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Citations de Erin McCarthy (85)


— Crise de fille, annonça Alexia. Tu es occupée où tu peux passer ?

Elle était du genre à toujours aller droit au but...

— Quel genre de crise?

— Kelsey est là. Elle pleure toutes les larmes de son corps en disant que son mariage est fichu. Elle est dans tous ses états. Son mascara coule partout et je ne sais pas quoi faire d'elle. Tu sais que je suis nulle pour consoler les gens. Entre Cara, qui est repartie en Irlande, et Brit, à la maternité, il ne me reste que toi. J'ai besoin que tu viennes et que tu lui dises ce qu'il faut.

Gwenna sortit dans le couloir pour ne pas déranger Nate. Elle avait envie de lever les yeux au ciel et de rire en même temps.

— Je connais à peine Kelsey, objecta-t-elle. Je doute qu'elle apprécie de me voir débarquer maintenant.

— Mais tu es si maternelle... Allez, s'il te plaît. Gwenna fit la grimace. C'était le meilleur moyen de la faire culpabiliser. Heureusement qu'elle n'apparaissait pas, en petite tenue, sur l'écran des caméras de sécurité, songea-t-elle en commençant à faire les cent pas.

— Bon, très bien, accepta-t-elle. Mais je ne vois vraiment pas ce que je vais pouvoir faire.

— Bah, tu te débrouilleras forcément mieux que moi. Je lui ai dit que c'était bon débarras, qu'elle était mieux sans son junkie tout moisi de mari - maintenant, elle s'est enfermée dans ma salle de bains et elle chiale.

— Tu as traité son mari de junkie tout moisi ?

Tout de même, sa belle-soeur manquait parfois sérieusement de tact.

— C'est la vérité, fit valoir cette dernière. Tu connais Rick. C'est un bon à rien.

Gwenna n'avait vu l'intéressé qu'une fois, chez Roberto, quand elle était passée voir son ex mari pour parler de son insistance à lui verser une pension alimentaire dont elle n'avait pas besoin et ne voulait pas. Le mari de Kelsey était présent. C'était manifestement un toxicomane, mais Gwenna avait été plus triste pour lui qu'autre chose. Il semblait souffrir terriblement, en silence, ne cherchant qu'à en finir. Elle n'avait perçu chez lui aucune violence. Par ailleurs, même si Alexia soutenait que tout criminel était forcément un récidiviste en puissance, elle estimait que tout le monde avait droit à une seconde chance.

Raison de plus pour ne pas rester dans une cabine de massage à regarder dormir Nate alors que Kelsey avait de la peine.

— D'accord. Donne-moi quelques minutes: il faut d'abord que je repasse chez moi.

— Ah bon ? Où es-tu ? Zut ! Quelle gaffeuse...

— En train de faire quelques courses.

— Avec le canon en compagnie de qui on t'a vue à l'hôpital ? s'enquit Alexia, qui semblait aux anges. Merde. Si tu es avec lui, oublie-nous, Kelsey et moi. On va se débrouiller. Je vais lui faire prendre une cuite, tiens.
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— Si tu crois y être arrivée en sautant sur la scène d'un concert de rock, tu te trompes. Tout ce que tu as fait, c'est te ridiculiser.

Elle en resta bouche bée. Le... le... elle ne trouvait même pas de mot suffisamment dur pour le décrire.

— Si tu savais ce que je te déteste, parfois, Roberto. Dis-moi que tu n'as pas toujours été aussi salaud. Je te jure, j'ai dû être aveugle ou idiote, pour croire que nous parviendrions à coexister à Las Vegas - non pas amicalement, mais, au moins, en paix.

— Ce n'est pas moi qui cherche la dispute, se défendit-il. Je t'ai invitée à venir au bal avec moi! Cela ne te prouve pas que j'aimerais être ton ami ?

— Eh bien non ! Cela me prouve soit que tu te sers de moi pour montrer ton pouvoir à mon frère, soit que tu cherches à attirer l'attention sur toi plutôt que sur Ethan demain soir, soit que tu as appris que j'étais allée à un concert ce soir, que cela t'a mis en colère et que tu veux me garder auprès de toi demain pour t'assurer que je ne fasse pas d'autre bêtise, soit que tu es dévoré par l'excitation sexuelle. Ou tout cela à la fois. En revanche, conclut-elle en reculant sa chaise de bureau et en se levant, je suis sûre et certaine que ce n'est pas pour que nous soyons amis et que nous sortions boire un verre ensemble.

— Tu ne te mettrais pas dans une telle colère si tu ne m'aimais pas.

Elle n'avait jamais rien entendu d'aussi absurde.

— Tu es impossible, répliqua-t-elle. Il faut que je raccroche avant de t'étrangler par téléphone.

— Sois prête à dix-huit heures. Je passerai te prendre. Il ne comprenait rien, ou quoi ?

— Je n'irai pas au bal avec toi ! s'exclama-t-elle.

— Mets du bleu, s'il te plaît. Le bleu te va tellement bien...

— Je n'irai pas.

— A tout à l'heure. Au revoir, mon amour.

