Trouvé ce jour dans ma boîte à livres. Lu en 20 minutes au soleil d'hiver. Lu en hexagonal, pour aller plus vite.
On comprend que l'auteur après son best seller a voulu donner une suite à son
Love Story que j'appréciai jadis mais dans la langue anglaise (il faut faire travailler ses méninges, quand on lit).
Il n'y a pas grand chose, si vous voulez tout savoir. Vide, vide comme l'espace d'un matin, comme un jardin de roses mauves qui se fanent. Remarquons quelques passages sages qui ne nous mettent pas sous les yeux des grivoiseries comme ont coutume désormais les auteurs contemporains, et qui profitent aussi de la chance extraordinaire que leurs prétendus best sellers aient reçu des prix et critiques élogieuses, pour poursuivre leur néant contemplatif à l'adresse de lecteurs décérébrés, eux-mêmes dithyrambiques de ces mêmes horreurs.
Ainsi ce petit roman raconte l'histoire d'Oliver qui voit un psy pour sortir de sa dépression ou de son indifférence ou de sa culpabilité, suite à la mort de son épouse. Il est devenu avocat. Il se demande s'il est vivant ou mort.
C'est gentillet et doux, cela donne sommeil. Mais ça m'a gavée. Fort heureusement il y avait du soleil, des nuages et pas de psy à l'horizon.
En somme un bouquin sur la résilience. Voilà qui a dû conforter Boris C. et sa troupe, et aussi inspirer toutes les mignonnes autrices timides qui ne maîtrisent pas encore le féminisme ni la psychologie de comptoir, pour remplir davantage leurs poches. Mais ça viendra. Qu'elles lisent ce bouquin et le succès sera garanti !!