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Critiques de Eva García Saenz de Urturi (194)
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Le silence de la ville blanche

31//2023



Extraordinaire découverte originaire du pays basque espagnol :)



Tout est maîtrisé a la quasi perfection dans ce thriller : ambiance noire sur fond de meurtres en série ritualisés, un tueur sous les verrous depuis 20 ans, enfermé par son frère jumeau policier, des meurtres qui reprennent juste avant sa sortie de prison, le concept déjà vu mais très bien renouvelé du psychopathe derrière sa cellule qui aide l'enquête policière à la Silence des agneaux, une narration à la scandinave sur plusieurs décennies, un duo d'enquêteurs homme femme sanguin comme chez Dazieri ou Tutti, un ancrage de l'histoire dans la région avec tout l'aspect historique et culturel assumé façon Fery, bref ce roman dense et aux multiples rebondissements est un melting-pot de tous les très bons ingrédients à maîtriser pour réaliser un super polar thriller :)



Les personnages sont hyper réalistes, avec leurs valises et leurs traumas, l'histoire de chacun permet vraiment de s'attacher ou de les comprendre dans leurs réactions ou raisonnements.



De plus, toute la trame psychologique, policière, police scientifique ou mécanismes des familles dysfonctionnelles est hyper bien travaillée, on a donc un super premier tome pour une trilogie vraiment prenante :)



A recommander de toute urgence pour les fans de très bons thrillers :)
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Le silence de la ville blanche

Comme je le faisais remarquer l’autre jour, les assassins ne savent pas se contenter d’un bon vieux cadavre dans la bibliothèque, mais ils mettent tous en scène leurs meurtres, de la manière la plus spectaculaire qui soit. Il faut qu’on les voit, qu’on les remarque.



Entre nous, n’est-il pas préférable d’éviter les mises en scène afin de ne pas se faire repérer ? En tout cas, le ou les coupables n’ont pas fait dans la dentelle et les auteurs de thriller ont, eux aussi, du mal à se contenter de scènes de crimes banales.



En tout cas, je n’ai pas boudé mon plaisir et ces petites réflexions sont plus à prendre dans le registre d’interrogations humoristiques. Les scénographies macabres des différents crimes ont éveillé en moi l’envie de découvrir l’enquête de l’inspecteur Unai López de Ayala et de l’inspectrice Estíbaliz Ruiz de Gauna.



Ah oui, nous sommes au Pays Basque et les noms sont à rallonge et pas facile à prononcer. Chapeau à l’autrice qui est arrivée à ancrer son intrigue dans la ville de Vitoria-Gasteiz (capitale de l’Alava). Une ville riche d’histoire et légendes et un récit qui se vit comme si vous étiez à Vitoria, que vous allez visiter de manière littéraire.



Vu le nombre de couples que l’on va retrouver assassinés, le récit ne manquera pas de rythme (hormis quelques moments plus lents) et les passages se déroulant dans le passé ajouterons du mystère à l’énigme de ces nouveaux meurtres (ben oui, le coupable est en taule !).



Si je me serais bien passée d’une histoire d’amour entre l’inspecteur et un autre personnage, j’ai aimé le duo qu’il forme avec Estíbaliz, leurs coups de gueules, leurs engueulades et le fait qu’ils soient humains avant tout. Unai a vécu des moments horribles dans sa vie, mais on a évité le cliché du flic alcoolo et trop sombre. Les personnages sont réalistes, je les ai bien aimés.



Ce thriller se dévore assez vite (prévoyez trois jours pour les 600 pages du format poche) et fait oublier le temps, tant on a envie de savoir qui est coupable, si c’est le même avec 20 ans d’écart ou un copy cat. Les fausses pistes seront nombreuses, nos deux inspecteurs vont courir partout, cherchant des indices et comme bien souvent, c’est en écoutant les vieux qu’ils en apprendront le plus.



Un thriller policier qui fait le job de nous propulser au Pays Basque, dans sa culture, son histoire, ses monuments et qui, au travers de mises en scène de crimes sordides, va nous emporter dans un maelstrom de mystères, nous faire perdre la tête en essayant de savoir qui est coupable, nous faire courir dans toute la ville et nous laisser épuisée dans les dernières pages. Merde, je n’avais pas vu venir le dernier truc.



