Citations de Erich Segal (66)
l'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé
Aimer, c'est ne jamais avoir à dire "je suis désolé."
Elle ôta ses lunettes avant de dire :
- Vous avez l'air riche et stupide.
- Vous vous trompez, protestai-je. En fait, je suis pauvre et doué.
Elle me regardait droit dans les yeux. Les siens étaient bruns. J'ai peut-être l'air riche, d'accord, mais je ne suis pas disposé à laisser une souris de Radcliffe - eût-elle de beaux yeux - me traiter de con.
- Douée en quoi ? demandai-je.
- Douée parce que je n'accepterais pas d'aller prendre un café avec vous.
- Je ne vous l'ai pas demandé.
- Vous voyez bien que vous êtes stupide, dit-elle.
L’art d’être champion, c’est savoir perdre avec grâce.
- Olivier, si tu ne fais rien d'autre que de me regarder travailler, tu vas rater ton examen.
- Je ne te regarde pas travailler. Je travaille.
- Ouais. Tu regardes mes jambes.
- De temps en temps seulement. A chaque fin de chapitre.
- Il a des chapitres drôlement courts, ton bouquin.
- Ecoute, petite garce narcissiste, tu n'es pas si sensationnelle que ça.
- Je sais. Mais toi tu crois que si.
Puis-je dire en toute sincérité que, si Gwen est une créature adorable, elle n'est pas précisément douée pour les arts culinaires ? Même l'eau qu'elle fait bouillir peut prendre goût de brûlé.
Chez certains, l'intelligence confinait au génie, chez d'autres, le génie confinait à la folie.
Que dire d'une fille de vingt-cinq ans quand elle est morte?
Q'elle était belle.Et terriblement intelligente.Qu'elle aimait Mozart et Bach.Et les Beattles.Et moi.
Nous restâmes là à nous tenir l'un l'autre en silence. Si l'un de nous pleure, faites s'il vous plaît que ce soit tous les deux. Mais ce serait mieux si ce n'était ni l'un ni l'autre.
"L'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé."
- Nous sommes tous des êtres humains, lui avait fait un jour remarquer une infirmière. L'erreur est humaine.
- Non, avait-elle répliqué. L'erreur est fatale.
Il peure dans mon coeur
comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur?
O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits!
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi,
Sans amour et sans haine,
Mon coeur a tant de peine.
"L'amour, c'est de ne jamais avoir à dire qu'on est désolé."
C'est une chose affreuse que de naitre mentalement handicapé. Cependant peu de gens réalisent quelle affliction cela peut etre de naitre génie.
_Tu veux te marier avec moi ?
_ Oui.
_ Pourquoi ?
_ Parce que.
(...)
_ C'est une excellente raison.
Les épreuves furent une sorte de soulagement. Les étudiants en sortaient si fatigués qu'ils avalaient quelque chose, retournaient dans leurs chambres et tombaient dans un profond sommeil sans rêves. Le lendemain, ils se rendaient comme des automates dans les salles d'examen et affrontaient de nouveaux écrits aux sujets si repoussants que - par réflexe - ils régurgitaient tout ce qu'ils savaient.
Avec le temps, des phrases du genre "Quand je serai de retour à Paris" commencèrent à s'infiltrer dans nos conversations quotidiennes; Par moment nous avions tous besoin de'évoquer l'idéalisme qui nous avait conduit dans ces lieux reculés et troublés. Nous étions peu à peu en train de nous transformer en personnages de "Huis clos" de Sartre. A ceci près que l'enfer n'était pas "les autres", mais nous-mêmes.
Notre première rencontre physique fut l'opposé absolu de notre première rencontre verbale. Tout fut paisible, doux, tendre. Je ne m'étais jamais rendu compte que la vraie Jenny était celle-là : la douce, celle dont tous les gestes étaient si légers et si pleins d'amour. Mais ce qui me donna un véritable choc, ce fut ma propre réaction. Je fus doux, je fus tendre. Etait-ce là le vrai Oliver Barrett IV ?
" - Parce que je ne peux pas oublier ma religion... et toi non plus. Rien... Nulle eau sainte ne pourra jamais laver l'essence même de ce que nous sommes."
- Je ne rêve jamais, répondit Bill. J'avale ces grosses pilules rouges qui me font un nettoyage de l'esprit par le vide.
- Super, dit Barney. [...] Le jour où ton cerveau sera devenu de la mélasse, tu n'auras plus qu'à remercier le Seconal.