AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Eva García Saenz de Urturi (194)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le silence de la ville blanche

En 1996 une série de doubles meurtres avait eu lieu à Victoria.

20 ans plus tard , alors que le coupable est sous les verrous, deux corps nus sont retrouvés dans la cathédrale. La même mise en scène macabre ne laisse aucun doute à l'inspecteur Alaya: le cauchemar reprend . L'histoire est prenante mais j'ai déploré beaucoup de longueurs. La dernière page achevée j'ai regardé le film sur Netflix et je l'ai trouvé bon.
Commenter  J’apprécie          80
Le silence de la ville blanche

Incontestablement un des meilleurs polars de l’année !



Il y a dans Le silence de la ville blanche des secrets, beaucoup de secrets, et leurs parts d’obscurité nous replongent en alternance dans l’histoire de la communauté de Vitoria dans les années 1970, une partie poignante qui amène ce supplément d’âme au récit et plus on a l’impression que l’intrigue se resserre, plus l’auteure dévoile astucieusement de nombreuses cartes dont celle du polar traditionnel ancré dans la culture espagnole et ses valeurs ; la transmission familiale, l’importance de ceux qui nous entourent par ce personnage clé, mystérieux, la bienveillance et la protection de ce roman.



Et bien évidemment ce qui fait le sel de cette intrigue, la région natale de l’auteure, le Pays basque qui nous envoûte par ses traditions, son ambiance mystique, la symbolique utilisée de l’eguzki-lore  » la fleur-soleil. Le Pays basque m’est presque « familier », longtemps, j’ai cru qu’il me fallait partir plus loin pour être dépaysée dans mes lectures, quelle hérésie ! Moi qui redoute toujours le manque de décor et de densité dans un thriller, j’ai été comblée, c’est bien fait et très bien écrit. J’ai refermé ce livre à contrecœur, en plus d’avoir été à la hauteur de mes espérances, il confirme vraiment ma nouvelle passion pour le polar espagnol que j’avais complètement négligé et certains n’ont qu’à bien se tenir, car il est de grande qualité narrative. De l’enquête, un tueur redoutable, une fine psychologie, le sens des valeurs et d’une culture, bref ce polar est à lire absolument !



Je vais d’ailleurs très vite combler mes lacunes, retrouver cette culture prochainement, mais en attendant lisez Le silence de la ville blanche de Eva García Saenz de Urturi, réservez-lui le meilleur accueil possible, il est le premier tome d’une trilogie et autant vous dire que je vais me précipiter sur les prochains sans hésitation !

Commenter  J’apprécie          70
Le silence de la ville blanche

Ceux et celles qui me connaissent un peu savent que j’aime énormément les romans - thrillers ou pas - d’auteurs de la péninsule ibérique (Espagne, Pays basque, Catalogne, Portugal). Et cette autrice basque ne déroge pas à la tendance.

J’ai fait la connaissance de Unai Lopez de Ayala, alias Kraken, profiteur dans la police de Vitoria (Pays basque) de l’inspectrice Estíbaliz Ruiz de Gauna, qui est spécialisée en victimologie et de la sous-commissaire Alba Díaz de Salvatierra. Et avant tout, je me réjouis - à peine le livre terminé - de les retrouver pour la suite de la série.

Les corps de deux jeunes de vingt ans sont retrouvés, les mains posées sur les joues l’un de l’autre… Il n’en faut pas moins pour que le fantôme de crimes commis il y a une vingtaine d’année ressurgissent… Le problème est que la personne qui a été arrêtée pour ces crimes est sous les verrous et est à priori innocente de ces deux meurtres… Et si elle était innocente des 8 meurtres pour lesquelles elle a été incarcérée. L’inspecteur Unai Lopez de Ayala va reprendre contact avec le prisonnier…

L’intrigue se déroule à Vitoria et dans les villages environnants. Outre les personnages, c’est un plaisir de découvrir l’histoire et les légendes qui se rattachent à la ville, comme c’était déjà le cas avec la trilogie la trilogie du Batzan de Dolores Redondo Meira. Les deux autrices basques ont su créer une ambiance particulière.

Quant aux personnages, qu’il s’agisse des policiers et leur famille ou des jumeaux Tasio et Ignacio Ortiz de Zárate, qui se retrouvent dans le collimateur de la police, ils sont des caractères et des destins qui nous cachent bien des choses.

Je vous recommande vivement de partager le présent et le passé de tous les protagonistes de cette enquête, qui est pleine de rebondissements, qui nous entraine au bout de suspense ; un superbe thriller psycho-psychiatrique, des réflexions sur la violence, sur l’enfance, sur la gémellité, sur l’amour, la confiance, la trahison… tout y est pour vous faire passer un excellent moment et avoir envie de retrouver Unai, Estí et Alba pour de nouvelles aventures..

