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Critiques de Fabrice Lardreau (52)
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Le lieu essentiel

Le livre " le Lieu Essentiel" de Philippe Claudel rassemble les entretiens de l'écrivain avec Fabrice Lardreau. Au centre de leurs échanges il y a l'essentiel, l'essentiel pour Claudel c'est la montagne, une présence de pierres, inerte pour un homme de science, vivante, envoûtante même pour l'alpiniste.



Mais que faire là-haut, comme perché au-dessus des hommes, contaminé par un virus, une passion, une addiction, ou poussé par l'appel insensé comme celui qui ronge la vie de la chèvre de Monsieur Seguin. Il faut avoir franchi les paliers de la démesure, pour commencer à percevoir les étoiles de midi, l’âme grisée par l'ivresse des cimes.





Philippe Claudel n'a jamais rencontré René Demaison, comme tous les grimpeurs il a abandonné la PA (Pierre Allain), pour la mythique RD, capable de faire tenir un grimpeur sur un gratton de 3 mm, comme sur le fil d'un rasoir.



Je déguste ces pages, comme si elle racontait ma propre histoire, tous ces noms, Rébuffat, Bonatti, Frison-Roche, je les ai caressés plus tard dans les livres, et notamment celui de Lionel terray « Les Vainqueurs de l'Inutile », dans lequel je plonge encore avec saveur.



Mon itinéraire d'escalade allait s'achever à 18 ans, au sommet des Ecrins, avec notre prof de français Pierre Gillet, après une belle diagonale derrière l'immense Paul Keller. Nous étions 10 bacheliers, autour de Pierre, dont Bertrand futur guide, qui réussira en solo la Croix de Fer ( https://www.dailymotion.com/video/x6uioc ).



Dans le récit de Philippe Claudel, j'ai toutefois un regret, il manque un regard, pour évoquer Gary Hemming, si proche de Demaison, et le héros de l'Annapurna Louis Lachenal, ou Armand Charlet le beau-père de Pierre Gillet, grand pionnier de l'alpinisme chamoniard.





Le dépassement de soi, selon Philippe Claudel, à travers le parcours initiatique que constitue la conquête d'un sommet vertigineux, est la grande vertu d'humilité, que nous enseigne la montagne. « Trouver la voie que ce soit sur une paroi ou dans un roman, procède d'une seule éthique, faire de la vie, l' essentiel ce que Bachelard appelle page 12 cette fameuse contemplation monarchique du monde.



Le conte d'Alphonse Daudet, en dit peut-être plus que tout autre parole, vivre la liberté, et accomplir ses rêves est plus important que tout autre chose, la mort inévitable de doit pas être un frein à notre liberté. "L'idéal de vie, c'est le monde vu d'en haut, au sommet, tout est grand, large, infini. Un infini enivrant que seule la mort est à même de borner", P117.



Les vainqueurs de l'inutile sont aussi les apôtres de l'indispensable, les vainqueurs du " Lieu Essentiel".



C'est un hymne à la vie que je salue avec bonheur, et un grand merci à masse critique de ce choix.

A lire aussi, pour prolonger cette féérie, de Jean-Claude Charlet de Fils en Aiguilles (éd A-O )

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Le lieu essentiel

Dans cette très belle collection, Fabrice Lardreau retranscrit ses entretiens avec des personnalités de lettres, des arts, des sciences ou du voyage, pour qui l'univers de la montagne tient une place prépondérante dans leur vie. En deuxième partie du livre, on retrouve quatre extraits d'ouvrages sélectionnés et commentés par l'auteur. Ces textes permettent de découvrir bon nombre de classiques, de Ramuz à Thomas Mann, en passant par Alphonse Daudet.

A travers ces conversations, Fabrice LARDREAU retrace le parcours de ces personnalités pour qui la montagne est source de joie, et bien souvent synonyme de souvenirs d'enfance et d'amitié.

La collection s'ouvre avec l'un de ces deux premiers titres :

"Le lieu essentiel" : entretiens avec Philippe CLAUDEL.