Un thriller qui, une fois terminé, nous donne envie de plonger dans le suivant, mais surtout, de rembobiner tous les événements importants (que je pourrais vous lister, mais ça divulgâcherait tout) et de se dire que l’on pourrait commencer par "c’était l’histoire d’un mec qui…" et que si un tel personnage ou un autre avait été moins… ou plus… et bien, rien de tout cela ne serait arrivé ! À quoi ça tient, parfois.



Un thriller efficace !



PS : Un truc m’a laissé sans voix : les gens n’ont aucun scrupules à suivre le potentiel compte Twitter (ce n’était pas encore X) d’un tueur en série qui a assassiné des enfants (qui a été jugé et condamné)… Mais ils se désabonneront en masse en apprenant un truc sur cet homme, crime bien moins grave que l’assassinat des gosses (selon moi). L’humain me désespère.




Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le silence de la ville blanche

Un de mes coups de cœur polar de l’année.



Ce polar avait tout pour me séduire :

Le nombre de pages assez important qui signifie que nous avons une vraie histoire et que l’auteur prend son temps.

Mais ce n’est pas pour cela que l’on s’endort car des meurtres il y en a et les rebondissements se multiplient.

Il y a aussi une invitation au voyage dans cette petite ville du pays basque espagnol avec une multitude de monuments, un passé historique et toutes ces traditions comme les fêtes populaires de la blouse et de la vierge blanche.

Mais c’est aussi une plongée dans la campagne avec ses habitants curieux mais taiseux.



L’histoire est racontée par Unai, un des deux inspecteurs, très attachant, profileur et il sait nous tenir en haleine et nous inquiéter à propos de son avenir.



J’adore les noms espagnols très différents des noms de familles français et malgré leur longueur on ne s’y perd pas.



En résumé tout m’a beaucoup plu et j’ai vraiment hâte de lire les deux tomes suivants et espèrent qu’ils seront traduits très rapidement.

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Le silence de la ville blanche

Pas mal du tout ce thriller. Les premières pages sont une intro irrésistible. Un teasing comme j’en n’ai pas souvent lu, une envie de se plonger dans cette enquête. Une envie de s’y plonger tout de suite!

Le profiler est très attachant. Il forme avec sa coéquipière un binôme qui fonctionne. C’est une équipe qui bosse bien.

Les pistes sont abouties. Pas d’indices sorties de nulle part, tout se dévoile au bon moment. Le roman est clairement d’ambiance espagnol : les villages, l’histoire, les monuments, les fêtes annuelles. Le décor est chaud comme l’enquête. Donc l’intrigue nous tient. Surtout dans le premier et le dernier tiers.

Petites déceptions sur le nom des chapitres, que j’ai trouvé assez fades disons communs, ainsi que l’interêt de leur en-têtes, les hashtag auxquels je me suis vite desinteressée. Je m’étais également imaginée partir plus loin dans l’ésotérisme, en apprendre plus, (un petit goût de yen a trop ou pas assez) et j’étais prête à lire davantage de détails sur les parallèles meurtres/Histoire. Ce qui dans l’ensemble reste en second plan. (L’ accent est déjà beaucoup sur le pays basque de cette région (Alvara) ça aurait peut être été lourd de partir dans de telles vulgarisations à la Da Vinci Code)

Conclusion : ça a marché. J’ai dévoré le roman en deux trois jours, élaborant des hypothèses, voulant éviter des à prioris, trouvant des cohérences dans les scènes de crime qui n’en n’étaient visiblement pas. Manipuler comme sait le faire un thriller!

Découvert grâce à Babelio, je m’en vais lire « les rites de l’eau ».
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Le silence de la ville blanche

Pays-Basque, 2016. La ville de Vitoria est frappée par une série de meurtres à la mise en scène qui rappelle étrangement celle utilisée lors de meurtres commis 20 ans plus tôt dans la même ville. Mais, le coupable de l'époque est en prison. La police n'a pas une minute à perdre pour comprendre qui se cache derrière ces nouveaux meurtres et empêcher que la série noire continue.



L'intrigue de ce roman est prenante et bien construite. J'ai bien aimé la double temporalité qui donne les clés pour trouver le coupable. Malgré quelques longueurs, des rebondissements relancent régulièrement l'intrigue. Ce roman policier est original à plusieurs égards. La mise en scène des crimes est surprenante, teintée d'histoire, d'ésotérisme, d'archéologie, et même de botanique. Par ailleurs, le récit est dépaysant. L'auteure nous plonge au cœur du Pays-Basque, ses habitants, ses rues, sa culture, ses fêtes.