Commenter  J’apprécie          40
Le silence de la ville blanche

A Vitoria, au pays basque espagnol, un homme et une femme de 20 ans sont retrouvés morts dans la cathédrale. Ce double homicide n'est pas sans rappeler une série de meurtres qui ont eu lieu 20 ans auparavant dans la même ville. Unai, surnommé Kraken, est chargé de l'enquête avec sa collègue Esti. Eva Garcia Saenz de Urturi signe un thriller très efficace, imprégné de l'histoire et du folklore basque. Même si les décisions des inspecteurs ne sont pas toujours vraisemblables, le plaisir est bien là au fil des pages.
Commenter  J’apprécie          80
Le silence de la ville blanche

Excellent polar avec tous les ingrédients présents :

Des crimes qui surviennent 20 ans après les premiers.

D'autres suspects , un autre coupable?

L'inspecteur Alaya enquête , se perd , au point d'y laisser peut être sa peau ...

600 pages , pas une seconde d'ennui

Suis réconciliée avec les polars !



Commenter  J’apprécie          40
Le silence de la ville blanche

« Dans la culture basque, l’eguzkilore était un antique symbole de protection, que l’on plaçait à la porte des maisons pour les protéger des sorcières et autres démons. » Dans « le silence de la ville blanche », c’est tout un univers fait de légendes, de traditions, et de fêtes religieuses qui s’ouvre sous nos pieds. Nous sommes bien dans un thriller, au cœur du Pays basque. Des meurtres sauvages ternissent les quelques jours de fête ayant lieu dans la petite ville de Vitoria et terrorisent les habitants en passe de fêter leurs anniversaires. Des victimes anonymes ayant quelques points communs : l’âge, le nom de famille, la posture dans laquelle les enquêteurs retrouvent les corps, et surtout la présence d’abeilles dans leurs bouches. Des décès par suffocation dus aux nombreuses piqûres données par des insectes affolés. Autant vous dire que si vous êtes phobiques, terrorisés par le moindre bourdonnement, vous allez être servis ! Ces crimes ressemblent à s’y méprendre à d’autres, perpétrés vingt ans plus tôt par Tasio, arrêté à l’époque par son frère jumeau Ignacio, alors policier. Nous sommes face à un meurtrier très inventif qui sélectionne ses victimes par tranche d’âge, 5 ans, 10 ans, 15 ans, etc.



L’auteur a mis l’accent sur la création de ses personnages. Les deux enquêteurs, Unai et Estíbaliz portent le récit chacun à leur manière. Il faut bien les 555 pages du roman pour appréhender leurs histoires personnelles, leurs failles et le moteur qui les pousse à résoudre cette affaire. Personnellement, j’ai été très touchée par Unai, le personnage masculin qui prend réellement une vraie densité en milieu de roman. Rien ne laissait présager l’horreur de son vécu personnel et je dois dire que j’ai été saisie aux tripes. Les personnages secondaires ne sont pas laissés en reste, bien au contraire. Le traitement de la gémellité est superbement abordé, autant sur les relations passées liées à l’enfance, que dans le présent de l’enquête. J’ai beaucoup aimé le personnage du grand-père, un peu taiseux, celui qui transmet la mémoire de la région et qui surgit tel un fantôme de mémoire lorsqu’on s’y attend le moins.



L’intrigue, redoutable, est au cœur de ce récit. L’auteur prend un temps précieux et nécessaire à l’installer. Elle la place avec intelligence dans l’histoire d’une région. L’immersion a été totale pour moi, ignorante de ces fêtes et rites méconnus. Les descriptions, les scènes de liesse ou celles des meurtres mettent en lumière une certaine sensibilité du raffinement esthétique. Indiscutablement, l’auteur possède ce don : comme un peintre, elle appose les couches, affine les détails, peaufine les éléments secondaires et berne le lecteur en attirant son attention sur des détails qu’il pense nécessaires à la résolution de l’enquête. Autant vous dire que deviner la fin est un vrai challenge.



Ce roman se vit plus qu’il ne peut réellement se décrire. C’est un thriller d’excellente facture, bien mené, crédible, dans lequel on plonge assez rapidement, même si l’on est un peu décontenancé par les noms « à rallonge » des protagonistes, auxquels il faut s’adapter. Mais, sachez que tout à une raison d’être et que rien n’est laissé au hasard.



En résumé, je recommande fortement ce thriller, dépaysant, doté d’une vraie âme, à l’atmosphère à la fois anxiogène et douce parfois. Un roman qui vous transporte ailleurs…En la matière, il devient de plus en plus difficile de se démarquer du genre, mais celui-ci le fait avec panache.



Je remercie les éditions Fleuve de leur confiance.