Lorsque l'on évoque Philippe Claudel, on pense à l'écrivain ou au cinéaste. Mais il est aussi un homme de la montagne. Pourtant né loin de celles-ci, il sera attiré déjà enfant de façon viscérale par la montagne. Songeant même un temps à devenir guide de haute-montagne, il s'adonnera à l'escalade, la randonnée et l'alpinisme. Passionné, il est aussi un grand lecteur de récits de montagne et plus particulièrement d'alpinisme, admirateur des grands pionniers en la matière. La montagne l'accompagne tout au long de sa vie car selon lui, c'est le seul espace où il peut pleinement être lui-même. Il évoque ainsi une belle métaphore musicale : "Cela peut se comparer, en musique, au moment où l'on prend un diapason pour avoir le la, avant d'accorder son instrument : je me trouve au diapason de moi-même en montagne. Elle me donne le la".
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Leurs montagnes : 32 personnalités racontent

Fabrice Lardreau nous fait découvrir les liens de toutes ces personnalités avec la montagne et nous fait entrer par cette voie dans l'intimité de chacun. Comme si parler de la montagne impliquait une certaine posture d’humilité et de dépouillement.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Leurs montagnes : 32 personnalités racontent

L’auteur Fabrice Lardreau présente les portraits intimes de scientifiques, écrivains, artistes, sportifs… fascinés par les montagnes.
Lien : https://www.liberation.fr/fo..
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Nord absolu

"Nord absolu" est un roman de littérature blanche qui louche un peu sur l'anticipation. Dans une République nordique dictatoriale, deux destins parallèles, ceux de Niels et de Paul. Paul est un citoyen lambda, progressiste sans conviction ; Niels est un héros du nouveau régime. Ces deux destins se rejoignent d'une manière inattendue. Dans un cadre qui évoque irrésistiblement la France post Algérie française, nous voyons comment une dictature peut s'installer paisiblement, sans révolution, avec l'assentiment tacite des "braves gens".
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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Nord absolu

Nombreux sont les souvenirs que Fabrice Lardreau agite dans « Nord absolu », son dernier roman, à paraître dans le sillage de la rentrée littéraire d’automne 2009. Peu drôles, les souvenirs : dans un Etat imaginaire, un leader populiste fort bien nommé Stalitlën est en passe d’être élu président, les élections battent leur plein, la foule manifeste dans la rue, et c’est dans ce cadre que sera scellé le destin de Paul Janüs, présenté comme le personnage principal du roman, et celui de Philip Niels… également présenté comme le personnage principal du roman.







Seule la fin du roman permet de comprendre pleinement pourquoi tout commence et s’achève sur le ton d’un cicérone qui parle à un groupe de touristes. En début de lecture, cependant, c’est une solution commode pour accrocher le lecteur en l’interpellant (usage du « vous ») et lui présenter un pays que, par la force des choses, il ne connaît pas. Cela permet par ailleurs à l’auteur de réaliser un travelling avant, commençant par une vue d’ensemble de la ville de Medisën et aboutissant, sur un ton plus classique écrit à la troisième personne, sur les personnages de Jane et Paul Janüs, bloqués par un contrôle de police.







Paul Janüs ? Un personnage bien nommé ! Tout au long du récit, il cultive une ambivalence certaine, une personnalité à deux visages, à l’instar de la divinité romaine. Fondamentalement, il est favorable au candidat Stalitlën – contrairement à Jane, sa compagne de vie. Il s’engage par ailleurs, sans enthousiasme, à parrainer une fille norda – alors que les Nordas, peuple du nord à la société spécifique (religion, culture, population jeune, tout cela présenté dans un collage très théorique), sont, dans la rhétorique du leader populiste, l’ennemi à éliminer. Choisir son camp ? Comme tant de gens de nos jours, il n’en aura pas la force, ou trop tard : c’est le destin qui le rabattra dans le camp de Stalitlën.







Stalitlën porte lui aussi un nom qui suggère au moins deux personnalités. Certes, nous avons affaire à un leader populiste démagogue, désireux de contrôler les arts comme certains de ses modèles, et la campagne électorale en cours, telle que dépeinte par l’auteur, fait penser à celle tenue en France en 2002. Mais le romancier est bien trop fin pour se prêter à un jeu aussi sommaire. Le nom de Stalitlën est suffisamment transparent pour montrer qu’en politique, les extrêmes sont de tous bords. Et ce qu’on lit en filigrane, c’est qu’il arrive que les candidats les moins fréquentables arrivent à la présidence par les voies les plus démocratiques qui soient – que cette démocratie soit réelle ou de façade.







Deux ? On l’a compris, ce roman se nourrit de dualités, de doubles fonds, de jeux entre apparences et réalités. Encore un élément, de structure celui-ci : « Nord absolu » est constitué comme un roman à deux voix alternées, Paul Janüs occupant le devant de la scène des chapitres impairs alors que Philip Niels, héros de la nation, enquête sur son voisin disparu dans les chapitres pairs, écrits à la première personne, dans une ambiance légèrement différente. Deux voix, donc deux histoires… Quel est le fin mot de l’affaire ? Rendez-vous à la fin d’un récit dense qui offre un excellent moment de lecture et parvient à poser, mine de rien, quelques questions sur le monde d’hier et d’aujourd’hui. Cela, et ce n’est pas la moindre des qualités de l’auteur, sans porter de jugement.


