Erwan Ripoll

Nous débutons sur la mort d'un certain Lucas et revenons sept jours plus tôt, pas sur les circonstances de sa mort, mais plutôt sur la vie de l’hôtel d'une manière générale.



Sept jours pour voir comment se déroule ce microcosme, car c'est tout à fait cela. Des gens qui vivent totalement en dehors de la société, oubliant même jusqu'à leur famille. Les personnages vivent entre les murs de ce qui est un palace. Du réceptionniste aux membres VIP, nous avons le droit à de sacrées surprises. Passant par un enlèvement d'une princesse, un contrat qu'il faut signer par de bonnes personnes, un directeur qui se retrouve dans le coma... Et ce n'est que le haut de l'iceberg.



Je me suis demandée où l'auteur allait nous mener. Il nous montre le cadavre d'un homme, mais nous ne le voyons pas dans l'immédiat dès le premier chapitre tourné, cela serait trop facile. Nous observons comment cette fourmilière vit, survit pour d'autres, tentant de mettre au maximum le luxe en premier plan sans oublier de prendre ce dont chacun a besoin. Courir, ramper, frôler les murs, se mettre à couvert ou à découvert... Mais derrière dans les coulisses, ce n'est pas du tout la même chose. Entre complots, trahisons, coucheries, tentatives de corruption et chantages, tout va y passer, ou presque. Les clients vont et viennent, l'équipe doit les servir comme il se doit. Le luxe n'est pas à la portée de tous, les employés ont leur problème, que se soit interne ou externe à l’hôtel. Tout tourne autour de ce bâtiment. Le quartier également sera au cœur des aventures.



Il y a beaucoup de personnages qui reviennent régulièrement. Au début, ce fut un peu, mais c'est qui celui-là ? Ah oui, je me souviens ! Plus les pages défilent et plus il est facile de s'y retrouver, car malgré le nombre de protagonistes, ils sont présents. Nous les suivons dans leur périple, car pour certains il s'agit plutôt d'un parcours du combattant, que d'une promenade de santé.



En parlant personnages, quelques uns sont mes préférés, qu'ils soient au premier ou au second plan, j'ai trouvé que certains étaient plus que bien présentés.



Sébastien, le chef cuisinier. Il ne paye pas de mine au départ, mais j'ai adoré un passage avec lui où il montre son caractère. Il n'est pas juste un chef qui fait de l'art, ou un homme qui peut tomber amoureux. Il a des sentiments, un respect de lui-même, de son travail, de ses seconds et va montrer qu'il est capable de tenir tête à l'un des plus grands de cette histoire



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L'auteur nous propulse dans le monde de l'hôtellerie de luxe à Paris. Le Saint-Gabriel est le palace qui servira d'écrin à cette histoire à mi-chemin entre la chronique sociale et le thriller. De nombreuses intrigues sont entremêlées, tant avec les prestigieux clients de l'hôtel qu'avec son personnel haut en couleur. L'auteur façonne chacun de ses personnages avec minutie et gourmandise. Attachant ou antipathique, aucun d'eux ne vous laissera indifférent. Les détails étant nombreux, il vous faudra patience et méthode pour remettre de l'ordre dans cette pelote de vies, de relations intimes et de morts. Seul repère permanent, Nicolas Letellier saura vous convaincre de le suivre de la première à la dernière page.



Il m'est bien difficile de vous en dire plus sans trop en dévoiler. Le plus simple reste de succomber à la tentation et de faire la connaissance de tout ce petit monde. Vous y croiserez des tueurs professionnels, des princes et princesses, des stars internationales, des femmes de caractère, des hommes repoussants et d'autres très attirants. Chaque page apporte son lot d'informations et de surprises. La quantité impressionnante de protagonistes peut parfois perdre le lecteur mais il faut aussi savoir se laisser porter.

L'auteur installe son récit entre Paris et Nantes. On y fait la connaissance de Maxime, jeune prof de français, dévoué à ses élèves. Ses galères professionnelles et personnelles rendent le personnage encore plus attachant. C'est donc avec joie qu'on assiste à sa rencontre avec Sébastien lors d'une interview que ce dernier filmait. Le caméraman déploiera tous ses charmes pour ravir le cœur de Maxime. Progressivement, nous suivrons leur amour croître au rythme de leur quotidien. Entourés de leurs amis et de la famille de Maxime, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au jour où tout bascule. Certaines vérités cachées resurgissent et le bonheur est brutalement remplacé par un enfer abyssal.