#Lesilencedelavilleblanche #NetGalleyFrance
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
Commenter  J’apprécie          30
Le silence de la ville blanche

Polar classique, très classique, trop classique



Commenter  J’apprécie          00
Le silence de la ville blanche

Cela faisait un moment que je ne m’étais pas lancé dans un polar où un tueur en série fricote avec l’ésotérisme dans ses mises en scène macabres. C’est donc pour Le Silence de la ville blanche de l’autrice espagnole Eva Garcia Saenz de Urturi que je me suis laissé tenter, un livre qui a paru en 2016 en Espagne et a déjà été adapté en film par Netflix. Il me semble d’ailleurs, mais je n’en mettrais pas ma main à couper, que ce livre inaugure une trilogie « de la ville blanche », et que les trois ont été adaptés (ou sont en cours d’adaptation) par le même site de streaming.



C’est à Vitoria, dans le pays basque espagnol, que deux cadavres sont retrouvés dans la crypte de la cathédrale Sainte-Marie. Les corps de ce garçon et de cette fille qui ne se connaissent pas sont retrouvés nus, allongés face à face, la main posée sur la joue de l’autre. Dans leur bouche, on retrouvera plusieurs abeilles dont les piqûres auront provoqué un œdème asphyxiant les victimes. Pour l’inspecteur Unai Lopez de Ayala, sorte de profiler local, l’affaire ressemble à s’y méprendre à une série d’assassinats survenue vingt ans plus tôt, pour lesquels un homme purge une peine en prison, et s’apprête à être libéré dans quelques jours.



A l’époque, l’arrestation de l’archéologue star du petit écran avait fait grand bruit, d’autant plus qu’elle avait été commanditée par son frère jumeau, alors inspecteur de police en charge de l’enquête. Vingt ans plus tard, Unai se replongera dans l’enquête avec sa coéquipière et amie d’enfance afin de savoir s’il s’agit d’un admirateur reproduisant la méthodologie du tueur incarcéré, si son frère jumeau depuis parti de la police peut avoir un rôle sordide dans cette affaire, ou si la mauvaise personne est en prison depuis vingt ans.



Je dois dire que je suis content que, pour une fois, le personnage principal ne soit pas totalement le stéréotype de l’enquêteur que tous les auteurs de polars s’accordent à mettre en scène. Unai a quand même perdu sa femme et leur enfant dans un terrible accident de la route, mais il semble plutôt équilibré malgré tout et surtout, il ne picole pas. Les personnages sont parfois surprenants dans leurs attitudes, mais je ne suis pas assez au fait de la culture espagnole pour savoir si c’est un tempérament national. J’ai aimé être berné par l’autrice alors que je pensais voir le dénouement arriver gros comme une maison avec une pointe de déception, et qu’en fait j’étais totalement à côté de la plaque. Un polar agréable que j’ai lu rapidement, pas ce que j’ai lu de mieux (ça manquait de sang, de psychopathie, de folie sanguinaire) mais assez bien pour passer un bon moment quand même.
Lien : https://www.hql.fr/le-silenc..
Commenter  J’apprécie          60
Le silence de la ville blanche

En bref, un roman policier captivant ! Immersion en Espagne, tueur en série aux meurtres rituels, personnages attachants, tout est là pour accrocher le lecteur tout au long des 550 pages. Une auteure à suivre.



Les premières pages ont été un peu laborieuses, mes cours d'espagnol sont bien loin, les lieux et noms à consonance ibérique sont compliqués à s'approprier aux premiers abords. On s'habitue peu à peu (et on se dit qu'il faut peut-être penser à lire plus d'auteurs non-francophones/anglophones !).



[...]



Entre gémellité, meurtres rituels et Histoire de l'Espagne, les sujets sont nombreux, mais tous bien exploités, avec un travail de recherche important et des connaissances maîtrisées. L'auteure est originaire de Vitoria, ville où se situe le récit, et cela se sent : les monuments et tous les petits recoins n'ont aucun secret pour elle, c'est enrichissant pour le lecteur curieux et très agréable à découvrir.



Les personnages sont également très bien construits, notamment le personnage principal, Unai, alias Kraken et toutes les personnes qui gravitent autour de lui. Sans tomber dans le cliché du flic torturé, l'homme a des failles, mais garde la tête haute et s'oblige à faire son travail correctement malgré les épreuves qu'il a subi. Les relations entre protagonistes sont crédibles, même si certains clichés n'ont pas été évités.



Le dénouement apporte une dose d'action qui terminera de fasciner le lecteur. Je suis agréablement surprise des choix de l'auteur : encore une fois, il y a des ficelles connues par les gros lecteurs de thriller, mais ça n'a pas eu d'impact négatif sur ma lecture.