Gwenna raccrocha et jeta le téléphone sur son bureau. Ce n'était pas possible d'être aussi têtu.
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— J'avoue que je ne suis pas très objective au sujet de Sasha, reconnut Gwenna en se dirigeant vers l'ascenseur. Brittany m'a raconté que, quand Gregor l'avait enlevée - et n'oublie pas qu'elle était enceinte de cinq mois quand c'est arrivé -, Sasha était assise dans la pièce et lisait tranquillement pendant que Gregor frappait Brittany. Cela me rend malade.

— Elle avait peut-être peur de son mari, fit valoir Nate en appuyant sur le bouton. Il n'avait pas l'air particulièrement gentil.

Elle fit la grimace.

— C'est vrai. Il se peut que Sasha soit aussi une victime dans cette histoire, même si mon instinct me dit le contraire.

— Bon. Laisse-moi faire, d'accord ? C'est moi le policier, c'est moi qui ai une plaque. Nous allons commencer par une approche officielle.

— Mais alors, comment expliquer ma présence ?

— Tu ne seras pas avec moi. Tu m'attendras dans le couloir.

Elle lui jeta un coup d'oeil au moment où l'ascenseur s'ouvrait et où ils montaient.

— Ah oui ? Je suis bien contente que nous en ayons parlé et que nous ayons pris cette décision ensemble, ironisa-t-elle.

Elle avait un ton un peu hargneux, elle s'en rendait compte, mais il fallait que Nate comprenne qu'il ne devait pas s'attendre à ce qu'elle se conduise en petite amie soumise. Elle avait déjà donné, et il fallait commencer tout de suite sur de bonnes bases.

Il ne sembla d'ailleurs pas s'en offenser le moins du monde. Il lui souriait et s'était mis à lui caresser doucement l'intérieur des cuisses.

— Très bien, dit-il. Discutons-en.

— Super. Bon, dans la mesure où tu es là en mission officielle, il vaut sans doute mieux que je ne me montre pas. Je t'attendrai dans le couloir.

Ce n'était pas l'idée, qui lui déplaisait, c'était la façon dont il l'avait exprimée.

— Parfait
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— Oh, c’est pas grave, intervint Ève. On n’est pas obligés de partir, j’aime bien les enfants.
— Ce ne sont pas des enfants, mais des piranhas. Ils gobent tout sur leur passage, y compris ta santé mentale.
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Nikki plissa le nez au-dessus de la main d’Elec qui lui tendait la bouteille.
— Tu sens comme les ballons. Tu sens le… comment ça s’appelle, ce truc avec lequel on fabrique les ballons ?
— Le latex, lui rappela Ty avec un sourire contenu.
— Voilà, c’est ça. Tu sens le latex. Comment ça se fait ?
Tamara se sentit plus morte que vive.
— Elec est un adepte du massage protégé, intervint Ryder.
— Oh, fit Nikki avant de froncer les sourcils.
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« — C’est quoi le Viagra, tonton Ty ? demanda Hunter.
— Un truc dont je n’ai jamais eu besoin, répondit-il.
Elec dissimula un fou rire derrière une quinte de toux, mais Imogen vit Tamara se rembrunir. Elle décida de voler à son secours.
— C’est un médicament qui se présente sous forme de comprimés, destiné aux personnes souffrant d’un dysfonctionnement érectile chronique. Malheureusement, il a pour effet secondaire d’agir parfois plus longtemps que nécessaire, ce qui peut être une source d’inconfort. Tu avais donc raison de l’employer comme tu l’as fait tout à l’heure pour dire
que le trajet t’avait paru inconfortablement long. La métaphore était correcte, mais il s’agit d’un humour d’adultes que les enfants de ton âge ne sont pas en mesure de comprendre, raison pour laquelle ta maman considère que tu devrais éviter de l’employer.
Elle avait parié que le regard de Hunter deviendrait vitreux d’incompréhension, et ce fut effectivement ce qui se produisit. (...) Tamara s’était rapprochée d’Imogen.
— Merci, lui murmura-t-elle à l’oreille. La plupart du temps, j’estime m’en sortir convenablement dans l’éducation de mes enfants, mais le langage de Hunter me laisse sans voix. Je n’arrive pas à gérer le truc et j’ai trouvé ton intervention géniale. Tu lui as dit la vérité en n’utilisant que des mots corrects, et ça a complètement douché son intérêt.
— Les mots de plus de trois syllabes ont tendance à endormir les enfants, répondit Imogen. Et si tu t’appliques à dire très vite « dysfonctionnement érectile », ils n’ont pas le temps de le retenir et de le répéter.
Tamara pouffa de rire.
— Bon, il ne reste plus à espérer que c’est la dernière fois qu’on entend parler de Viagra. Tous autant que nous sommes.
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— Je peux t’embrasser ?
— Bien sûr que tu peux. Tu m’as déjà fait tout le reste.
— C’est vrai, dit-il en riant. Mais tu es si belle, tellement parfaite, que je me suis demandé si j’avais le droit d’effacer ton sourire. 
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Ryder en pensait que Suzanne était folle de s’imaginer que Tammy serait heureuse de découvrir qu’elle était tombée dans un traquenard. Mais il n’y avait pas moyen de discuter lorsqu’elle avait décidé de jouer les marieuses, il le savait. Il n’y avait même jamais moyen de discuter avec elle tout court. Tous les problèmes entre eux venaient de là, selon lui.
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je veux dire que le père de Rosa m'a libéré et de l'immortalité et de l'asservissement. Me voilà redevenu
tout ce qu'il y a de plus mortel, et j'ai tout ce qu'il y a de plus envie de t'épouser si tu veux bien de moi.
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C’était trop. Trop intense, trop intime. Lorsqu’elle lui avait dit vouloir une aventure, elle n’avait pas imaginé combien leurs corps seraient proches, combien ils s’enflammeraient. Elle n’avait pas imaginé combien elle adorerait ce lien créé par un accord physique si parfait. Elle n’avait pas prévu que son cœur et son esprit la trahiraient, et retireraient trop de plaisir de ce qui ne devait être qu’une aventure amusante et fugace.
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— Je ne savais pas que tu voulais devenir avocate, dit Imogen. Je pense que ça t’irait très bien.

