Fanny Vella

Des dessins doux mais percutants.

Des mots si lourds, qui pèsent au creux du ventre.

Toute cette pression que la protagoniste Vermicelle reçoit devient la nôtre. Ou peut-être nous montre-t-elle ce que nous n'avons jamais su voir.

C'est douloureux, ça réveille des tensions, mais c'est foutrement tendre. Comme une consolation pour l'enfant qu'on était.

Découverte sur le compte de @audreyredac et ensuite sur celui de @carnetgreen, il me tardait devant tant d’éloges de me faire mon avis !

Ici, on suit une enfant surnommée Vermicelle de sa conception à l’âge adulte. Roman graphique sur la perception, l’importance et l’impact de nos mots et où l’imagination a une grande place…

Un livre intelligent où divers sujets sont abordés. Il est sensible, et ses belles couleurs touchent profondément. Un livre qui résonne en nous pendant longtemps et qui devrait accompagner chaque parent !

Coquelicot de Fanny Vella est une BD à lire et à faire lire autour de soi.

Coquelicot c'est l'histoire d'Emilie, de ses premières règles à son deuxième accouchement, une belle tranche de vie donc, et surtout beaucoup de questionnements, de doutes, de douleurs et d'inquiétudes.



Car Emilie souffre d'un mal encore trop méconnu, le vaginisme.

Et comme personne n'en parle, Emilie, elle, est persuadé que c'est son corps qui la trahit, et elle va partir en guerre contre lui.



Au fil de ses rencontres plus ou moins heureuses, au fil du temps qui passe et de son cheminement personnel, de questions en révélations, Emilie va pouvoir enfin mettre des mots sur ses maux et faire de son corps un allié.



Une BD pleine d'espoir, qui nous montre comme l'information et la communication sur ses sujets sont vitales.



Le dessin tout en rondeur apporte une touche de douceur et de réconfort à cette histoire.

Parue aux éditions Leduc Graphic, « Coquelicot » est une bande dessinée actuelle, qui aborde des sujets encore tabous, qui parleront peut-être à plus de personnes qu’on ne le pense. Car, derrière le mal-être ou certaines réactions du corps, se cachent souvent un problème plus profond. Le graphisme très doux permet d’évoquer des choses du sensible, de l’intime, et confère à la bande dessinée un côté bienveillant.
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Cette main tendue sur la couverture du roman graphique "Le seuil" chez @editions_big_pepper, écrit et illustré par @fannyvella représente l'aide physique et émotionnelle apportées aux victimes prises dans des relations toxiques.



Dans cette courte BD, on y suit une jeune étudiante en BTS sous l'emprise de son soi disant copain...ce dernier est très contrôlant, méprisant et surtout violent.



Heureusement parfois il y a des mains tendues. Camille, notre étudiante, va tenter de se sortir de cette relation tout sauf épanouissante .



Cette BD se lit d'une traite, le sujet mérite d'être laaargement étudié et j'aurais juste aimé que l'histoire soit un poil plus longue. Je la recommande à tout le monde, femmes et hommes de tous âge pour que ce fléau soit mis à jour et dénoncé le plus largement possible. 👏

J'ai beaucoup apprécié ce recueil de dessins où les situations sont ingénieusement transposées dans le monde des adultes.



Nous disons souvent aux enfants, lorsqu'ils ont une crise de colère et qu'un autre enfant souhaite prendre leurs jouets au parc, "Partage tes jouets, ne sois pas égoïste, il veut juste jouer".



Dans le monde des adultes, une femme offre les clés de sa magnifique voiture à un homme tout heureux, tandis que le propriétaire de la voiture sublime pète les plombs en arrière-plan. La femme lui dit alors : "Allez, prête-lui ta voiture, il ne faut pas être égoïste".



Et pourtant... pourtant... si on change d'angle, de ce côté la c'est injuste et absurde.



Ça m'a déroutée pour certaines choses où je me suis reconnue en tant que mère et cela m'a aussi aidé à envisager les choses différemment et à améliorer ma façon d'agir.



En conclusion, cette BD humoristique vaut vraiment le détour, avec le talentueux coup de crayon de Fanny que nous connaissons bien. Je vous la recommande à 100%.

J’aime beaucoup ce que fait Fanny Vella.

Elle est talentueuse, intelligente et à la capacité (comme tout bon dessinateur) à nous amener à réfléchir sur des situations qui nous échappaient par leur banalité.