[...]
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          40
Le silence de la ville blanche

Après avoir purgé une peine de vingt ans de prison pour meurtres d’enfants, Tasio est sur le point d’être libéré. Mais quelques jours avant sa libération des meurtres avec des mises en scène similaires sont perpétrés, comme si quelqu’un essayait de poursuivre ce qui avait été commencé vingt ans plus tôt. Unai et Esti, obnubilés par cette histoire qui avait secouée toute la région à l’époque, reprennent cette enquête en s’appuyant sur Alba, la sous-commissaire fraichement arrivée dans la région.



J’ai donc eu la chance de partir au pays basque espagnol cette semaine (si ! Si ! ) avec ce polar que j’ai adoré, même si j’ai dans un premier temps eu quelques difficultés à me familiariser avec les noms hispaniques. Etant plutôt habituée romans nordiques, cet ‘obstacle’ n’a été que de courte durée, et je me suis régalée avec cette enquête pleine de rebondissements, qui mélange habilement plusieurs décennies et qui ferait une excellente série TV... Oups, il semble que ce soit déjà fait... Et apparemment, ce thriller serait également le 1er opus d’une trilogie... J’adore ! Donc à suivre...
Lien : https://bo0ksbo0ksbo0ks.blog..
Commenter  J’apprécie          50
Le silence de la ville blanche

Je remercie NetGalley et les éditions Fleuve Noir de m'avoir permis de lire ce très beau policier que j'ai beaucoup aimer par son rythme éffréné , par cette histoire exceptionnel .

Vraiment l'auteur a su bien mener son histoire avec de très bon dialogues a ses personnages qui tout a long de la lecture deviennent très attachant , beaucoup de suspens c'est pour cela que j'ai été happer par cette histoire plus je tourner les pages plus je voulais savoir !!!! et une très belle écriture.

J'ai vraiment aimer ce policier par ces personnages très active dans cette aventure avec pleines de surprises,des personnages étonnant très humaniste.

Je me suis attacher a notre inspecteur Alaya dit krakenet sa co-équipière Estibaliz Ruez de Cauma inspectrice de la criminel qui sont de très bon policiers dans leur domaine.

Depuis quelques temps de nouveaux meurtres se déroulent et ils vont découvrir qu'il y a 20 ans de cela il s'était dérouler des meurtres d'enfants et que cela va avoir rapport avec ces nouveaux meurtres , il y a pas mal de similitudes, qui vont se dérouler pendant les grandes fêtes du pays se qui ne réjouis pas notre équipe de policiers ils vont être déborder donc un sous commissaire va être nommer a la tète de se commissariat.

Ce sous commissaire Alba Diaz de Salvafierra va devenir le chef de cette section .

D' autre meurtres vont être commis des jeunes gens de 25 ans ,puis des jeunes de 30 ans a 35 ans ,chose bizarre ils sont étouffer par des abeilles .

Ils vont se démener pour trouver ce meurtrier qui leur mène la vie dur , ils vont faire beaucoup de recherches et vont découvrir qu'il y a quelques années ce cela une certaine Blanca Diaz d'Antonana aurait épouser un magniat de l'acier Javier Ortiz de Zarate et qu'elle aurait eu des enfants dont deux vrai jumeau et un troisième jumeau dont les cheveux serait roux car cette personne a eu une aventure avec son médecin personnel qui lui aussi été roux et pour éviter des désagrément ils ont pris l'enfant et l'on porter a une autre famille qui voulait un enfant et ils vont faire des regroupement et faire des recherches très pousser .

Ils vont devoir se battre au dépit de leur vie , et c'est se qu'il va se passer pour notre cher inspecteur Kraken ,il va être atteint et va devoir lutter et se battre pour sa vie .

Vraiment un très bon policier que j'ai beaucoup apprécier et je remercie l'auteur , pour moi cela a été un gros coup de cœur .

Je le recommande vivement si vous voulez connaitre toute l'histoire de ce beau policier .

Ma note : 5/5

f


Lien : https://www.facebook.com/De-..
Commenter  J’apprécie          20
Le silence de la ville blanche

Vrai coup de coeur pour ce policier venu du sud (Espagne) !

C'est une traduction mais cela reste très bien écrit et ce roman se lit avec grand plaisir. Le point fort de ce livre : l'intrigue. Elle est complexe et fort bien ficelée. Du suspense et des rebondissements qui tiennent la route. Pas le temps de s'ennuyer !!!

Un début original : nous voilà à la fin de l'histoire en août 2016. En poursuivant un serial killer, le narrateur, l'inspecteur Unai López de Ayala, surnommé Kraken, a reçu une balle dans la tête, il va bientôt mourir... Il remonte le fil de l'histoire pour nous expliquer comment il en est arrivé là.