J'ai été happé par le récit, la fluidité de la plume et surtout par l'intensité de cette histoire. Celle-ci est forte et extrêmement belle, tout en étant parfois très dure. Après avoir été gonflé de bonheur mon cœur a été écrasé par la tristesse. Malgré cela, j'étais impatient de reprendre ma lecture en mettant à profit chaque opportunité qui se présentait.



Ce roman est aussi l'occasion pour l'auteur d'aborder plusieurs questions de société tant sur le métier de prof dans des quartiers difficiles que sur l'homophobie, les relations familiales ou l'Amour. Tout vient naturellement sans forcer le trait et les personnages sont suffisamment complexes pour être crédibles.



"Change rien" fait partie de la sélection du Prix du Roman gay 2013. Je lui souhaite vivement de décrocher ce prix et je vous recommande ce texte de toute beauté. Autant dire que j'ai tout de suite acheté le premier roman de l'auteur en espérant retrouver une intensité similaire. Merci Erwan Ripoll pour la beauté de vos mots. Vous savez sublimer les sentiments et vous m'avez fait vibrer tout au long de ma lecture. Je recommande à tous ce livre !

Quelqu'un de bien est le livre qui se trouvait dans ma wish list depuis sa sortie. J'attendais juste le bon moment pour me le procurer. Puis un jour, je reçois un email de l'auteur. Une sacrée surprise pour moi quand il me propose de lire son livre. J'ai bien évidemment accepté.

Je savais que l'histoire était centrée sur un grand palace de la capitale et qu'il y avait minimum une intrigue qu'attendait à se faire découvrir.



Je commence ma lecture et plus j'avance, plus je me dis, qu'en fait, va falloir que je m'installe confortablement parce que l'auteur, Erwan Ripoll va me faire voir de toutes les couleurs.



L’hôtellerie, c'est comme une grande fourmilière. Tout un tas de personnages , clients comme personnel, y circulent, travaillent, vivent, mangent. Ils se croisent, se décroisent avec des habitudes qui peuvent parfois agacer l'autre. Alors, comment ça se passe dans les coulisses, les dessous de l’hôtellerie ? Voici le palace Saint Gabriel Paris.

Tout le monde est actif et il se passe tellement de choses que tu ne vois pas le temps passer. Incroyable. Ça court par là. Ça se cache par ici. Ça couche avec un tel. Lui qui guette la place de l'autre. Gérer l'équipe, camoufler les mensonges..... sans compter que l'auteur rajoute à tout ça, intrigues, complots, manigances, manipulations .

Normal à vrai dire, nous sommes dans un palace, il se passe forcément des choses bien intéressantes voire croustillantes. Mais d'abord, il faut retenir les noms, les qui fait quoi, les qui est qui..... surtout que certains arrivent en plein vol. A un moment donné, je me suis même demandé pourquoi tous ces personnages ? C'est quoi le lien ?

Je veux donc savoir, alors, j'avance. C'est additif, c'est bien rythmé même si parfois j'étais un peu sonnée, je l'avoue. Faut s'accrocher mais pas dans le mauvais sens, bien au contraire.

Tout un tas de caractères bien différents qui font grincer les dents ou sourire, comme pour les monologues en italique.

J'ai vraiment adoré la plume de l'auteur, elle m'a tenue en haleine et du coup, me donne envie de connaitre la suite !

C'était mon premier séjour au sein d'un palace et je l'ai trouvé tout à fait réjouissant! J'avais déjà adoré par le passé, mon passage à l’hôtel Bertram auprès de ma chère Agatha Christie, et j'ai eu beaucoup de plaisir, en visitant le Saint Gabriel de la cave au grenier (de luxe, le grenier...) à replonger, le temps d'une intrigue, dans le charme des dessous de l’hôtellerie, microcosme varié, florissant et toujours surprenant! Et quel lieu idéal pour un polar... Entre les aigreurs et les rêves du petit personnel, les extravagances de la clientèle huppée et les effronteries des actionnaires, il y a de quoi dresser une belle galerie de personnages avec motivations troubles à souhait... Et Erwan Ripoll ne s'en prive pas! Passant de l'un à l'autre, il nous met face à une ribambelle de destins et de caractères réunis, comme une grande famille, par moments à leur corps défendant, par le palace du mystérieux Lucas d' Authier-Dupperet.



