète un tableau qui, après restauration, se révèle être son propre portrait peint quelques siècles plus tôt. Qui a peint ce tableau et qui est ce jeune homme? Commence alors une sorte de quête du Graal dans l'Italie ancienne...que nous parcourons avec le jeune modèle dans des temps troublés. Un récit qui entremêle passé et présent, amour consenti et viol, tendresse et sauvagerie, liberté et prison. Une belle histoire et une leçon d'Histoire dans l'Italie des Borgia et de Savonarole.

Lire la suite ici : http://eireann561.canalblog.com/archives/2011/02/11/20357602.html
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Saccage

Un roman dont une première version amputée des scènes érotiques est paru dans les années 1950.

La narration de ses aventures sexuelles hétéro et de sa découverte de l'homosexualité par un garçon de vingt ans dans le milieu bourgeois des années 1950





L'écriture, classique, date un peu, un style d'écriture "confidentielle" des années 1950/60. Un livre qui se lit facilement et peut être intéressant si on veut ressentir l'ambiance de l'époque.
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Saccage

Dés les premières lignes on ressent fortement l'inspiration rimbaldienne pour le personnage de Fraîcheur, avec sa personnalité oisive et son envie de jouir de la vie dans tout les sens du terme.



Cette aspect est assez intéressant, et est mis en lumière par une prose magnifique qui apporte un soin tout particulier aux scènes érotiques qui brillent par leur tension et leur sensualité.



Ce personnage est présenté plus comme une entité divine qui rappel beaucoup les dieux dans la mythologie grecque qui descendent sur terre pour interagir avec les humains afin de tromper leur ennui.



Tout comme Fraîcheur qui arrive chez Clémence sans que l'on sache d'où il vient ni pourquoi il est venu à sa porte, et qui deviendra son amant sans pour autant se privé d'aucun autre fantasmes.



Ensuite cette sexualité très fluide que l'on retrouve dans beaucoup de mythe de la Grèce antique, où l'homosexualité était presque un rite initiatique pour un garçon qui allait devenir un homme, fait écho dans le personnage de Fraîcheur qui est autant attiré par les hommes que par les femmes.



Ici, on découvre un jeune homme qui, tel Appolon, séduit tout les êtres qui croise son regard mais en se désintéressant totalement d'eux, comme un dieu qui s'ennuierait mais jouerait quand même avec les humains.



Cependant durant ma lecture j'ai eu une impression de fade et de lassitude par moment. Cela est dû au fait qu'il n'y a aucun enjeux et pire que ça, aucune conséquence aux actes des personnages.



De plus l'histoire est comme une bulle qui n'a aucun lien avec le passé ou le futur, comme si l'on avait décidé de prendre un échantillon d'une vie au hasard et pour ma part ça marche plutôt mal.



Néanmoins l'auteur est très doué car on s'attache énormément au personnage de Fraîcheur alors qu'on ne sait pratiquement rien sur lui et que le personnage n'a pas d'autre but que la jouissance et la paresse.



Enfin bref...Une lecture en demi-teinte qui ma charmée par sa prose érotique rimbaldienne mais qui m'a quelques fois perdu à cause de l'oisiveté de son personnage principal et de son histoire.
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..
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Pour jamais

Je ne connaissais pas du tout l'auteur Éric Jourdan et «Pour Jamais » est ma première lecture de ce dernier. Mitigé par son synopsis mais attiré vivement par sa couverture (H&O poche) je me suis laissé tenté par ce roman et quelle chef d'œuvre. Rare sont les fois où l'homosexualité n'est pas pervertie dans un roman. Ici, il s'agit d'un amour pur, innocent et vraiment magnifique entre deux garçons. Une tragique histoire qui malgré tout nous donne une belle fin digne d'un classique de la littérature. C'est un livre que je vais relire.
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Saccage

Un beau roman érotique , l'érotisme est très bien dosé ce qui rend l'histoire crédible. Cela ne manque pas de poèsie en rapport avec les doutes du héro. Le personnage principal devient un fantasme pour le lecteur
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Portrait d’un jeune seigneur en dieu des mo..

Je ne reviendra pas sur Eric Jourdan et son génie quand il s'agit d'écrire une histoire d'amour impossible, si douloureuse qu'elle en est belle. Avant de lire ce livre, j'en avais lu deux autres qui sont "Mauvais Ange" et "Pour Jamais", lesquels m'ont bien-sûr bouleversés. Naturellement, c'est avec enthousiasme que je me suis mis à la lecture de ce "Portrait".



