Fabien Grolleau

Une bonne lecture qui plaira aux jeunes lecteurs (après 9 ans quand même) et aux adultes qui oseront suivre Sigismond dans sa mission.
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Voici une des rares petites séries à la fois jeunesse, SF, humour et historique centrée sur les croisades.

Le dessin est plutôt de type humoristique avec des ressemblances au trait de Sfar.

Le scénario est un peu basique avec Sigismond qui deviendra un héros malgré lui, un méchant qui n'est pas vraiment un méchant etc...

Ce diptyque qui se lit vite n'est peut-être pas un indispensable, mais elle a le mérite d'éveillé la curiosité des jeune à l'histoire et cette période de croisade.

Une base solide pour une série aussi intéressante qu’attrayante.
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Une bande dessinée jeunesse qui traite sous le mode d'aventure des croisades, c'est rare !



Sigismond, fils d'un seigneur et neveu du roi Godefroy de Bouillon se retrouve en poste à Jéricho où son manque d'entrain pour la guerre sainte le fait surnommer le "chevalier à la larme".



L'apparition d'un colosse ayant les pouvoirs d'un djinn donne espoir aux populations locales. Mais la conséquence directe est la libération des geôles du terrible seigneur Renaud.



Il rudoie les habitants et provoque la réplique du géant. Sigismond part à sa recherche...



Le récit débute en 1099 alors que Godefroy de Bouillon s'est emparé de Jérusalem et se définit comme un serviteur du Saint-Siège. L'affrontement entre l'Orient et l'Occident est inévitable...



Le choix d'un héros qui dénote avec les chevaliers présents ainsi que celui de l'introduction de la figure du Djinn apporte une dimension d'intemporalité à l'histoire.



Mais si le dessin est moderne, c'est la réalisation des vignettes qui m'a le plus séduit.



A l'image de la couverture, chaque case est pensé à la manière d'une mise en scène et donne un récit facile à suivre, en dépit du contexte. Le lecteur se plait à se pencher sur la construction de la bd ! A lire !


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Un graphisme brut, des couleurs vives et électriques, un trait grossier et pourtant il y a de la dynamique et du lyrisme dans les illustrations et la mise en page. Cette histoire mêle fantastique et Histoire sous fond de croisade et d’occupation de Jérusalem par Godefroy de Bouillon. C’est un récit pour un public jeune, avec de l’aventure, de l’action, du burlesque, avec un personnage anti-héros sympathique. Et malgré cette simplicité apparente, c’est un récit loin d’être basique, j’avoue que je ne m’attendais pas à une aussi bonne surprise. L’intrigue est assez complexe, ce n’est pas d’un côté les bons et de l’autre les méchants. Le récit s’inspire des personnages historiques réels, mais il se permet quelques fantaisies pour raison scénaristique, (le Renaud en question s’inspire du cruel Renaud De Châtillon qui vécut un siècle après Godefroy de Bouillon). La magie vient s'immiscer dans cette histoire, un guerrier Djinn apparaît dans la ville de Jéricho et défie les croisés. La lutte sera sans merci.

C’est un premier tome engageant, j’espère que le deuxième tome sera à la hauteur des promesses.

De quoi plaire à un jeune lectorat avide de batailles médiévales à coup d’épées ou de hallebardes et de créatures légendaires maudites depuis une éternité.
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Cette série est une vraiment bonne surprise. Le dessin est assez brut, pas très affiné, mais la colorisation lumineuse apporte une atmosphère d’enluminures, de fable médiévale qui interfère avec le fantastique moyen-oriental. Ce mélange fonctionne parfaitement, les différentes mythologies se rencontrent, musulmane, juive et chrétienne, (le Golem, les trompettes de Jéricho, les Djinns…) avec une chasse au trésor palpitante, dans les rues de Jéricho. Dans un récit pour enfant assez court, on découvre des personnages assez complexes et un récit intelligent, intense, riche en retournements, en action, et aussi en références, en imagination, en inventions. C’est une belle réussite qui mérite le détour. C’est à ce jour l’unique réalisation du dessinateur Robin Raffalli. j’espère qu’on en découvrira d’autres un jour.

Entre un scénario post-apocalyptique posé sur de grands sujets de l’humanité et un dessin ancré dans un héritage pluriséculaire de représentations graphiques de monstre de la mer, Grand Océan était bien parti pour être grandiloquent et pompier. Il esquive pourtant les poncifs, les survolant de haut, et constitue une véritable surprise, plusieurs fois renouvelée au fil de la lecture.
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Flottant entre le récit d'aventures et la gravure séculaire, cette bande dessinée présente, au moyen d'un graphisme épuré, un univers de catastrophe écologique. À rebours des habituels zombies, monstres et créatures d'un monde post-apocalyptique et de leurs clichés, le contexte développé par les deux auteurs semble vraisemblable : le·a lecteur·rice est saisi·e dans une réalité où les continents ont disparu, engloutis par les mers qui forment le Grand Océan.