En mettant en scène des situations de la vie courante dans lesquelles les enfants sont des parents, on se rend compte des injonctions contradictoires, incohérentes et souvent injustes que l’on impose à nos enfants (le prêt de jouet ou les caprices notamment…).



Cependant, ce livre est à lire quand on est dans une période positive et qu’on est à l’aise avec sa parentalité.

Maman de trois enfants, j’ai lu des dizaines d’ouvrages sur l’éducation positive (notamment tous ceux de Gueguen, Filliozat …).

Ils m’ont aidé à cheminer mais m’ont aussi souvent fait douter et ont participé parfois à une sensation d’infériorité vis à vis d’autres mamans sûrement meilleures que moi.

La réalité est qu’être parent, c’est difficile et que même avec la meilleure volonté du monde … les grandes théories sont difficilement applicables quand nos limites personnelles sont franchies.



Aujourd’hui, j’ai confiance en moi et je sais que je suis une bonne maman. Je le suis, parce que j’ai conscience de ne pas être parfaite, pas toujours bienveillante, mais que je chemine et que je tente de faire du mieux que je peux avec les ressources dont je dispose.

Je connais aussi mes limites et je veille à exister auprès de mes enfants en tant que femme qui a des sentiments, qui peut s’énerver, manquer de patience ou d’envie pour qu’ils n’aient pas l’impression d’être élevée par une maman dévouée corps et âme à eux sans exister par/pour elle même.

Je n’ai pas envie qu’ils aient cette vision là de la femme.



Sans ce recul, le livre de Fanny Vella m’aurait certainement culpabilisé et aurait contribué à nourrir ma culpabilité maternelle (deja bien épaisse), ce qui est dommage car il est certain que c’est l’inverse total de ce qu’a voulu transmettre l’autrice !

Fais un bisou à Tata Berthe, finis ton assiette, prete tes jouets, je compte jusqu'à 3...

Que celle qui n'a jamais dit ces phrases à son enfant me jette la première pierre ! Imaginez un peu la transposition de ces phrases sous un autre angle, celui de consignes données à un autre adulte...Alors? C'est etrange non?



Avec beaucoup d'humour, unr dose de second degré, saupoudrée de bienveillance, Fanny Vella nous met fasse à des situations anodines mais qui peuvent très vite être malaisantes pour l'enfant. Le ton n'est pas à la morale, plutot à la prise de conscience

Ce livre viendra bousculer avec humour toutes ces choses que l'on reproduit de génération en génération, sans se rendre compte à quel point ça peut être déstabilisant et parfois même destructeur pour nos enfants. Ce livre ne vient pas vous donner des leçons à proprement parler, ni vous faire la morale, il s'agit simplement de transposer des situations du quotidien en imaginant comment on les vivrait en tant qu'adulte. Et ça fait réfléchir !

Moi qui ne lis pas de BD, j’ai été très attirée par celle ci. Le sujet de la parentalité, de la communication avec les enfants et des VEO ( violences éducatives ordinaires ) me parlent tout particulièrement. Depuis que j’ai des enfants, c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup et auquel j’essaie de faire attention.

Des dessins mettant en scène un homme qui ne veut pas prêter les clés de sa voiture à un homme inconnu ( l’enfant qui ne veut pas prêter son jouet ), une femme qui ne veux pas faire de bisou à son vieux tonton ( l’enfant qu’on force à faire un bisous ), nous aide à nous rendre compte plus facilement. Ça m’a vraiment beaucoup parlé et j’ai trouvé très intéressant de le voir d’un autre angle. Les petits conseils de formulation m’ont beaucoup plu et m’aident à mieux m’exprimer au quotidien. Cette bande dessinée parlera aux parents, mais pas que. Les dessins sont beaux et agréables, et rempli humour et d’ironie.

C’est un livre que je garderais sous la main, et que je relirais avec grand grand plaisir.
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Depuis quelques mois, j’ai découvert les BD graphic chez @editionsleduc, et je dois avouer que je les trouve vraiment géniales.



Les sujets sont profonds, bien abordés, je suis toujours très touchée à la lecture de ceux-ci.



C’est une bande dessinée qui parlera forcément à tous les parents ou toutes les personnes en contacts avec des enfants.