Lien : http://fattorius.over-blog.c..
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Nord absolu

« Bienvenue à Medisën, ville archipel, cité lacustre » (p. 11) et siège du pouvoir d’un pays qui glisse lentement vers la dictature. Des lois nouvelles régissent la chasse, les tenues vestimentaires, l’immigration et la liberté de circuler. « Le nouveau régime a-t-il aussi l’ambition de remodeler la Terre ? Le centre de plusieurs villes du pays, dont l’architecture était jugée d’influence norda, a été totalement rasée et reconstruit selon les normes : la cité est notre reflet. » (p. 113) Le pouvoir fait la part belle à la nature, mais pourchasse sans répit les terroristes nordas issus d’une ancienne colonie. Avec des principes comme l’épuration, le contrôle de l’énergie et la propagande, le pays court après un idéal, celui de renouer avec l’Âge d’Or. « La guerre au métissage est la clé de voûte du système : c’est en se mélangeant que les êtres, les œuvres ou les sociétés déclinent. Ce qui vaut pour l’humain ou l’écosystème s’applique à la musique, à la peinture et à la littérature. Retrouver la pureté originelle, le monde d’avant, voici le problème et la solution, disent-ils. » (p. 62)

C’est à Medisën, dans cette capitale au-delà du cercle polaire, que vivent Paul Janüs et Philip Niels. Le premier est fasciné par un candidat aux présidentielles, l’outsider Stalitlën qui prône une tolérance zéro envers les terroristes et l’immigration norda. Le second part à la recherche de son voisin disparu et parcourt le pays sur les traces d’un éventuel complot national. Alors que Paul Janüs semble avoir toutes les raisons d’embrasser la dictature en marche, Philip Niels, pourtant « héros d’un jour, symbole de la Nation » (p. 23), se secoue de sa torpeur et prend conscience des abus que commet le pouvoir. « Les gouvernements qui s’en prennent aux immigrés et, peu à peu, dans l’hypocrisie la plus totale, sous prétexte de leur « couper l’herbe sous le pied » disent-ils, d’éviter l’avènement d’une dictature, imitent les extrémistes. » (p. 38)

En marge du récit se dessine la culture et la rébellion norda. Le statut des Nordas est flou : « Notre pays a toujours hésité entre une politique d’assimilation et semi-autonomie à l’égard de la République du Nord. » (p. 69) Les Nordas se regroupent autour d’une religion et d’un traité intitulé Nord absolu. Et c’est leur évocation qui révèle un hiatus : dans les pages où le lecteur suit Paul, les Nordas sont encore intégrés dans la société, mais dans celles consacrées à Philip, ils sont stigmatisés et persécutés. C’est finalement quand Paul et Philip se rencontrent qu’éclate le sens complet du roman et que le temps se remet à courir.

Le nord absolu est en principe ce point physique que pointent toutes les boussoles et qu’elles ne peuvent indiquer si elles l’ont rejoint. Ici le nord absolu participe de la mise en scène des confins humains et politiques. Après ce point d’acmé n’est possible que le retour en arrière, la dégringolade. Fabrice Lardreau réfléchit sur ce qui pousse l’homme à adhérer à un régime dictatorial, à se fermer à l’autre dans un réflexe de méfiance exacerbée et à brandir sa lâcheté comme seule bouée de sauvetage.

Le récit balance entre Paul et Philip : alors que le second est le narrateur de son périple, le premier semble n’être qu’un pion que l’on promène dans tous les sens et même à rebours. Et il y a cette voix narrative anonyme jusqu’à la toute fin du roman, voix qui s’adresse au lecteur et qui semble toujours avoir un coup d’avance. Le lecteur est-il dupé ? Pas vraiment puisque l’auteur distille au fil des pages les clés du récit.

Riche en échos et références (Stalitlën/Staline ou Janüs/Janus antique), le roman de Fabrice Lardreau couronne un mouvement littéraire dystopique encore trop timide en France. Fable politique, écologique et sociale, Nord absolu fait froid dans le dos et interroge sur l’engagement humain, mais sans donner de solution. Dans La zone du dehors, Alain Damasio faisait dire à de ses personnages « Pour moi, le peuple a le pouvoir qu'il mérite et n'a pas d'excuses. » (p. 280) Fabrice Lardreau propose un excellent récit aux accents similaires tout aussi inquiétants.

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Psychisme ascensionnel

Même si l'écriture limpide de E. Klein est toujours plaisante à lire, j'ai été un peu déçu par cet ouvrage.