J'ai tout de même quelques réserves concernant deux points que l'on retrouve trop souvent dans des romans policiers et qui m'agacent un peu : une romance précipitée et artificielle pas forcément nécessaire à l'intrigue et des personnages avec un passé sombre à l'extrême.



Malgré ces deux petits points négatifs, un bon moment de lecture.
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Le silence de la ville blanche

A Vitoria,commune du pays basque espagnol,un double crime vient d'être commis et réveille les fantômes de la ville ainsi que l'émoi de ses habitants en commençant par l'inspecteur Unai. Ce dernier était encore un gamin lorsqu'une série de crimes similaires avait bouleversé les vitoriens. Il faut dire que ces meurtres sont spectaculaires. Les victimes, toujours par deux sont retrouvées nues côte à côte dans un geste pathétique de consolation mutuelle. Pas de

mutilation ni de sang, presqu'une oeuvre d'art! La traque de cet assassin au mode opératoire bien particulier s'avère d'emblée bien complexe puisqu'il est sous les verrous depuis vingt ans !

J'ai beaucoup aimé suivre l'enquête d'Unai,Kraken pour les intimes et de sa coéquipière Estibaliz sans oublier la sous commissaire Blanca. Le procédé narratif qui nous fait passer par des petites boucles répétitives dans les années 70,enrichit le récit et complexifie l'histoire. Comme pour le petit Poucet,les cailloux sont semés mais le chemin est loin d'être évident à trouver et m'a perdu à maintes reprises pour mon plus grand plaisir. Les personnages sont attachants,avec un petit coup de coeur particulier pour le grand père,. C'est un Polar très agréable sans scène sanglante car tout est dans l'intelligence,la subtilité,la culture, même si tout ce savoir est utilisé à bien mauvais escient !

Ce n'est pas mon cas , mais j'imagine que pour un lecteur qui connait cette ville et sa région le plaisir doit être décuplé car les descriptions sont minutieuses,multiples et très visuelles.
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Le silence de la ville blanche

Excellent thriller de cet auteur que je découvre. En plus, comme j'ai un faible pour l'espagne autant vous dire que j'étais sur un petit nuage tout au long de la lecture.

Le film sur Netflix ne rend pas du tout justice à ce superbe roman. Bien au contraire. Au decouvre dès le début du film l'identité du tueur ce qui gâche absolument tout le suspense...





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Le silence de la ville blanche

La vengeance est un plat qui se mange froid voilà comment résumer ce roman. Et quel roman policier avec des rebondissements jusqu'à sa conclusion. On est pas déçu par ce pavé de 555 pages.



Dans la ville de Vitoria, en Espagne, une série de double meurtres d'enfants est attribué à la star locale Tasio.

Vingt ans plus tard, dans la même ville, alors que Tasio va avoir sa première permission de sortir de prison, une nouvelle vague de meurtres double survient.

Est-ce Tasio qui est derrière tout cela avec l'aide d'un complice ? Ou comme il le clame depuis son arrestation, il est innocent !

C'est aux inspecteurs Unai et Esti que reviennent la charge de même cette enquête périlleuse. Mais il va falloir aller vite car les meurtres s'enchaînent et l'opinion publique veut un coupable.



Cela faisait longtemps qu'un roman policier ne m'avait pas tenu autant en haleine. Les fausses pistes sont légion et le coupable reste introuvable. Même moi, je n'ai pas réussi à trouver avant d'arriver à la fin du roman. C'est un coup de maître avec la plume de l'autrice qui nous balade dans une ville en proie au chaos pendant les festivités d'été.
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Le silence de la ville blanche