On va être spectateur de l’enfance de Vermicelle, toutes les petites phrases que l’ont peut dire à une enfant, que l’on pense anodines mais qui finalement, ne le sont pas tant que ça. Le moindre mot peut avoir un impact positif ou négatif sur un enfant. Plusieurs exemples sont illustrés dans cette BD et je vous laisse le plaisir de les découvrir si le sujet t’intéresse.



J’ai également adoré les dessins de Fanny Vella et les couleurs choisies sont magnifiques.



En bref, j’ai adoré, et je suis complètement convaincue par les Graphiques publiés chez Leduc.
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Vermicelle, c'est cette petite fille pleine de vie qui dérange, trop vive et curieuse, qui salit ses robes et joue avec des dinosaures. Vermicelle c'est cette enfant délaissée qui ne comprend pas sa petite sœur handicapée, c'est celle que l'on fait culpabiliser, à qui l'on ne porte presque plus attention. Vermicelle, c'est cette adolescente différente qui a connu des choses atroces, des épisodes sombres refoulés aux tréfonds de sa mémoire, cette adolescente en souffrance dont on ignore les appels à l'aide car, pourquoi après tout ? Elle a déjà tout. Elle est belle et intelligente. "Regarde ta petite sœur, Vermicelle. Ta maman, ta grand-mère, c'est si difficile pour elles". 

Aimée et mal aimée. Les parents sont souvent maladroits, les parents sont souvent fatigués.

Vermicelle, c'est finalement une enfant blessée qui a trouvé refuge dans son imagination, puis qui a eu la force et le courage d'affronter les traumatismes refoulés, de trouver de l'espoir dans la résilience, et qui deviendra une maman bienveillante. Vermicelle, c'est l'histoire de beaucoup d'entre nous. C'est un exemple. La victoire des couleurs.

En se mettant à hauteur d'enfant, l'autrice offre ici un roman graphique juste et émouvant, qui fait couler les larmes et résonne en moi. Elle ne donne pas de leçon, il n'y a pas de morale ou de jugement, non. Juste cette réalité. Voici donc une BD que je me dois absolument de vous conseiller, elle saura toucher en plein cœur tous les parents et peut-être même l'enfant encore en vous.

Pour avoir une idée de l'ouvrage qu'on s'apprête à lire, il peut parfois être utile de regarder la ligne éditoriale d'une maison d'éditions. Ici, Leduc Graphic est une maison qui explore par les ouvrages publiés des sujets de santé, de développement personnel et de société. Elle permet de remettre en question le regard d'une société sur des aspects qui ne questionnent pas forcément immédiatement. Dans On l'appelait Vermicelle il est question de l'impact des mots sur la construction d'un enfant.



Par maladresse, ou par manque de temps pour expliquer, les parents de Vermicelle ne mesurent pas l'impact de certains de leurs mots sur leur fille. Accaparés par le handicap de leur cadette, l'aînée est laissée un peu à elle-même. Heureusement, si elle est très sensible, elle est aussi pleine de ressources qui vont, au fil des années, lui permettre de trouver la résilience.



Fanny Vella décortique les émotions de Vermicelle pour permettre aux parents-lecteurs de se remettre en question sur leur pratique éducative. En choisissant de le faire à hauteur d'enfant, l'autrice joue sur l'accumulation de situations difficiles à vivre et pointe avec justesse toutes ces blessures que des mots le plus souvent maladroits peuvent provoqués, parfois durablement. Avec une telle construction, on pourrait craindre que Vermicelle ne soit une enfant maltraitée. Il n'en est rien et il faut un peu de temps pour que le lecteur le comprenne. Car si le récit dénonce, il n'offre par contre pas vraiment de clés pour mieux gérer les moments difficiles, laissant les parents potentiellement désemparés, conscients du problème mais sans réelle solution.



Le dessin vif et par moment très coloré, d'une grande simplicité met bien le focus sur le propos tout en évitant de tomber dans le pathos quand les thèmes à peine évoqués sont particulièrement graves (je pense à ce qui a pu se passer en colonie de vacances qui est vite balayé malgré la gravité).