— Moi non plus, je n’en savais rien, fit Tammy. Et pourtant, on se connaît depuis longtemps. Tu sais quoi, Suzanne ? Tu es un vrai mec !

— Qu’est-ce que tu entends par là ? s’offusqua-t-elle. Je ne crache pas, je ne me gratte pas l’entrejambe et je ne clame pas à tout bout de champ qu’une histoire d’amour, c’est aussi bon qu’une bière bien fraîche et aussi douloureux qu’une claque sur les fesses !
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Imogen éclata de rire, mais son accès d’hilarité cessa brusquement lorsque Suzanne se gara devant chez Nikki. Sur le parking de l’immeuble, Nikki et une des demoiselles d’honneur dont Suzanne avait oublié le nom, se déhanchaient lascivement en s’accrochant chacune à un poteau téléphonique.

— Bonté divine !

— Seigneur Dieu ! renchérit Suzanne en secouant la tête. Je me souviens d’avoir été jeune et bête, mais je ne me suis jamais dandinée comme une strip-teaseuse pour le seul bénéfice d’un poteau téléphonique !

— Est-ce qu’elles ont seulement l’âge légal de boire de l’alcool ? lança Imogen
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Je crois à la médecine légale. J'ai toujours trouvé une certaine satisfaction professionnelle à prendre une substance inconnue et à l'identifier. À fournir aux enquêteurs les éléments dont ils ont besoin pour reconstituer le puzzle et arrêter les criminels. Peut-être n'y arriverons-nous pas cette fois-ci, mais nous pouvons essayer. Quel que soit le résultat, quand nous aurons écrit le mot « Fin »et que vous remettrez votre manuscrit à votre éditeur, je serai parvenue à faire mon deuil. C'est ce que je veux. En finir. Et avancer.
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Dans une ville assiégée par le crime, il n'est pas inhabituel que l'assassinat d'une femme perdue passe inaperçu. Mais c'est justement cette attitude cavalière qui a poussé certains citoyens au bout de leur tolérance. Composé de divers membres riches et influents, le Comité de vigilance a été constitué pour attirer l'attention sur l'immoralité croissante et la violence qui règnent dans certains districts.
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La tête d'Elec, aussi beau que dans son souvenir, émergea de la portière du taxi. - Montez, Tamara. Avec moi, vous ne risquez rien.
Dit l'araignée à la mouche.
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- nous avons tout de meme sept mois devant nous, rappella t elle en attendant, je vois une chose encore plus urgente à faire. tu sais, precisa t elle d'une voix rauque en se penchant vers lui, je me suis senti un peu seule, ces deux dernier mois...
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Elle avançait prudemment, puis, quand elle était prête, quand cela lui plaisait, elle approuvait franchement et sans hésitation. Il voulait qu'elle en fasse de même pour lui, qu'elle lui accorde son approbation et sa confiance. Cette découverte le choqua, lui fit peur, l'excita et l'intrigua tout à la fois.

Voilà une femme capable de lui dire non, de résister à l'attrait du démon. De briser sa résistance et de défaire la vie qu'il s'était soigneusement construite, de lui montrer qu'un compromis n'était jamais qu'une tentative tiède et lâche de prendre ses distances avec une réalité à laquelle il était impossible d'échapper.
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Si cette fille avait autant d'épines à l'extérieur que celles qui l'ont embrochée, elle ressemblerait à un porc-épic.
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Quand on aime quelqu’un, on l’aime pour la vie, quoiqu’il advienne, et Ryder allait trouver le moyen de convaincre Suzanne qu’ils étaient faits l’un pour l’autre.
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Quelque chose en elle devait malgré tout avoir envie de tenter le coup, puisqu'elle avait trouvé l'énergie de boucler sa valise et de poser ses fesses dans un jet pour faire cinq heures de vol. Une part de folie. Ou de masochisme.
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