On remonte donc un peu le temps...Nous voilà en juillet 2016.

Une découverte macabre : 2 meurtres à la fois avec une scénographie bien particulière qui fait penser à des meurtres commis jadis. Problème : le meurtrier, arrêté à l'époque est en prison et il va bientôt être libéré. D'ailleurs, c'est son frère jumeau policier qui l'avait inculpé et arrêté. Qui recommence ces meurtres atroces ? De nombreux suspects .... voilà, de nombreux ... mais parfois les suspects sont tués ou disparaissent et ne sont plus suspects... Un vrai imbroglio pour l'inspecteur Unai et sa coéquipière Estibaliz. Tout cela sous fond d'amour naissant et compliqué entre Unai et Alba, sa supérieure. (Rassurez-vous, sans aucune niaiserie). On déambule dans la ville de Vitoria, au gré de l'enquête, au gré des meurtres. On découvre le magnifique patrimoine architectural de Vitoria, capitale de la province d'Alava et de la Communauté autonome du Pays basque en Espagne.

On a aussi un retour en arrière, dans les années 70, avec l'histoire de Blanca, mariée à un homme violent et dont l'histoire d'amour avec son docteur, le docteur Urbina vient éclairer son quotidien bien sombre. On se demande quel est le rapport avec la présente enquête. Oui il y a cette fois-ci un véritable lien (et non, une utilisation un peu convenu comme on le voit chez certains auteurs). Ce passé sert véritablement l'enquête d'Unai.

Bref, c'est addictif. Belle surprise ! Cerise sur le gâteau : j'apprends que c'est en fait une trilogie et que le tome 2 est sorti en avril 2022. A peine ce livre achevé que j'achète la suite pour ne pas quitter Unai...et son attendrissant grand-père.
Commenter  J’apprécie          51
Le silence de la ville blanche

A Vitoria, lors des festivités liées à la Vierge Blanche, des crimes ritualisés font échos à des meurtres commis 20 ans auparavant. Coïncidence ou pas, le coupable de l'époque qui croupi derrière les barreaux est sur le point de sortir pour une permission de quelques jours.

Quel est le lien entre ces lieux emblématiques et archéologiques de la ville où sont découverts ces cadavres ? Quel est le lien avec les jumeaux dont la notoriété n'ont d'égal que leur richesse ?



Prenez un polar bien charpenté où tous les éléments sont réunis. Ajoutez y une véritable course contre la montre et un tueur en série à l'imagination débridée, d'une originalité inouïe dans ses meurtres et sa mise en scène. Mélangez le tout à une superbe balade et découverte dans le Pays Basque Espagnol. Sans oublier de saupoudrer avec une pincée de tendresse, d'amitié et d'amour. Pour compléter l'ensemble, ajouter une plume addictive et immersive, vous obtenez un succulent roman, arrosé d'excellents moments de lecture pour les amateurs du genre. Pour ma part, je l'ai dévoré.

Commenter  J’apprécie          110
Le silence de la ville blanche



Rien à dire, ce thriller est d’une efficacité redoutable et coche toutes les attentes du lecteur amateur de ce genre :



- des crimes rituels surprenants : un homme et une femme du même âge retrouvés morts tendrement enlacés alors qu’ils ne se connaissaient pas, nus, tués par des piqures d’abeilles placées dans leur bouche scotchée … ceux-là ont 20 ans.



- un course contre la montre pour empêcher d’autres crimes, le décompte morbide semblant irrémédiable, bientôt ce sera un couple âgé de 25 ans puis 30 ans, puis 35 ans si personne n'arrête le tueur …



- un coupable désigné … sauf qu’il est déjà en prison … condamné pour des meurtres suivant le même protocole … sauf que c’était il y vingt ans et que la série avait commencé avec des nouveaux-nés, puis des enfants de 5 ans, 10, ans, 15 ans … sauf qu’il doit sortir bientôt et qu’il a un jumeau inspecteur de police qu'il a lui-même confondu et arrêté, sauf qu'un compte twitter à son nom envoie des messages ) l'enquêteur principal.



- un tueur en série absolument remarquable d’intelligence et de détermination, capable de contrôler ses pulsions sur une période de latence de vingt ans.



- un expert en profilage criminel qui mène l’enquête, il cache une fraîche tragédie personnelle qui ne lui permet pas d’aborder l’affaire comme à son habitude, ce qui rend son travail très délicat.