Un cadre sublime, une humanité touchante, une intrigue qui tient en halène... Quelques longueurs dans l'intrigue, il est vrai, et un petit essoufflement en fin de parcours, mais le final est de toute beauté et rattrape le léger ennui qui m'avait saisi dans la dernière partie. En bref, un très agréable moment de lecture!

Tout d'abord un grand merci à ma "copinaute " Hamy et à l'auteur Erwan Ripoll lui même pour ce partenariat

Une chose est sure c'est qu'avec un tel résumé on s'attend à tout et son contraire

En premier lieu, je souhaite dire que la couverture est superbe,j’apprécie même si je lis cette version que m'a confié l'auteur, en e-pub

le prologue est une belle petite mise en bouche

Et nous voilà aussitot emportés dans une aventure rythmée,soutenue.

Rencontre avec tout un volet de personnages qui se croisent dans ce grand palace parisien De belle petites tranches de vie, décrites simplement mais de façon si réaliste, un quotidien si vivant, qu'on se laisse porter sans se poser de questions , ou si peu. Mais diable ! quel rapport entre tous ces protagonistes, tous ces destins, liés, on s'en doute , ces gens qui pourraient être vous ,moi , dans nos petites vies quotidiennes.Ces passages rapides de l'un à l'autre pourrait être perturbant et difficile à suivre , mais ce n'est pas le cas , bien au contraire, le style narratif de l'auteur, rythmé, un style fluide, rend le tout tellement addictif.

j’étais assez déconcertée me demandant vers quoi l'auteur souhaitait nous entrainer. Et c'est pourquoi je ne suis pas parvenue à lâcher prise, trop impatiente de comprendre tous les liens, et de suivre les aventures de tous ces personnages , acteurs parfois malgré eux. .

Mais en toute franchise , l'espace d'un instant j'ai perdu pied , oui juste un instant, il me faut le reconnaitre, avec l'entrée en scène de nouveaux personnages. Puis hop c'est reparti, un petit moment de fatigue et de déconcentration surement.

Autre petite chose à dire , un petit truc qui m'a assez gêné, ces nombreux termes en anglais, qui émaillent le récit, ainsi que quelques abréviations, un peu gênantes (en rapport avec la finance) pour les non initiés. Je sais bien que l'anglicisation est tendance , nous utilisons désormais nous même beaucoup de mots anglais dans mon métier , et oui même dans le milieu médical on "switche" beaucoup !

Pour finir, cette intrigue avec tout ce puzzle qui se met en place, donne un bon polar plein de suspens. Comme je ne veux surtout pas" spoiler " ( voilà que je m'y mets aussi) je ne dirais rien de plus. L'équipe du Saint Gabriel est très sympathique de Nicolas à Nathalie (quoique...), en passant par Béatrice, Johan, Sébastien et tous les autres . Nous suivons donc tous ces membres dans les aléas de leur vie quotidienne et dans celle de leur boulot, avec la gestion d'un hôtel dans lequel l'auteur nous donne bien envie de poser nos valises

En face d'eux d'autres protagonistes qui interférèrent dans ce microcosme plus que réaliste. Et surprise une suite est prévue . Dans quelles aventures , et dans quels imbroglios l'auteur va placer toute cette petite bande, qui va se retrouver à gérer l' héritage de Lucas d' Authier-Dupperet, juste .... Quelqu'un de bien

Et oui le titre alors que je viens de tourner la dernière page , prend tout son sens. Et l'envie de revenir au Saint Gabriel me titille déjà. Alors il ne reste plus qu'à attendre Quelqu'un de trop.
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Connaît-on vraiment la personne que l’on aime ? Une question que chacun peut être amené à se poser à un moment de sa vie, mais qui prend ici une résonnance toute particulière dans le dernier roman d’Erwan Ripoll « Change rien », en abordant sans détour la question de l’homophobie qui sévit encore de nos jours, de manière plus ou moins violente.