A Vitoria, lors des festivités liées à la Vierge Blanche, des cadavres de couples s'accumulent au beau milieu des monuments historiques de la ville. Des crimes ritualisés qui font échos à des meurtres commis 20 ans auparavant. Le coupable d'alors, l'archéologue Tasio Ortiz de Zárate, confondu par son frère jumeau policier à l’époque, est toujours incarcéré, ce qui plonge les inspecteurs en charge de l’enquête dans la perplexité et le questionnement. Dès les premières scènes le mystère s'installe, Eva García Saenz de Urturi s'amuse à multiplier les fausses pistes, les ambiguïtés, les dissimulations, tout en semant des indices subtils dans la trame du récit. En s’appuyant sur des éléments concrets issus des traditions et légendes basques, sur des lieux spécifiques qui servent de cadre à l’intrigue, elle renforce le réalisme et la pertinence de son histoire. En revanche, l'utilisation quoique logique de prénoms basques, de noms propres et de lieux à rallonge, typiques de la région d'Alava peut quelque peu perturber la lecture mais, en pratique, l’intérêt du propos compense rapidement cette gêne secondaire. Malgré de courts chapitres, le rythme reste plutôt lent et les nombreuses parenthèses émaillant le récit se révèlent souvent superflues voir inappropriées, étoffant inutilement l’ensemble. Les personnages, principaux comme secondaires sont recherchés, intéressants, singuliers, ils apportent de la profondeur et une certaine authenticité. En revanche, malgré leurs fêlures et les traumatismes de leur passé, ils laissent indifférent et souvent, la crédibilité et les jugements de certains sont discutables. Le suspense n’est pas spécialement perceptible et les errements des enquêteurs manquent singulièrement de pertinence. Il faut attendre le dernier tiers de l’ouvrage pour qu’enfin des éléments concrets viennent éclairer l’ensemble et relier les différentes trames, entre secrets de famille et retours dans le passé, transformant de ce fait cette enquête reposant sur un principe de rebondissements étonnants en quelque chose de bien plus simple et concret. Si la finalité des meurtres est cohérente, le pourquoi de la mise en scène n’est pas vraiment explicité. C’est un peu dommage mais, Le silence de la ville blanche n'en reste pas moins un thriller original et intéressant, une enquête très bien élaboré, entre mythes païens et croyances religieuses, dans une ambiance de réjouissances pour le moins atypique qui apporte un contraste saisissant avec la noirceur des évènements.
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Le silence de la ville blanche

Dès le prologue, l’auteure donne le ton, Kraken, vient de se prendre une balle dans la tête, ses heures sont comptées et la narration à la première personne rend de suite le lecteur proche du personnage.



On est parachutée quelques jours avant cette introspection, à la Cathédrale de Sainte-Marie – Vitoria. Nous sommes en 2016, les corps d’un garçon et une fille sont retrouvés et la mise en scène est très proche d’une série de meurtres qui a eu lieu vingt ans plus tôt. L’inspecteur Unai Lopez de Ayala dit Kraken et l’inspectrice Estibaliz Ruiz de Gauna tentent de démêler les nœuds de cette enquête qui vient se télescoper avec celle qui a eu lieu vingt ans plus tôt, alors même que le coupable, Tasio Ortiz de Zarate, a été arrêté par son frère jumeau l’inspecteur Ignacio…



L’utilisation d’une double temporalité est très intéressante et donne un rythme encore plus effréné à cette enquête. Sur fond de secrets, de non-dits, de croyances, de superstition et d’ésotérisme, on retrouve tout ce qui fait le sel des intrigues espagnoles au cinéma, dont je suis particulièrement friande.



Véritable phénomène en Espagne, il m’était difficile de passer à côté de cet auteure espagnole, dont c’est le 5ème roman, avec une première traduction française.



L’intrigue est excellente, avec des personnages finement construits, dotés d’une psychologie propre, chacun apportant sa pièce à la construction, du sel à l’édifice.

On retrouve tous les ingrédients qui font un excellent thriller, auxquels l’auteure ajoute une touche de croyances basques et c’est franchement savoureux. On y trouve le piquant qu’il faut, avec ce savant dosage sans jamais tomber dans l’incohérence de certains récits.



Mention spéciale pour la traduction de Judith Vernant, dont j’avais déjà apprécié le travail avec « Je ne suis pas un monstre » de Carme Chaparro



J’ai particulièrement apprécié Vitoria, lieu de toutes ces perditions, qui devient un personnage à part entière, sous la plume de l’auteure, on décèle tout l’amour qu’elle porte au pays basque, particulièrement à la capitale de l’Alava, une des trois provinces de la Communauté autonome du Pays Basque, à travers les découvertes des cadavres, les lieux emblématiques de la ville sont mis en avant et c’est une véritable visite guidée nous est proposé.



À travers la plume de García Seáenz de Urturi, on découvre un premier tome d’une trilogie bien prometteuse, surtout quand l’épilogue, nous annonce que nous n’en avons pas terminé avec La Ciudad Blanca.



L’adaptation du livre en film, est excellente avec cette touche esthétique du cinéma espagnol qui n’a rien à envier au cinéma américain, je dirais même qu’il est bien meilleur, car tout en retenue avec des plans sombres, tout ce qui fait un bon thriller.



