C à vous https://bit.ly/CaVousReplay
C à vous la suite https://bit.ly/ReplayCaVousLaSuite
Abonnez-vous à la chaîne YouTube de #CàVous ! https://bit.ly/2wPCDDa
Et retrouvez-nous sur :
| Notre site : https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/
| Facebook : https://www.facebook.com/cavousf5/
| Twitter : https://twitter.com/CavousF5
| Instagram : https://www.instagram.com/c_a_vous/
Invitées : Florence Moncorgé-Gabin et Nathalie Serrault
Gabin & Simenon : la rencontre de deux monstres sacrés
Simenon fait son cinéma
Michel Serrault dans l'atmosphère de Simenon
+ Lire la suite
Dans En cas de malheur, Gabin devient "l'anti-Gabin" et bascule dans l'immoralité totale en se moquant d'un seul coup de sa réputation. Envolées les valeurs et finies les leçons de morale : l'homme mûr tombe dans les rets du désir. Il fallait la "trop désirable" Bardot pour faire vaciller le bloc de granit. Elle seule y est arrivée, "il souffle sur elle un parfum de scandale" et leur rencontre bouscule toutes les conventions.
« La vie ,l’amour , l’argent , les amis et les roses, on ne sait jamais le bruit et la couleur des choses.
C’est tout ce que sais mais ça je le sais » .
JEAN- LOUP DABADIE .
1963
Mélodie en sous sol
Gabin rencontre le jeune acteur Alain Delon, déjà auréolé de son statut de vedette avec le succès de Plein soleil (1960), Rocco et ses frères (1961), puis Le Guépard (1963). Ils tourneront ensemble deux autres films. Le Clan des Siciliens et Deux Hommes dans la ville. Gabin aura de l'affection pour ce "môme", qui lui-même le considèrera comme son père spirituel.
« Avoir les « châsses » (les yeux) clairs donne de la présence à l’écran. » Gabin
« La terre, c’est quelque chose de solide.
Les gosses auront toujours à bouffer » .
GABIN À AUDIARD : en 1953 .
« La disparition de Gabin a été à l’image de sa vie et de sa carrière : forte et impressionnante .
Le chagrin est survenu tout de suite, le manque un peu plus tard .
Il est difficile de réaliser l’inacceptable.
Depuis ce jour , j’ai toujours eu l’impression d’avoir été amputée d’un bras » ..
C'est aussi rue François Ier que j'ai vu pour la première fois Lino Ventura et Odette, Gilles Grangier et Lucie, Michel Audiard et Cricri. Mais je ne savais pas qui ils étaient et ce qu'ils représentaient dans la vie de mes parents. C'était des copains. Point!
Lorsqu'ils venaient à la maison, il y avait du bruit dans le salon et ca rigolait dur. Je serais bien restée avec eux pour participer. Mais, aussitôt, on appelait Zelle. Elle nous repoussait vite dans nos appartements. Le monde des enfants et celui des parents étaient très compartimentés et il n'était pas question de s'incruster.
A l'âge de 17 ans, je me suis engagée l'été dans un magasin de vêtements comme apprentie vendeuse. J'y gagnais 500 francs par mois, que j'arrondissais en faisant les vitres avant l'ouverture. Je réitérai l'année suivante. A 19 ans, je commençai le métier de scripte et, un an plus tard, je m'installai dans mes meubles sans plus jamais demander un sou. Il m'a forgé le caractère et, même s'il l'a fait de façon un peu dure, il m'a donné dans la vie une force et une volonté terribles.