Malgré quelques lourdeurs au départ ou détails capillo-tractés, ce récit à l’intrigue sophistiqué est tissé de main de maître. On est complètement happé par le double arc narratif temporel enchâssé, procédé classique mais qui fonctionne de façon très pertinente ici : le récit présent de l’enquête et un récit qui débute dans les années 1970 et achève de ferrer le lecteur avec le mystère qu’il distille. Le dénouement, c’est-à-dire l’identité du tueur, est quasi impossible à trouver et ça, j’ai adoré, d’autant plus qu’il est archi crédible au vu du cheminement construit par l’auteure, j’ai adoré me faire balader par ce thriller hautement excitant pour les méninges.



Surtout, j’ai apprécié l’ancrage de l’intrigue dans une ville riche d’histoire et légendes : Vitoria-Gasteiz, capitale de l’Alava, une des trois provinces de la Communauté autonome du Pays Basque. C’est une véritable visite littéraire que propose l’auteure. D’ailleurs, l’office du tourisme de la ville, face au succès colossal du livre en Espagne, a lancé un itinéraire spécial « Le Silence de la ville blanche » . Il faut dire que Eva García Sáenz de Urturi met le paquet puisque chaque duo morbide est retrouvé dans un lieu emblématique de la ville blanche selon un parcours chronologique associé à l’âge des victimes, passant par le dolmen Sorginetxe à Arrizala , la cathédrale gothique Santa Maria ou encore la Casa del Cordon.



On se régale et pas uniquement parce que le roman est parsemé de références à la cuisine basque. Très réussi, divertissant et addictif au possible !

Commenter  J’apprécie          14626
Le silence de la ville blanche

Tout d’abord, je tiens à remercier #Netgalley et Fleuve Editions de m’avoir donné l’opportunité de lire ce roman.

*****

Comme vous le constatez, l’accroche est très attirante pour un amateur de thriller. C’est pourquoi je me suis laissée tenter. Un thriller espagnol, c’était une première pour moi.

Malheureusement mon avis est assez mitigé. J’ai apprécié la trame de l’histoire, j’ai trouvé l’enquête bien menée et logique, intéressante à suivre.

J’ai mis (trop) longtemps à intégrer les noms des protagonistes, qui sont pour moi très (trop) inhabituels, mais cela n’est qu’un détail, on arrive à s’y faire. Mais je n’ai pas réussi à m’accrocher aux personnages, malgré la narration à la première personne. Je n’ai absolument rien ressenti pour eux. et je sais pas à quoi cela est du.

Ensuite, au niveau du rythme. Je l’ai trouvé inégal, parfois avec des longueurs. Les descriptions de la ville sont intéressantes, on découvre même certaines coutumes, le lecteur est immergé. OK, mais j’ai trouvé cela parfois trop long. Le style de l’auteur est agréable, peut-être est-il trop axé sur l’Histoire et la découverte d’une ville et des coutumes. Loin de moi l’idée de dire que cela est fait au détriment de l’enquête, ce n’est pas le cas, mais pour moi, c’est un peu trop. Ce côté-là sera certainement un point fort pour d’autres.

Je suis cependant allée au bout de ma lecture parce que j’avais envie de connaître le dénouement. L’histoire m’intriguait beaucoup. Et de ce point de vue, pas de déception.

Pour cette partie « enquête », je mettrai un gros 17/20, mais malheureusement le fait de ne pas avoir accroché avec les personnages et d’avoir trouvé le temps un peu long parfois me fait baisser la note à 14/20.

Un moment de lecture pas désagréable malgré tout et je suis certaine que beaucoup vont apprécier.

Commenter  J’apprécie          22
Le silence de la ville blanche

Eva Garcia Sáenz de Urturi est une écrivaine espagnole (Vitoria, Pays Basque 1972). Elle a connu un énorme succès avec une trilogie policière qui met en vedette l’inspecteur Unai López de Ayala, un bon profileur criminel. Cette trilogie se déroule dans la propre ville de l’auteure, Vitoria ou Ville Blanche, la capitale de la province d’Álava au Pays Basque.



Les autres tomes de la trilogie sont Les rites de l’eau (2017) qui paraitra en 2022 en France et Los Señores del tiempo (2018) non encore traduit.



Un film éponyme a été tourné en 2019 par Daniel Calparsoro (non vu), le film le plus regardé en Netflix en 2021 et parmi les 10 films qui ont fait le plus d’entrées lors de sa sortie.



La lecture de ce livre m’a enchanté : il est bien écrit, il parle du pays basque avec ses coutumes et traditions, il y a une énigme policière prenante et assez originale, les personnages sont bien caractérisés, le rythme est trépidant.



Il y a quelque chose qui m’a interpelé d’emblée : c’est la longueur des noms des gens; l’auteure s’en explique au début du livre: nous avons le nom habituel (2 noms en Espagne, celui du père suivi de celui de la mère) puis on ajoute le nom du lieu de naissance et l’on sait combien les espagnols sont attachés « al pueblo » d’origine. Ainsi, en ce qui concerne notre auteure, Urturi est une commune de Bernedo dans la province d’Alava.