Un thriller au dénouement étonnant qui ne laisse pas indifférent. Les Rituels de l’eau (Los Ritos Del Agua), scond opus, ne devrait pas tarder pour mon plus grand plaisir, car les personnages n’ont pas fini de livrer tous leurs secrets.




Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Le silence de la ville blanche

Ça aura été ma lecture de l'été ! 🩴



J'avoue que je ne me suis jamais trop penché sur le polar. Je dois dire que c'était une erreur.🩸



Le secret de la ville blanche nous plonge dans une intrigue en plein cœur du pays basque espagnol. Les corps d'un jeune homme et d'une jeune femme, âgés tout les deux de précisément 20 ans, sont retrouvés dans un lieu emblématique de la ville. Leurs corps, nus, sont mis en scène, l'un et l'autre se posant la main sur la joue, encadrés par la fleur emblématique de la région : l'ékuzkilore. Le surnommé Kraken va devoir se lancer avec sa complice Estibaliz dans une enquête particulièrement complexe qui va remuer la ville de Vitoria-Gasteiz. 🇪



C'était ma première immersion dans le genre et je dois dire que je n'ai pas été déçu. L'écriture est fluide, l'intrigue avance à un bon rythme et les personnages sont attachants. J'ai particulièrement aimé la description de la ville de Vitoria-Gasteiz qui témoigne de l'attachement de l'auteur à cette ville. Le cadre de ce polar faisait, de plus, écho à mes vacances dans le pays basque et m'a presque donné envie d'ajouter une étape à mon séjour. On est très vite plongé dans ce drame qui nous amène à soupçonner tous les personnages. L'auteur se plaît à nous perdre, à nous mener vers de mauvaises pistes pour finalement nous délivrer le dénouement final, sur fond de drame familial. Malgré quelques twists un peu grossiers, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre qui, au-delà de me plonger dans une enquête policière, m'a également permis de voyager. J'envisage même de lire la suite... 👀
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Le silence de la ville blanche

Un polar classique mais sympa. Aucune pose: la lecture est, les personnages sont attachants et l'enquête cohérente et il y a plein de rebondissements. Quelques passages sentimentaux: d'habitude je ne suis pas fans de ceux-ci mais là ils sont bien passés.



Vous pouvez lire la 4ème de couverture: elle décrit bien le roman et ne révèle (pour une fois) quasiment rien.





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Le silence de la ville blanche

je vous emmène dans les rues de Vitoria où des meurtres ont été perpétrés il y a 20 ans et qui reprennent quelques jours avant la sortie du principal suspect qui a toujours clamé son innocence.

Par un jeu de passé/présent l'autrice va nous faire conduire à la genèse de ce tueur qui affole la population.

.

Je suis ici sur un petit coup de cœur, il me manque l'étincelle qui fait battre mon cœur, j'espère le rencontrer dans le tome 2 que je vais m'empresser de lire.

Pendant plus de 600 pages nous allons déambuler dans les rues et être en immersion totale, car les descriptions sont extraordinaires. J'ai pu aller sur internet voir des photos des lieux décrits les bâtiments, les paysages tout y est, il y a un vrai travail de recherches.On vit au rythme espagnol et des festivités estivales si importantes aux habitants.

Concernant les personnages, je me suis attachée à Unai, notre policier profiler qui va se livrer au fil des pages et nous laisser entrer dans son cœur meurtri. Sa coéquipière et meilleure amie offre au tandem le côté pétillant de franchise et de tempérament.

Alba, notre sous-commissaire est plus réservée et la concernant il m'a manqué un morceau de son histoire.

Enfin l'intrigue est rondement menée, on voit se dessiner les contours du tueur qui n'apparaîtront nets qu'à la fin de la lecture.

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Mélange d'art, d'ésotérisme et de policier, c'est sûr vous passerez un excellent moment avec ce premier tome d'une trilogie.
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Le silence de la ville blanche

Et…non, je n’en suis pas sorti indemne. Comme je l’ai dit, j’ai pris une balle dans la cervelle. Mais peut-être devrais-je donner plus de détails sur ce qu’on a d’abord appelé « le double meurtre du Dolmen », et qui s’est finalement transformé en un massacre méticuleusement programmé, au fil des ans, par un esprit au QI bien supérieur à celui de tous ceux qui ont tenté de l’arrêter. Quand celui qui se met à tuer à la chaîne est un putain de génie, il n’y a plus qu’à prier pour ne pas tirer le mauvais numéro.



