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3.52/5 (sur 158 notes)

Nationalité : Chine
Né(e) à : Nankin , le 11/05/1955
Biographie :

Wang Fang, dite Fang Fang, est une romancière chinoise.

La Révolution culturelle interdisant les études, Fang Fang travaille comme ouvrière à Wuhan.

Ce n’est qu’en 1978, lorsque Deng Xiaoping réinstaure le gaokao, c’est-à-dire l’examen d’entrée à l’université, qu’elle réussit à reprendre ses études : elle est admise à l’université de Wuhan, pour y étudier la littérature chinoise. Elle obtient son diplôme en 1982 et entre alors comme rédactrice à la télévision du Hubei.

Sa première nouvelle est publiée en 1982, dans la revue « Les arts et lettres du Yangzi ». Elle s’intitule « Dans le convoi ». En 1983, elle publie un roman, Vers le lointain, succès de librairie.

Les œuvres ultérieures exploitent les mêmes thèmes, toujours à Wuhan : vie misérable du prolétariat urbain (Une vue splendide, 1987 ; Soleil du crépuscule, 1991), vie médiocre des intellectuels (Au fil de l'eau glissent les nuages, 1992).

Elle est aujourd’hui une personnalité influente du monde littéraire chinois, présidente depuis 2007 de l’Association des écrivains du Hubei.

En 2010, elle remporte le prix littéraire Lu Xun.
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Source : larousse
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Fang Fang : Début fatal
Depuis le quartier des 36 corporations, à HANOI, Olivier BARROT présente le livre "Début fatal" de FANG FANG, édité par STOCK (collection Bibliothèque cosmopolite). Images des rues de HANOI.
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Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
Septième Frère dit : si tu as réalisé que toutes les choses de la vie, et la vie elle-même, ne valent pas un sou, c'est que tu as compris que le seul fait d'avoir vécu jusqu'ici donne un peu de saveur à l'existence. Alors, tu peux aller et venir sur le chemin de l'existence humaine, léger comme un cheval céleste en cavale dans l'espace.
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Si tu as réalisé que toutes les choses de la vie, et la vie elle-même, ne valent pas un sou, c’est que tu as compris que le seul fait d’avoir vécu jusqu’ici donne un peu de saveur à l’existence. Alors, tu peux aller et venir sur le chemin de l’existence humaine, léger comme un cheval céleste en cavale dans l’espace.
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Ce qui t’est arrivé dans le passé, n’y pense plus; tes plus grands ennemis, j’ai bien peur que ce ne soient pas les autres, mais tous ces souvenirs dont tu as perdu la mémoire. Si on te pose des questions, réponds que tu ne sais pas, que tu ne te souviens de rien, c’est le mieux.
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Septième Frère part toujours le dimanche matin très tôt ; cette famille lui répugne. Il n'a pas envie de regarder Père picoler, engueuler son monde et lancer dans un râle un gros crachat vert au milieu de la pièce. Il a horreur de voir Mère, maigre comme une allumette, jouer à la jolie gazelle dès qu'elle voit un homme et raconter comment le beau-père de telle famille a séduit sa bru et comment la belle-mère de telle famille a séduit son gendre.
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Septième Frère dit : beaucoup de gens qu'on dit intègres ne vivent que pour eux-mêmes. Ils n'offensent personne mais n'apportent rien à la société, ni à l'humanité. On rencontre aussi des gens qu'on dénigre parce qu'ils s'enrichissent de façon malhonnête, mais à qui il peut arriver de donner une grosse somme d'argent pour la construction d'un hôpital ou d'une école. De ces deux personnages, peux-tu dire lequel est le meilleur et lequel est le moins bon ?
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La vie, c’est comme les feuilles d’un arbre, un va-et-vient incessant. Le destin des bourgeons du printemps est de voltiger en automne. Tous les chemins conduisent à la même fin ; à quoi bon se soucier de s’engraisser à la marmite d’un autre ?
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Septième Frère a dit : qu'est-ce que je dois faire ? Le gars du Jiangsu a dit : change ta façon de vivre. Septième Frère a dit : Comment il faut vivre ? Le gars du Jiangsu a dit : agis pour changer ton destin, t'as pas à penser au pourquoi du comment. Septième Frère a dit : faut être déterminé et foncer, c'est ça ? Le gars du Jiangsu a dit : pense chaque soir aux souffrances que tu as connues, pense aux regards méprisants que lançaient les autres. Pense à tes enfants et petits-enfants qui suivront péniblement la même route que tu as suivie, en bas de l'échelle.
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Qu’est-ce que vous avez tous à rester pétrifiés sur place ? N’ai-je pas une tête avec sept orifices comme la vôtre ?
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Septième Frère dit : la vie, c'est comme les feuilles d'un arbre, un va-et-vient incessant. Le destin des bourgeons du printemps est de voltiger en automne. Tous les chemins conduisent à la même fin ;
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Sur Internet, les vidéos déchirantes et les appels à l’aide désespérés semblent avoir diminué, remplacés par des messages plus positifs et encourageants. Je ne sais pas si c’est parce que les problèmes ont été résolus ou si ces contenus ont été supprimés. Nous avons tellement l’habitude d’être censurés que nous finissons par être insensibles à ces pratiques. Hier, j’ai dit que nous étions nos propres ennemis, cela commence probablement par cet engourdissement.
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