Le récit débute avec une histoire d’amour – en apparence simple - entre Maxime et Sébastien, deux êtres qui ne se quittent plus depuis leur rencontre fortuite. Mais tout amour porte en lui une part d’incertitude, de saut dans le vide et de questions.



Connaît-on jamais vraiment la personne que l’on aime ? L’amour peut-il survivre à l’expérience du réel ? Sommes-nous condamnés à réécrire notre histoire pour soulager nos douleurs ?



À l’instar de cette quatrième de couverture énigmatique, il est de bon ton de ne pas trop en dévoiler tant Erwan Ripoll prend soin de ménager son lecteur face aux rebondissements inévitables du récit. L’auteur prend soin d’installer un rythme très particulier dans cette histoire d’amour qui semble correspondre en tout point à la « Passion simple » chère à Annie Ernaux, sauf que… les apparences sont parfois trompeuses.



« Change rien » traite de sujets tous aussi épineux les uns que les autres – et pourtant terriblement d’actualité - comme l’homophobie, la violence ou encore les inégalités. Le lecteur comprend rapidement que sa corde sensible risque d’être fortement sollicitée tout au long de la lecture. L’histoire d’amour entre Maxime et Sébastien est entrelacée de vérités sombres et implacables qui entraîne le lecteur dans un tourbillon d’émotions qui accroche à chaque mot, à chaque virgule.



Un roman très ancré dans notre société actuelle qui transpire le vécu. On devine une résonnance dans la vie de l’auteur, Erwan Ripoll, qui fait la part belle à l’amour face à l’âpreté de notre société contemporaine avec tout ce qu’on peut y trouver de bêtise, de méchanceté et d’intolérance ordinaires. On imagine tout une trame et des personnages développés autour d’un sujet qui lui tenait à cœur… et c’est particulièrement réussi !



Erwan Ripoll a su construire autour d’une thématique difficile - voire même taboue - un récit touchant et prenant qui fait passer le lecteur par toute une palette d'émotions. Le livre prend parfois des aspects de témoignage, tout en assurant l’équilibre parfait entre romance et suspense pour accrocher jusqu’au bout.
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Quelle lecture ! J'ai plongé dans cette histoire qui prend au trippe dès les premières pages. La plume de l'auteur est fluide et percutante. Le roman est construit de telle façon qu'il est impossible de le lâcher avant la fin, en vous faisant passer par toutes une palette d'émotions. J'ai vibré, eu peur, ressenti une rage folle, pleuré avec Maxime et Sébastien, pour finir émue et pleine d'espoir. Les thèmes abordés par le roman ne nous laissent pas indemnes, on s'attache immédiatement à Maxime et Sébastien tant l'histoire déroulée par l'auteur étant décrite avec beaucoup de réalisme et ancrée dans notre société actuelle. Cette lecture restera longtemps dans ma mémoire !

Toute l'intrigue se joue autour du Palace Saint Gabriel, à Paris, et du grand nombre de personnes y travaillant, y séjournant, y passant.



Suite à l'arrêt cardiaque du Directeur, Monsieur Tonnant, Nicolas Letellier est promu directeur adjoint, le temps que son supérieur se rétablisse.



Cependant, ce dernier décède à l'hôpital, étrangement. Nicolas va alors connaître des journées remplies de stress, et va subir une grosse pression face aux situations qui vont avoir lieu au sein de l'hôtel : la famille princière du Soudan, qui va avoir un séjour mouvementé, les frasques de Monsieur Collobert avec l'organisation du mariage de sa fille Justine, le séjour remarqué de Juliet, une actrice convoitée ...

A côté de cela, nous retrouvons également Béatrice, la réceptionniste, qui va être d'une aide précieuse pour Nicolas. Laura, la soeur de Nicolas, qui va lui donner du fil à retordre. Stéphane, un infirmier séduisant qui ne va pas le laisser indifférent. Et bien d'autres ...



Et c'est là que ça se complique : bien que l'histoire soit intéressante, j'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages, et je me suis plusieurs fois emmêlée les pinceaux au début de l'histoire. Et malheureusement, lorsqu'il y a trop de personnages, j'ai du mal à rentrer totalement dans l'histoire, et à m'attacher. Cependant, l'intrigue est bien trouvée, et originale.