La ville Blanche ou Vitoria-Gasteiz est protégée par la Vierge Blanche, patronne de la ville qui fait l’objet d’une fête importante en août avec l’élaboration d’un fameux gâteau pour cette occasion : la tarte de la Vierge Blanche, une sorte de bavarois de fraises.



Pour revenir au roman, c’est un excellent polar. L’auteure a même suivi des cours au sein de la Police pour mieux comprendre le travail de base : cours d’Expertise en profilage criminel et cours en Inspection Technique oculaire. Elle a ainsi complété sa formation car à la base l’écrivaine est opticienne optométriste.



Des crimes rituels atroces avaient été commis en 2016 et le coupable est depuis en prison mais la date de sa libération approche. Avant même cette libération les crimes reprennent, avec le même rituel et le même décor (des eguzkilores ou la fleur du soleil), toujours par deux victimes du même âge et dont le spectre des âges progresse toujours de 5 ans en 5 ans… Et les premiers crimes auront lieu lors de la fête de la Vierge Blanche à Vitoria au mois d’août.



Le lecteur ne pourra pas lâcher le pavé de 559 pages, tellement tout va s’enchainer et s’imbriquer jusqu’au climax final. En dehors de l’énigme policière, le livre est riche en histoires familiales et s’appuie aussi sur la riche Histoire de la province d’Alava dont ses mythes et mystères (le Sacamantecas, la malédiction d’Ochate, les amis du cimetière de Ste Isabel, etc).



Ce livre me rappelle la trilogie du Baztán de Dolores Redondo qui nous narre les mythes et légendes du Pays Basque en insistant tout particulièrement sur le climat si inhospitalier de la vallée du Baztan qu’il créait des ambiances glauques réfrigérantes. Mais ici, l’ambiance est très différente, l’histoire plus détaillée, moins morbide et plus agile.



L’inspecteur López de Ayala va crouler sous les problèmes posés par ce cas et en même temps il sera sollicité par des problèmes personnels importants.



Vivement la lecture du tome 2.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
Commenter  J’apprécie          20
Le silence de la ville blanche

Vitoria. C’est dans cette ville qu’une série de meurtres ayant eu lieu il y a vingt ans, reprennent. Tout porte à croire qu’il s’agirait du même assassin. Pourtant, ce dernier a été arrêté et est toujours en prison. À quelques jours de sa libération, cette enquête demeure un mystère. Les inspecteurs Unai et Estibaliz vont tout mettre en œuvre pour tirer cette affaire au clair.



Voilà bien longtemps qu’un thriller ne m’avait pas tenue autant en haleine. Le nombre de pages conséquent m’effrayait pourtant. Et bien je dois avouer ne pas m’être ennuyée un seul instant avec cette lecture. Eva a su maîtriser son récit à la perfection et a su construire une intrigue qui se dévoilera peu à peu au lecteur.



Dès les premières pages, j’ai su que ce thriller serait très difficile à lâcher. Beaucoup de mystères parsèment les pages, et Eva veille à bien laisser des indices sans jamais trop en dévoiler, afin de maintenir le suspense jusqu’au bout.



J’ai été réellement surprise par plusieurs rebondissements, qui sont justement dosés, afin de ne pas avoir cette impression de trop tout au fil des pages. Le dénouement est très réussi et peu à peu, j’ai compris comment les pans de cette intrigue allaient s’imbriquer.



Les personnages sont très bien construits. Par contre, je dois dire que j’aurais aimé avoir davantage d’explications quant au passé des deux inspecteurs. L’auteure n’a pas forcément approfondi cela, et je n’aurais pas été contre d’en savoir un peu plus sur eux.



Découvrir ce roman, c’est aussi une invitation au voyage. En effet, Eva nous promènera dans Vitoria et intègrera à son histoire plusieurs lieux. J’ai trouvé cette manière de faire très originale.



La plume de l’auteure est percutante et d’une grande fluidité. Les chapitres sont de taille moyenne, et en même temps que l’enquête actuelle, nous suivons une histoire parallèle surgie dans le passé. J’ai trouvé que Eva avait parfaitement su manier ces changements de temporalité.



Un excellent thriller, avec lequel j’ai passé un moment de lecture riche en rebondissements. Les pages ont défilé. À découvrir sans hésiter.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
Commenter  J’apprécie          140
Le silence de la ville blanche

Passé le petit temps d’adaptation nécessaire à me familiariser avec les noms composés des divers protagonistes (avouez que ça demande quand même un peu de concentration de retenir des noms tels que Unai López de Ayala, Estíbaliz Ruiz de Gauna, Alba Díaz de Salvatierra, Tasio Ortiz de Zárate, pour ne citer qu’eux), j’ai rapidement été happée par cette intrigue fabuleusement construite.



