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Citations de Ferdinand Oyono (49)


La femme est comme une épi de maïs a la portée de tout bouche pour Vu quelle ne soit pas dentée
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La vie,dit-il c'est comme le caméléon sa change de couleur tout le temps.
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Comment aurait-il pu me reconnaître ? Pour les Blancs, tous les nègres ont la même gueule...
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- C'est le pauvre Pedro ! dit-il entre deux éclats de rire. Il est mort, le coquin, il y a deux semaines. Il avait emmerdé le prêtre que nous étions allés chercher pour le salut de son âme. Sa femme lui avait même brûlé les ongles pour tenter de lui arracher sa conversion. Il n'y a eu rien à faire. Le bougre a tenu, il a crevé païen. Maintenant qu'il s'est transformé en hibou et qu'il crève de froid dans cette épaisse forêt, il n'y a que le prêtre qui puisse encore faire quelque chose, si sa veuve se décide enfin à faire dire une messe... Pauvre Pedro...
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La médaille que nous te donnons veut dire que tu es plus que notre ami .
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Le chimpanzé n 'est pas le frère du gorille .
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Le Blanc est toujours le Blanc . ( p 186) .
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La vie, dit-il, c'est comme le caméléon, ça change de couleur tout le temps.
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Meka était vraiment quelqu'un. Son nom avait traversé des mers et des mers et était parvenu jusqu'à l'oreille du grand Chef des Blancs qui avait décidé de venir lui-même lui témoigner son amitié. Qui sait s'il n'allait pas lui apporter une femme blanche, et même des bouteilles de Berger, cette liqueur qu'on ne vendait jamais aux indigènes ?
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On avait interdit aux indigènes la distillation de leur alcool de bananes et de maïs bon marché pour les pousser vers les liqueurs et le vin rouge européens qui inondaient le Centre Commercial.
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Ferdinand Oyono
L'incipit de ce roman est très révélateur ''Maintenant que le révérend père Gilbert m'a dit que je sais lire et écrire couramment, je vais pouvoir tenir comme lui un journal.
Je ne sais quel plaisir cache cette manière de Blanc, mais essayons toujours''.
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Maintenant que le révérend père Gilbert m'a dit que je sais lire et écrire couramment, je vais pouvoir tenir comme lui un journal.
Je ne sais quel plaisir cache cette manière de Blanc, mais essayons toujours.
La littérature de la période coloniale est une littérature de combat
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L'odeur de bois mort, de sous-bois grouillant, de terre humide, de toutes les émanations sylvestres des lendemains de grande pluie imprégnaient l'atmosphère. Ces senteurs rafraîchissantes comme une liane à eau évoquaient les chasses à courre, le porc-épic qu'on traque avec un petit feu allumé à l'ouverture de son terrier, la sagaie qu'on enfonce adroitement entre les côtes de l'antilope, le phacochère qui détale de sa bauge, le feu de brousse qu'on allume avec la palme séchée du dernier dimanche des Rameaux pour avoir une bonne récolte... toute la vie du terroir africain qui avait manqué à Meka depuis qu'on l'avait convoqué pour la médaille de l'amitié.
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-- Quelle femme, quelle mère est plus malheureuse que moi! J'avais cru épouser un homme, un costaud... Mon Dieu! pourquoi ai-je épousé un derrière plein de m...! Mes enfants, mes pauvres enfants, on vous a vendus comme Judas a vendu le Seigneur... Lui au moins il l'avait fait pour des sous... L'homme qui a couché avec moi pour que je vous enfante n'a pas vendu cher ses gouttes de liquide! Vous valez tous les deux, mes pauvres petits, une médaille...
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Ma race fut celle des mangeurs d'hommes. Depuis l'arrivée des Blancs nous avons compris que tous les autres hommes ne sont pas des animaux. (p16)
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“La femme est un épi de maïs à la portée de toute bouche pourvu qu’elle ne soit pas édentée “ page 108
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Corvée d'eau.
Eau et sueur. Chicotte. Sang.
Colline abrupte. Montée mortelle. Lassitude.
J'en ai pleuré.
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Nos ancêtres disaient qu'il faut savoir se sauver lorsque l'eau n'arrive encore qu'au genou.
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Elle était pieds nus et portait par-dessus son pagne une veste de tailleur et une seule boucle d'oreille en or qui trahissait luxueusement sa misère.
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