J'ai tout de même fortement apprécié certains personnages, comme Florence Léger, cette avocate séparée, qui tente de concilier, tant bien que mal, vie privée et vie professionnelle, et qui se retrouve confrontée au fait que son enfant veuille désormais aller vivre chez son père, regrettant l'absence de Florence. J'aurai aimé que l'histoire de Florence soir un peu plus développée.



En résumé, si vous aimez les histoires avec du suspens, avec un fond d'humour et d'érotisme, alors "Quelqu'un de bien" pourrait vous plaire.



Je remercie Erwan Ripoll de nous avoir fait confiance en acceptant de nous adresser son livre.


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Un super roman

Change rien, effectivement il n'y a rien à changer dans ce roman, la plume est fluide et addictive. L'auteur nous plonge directement dans l'histoire et aborde des sujets importants telle que l'homophobie et ses conséquences.

Durant ma lecture je suis passée par toutes les émotions, l'auteur à su me tenir en haleine.

Les personnages sont touchants et attachants on ne veut pas les quitter.

Si vous recherchez une romance MM, avec de l'amitié, du suspens et des sujets important n'hésitez pas ce livre est parfait.

Venez découvrir Change moi ! Le récit se déroule entre deux grandes villes françaises : Paris et Nantes, c’est ici qu’on rencontre Maxime qui est professeur de français et fait passer ses élèves avant tout. C’est un personnage que j’ai trouvé vraiment attachant quand on apprend à le connaître et lorsque l’on voit les péripéties qu’il lui arrive que ce soit sur le plan professionnel comme personnel. De l’autre côté, on a Sébastien qui lors d’une interview va être celui qui filme. Cet homme fera tout pour faire craquer Maxime, dévoilant ses charmes. On observe alors la naissance d’une romance qui grandit au fur et à mesure de la lecture et des moments passés ensemble. Cependant, tout finit un jour par basculer. Les vérités finissent par prendre la place des mensonges, le bonheur lui faibli pour laisser entrer l’enfer. Si cela vous a convaincu, je vous laisse lire le livre pour savoir la suite !



En dehors de cela, j’admire la fluidité avec laquelle l’auteur nous immerge dans son univers et à quel point le récit devient intense : c’est magnifique, c’est aussi très dur par moment et ça a le don de nous faire traverser toutes les émotions possibles. En effet, j’ai pu être dans un élan de bonheur immense avant de me faire piétiner par la tristesse mais ça n’a fait que renforcer mon envie de poursuivre la lecture jusqu’au bout.

Si vous pensiez que c’était le seul point positif, détrompez vous ! Ce livre est un bon exemple de remise en question de la société que ce soit le métier de professeur, l’homophobie, la famille et ses relations mais aussi l’amour ! L’auteur a laissé sa plume enchaîner le tout sans que cela soit trop lourd. On admire aussi les caractéristiques des personnages : complexes et tellement humaines, on ne peut que les aimer !



A noter que son roman fait parti de la Sélection officielle du “Prix du Roman Gay 2023”.

La lecture de ce livre remonte à quelques années mais j'en garde le souvenir d'un rythme bien tenu, un roman page-turner, avec des personnages bien écrits auxquels on s'attache et on s'intéresse ! Une suite était prévue d'après ce que j'avais compris, j'espère que ce sera le cas un jour. Pour un premier roman d'un auteur, c'était réussi. Je l'ai lu en version originale française, mais je sais qu'il existe également en version anglaise, l'auteur étant bilingue.

Cette semaine, j'ai lu le livre "Change rien". C'est une histoire d'amour, c'est une histoire du monde dans lequel on vit, c'est une histoire d'humains qui sont compliqués et qui essaient de faire de leur mieux même si ce n'est pas toujours parfait, c'est une histoire d'espoir mais qui fait froid dans le dos, c'est une histoire qui parle de nous, même si on est très différent des personnages.

C'est vraiment bien.

Ecrire un livre, c'est beaucoup de travail, de doutes, de peur et de fierté quand il est enfin lu. Le livre d'Erwan fait vivre plein d'émotions, mais je retiens particulièrement l'encouragement que ça me donne d'aller moi aussi au bout de ce qui me tient à coeur. Ce livre mérite d'être lu, il est important. Et encourager les gens qui agissent pour faire changer le monde, même un tout petit peu, c'est vital.

Bon policier mais sans plus.