L’inspecteur Unai Lopez de Ayala enquête sur un double meurtre ayant eu lieu dans la cathédrale de Sainte-Marie, à Vitoria. Les corps d’un homme et d’une femme d’environ 20 ans y sont retrouvés, nus et se touchant la joue dans un geste amoureux alors qu’ils ne se connaissaient pas. Détail encore plus perturbant : l’autopsie montrera que leur mort a été causée par des abeilles insérées dans leur bouche.



La mise en scène rappelle à l’inspecteur une série de crimes qui a terrorisé la ville vingt ans auparavant et décide de fouiller les archives laissées dans le grenier de son grand-père. Car à présent, il était l’enquêteur, et non plus un spectateur extérieur fasciné par les doubles meurtres, et la froideur des flashs restituaient parfaitement l’image crue de ces corps qui n’auraient jamais dû reposer ainsi par terre, nus, empoisonnés.



– Tu es sur l’affaire de ces deux renards, là, les jumeaux, pas vrai, fiston ? demanda le grand-père à l’inspecteur…



Il s’approcha de la table, prit une photo de deux jeunes…



– Lequel des deux était l’agneau ? …



Or l’auteur de ces actes anciens , jadis membre apprécié de la communauté de Vitoria, est toujours derrière les barreaux. Sa libération conditionnelle étant imminente, qui est le responsable de ces nouveaux crimes et quel est son but ?



Mais en visionnant d’anciennes photos, l’inspecteur crut voir un détail qui lui sembla familier…



Il prit la route du hameau et reconnut la silhouette de l’ermitage. On aurait dit que le village était désert.. Il n’y avait que les bruits de la nuit et un ciel si dépourvu de pollution lumineuse qu’on pouvait y voir des galaxies qui avaient explosé voilà des milliards d’années. Muni d’une lampe de poche sortie de la boite à gant il éclaira la pierre calcaire. À l’arrière, sur l’abside extérieure, se trouvait ce qu’il avait semblé apercevoir dans une émission vieille de vingt ans : la sculpture d’un couple étendu, un homme et une femme, la main de chacun amoureusement posée sur la joue de l’autre…



Une seule certitude, l’inspecteur Unai López de Ayala, surnommé Kraken, va découvrir au cours de l’enquête un tout autre visage de la ville.



Époustouflant !



Eva García Sáenz de Urturi est née à Vitoria en 1972 et vit aujourd’hui à Alicante. Le Silence de la ville blanche, un thriller passionnant se déroulant dans sa ville natale, est devenu un best-seller avec plus de 200 000 exemplaires vendus en Espagne. Les droits de traduction ont été cédés dans de nombreux pays et une adaptation cinématographique a été réalisée






Lien : https://lesplaisirsdemarcpag..
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Le silence de la ville blanche

L'intrigue peut intéresser les amateurs d'histoire et de détails très précis mais le fait qu'il y ait des détails vraiment en surabondance rend le récit lourd lent à démarrer et le suspens n'est pas présent. Néanmoins il y a une grande qualité d'écriture beaucoup de vocabulaire intéressant qui rend le discours riche. Mais ce qu'on attend d'un thriller c'est plus de suspense de rebondissements et de dynamisme. Dommage
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Le silence de la ville blanche

🔓ON CRAQUE POUR KRAKEN🔓

Premier coup de coeur de la rentrée !❤❤❤ Un thriller passionnant qui se situe à Vitoria, ville basque espagnole que connaît bien l'autrice puisqu'elle y est née...



Un double crime à la mise en scène particulièrement soignée vient d'être commis dans la vieille cathédrale. La scénographie rappelle étrangement une série d'assassinats de couples qui avait eu lieu vingt ans plus tôt. Trop fastoche, on se dit !👍 C'est sans nul doute le même criminel qui récidive. Problemo : le coupable en question est derrière les barreaux depuis deux décennies. Alors, copycat ? L'inspecteur Unai Lopez de Ayala, Kraken pour les potes, qui est aussi le narrateur, va se colleter avec une enquête muy complicada. Foultitude de fausses pistes, faux amis, faux assassins sur fond de vraie canicule, rien ne lui sera épargné.