Attention, le titre au passé pourrait laisser croire à une fin macabre, il n'en est rien. Ne craignez donc pas une lecture trop sombre. Les parents de Vermicelle sont maladroits mais aimants et ils feront le nécessaire derrière leur fille pour l'accompagner au mieux. Tout se termine donc bien.
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Être parent, c'est se soucier constamment de son enfant. Souhaiter lui offrir le meilleur et le protéger. Parfois, on élabore des régles que l'on perpétue de façon ancestral, afin de procurer un cadre sécurisant et permettant à nos bambins de s'épanouir et grandir dans les meilleures conditions ! MAIS... avons-nous vraiment tout juste ? Cette question me hante encore aujourd'hui. Il n'y a pas de manuel d'utilisation, les conseils se multiplient, les théories se succèdent et me font personnellement perdre parfois un peu pied.

Mais, cette BD met en lumière un exercice des plus intéressants en transposant les régles que l'on s'obstine à faire respecter à nos enfants sur une population d'adultes. Quelle serait alors notre réaction si, par exemple, on nous imposait d'embrasser Tante Gertrude ? Si on nous prenait constamment en photo sans notre consentement, pour l'exposer au plus grand nombre ? Cet ouvrage bouscule nos croyances, les limites fixées qui servent peut-être plus à sécuriser l'adulte que nous sommes que l'enfant que nous sommes tenus de protéger. C'est un bel exercice de réflexion, que je n'hésiterais pas à mettre en pratique en tant que parent et professionnelle de la petite enfance au quotidien.



Et vous, êtes vous prêts à bouleverser votre angle de vision ?



Merci aux @editionsleduc pour cette superbe découverte

Une BD qui peut s’adresser aux adolescents, aux jeunes adultes, et aux moins jeunes. De beaux dessins avec les mêmes coloris (bleu, blanc et noir) qui nous entraîne dans la vie de Vermicelle, de sa naissance à…



Cette BD nous montre comment de simples phrases, que nous avons tous entendu, peuvent être perçues par la personne qui en est le destinataire, comment elles peuvent avoir un effet pervers et culpabilisant.

Extrêmement touchée par cette BD, l'histoire de Vermicelle m'a prise aux tripes et m'a fait monter les larmes. Elle me questionne et me fait prendre du recul sur mon enfance, mon adolescence, et ma parentalité.



Beaucoup de sujets sont abordés avec ce personnage que l'on suit depuis ses premiers jours en tant qu'embryon à ses premiers pas d'adulte.



Vermicelle raconte les violences éducatives ordinaires : toutes ces phrases et comportements que l'on peut entendre ou subir pendant l'enfance et qui blessent ou impriment des croyances dans le cœur des petits. C'est si douloureux à lire quand Vermicelle se rabaisse déjà en tant que personne alors qu'elle est toute innocente et minuscule.



Vermicelle raconte la pédophilie, et le déni dans lequel elle va se plonger pour en sortir.



Cette BD montre la complexité des rapports entre frères et sœurs selon la place dans la fratrie, entre mère et fille particulièrement à l'adolescence, entre père et fille quand on a du mal à exprimer ses sentiments...



Vermicelle aborde tellement de choses importantes que vous pouvez trouver quelque chose qui vous parlera, vous touchera, vous fera réfléchir.



J'en suis encore toute bouleversée, merci Fanny Vella , je garde Vermicelle dans mon cœur pour toujours !

Et si on changeait d’angle ? Si on apprenait à reformuler de façon moins violente ? Si on n’éduquait pas nos enfants comme on dresse des animaux, grâce à ce fabuleux outil qu’est la langue ? En voici une BD créé par Fanny Vella et publiée aujourd’hui aux Editions Leducs que j’ai refermé avec une larmichette ! C’est vraiment un ouvrage qui ouvre à la remise en question. L’autrice-illustratrice nous propose d’échanger les enfants dans nos situations quotidiennes par des adultes. Il a généré une telle conversation à table que mon mari l’a lu dans la foulée. On s’est tant retrouvé dans ces images, que ce soit en tant qu’enfants mais aussi en tant que spectateurs. Mais on peut s’améliorer. On peut changer les choses. On peut, on a le droit et même le devoir de considérer les enfants comme des individus. J’ai d’ailleurs eu une vraie révélation autour de la notion de caprice, qui n’est finalement rien d’autre qu’un choix d’enfant qui n’entre pas dans ma façon de faire. On en revient toujours et encore à la notion de consentement. Comment pouvons nous espérer enseigner à nos enfants le respect de celui-ci si on ne les laisse pas exprimer le leur et si nous ne respectons pas leurs choix quand ils en font ? Tout cela est vraiment bien mis en valeur en peu de mots, à travers un dessin doux et parlant à la fois et grâce à la proposition d’une mise en situation alternative à celle que nous choisissons habituellement, par mimétisme envers nos anciens. Bref, je recommande cette BD à tous, que vous soyez déjà parents, parents en devenir ou même juste en contact de temps à autres avec un enfant. A découvrir pour réfléchir plus loin !