Certes, les parallèles entre montagne et sciences sont nombreux et pas inintéressant mais je ne vois pas bien ce que cela apporte in fine. On en apprend un peu plus sur l'auteur mais je le préfère lorsqu’il vulgarise les théories physiques plutôt que quand il décrit ses état d’âmes lors d'un ultra trail.
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Psychisme ascensionnel

Soigneusement choisi, mon livre 100 de l'année ! Etienne Klein, je suis fan. Il a reussi à m'intéresser à la physique alors que j'étais une quiche dans cette matière au lycée. C'est un génial vulgarisateur, et un grand conteur. Ce petit ouvrage vif et stimulant rend l'homme encore plus sympathique, et l'hommage aux alpinistes et écrivains qui lui ont révélé son "psychisme ascensionnel" donne bien des idées d'exploration !
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Psychisme ascensionnel

Si vous êtes un fan d' Etienne Klein (comme moi) ce titre est fait pour vous.

L'auteur dévoile sa personne (pas son intimité, ce n'est pas Voici ou Voilà).

Au delà de son actuelle voix (si radiophonique), il dévoile ses expériences sportives jusqu'à l'alpinisme.

Ces échanges sont à la gloire de cette pratique (que je ne connais pas).

Avec humilité, il parle des grands alpinistes, aux destins plus ou moins festifs (euphémisme).

Découvrez l'homme qui si cache derrière le docteur en physique des microparticules et autres bosons.

Son clin d'œil pour Michel Serres est un bijou de bienfaisance (Quel regret, pour moi, de ne pas l'avoir rencontré).

Au fait, si vous êtes fan de grimpettes (rien de péjoratif dans mes propos), vous y trouverez aussi votre content.

Livresquement votre.
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Un certain Petrovitch

[...]Un héros ordinaire. Voilà qui est Patrick Platon Petrovitch. Chef comptable dans une fédération sportive quelconque, banlieusard habitué du RER B, il décide un jour d’arrêter de se laisser marcher sur les pieds et de prendre sa vie en main. On est toutefois bien loin du livre de conseils de style de vie, mais bien dans un roman, souvent loufoque, dont le héros se prend pour Spiderman.[...]
Lien : http://www.readingintherain...
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Un certain Petrovitch

Patrick Platon Pétrovitch, terne banlieusard, est chef-comptable dans une fédération sportive. Plus comptable que chef, il se découvre un jour un talent certain pour la fermeté. Son assistante, Mme Humbert, accomplit enfin son travail et ses voisins si bruyants mettent la sourdine. C’est le début de l’ère pétrovitchienne ! De cette soudaine poussée d’autorité, Pétrovitch déduit qu’il est un super-héros et qu’il doit protéger Paris. Deux exploits plus tard, le voilà devenu la coqueluche des magazines, de l’entreprise et des voisins. Et il a attiré l’attention de la jolie Sonia, sa collègue du service communication. Mais ce que personne ne sait, c’est que Patrick Platon Pétrovitch traverse l’Atlantique toutes les nuits pour rejoindre l’académie des super-héros à New York. Il appartient à la promotion Spiderman et apprend à maîtriser ses pouvoirs d’homme-araignée. Pas toujours facile de mener une vie secrète…

Le Pétrovitch d’avant Spiderman est un héros du monde ordinaire. Ce n’est même pas un anti-héros : il s’incarne juste parfaitement dans la médiocrité qu’il a choisi. « Je dois l’avouer, j’apprécie la routine. J’y puise un plaisir, une jubilation rassurante et mélancolique. Contrairement aux idées reçues, aux clichés souvent hâtivement répandus, la rigueur est une grande aventure : elle ménage, à l’instar de toute partition, de tout programme musical ambitieux, des micro-variations. » (p. 101) Friant de petits exploits, il jubile à chaque victoire minuscule. Mais endosser le costume d’un super-héros, c’est autrement plus lourd. Si une affiche de cinéma dûment positionnée peut changer une vie, rien ne garantit qu’elle la change pour le meilleur.

Ponctué de nombreuses références à Nicolas Gogol et à sa nouvelle Le Manteau, ce roman dépeint la quête d’un homme : il a trouvé le but de son existence, mais il lui reste à l’accomplir. Mais cet homme mou qui se relève et trouve grâce à ses propres yeux et à ceux des autres peut-il vraiment changer de destin ? « Comme quoi, des fantômes de Gogol aux épaules de Spiderman, de l’Empire russe à la Grosse Pomme, il n’y a qu’un pas. » (p. 31) Comme toutes les ambitions tardives, le rêve de Pétrovitch grossit trop vite et ne peut manquer d’imploser. Entre humour à la sauce pince-sans-rire et digressions en tout genre, je ne me suis pas ennuyée avec Un certain Pétrovitch. Si vous cherchez un roman rationnel et tranquille, passez votre chemin. Ici il faut s’accrocher à sa cape !

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