L’histoire se déroule au présent et est narrée par l’inspecteur Unai, à la première personne du singulier. Quelques retours dans le passé permettent de comprendre qu’un certain événement de cette époque est la cause des meurtres auxquels doivent faire face les inspecteurs. L’auteur distille les informations au compte-gouttes et est parvenue à me tenir en haleine, sans que je ne ressente jamais la moindre longueur ou le moindre moment d’ennui.



Lorsque la majorité des pièces du puzzle semble finalement être en place, la découverte de la toute dernière pièce est une belle surprise et ce dernier rebondissement permet enfin d’éclairer jusqu’au moindre petit détail de l’histoire.



J’apprends que ce livre est le premier volume d’une trilogie, j’ai hâte de lire les 2 suivants !

Commenter  J’apprécie          20
Le silence de la ville blanche

Excellente découverte que ce redoutable roman espagnol d’une jeune autrice, dont le nom si compliqué pour les oreilles peu habituées aux consonnances basques, est pourtant à retenir : Eva Garcia Saenz de Urturi. Ce thriller géographiquement aux antipodes des pays nordiques n’est pas sans rappeler les thrillers venus du froid, aux intrigues ancrées dans le passé. C’est pourtant bien sous le soleil brûlant de la province alavaise que nous entraine l’auteure, et pour ce voyage, les amateurs de suspense seront comblés.



En 2016, alors qu’ils restaurent la vieille cathédrale de Vitoria, ville médiévale du pays basque espagnol, des archéologues découvrent dans la crypte les corps d’un homme et d’une femme d’une vingtaine d’années disposés dans une scénographie macabre : ils sont nus et se tiennent la joue dans un geste amoureux alors que les deux victimes ne se connaissent pas. Un chardon placé prés des corps, une abeille dans la bouche des victimes… Cette mise en scène évoque une série de crimes ayant eu lieu vingt ans plus tôt. A l’époque, un enfant du pays très apprécié, Tasio Ortiz de Zarate , archéologue renommé, avait été arrêté pour ces crimes par son propre jumeau, Ignacio. Etrange coincidence : Tasio est sur le point de sortir de prison après avoir purgé sa peine…



Ce double crime a lieu la veille de festivités locales réputées qui ne vont pas faciliter le travail des enquêteurs. Formant un tandem des plus fidèles, l’inspecteur Ayala, profileur criminel, et sa coéquipière Estibaliz, qui étudie le profil des victimes, vont être chargés de cette affaire des plus médiatisées: de curieux messages postés sur Twitter à l’attention de Ayala, le guident dans son enquête… Mais leur loyauté l’un envers l’autre risque d’être compromise par certains évènements.



Originaire de cette région d’Espagne, l’autrice nous fait partager sa passion pour l’histoire de la ville de Vitoria qu’elle parvient à mêler habilement au récit : les monuments historiques font partie intégrante des mises en scènes macabres du tueur. L’intrigue est assez complexe, ponctuée de fausses pistes, de légendes locales, de rebondissements astucieux… Les nombreux personnages sont fournis, certains très attachants (l’autrice ne se cache pas de l’hommage rendu à son grand-père, à travers les traits d’un personnage très émouvant), et d’autres sont détestables, mais servent au mieux le récit.



Ce roman a donné lieu à une série sur Netflix, que je n’ai pas vu, et il serait apparemment le premier d’une trilogie : cela me va à ravir car j’ai adoré ce premier tome ! Je remercie les Editions Fleuve Noir et NetGalley pour cette lecture captivante que je vous conseille vivement !
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
Commenter  J’apprécie          120
Le silence de la ville blanche

J'ai bien aimé. Au tout début j'avais l'impression de tenir le tueur mais en persistant je me suis rendue compte que j'étais peut-être allée trop vite. Et j'ai tenu jusqu'à la fin sans me douter du dénouement, donc chapeau !

J'ai bien aimé le côté historique et ésotérique de l'histoire même si c'était très peu développé. L'accent a vraiment été mis sur les liens entre les différents personnages, sur les secrets inavoués. Je pense que ce thriller plaira au plus grand nombre. Je ne pourrais pas dire que c'était un coup de coeur pour moi. J'ai trouvé le tout bien ficelé, mais une légère impression de déjà vu.

Néanmoins il se lit très vite malgré les nombreuses pages.

Par contre je ne savais pas qu'il y avait autant de roux en Espagne haha. Je sors, c'est bon !
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Eva García Saenz de Urturi (611)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Japon 🗾

Combien y a t-il de systèmes d'écriture au japon?

2
7
3
45
8

5 questions
7 lecteurs ont répondu
Thèmes : japon , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}