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Marie-Odile Masek (Traducteur)
EAN : 9782246414612
475 pages
Grasset (30/11/-1)
4.13/5   43 notes
Résumé :
Harvard, faculté de médecine, 1962.
Des jeunes gens animés par un même idéal sont au seuil de leur destin.
Bennet, Noir parmi les Blancs, mettra sa carrière en péril pour sauver la vie d'un homme. Seth, studieux et sensible, affrontera le problème de l'euthanasie. Laura, elle, apprendra à ses dépens que dans cette profession, être femme peut devenir un cauchemar. Avec Barney, le compagnon de son enfance à Brooklyn, elle vit une amitié qui peu à peu va... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai lu ce livre dans les années 1990 et je dois dire que j'avais été très agréablement surprise par cette histoire. Elle traite à la fois des études de médecine à Harvard. La vie d'un étudiant noir, seul au milieu de blancs. Une belle histoire d'amitié. le problème de l'euthanasie. J'ai beaucoup aimé ce livre et je me promets de le relire et faire un retour plus complet pour confirmer les 5 étoiles que je lui ai attribuées.
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Quand j'ai commencé à lire ce bouquin, je n'ai pas réalisé de suite que son auteur était surtout connu pour avoir avoir écrit " Love story"...Oulala......j'ai tout de suite entendu une musique sirupeuse fredonner dans mon oreille le thème bien connu du film du même nom...
Bon, très vite je me suis rendue compte que ce livre de près de 800 pages, malgré ses quelques longueurs ne tournait pas vers la mièvrerie ou l'histoire larmoyante comme je le craignais .
Erich Segal raconte l'histoire de jeunes gens qui vont se côtoyer, et puis se croiser régulièrement pendant leurs carrières respectives suite à leurs études en fac de médecine à Harvard entamées en 1958.
A travers le portrait de certains personnages, on va découvrir la difficulté qu'avaient les femmes (eh oui, les mouvements féministes n'étaient pas encore passé par là) ainsi que les noirs à s'imposer dans ce milieu .
Un bon moment de lecture, un peu gâché par moments selon moi par certaines longueurs inutiles.
3.5/5 en réalité
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Un bon pavé de près de 800 pages, sur lequel je suis tombée un peu par hasard.
Ma première pensée a été que cet ouvrage est un précurseur des séries américaines bien connues du grand public comme Urgences ou Greys Anatomy.
On y suit plusieurs étudiants en médecine à partir de leur entrée à la fac, jusqu'à leur vie d'adulte. L'ensemble des personnages gravite plus ou moins autour de trois personnages principaux, Barney, Laure et Bennet, dont l'enfance douloureuse est évoquée à plusieurs reprises par l'auteur. D'autres personnages se greffent sur ce trio, présents eux aussi pendant toute l'histoire.
Une saga qui s'étend sur plusieurs décennies. L'histoire mêle leurs destins croisés à des sujets de sociétés bien réels encore aujourd'hui, plus de 40 ans après. En effet, sont abordés les thèmes sensibles de l'intégration des noirs dans un milieu intellectuel bourgeois ou la délicate question de l'euthanasie. Des évènements historiques y sont également relatés, comme la seconde guerre mondiale, le Watergate, l'avancée de la recherche médicale et psychiatrique dans le monde, ou la marche sur Washington pour la défense des droits civiques des noirs.
Comme je le disais, près de 800 pages, que je n'ai pas vues passer tellement j'ai été happée par cette histoire, un roman de société qui reste tellement actuel, que j'aurais bien vu adapté en téléfilm dans les années 80.
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Excellente saga médicale. Les personnages sont très attachants. Ils ont chacun leur caractères. J ai aimé les suivre dans leur internats, connaître chacun leur ressenti en fonction des spécialisations et en tant que professionnel de la santé.

Ce fut très instructif. l'évolution de la médecine est très bien expliquée.

Je le relirai sans modération un vrai coup de coeur 😍 ❤ 😍
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Mon roman préféré, lu dix fois. Imaginez une comédie chorale dans le temps mettant en scène des étudiants en médecine de Harvard dans les années 60. Imaginez-les hommes, femmes, noirs, juifs, latinos, catholiques et suivez-les sur trois décennies dans une Amérique en proie avec ses démons. Les protagonistes sont aussi attachants que le récit est addictif.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Les épreuves furent une sorte de soulagement. Les étudiants en sortaient si fatigués qu'ils avalaient quelque chose, retournaient dans leurs chambres et tombaient dans un profond sommeil sans rêves. Le lendemain, ils se rendaient comme des automates dans les salles d'examen et affrontaient de nouveaux écrits aux sujets si repoussants que - par réflexe - ils régurgitaient tout ce qu'ils savaient.
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- Nous sommes tous des êtres humains, lui avait fait un jour remarquer une infirmière. L'erreur est humaine.
- Non, avait-elle répliqué. L'erreur est fatale.
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Les victimes étaient sanglées à des tables métalliques. Elles salivaient. Leurs poitrines se soulevaient. Au centre de la pièce, un savant, les yeux en vrille, bistouri en main, s'apprêtait à montrer à ses jeunes disciples comment effectuer une incision permettant d'accéder aux viscères de l'une de ces créatures. Son assistant, un blondinet, visage d'enfant de choeur, tenait deux autres instruments - une pince et une paire de longs ciseaux affilés.
L'odeur de matières fécales et d'urine que la peur faisait excréter aux animaux empuantait la pièce.
Le bras du démonstrateur s'abaissa et ouvrit l'abdomen. Un soupir de compassion parcourut l'assistance.
«Êtes-vous certain qu'ils ne sentent rien?
- Je vous l'ai dit et répété, mademoiselle Castellano, répondit le professeur Lloyd Cruikshank, nous traitons ces chiens aussi humainement que possible.»
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- Je ne rêve jamais, répondit Bill. J'avale ces grosses pilules rouges qui me font un nettoyage de l'esprit par le vide.
- Super, dit Barney. [...] Le jour où ton cerveau sera devenu de la mélasse, tu n'auras plus qu'à remercier le Seconal.
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Chez certains, l'intelligence confinait au génie, chez d'autres, le génie confinait à la folie.
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Love Story - Adaptation cinématographique de 1970
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