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Méticuleux, imaginatif et onirique, cet ouvrage, proche de fable écologique est empli de poésie : il s'agit de l'histoire touchante d'un père et de son fils qui vivent sur l'eau et où chacun construit, à l'aide d'un souvenir ainsi que de bric et de broc, un foyer, une maison-bateau qui protège des tempêtes et des colères de la Nature. Osons alors la redondance et permettons-nous de faire de ce livre l'histoire d'un récit, sensible tout en évitant l'écueil de la mièvrerie, celui d'un père qui conte à son fils une époque où les terres existaient, où leur famille était réunie. Tendre évocation de la solitude, des angoisses enfantines jusqu'aux deuils et bouleversements familiaux, ce journal offre, avec justesse et simplicité, l'image réservée d'une rencontre amoureuse qui donna naissance à cet enfant, à une vie consumée par les désastres écologiques et sociaux.

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Ici, aucune lecture tumultueuse, mais la délectation d'une bande dessinée qui interroge la question de l'attente, de l'instance, des désirs et destinations dans l'insondable. Au fond, Fabien Grolleau et Thomas Brochard-Castex révèlent un écrin délicat, hors-cadre aux profondeurs abyssales.
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Il faut quelques pages pour comprendre et se plonger totalement dans ce récit magnifique mêlant catastrophe écologique et histoire d’amour entre un père et un fils. Les illustrations sont à coupées le souffle, j’adore le trait très original et taillé pour cette historie. On y comprend la puissance des vagues et des grands maîtres des océans…



Je recommande cette magnifique BD touchante et pleine de poésie qui ne vous laissera pas indifférent.

C'est beau, poétique et étrange comme les océans.

Le dessin des personnages a des accointances avec Lorenzo Mattotti dans Guirlanda.

Dans un monde post-apocalyptique où l'eau a recouvert la Terre et où les radeaux des Hommes tentent de survivre et d'échapper aux monstres des fonds marins, un père et son fils se/nous racontent leur histoire.

C'est évidemment une déclaration d'amour à notre monde et un cri d'alerte quand à sa situation dangereuse pour notre futur.

Le choix de la couverture bleu avec un calamar géant et le titre en rose pâle est judicieux. Mais un peu trompeur, il faut l'avouer. La bande dessinée est en noir et blanc et les animaux marins sont assez peu présents. Le récit est orienté vers un père et son fils qui sillonne la mer sur un support marin singulier. Une sorte de sous-marin qui flotte sur lequel est collé au-dessus une maison. Ensemble, il cherche la femme de leur vie, une femme et une maman. L'objectif n'est-il pas trop idyllique? Après avoir affronter de nombreux rebondissements en mer, la parole doit se faire honnête à un moment. Cette personne est morte et il faut un autre but. Pourquoi ne pas trouver une terre ferme? A ce qu'il paraît, il y en avait un peu partout avant. Avant que l'humain ne détruise tout. Fabien Grolleau construit une merveilleuse histoire d'une famille atypique et de la disparition de l'Homme. C'est plein de tendresse, de délicatesse avec un brin de folie douce. Le graphisme de Thomas Brochard-Castex y contribue grandement. Avec un dessin faussement naïf, il nous balade dans un monde onirique et japonisant. Il utilise les hachures, comme dans la gravure, pour donner du mouvement et de la profondeur. Une aventure étonnante dont on se laisse prendre facilement au jeu. Même après l'apocalypse, l'espoir peut rester vivace.
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Le dessin est en noir et blanc, travaillé uniquement au trait, des hachures parallèles apportent les nuances, le graphisme est simple, trait des personnages assez grossier, et pourtant il apporte une belle puissance lyrique parce qu'on y trouve l'univers des vieilles gravures faisant référence au monstres de vieilles cartes marines. C'est une histoire post apocalyptique, la terre est totalement immergée par les eaux, des monstres marins semblent avoir repris possession de la terre, les humains vivent sur des embarcations de fortune, des maisons flottantes assujetties aux colères des éléments. On est loin de l'ambiance testostéronée de Waterworld, la façon d'aborder le sujet ferait plutôt penser à Miyazaki. Au coeur de ce récit il y a l'amour d'un père pour son fils, sur lesquels plane l'ombre d'une mère disparue. C'est un récit intimiste, pudique, comme un journal d'un survivant, sans colère ni désespoir, où le principal ennemi ce n'est pas véritablement les monstres ou les éléments, mais justement, le désespoir. de la tragédie de cette histoire sort une force poétique, un lyrisme mélancolique. Servi par un graphisme qui par sa technique uniquement au trait noir oscille parfaitement entre la sobirété intimiste et l'univers baroque et lyrique des mythes anciens (celui de Jonas en particulier), Fabien Grolleau et Thomas Brochard-Castex nous proposent un récit émouvant et riche.