Avec bienveillance et humour, Fanny Vella propose de multiples scènes du quotidien avec à chaque fois une autre formulation pour ne pas blesser/mieux communiquer/expliquer. A ces saynètes, s’ajoutent plusieurs témoignages, des encarts d’expert sur la violence, le cododo, la comparaison et l’âge fatidique des 2 ans. En bonus, le lecteur a droit à une bande dessinée et 2 ex-libris à détacher. Avec de bons conseils joliment illustrés, Fanny Vella aide les parents à faire preuve d’empathie et à trouver le juste équilibre.
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Qui n'a pas déjà dit, étant adulte, qu'il n'avait plus faim et ne finirait pas son assiette, avec ce petit sentiment de soulagement de pouvoir prendre cette décision pour lui-même, alors qu'enfant il ne fallait pas gâcher et terminer son assiette ?

Qui n'a pas déjà prétendu être malade pour ne pas dire bonjour aux 40 personnes déjà présentes pour le repas de famille ?



Encore une fois, quel plaisir de découvrir le talent et l'humour de Fanny Vella. Une BD tellement essentielle pour nous faire changer d'angle et repenser nos habitudes éducatives envers nos enfants, en se mettant tout simplement à leur place - car nous avons aussi été un jour cet enfant.



Ce livre est pour chaque parent, chaque futur parent, pour nous aider à faire grandir nos enfants comme les futurs adultes qu'ils seront, en mettant la communication et l'écoute, la pédagogie au centre de leur éducation.

Et si on changeait de formulation ? C’est la proposition de Fanny Vella dans cette bande dessinée au combien nécessaire à l’aube du 3ème millénaire. Car la parentalité et ses défis ont bien changé depuis les années 50’… et même depuis la fin du XXème siècle. De nos jours, on se préoccupe beaucoup plus des enfants, on les considère comme des personnes à part entière et on veille à leur bien-être depuis leur plus jeune âge. Oublions même ici la violence des fessées, les punitions barbaresques et autres solutions faciles pour « faire taire » les minuscules être qui fréquentent nos vies.



Une intro un peu extrême pour ma part mais je vous assure, le livre n’est que bienveillance et amour ! L’autrice nous fait simplement part de son point de vue sur la manière dont on parle (et écoute) les enfants. Car oui, les mots blessent. Le fait d’ignorer les sentiments d’un enfant qui est dans la même pièce que soit peut avoir des répercussions énorme sur son développement et sur ses émotions. Grâce à quelques planches de BD et plusieurs interludes textuels, l’autrice nous invite à reconsidérer la manière dont on s’adresse aux plus jeunes. Ceux qui ne veulent pas finir leur assiette, ceux qui veulent rester encore 5 min jouer dans le bain ou ne veulent pas partir de la cour de récréation quand il est temps d’y aller… les enfants sont le futur de demain et leur vie a déjà commencé.



Dans cette BD, l’autrice tourne des dizaines de situations en dérision en remplaçant les enfants par des adultes afin de montrer l’impact qu’un type de phrase peut avoir sur la santé mentale et sur la manière dont on est considéré en tant que personne. En plus des vignettes individuelles qui ne dure qu’une page chacune, l’autrice met aussi en scène une famille durant plusieurs pages en combinant des tas de situations afin de montrer comment le langage et certaines phrases peuvent être choquantes au quotidien. J’ai eu envie de faire interruption lors de leur diner pour sauver cette pauvre fille négligée que l’on n’écoute pas. Exactement la réaction attendue par Fanny Vella (j’imagine). Le but est de rendre le lecteur conscient de ses paroles et gestes et de réfléchir à une manière plus saine de mettre en pratique certaines habitudes éducatives.



Un livre 100% utile, délicat et anti-humiliation qui prend en compte les sentiments à tout âge. Soyez empathique, soyez humain. Et réfléchissez bien à la manière dont vous soutenez les hommes et les femmes de demain ! A lire, à partager, à s’échanger et à laisser trainer partout… pour que tout le monde puisse mettre sa main dessus !
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