Nous, on a adoré mucho mucho et on vous recommande ce petit bijou pour de multiples raisons :



👍- la construction temporelle passé/présent très efficace qui distille les indices au compte goutte. Le récit au passé qui explique la genèse des crimes est extrêmement bien ficelé.

✌- les personnages forts, fouillés qu'on adore aimer (Te queremos Kraken!!!) ou détester et qui ne laissent jamais indifférent.

🤟- le soupçon d'ésotérisme et la pincée de vieilles légendes qui viennent alimenter l'intrigue tordue à souhait.

✋- le style nerveux de l'autrice et la visite guidée des sites historiques et des monuments dont chaque chapitre porte le nom.

A noter que le roman est le premier volet d'une trilogie dont le deuxième volume, "Les rituels de l'eau" est en attente de traduction. Alors, on s'en reparle ?


Lien : http://dans-la-tete-des-peop..
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Le silence de la ville blanche

La ville blanche dont il est question ici, c’est Vitoria, dans le pays basque espagnol. La découverte de deux cadavres dans la cathédrale de la ville fait écho à une série de meurtres rituels qui a traumatisé la ville vingt ans auparavant. Sauf que l’auteur présumé des faits est en prison depuis et proche d’une libération conditionnelle. Pour l’inspecteur Unai Lopez de Ayala et sa collègue Estibaliz Ruiz de Gauna, l’enquête va leur faire découvrir un pan largement méconnu de la ville et de son histoire, et même prendre un tour très personnel.



« Le silence de la ville blanche » présente un cadre original puisqu’il nous immerge, notamment au travers des différents meurtres qui émaillent l’intrigue dans l’histoire et le patrimoine culturel et légendaire de la ville de Vitoria et de sa région. Cette intrigue, justement, est rythmée et nous tient globalement en haleine tout au long des 560 pages du livre en sachant nous surprendre en nous proposant son quota de rebondissements inhérents à tout bon polar. L’intégration des moyens de communication modernes est très intéressante. Ainsi, le détenu, devenu criminologue en prison, va communiquer avec l’inspecteur Ayala via Twitter pour le conseiller et l’influencer, constituant une véritable mise en abyme de l’enquête mais aussi du rapport du lecteur avec la construction d’un polar.



Un roman très agréable à lire, porté par des personnages marquants aux failles profondes, avec un cadre original. Une autrice à suivre !
Lien : https://instagram.com/Mangeu..
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Le silence de la ville blanche

L’histoire se déroule en Espagne dans les années 1970 et de nos jours. Il est monnaie courante de fantasmer sur les cas de gémellités, encore plus quand il s’agit de crimes, mais dans ce récit, l’auteur parvient encore à nous étonner. C’est bien écrit, avec une solide documentation sur l’art et l’architecture de la ville de Vitoria et les nombreux personnages sont attachants auréolés de leurs forces et faiblesses respectives. J’ai même ressenti pendant ma lecture, l’envie d’aller visiter la ville pour suivre pas à pas le chemin du criminel et les lieux historiques de ses crimes et enfin de participer aux fêtes de la Vierge Blanche. Nul besoin de déflorer le sujet, vengeance, amour, chagrin, crimes tout est présent dans le roman et maîtrisé de main de maître. Un très bon roman policier.
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Le silence de la ville blanche

C’est Michel @Michel69004 qui m’a donné envie de lire ce polar. Et comme la bibliothèque municipale l’avait dans ses rayons, l’occasion a fait le larron. Le Silence de la ville blanche est un de ces livres où on abandonne ses repères ordinaires pour se couler dans la narration, où l’on cherche le plaisir d’une élucidation toujours retardée par de nouveaux mystères. Je n’ai pas débordé du même enthousiasme que mon ami Babelio mais j’ai apprécié ce voyage en terre espagnole. C’est un honnête thriller pour de longs après-midis d’été.
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Le silence de la ville blanche

C'est un bon thriller qui se lit facilement malgré quelques situations un peu farfelues. le fait que Tasio, le suspect principal se sachant innocent puisse accepter de passer vingt ans en prison en trouvant cela presque normal est un peu déroutant, mais soit.

Ce roman se déroule dans la région du Pays Basque qui m'a vue naître, grandir et fût un régal en ce qui concerne la description des monuments et des lieux rencontrés tout au long de l'enquête, faisant fi de toute impartialité.



J'ai passé un moment agréable dans ces pages et les quelques défauts de l'histoire ne seront pas venues à me faire lâcher prise, l'enquête reste très prenante.



Un bon livre.





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