Les récits post-apocalyptiques sont légion depuis quelques années. Effet de mode ou conséquence des crises systémiques - économique, environnementale, sanitaire... - qui nous enserrent ? Sûrement un peu des deux. Toujours est-il que tous ne sont pas aussi captivants que Grand Océan.
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Des aventures, des coups de bourre, de l’amitié, le kilt de rigueur, le lancer d’arbre et on en passe. En fin d’album on découvre la genèse de cet album où fiction et réalité se sont rencontrées avec bonheur.
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Une lecture vraiment agréable ! Un coup de crayon et des couleurs aux tons agréables pour un roman graphique revigorant. Une histoire pleine d’humour et d’humanité. Ils ont été au bout de leur projet fou. Une aventure pleine d’espoir qui a de quoi plaire dès l’adolescence et jusqu’à ce qu’on ai perdu le goût pour les idées folles.



Avec l’amorce de l’histoire, je me suis un peu demandée où on allait. Toutefois, j’étais déjà curieuse de ce que je découvrais de ce groupe alors je me suis laissée portée par ma curiosité. J’ai aimé la répartition entre les différentes étapes (l’idée, les préparatifs, le voyage, la compétition). Pas de longueurs et, en même temps, pas la sensation que des raccourcis pesants soient pris.



Je me suis attachée à cette équipe où chacun a son caractère. On se gonfle d'espoir et d'ambition avec ces jeunes. Leur bonne humeur est communicative. J’ai adoré les présentations individuelles au moment de la compétition. Un concept original mettant en avant les membres de l’équipe un à un avec leurs affinités respectives.



Leur périple mêlant chance et malchance est vivant. On ne s’ennuie pas à les suivre ainsi. Leur relation soudée est aussi un plus. J’ai aimé le décor proposé. Autant, ma bonne vieille Bretagne que les paysages écossais. Les tons chaleureux sans être criards ont rendu ma lecture confortable.



Résumé en quelques mots : Humain, drôle et revigorant. A lire !
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Une épopée qui fera sourire toutes celles et tous ceux qui se retrouvent les soirs de semaine, les samedis après-midi ou les dimanches matin sur les stades ou les pistes pour transpirer, se dépasser et retrouver les ami(e)s autour de leur passion.
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Une bande de sportifs du "dimanche", des bretons qui plus est, avec un road trip en van en Ecosse... Que demander de plus ? J'ai passé un très bon moment en compagnie de Nico et sa clique, entre émotions et humour. L'histoire ne s'éternise pas, mais on vit les aventures avec chacun d'eux. Vive Sean et les délires qui nous poussent à vivre de belles histoires.

C'est la couverture qui m'a décidé à emprunter cette BD à la médiathèque : une estafette vintage, une bande de jeunes et les sublimes paysages écossais, tout ceci était très tentant !



Nico, prof d'arts plastiques, embarque, après une conversation un brin hallucinée avec Sean Connery, son équipe de lancer de marteaux pour les Highland games, en Ecosse, une compétition originale et plutôt physiques (le lancer de troncs est au programme).



Voici un road-movie qui, sans atteindre des sommets, s'avère plutôt sympathique, et donne terriblement envie de retourner en Ecosse. Petite surprise à la fin de l'ouvrage : une partie de l'histoire s'appuie sur des faits réels. Je ne m'en doutais pas du tout !

1831, Darwin embarque depuis l’Angleterre, presque par hasard, à bord du HMS pour un long périple de cinq années. Tout cela sans aucun but et pourtant dès la première escale au Cap-Vert il fait une découverte géologique, prélude à la suite de ses réflexions sur l’origine des espèces. Les auteurs s’inspirent donc de ce voyage en y mêlant fiction et réalité.



Les dessins sont très agréables et la tenue de l’histoire et du scénario prenante. Une lecture qui fût agréable sans pour autant être un coup de cœur. Contente de l’avoir lue tout de même. Un bon moment de lecture au chaud sous un plaid, mes chiens blottis contre moi !