Peut-être en attendais-je trop ? Je ne sais pas, mais le livre m'a déçu. Les histoires sont belles, certes, mais je n'ai pas réussi à m'identifier aux personnages. Aucun ne me parlait. J'ai terminé le livre simplement et je l'ai rangé. Sans plus.
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Pour jamais

Pour Jamais d’ Eric Jourdan est une ode à l’amour, l’amour pure, celui où l’autre vaut plus que soit-même, plus que notre propre vie.





Sans jamais prendre le chemin le plus court, ni celui de la vulgarité ou du sexe facile, l’auteur nous raconte une fois de plus une histoire magnifique, si belle et si triste qu’on ne peut pas refermer le livre, à la fin, sans verser de larme, même discrètement…



Personnellement, de la même façon que Roger Peyrefitte dans « Les Amitiés Particulières », Eric Jourdan à l’art d’écrire, et de décrire, des choses bouleversantes qui nous atteignent avec une facilité formidable. Mais comment en douter, quand on connaît son premier roman (Les Mauvais Anges) et que l’on sait qu’il n’avait que 17 ans lors de sa rédaction!
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Pour jamais

Derrière ses abords de n-ième roman gay sans intérêt, Pour jamais est une œuvre magistrale qui décrit autant l'Amérique des années 40 que la difficulté pour deux garçons, qui deviendront deux hommes, d'y vivre leur passion. Poignant, vertigineux, intense, sa conclusion déchire le cœur, mais comment pourrait-il en être autrement ? Éric Jourdain livre un véritable chef d'œuvre.
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Pour jamais

Si la frustration et le regret avaient eu un roman à leur gloire, tant des personnages que des lecteurs, ç'aurait été celui là. Tant de douceurs et de delicatesse dans ces lignes... Malgré quelques longueurs, on tourne page après page pour continuer d'espérer envers et contre toute logique... Une histoire qui laisse une petite griffure au coeur.
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Album Julien Green

Cette biographie très policée, écrite par son fils adoptif fait pâle figure, après la lecture du tome 1 du journal sulfureux de Julien Green, en version intégrale.
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Pour jamais

Laborieux, redondant, censé se dérouler dans l'Amérique des années 50 mais sans y faire aucune référence, ce roman est à l'opposé de "Le secret de Tristan Sadler" de Joyn Boyne que je vous conseille à la place (ou à lire ensuite pour voir la différence !), ouvrage émouvant, bien structuré, écrit et documenté sur l'époque qu'il décrit ayant un thème un peu similaire.
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Saccage

Fraicheur, drôle de nom pour un garçon. Drôle de vie aussi, dont on n'observe qu'un petit moment. Arrivé épuisé et à l'improviste chez Clémence un soir d'orage, il devient vite son amant. Oisif, entretenu, servant de "mâle" à Clémence qui se met à l'aimer et se sent rajeunir à ses côtés. Une année de vie dans cette maison où vit également Jeanine, elle aussi attirée par Fraîcheur.

Les relations se nouent longuement puis tout prend fin assez brutalement, et l'on se demande comment cette histoire peut se terminer. Une fin un peu attendue, voire souhaitée, pour FraÎcheur, surprenante et amusante pour Clémence et son entourage.

Un livre qui se lit vite, dans lequel règne une certaine tension, tant sexuelle que relationnelle. L'ambiguité de Fraîcheur ne se limite pas à sa sexualité, mais à sa place dans ce moment particulier de vie.

Quelques scènes très érotiques, beaucoup de suggestion également.

Un petit roman intéressant à bien des égards.
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Pour jamais

Ce livre est et restera à jamais un de mes romans préférés. Eric Jourdan est un auteur incroyable et même si ‘Pour Jamais' est l'oeuvre que je préfère, il est intéressant de se pencher sur ses autres livres. Ils ont tous une certaine pointe de poésie et renferment beaucoup d'émotions, mais ce qui est fascinant, c'est de constater l'approche de l'amour par l'auteur, qui varie distinctement en fonction de l'époque de sa vie et donc de son âge. Quoi qu'il en soit, pour ne parler que de ce livre, il est profond et m'a beaucoup marquée. C'est le meilleur que j'ai lu dans la catégorie littérature gay.
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Aux gémonies

Vivien et matt sont deux amis d'enfance , ils partent pour un voyage en asie.

Vivien sens que matt lui cache un secret et met son ami à l'épreuve. Par la suite ils sont prit en otage par un commando armés.



Encore un bon roman d'éric Jourdan , on y retrouve ces thèmes récurents , la jalousie , l'amour des hommes. De plus l'auteur nous offre un voyage en Birmanie. Tout les décors sont tres bien décrits. Certain thème de ce roman montre un engagement de l'auteur contre les multinationales , la drogue et le tourisme seuxel sur les enfants.

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