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Citations de Ewa Rau (93)


Il débite son texte débile à une vitesse que seul lui maîtrise. En rimes. Sans une fausse note. Sans un mot qui dénote. Il joue de sa bouche comme d'un instrument, surfant sur des accords, en triturant les mots, il réinvente un langage. Le sien.
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— Elle ne fait pas partie de notre monde.
— Dit celui qui la ramène partout.
— Oui et…
— Et qui s'est trouvé une place parmi nous sans juger notre mode de vie.
— Peut-être, mais…
— Mais rien du tout, me coupe pour la seconde fois Proof. Tu te donnes des excuses bidon parce que tu as peur. Tu fais dans ton froc, Nigga.
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Je rappe des morceaux bien crades et immoraux dans le seul but de faire lever les yeux au ciel. J'emmerde les gens. Mon flow est brutal, mais surtout ridicule pour les mecs de ce milieu. J'incarne mon personnage, une version exacerbée et déjantée de moi-même.
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Prologue

- Si tu meurs, je te tue. Tu entends !

Je m'envole, ne pleure pas...

- Ouvre les yeux ! Je t'ordonne de les ouvrir !
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Comme le silence, il devient sérénité, tranquillité, douceur. Et moi, je deviens amour...
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Il est la nuit quand je suis le jour. Noirceur contre clarté. Impulsif contre sagesse. Le tranchant d'une lame contre la caresse d'une plume.
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-Marshall ! Attends !
Il se retourne aussi sec et marque un temps d'arrêt.
- C'était vulgaire ! C'était... déconcertant ! Dérangeant !
- Mais de quoi tu parles, gamine ?
Je le fixe au loin et continue de gueuler mon ressenti sur son texte.
- Tu écris comme... je ne sais pas comment l'expliquer ! Tu es... tu es...un putain de tailleur de mots !
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Chapitre 2 :
Jodie
«… J’veux que tu te fasses baiser
Par ce mec sans couilles,
Ravagé
J’veux que tu te fasses tringler
Ma dépouille à côté
Ressentir ta haine pendant que je gerbe dans nos souvenirs
Puis voir ta gueule cramer.
Corps dépouillé.
Près de mon cœur maudit.
Viens.
Prends ma main.
J’te fais une place.
Ta carcasse dans mes tombes.
Et de mon sourire retors
De mon œil aguerri
Mort
Je vais enfin dormir.

Ma lecture terminée, il hésite avant de tendre la main pour récupérer sa feuille. Il la considère pendant quelques secondes, respirant profondément, puis il l’arrache de la table pour l’enfouir dans sa poche.
— T’aimes pas. Normal, t’es plutôt du genre à kiffer Britney.
Je ferme la bouche en pinçant les lèvres. Si je parle, si j’articule ce que mon cerveau est en train de penser, mes paroles
n’auront aucun sens.
— Toute façon, j’m’en branle. Tu ne peux pas piger.
Il soutient mon regard avant de rompre le contact.
— Je trouve ça…
Il ne me laisse pas le temps de finir ma phrase qu’il quitte la table pour rejoindre la cuisine.
— Étrange, mais profond …»
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Prologue :
M
«… — Fais pas le con, Jack, file-moi le numéro de ta fille.
— Elle est passée à autre chose… depuis longtemps.
— Dis-lui de me rappeler.
— Elle ne le fera pas. Désolé, fils.
Je fracasse mon portable contre le mur de la piaule et replonge mon nez dans la poudre blanche.
Elle avait raison. Depuis le début, elle avait raison. Et ça me rend fou.
Elle doit revenir. Je me relève et frotte mon nez anesthésié d’une main tremblante.
Elle n’a pas le droit. Elle n’a pas le droit d’abandonner !
Elle le sait pourtant. Elle ne peut pas l’avoir oublié.
Je lui appartiens comme elle est mienne.
C’est moi et moi seul qui possède son âme, moi et moi seul qui possède son corps.
Et son putain de cœur ! …»
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Je me sens dessoudée. Comme cet arbre qu'on déracine et qu'on replante dans le bitume en espérant qu'il reprenne.
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Mes lendemains n'ont plus ce goût de "je ne sais pas". Mes lendemains ont la saveur d'un "peut-être".
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Laisse-moi t'aider à décrocher la lune, Jodie.
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À chaque fois que je plonge mon regard dans le tien, ça me coupe le souffle.
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Ne fais pas de comparaison, considère quelque chose pour ce qu’elle est.
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… ces messieurs me disent « trempez-la dans l’huile, trempez-la bien chaude, ça fera un GROS SALAUD TOUT MORT !! !
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Quand je danse, je me tais. Mon corps parle et, moi, je suis à l'écoute. Cette liberté, je la goûte dans l'expression, dans la création. Plus de normes, plus de règles. Tout est permis, pourvu que mon corps s'exprime ; même le regard des autres, qui a tendance à m'enfermer, ne compte plus. Je l'oublie, il disparaît à mesure que je bouge.
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Oh, que si. Je compte bien mettre le paquet ce soir. Et cette tenue est parfaite pour exprimer ce que je ressens. Légère comme une ombre, douce comme la soie, elle envoie un véritable doigt d’honneur !
Accroche-toi, Mandarine.
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J’ai envie de la posséder. Entièrement. Sauvagement. Tous ces mois à fantasmer sur elle. À imaginer son corps dans mes bras. À rêver de ce moment un milliard de fois, j’ai de quoi être fiévreux.
Je la bascule sur le lit sans savoir où ça va nous mener, mais au diable les conséquences, mon cœur est sans défense.
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Je la regarde du haut de mes deux mètres sans sourciller. Lisa, quant à elle, joue à me fixer de ses yeux rieurs. Trahie par un sourire en coin, elle agrippe le col de ma chemise et, de toutes ses forces, elle attire ma bouche contre la sienne.
Je suis foutu. Juste bon à me laisser aller en savourant ses lèvres gourmandes.
Mais elle ne me laisse pas franchir la barrière de ses lèvres. Non. Elle me repousse en m’offrant la vue de son corps nu de face.
Bordel de merde.
Puis de dos.
Bordel de merde !
— Bonne nuit, Steevy, souffle-t-elle en se dirigeant vers le lit.
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Persuadée que l’effet Steevy allait me passer. Tu parles ! C’est pire…
À la minute où nous nous sommes retrouvés confinés dans le taxi, c’était non seulement Aqualand dans ma culotte, mais également un bordel sans nom dans ma tête. Il a réussi à balancer toutes mes convictions et mes plans de vengeance aux oubliettes. Ce mec a le don de me rendre dingue, et ça, depuis le premier jour où je l’ai vu.
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