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4.09/5 (sur 268 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 09/06/1930
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 24/11/1997
Biographie :

Elle repose au cimetière parisien de Bagneux.

Monique Andrée Serf, dite Barbara (Barbara Brodi à ses débuts) est une chanteuse, auteure-compositrice-interprète française. Au-delà de l'image – celle d'une femme tout habillée de noir à la silhouette longiligne –, c'est bien sa musique qui, d'abord, retient l'attention. Avec des mélodies envoûtantes, une voix d'une grande personnalité et un toucher délicat de piano, aussi sobre qu'efficace, Barbara s'est située hors des courants traditionnels de la chanson française.

Monique Serf passe les premières années de sa vie entourée de son père, Jacques, d’origine juive alsacienne, de sa mère, Esther, de sa grand-mère russe et de Jean, son frère aîné de deux ans.

On sait peu de choses sur l’enfance de Barbara. La parution de ses mémoires "Il était un piano noir" en 1998 révèlera une enfance troublée par l’inceste et l’abandon de son père. Un drame qui explique certains aspects de son œuvre, plus particulièrement Au cœur de la nuit, Nantes ou l’Aigle Noir.

Auditrice libre au Conservatoire de Paris, Barbara y travaille le chant et le piano (1945). Mais c'est à la chanson qu'elle décide de se consacrer. Après un premier contrat comme choriste dans une opérette, Violettes impériales (Vincent Scotto, 1948), elle suit les conseils de Jean Wiéner et passe une audition à la Fontaine des Quatre-Saisons, un cabaret parisien alors dirigé par les frères Prévert (1949).

En 1950, Barbara quitte Paris pour Bruxelles, où elle séjournera deux ans. Elle y ouvre son propre cabaret-théâtre, où elle chante le Fiacre (Léon Xanrof), mais aussi des titres de Francis Blanche (les Dames de la poste) et de Charles Aznavour (Il y avait). De retour à Paris, elle se produit brièvement dans plusieurs cabarets (l'Écluse, Chez Moineau), où elle ajoute à son répertoire des compositions de Léo Ferré et de Pierre Mac Orlan, ainsi que les premières chansons de Georges Brassens.

En 1959, Barbara fait ses débuts d'auteure-compositrice avec "Dis, quand reviendras-tu ?" Sa carrière va désormais voler de succès en succès : les récitals en cabaret se succèdent, ainsi que les enregistrements.

Barbara tourne pour le cinéma : la Fiancée du pirate (Nelly Kaplan, 1969), Aussi loin que l'amour (Frédéric Rossif, 1971), Franz (premier film de Jacques Brel, dont elle est la partenaire, 1971). Malgré son amour du public, Barbara raréfie ses apparitions sur scène. Après une éclipse discographique de seize ans, elle sort le treizième album de sa ca
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 Barbara
Devant l'intolérance, devant l'exclusion, devant notre impuissance, c'est vrai qu'il y a des jours où j'ai honte d'exister. Et malgré tout, je chante.
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 Barbara
Du plus loin, que me revienne,
L'ombre de mes amours anciennes,
Du plus loin, du premier rendez-vous,
Du temps des premières peines,
Lors, j'avais quinze ans, à peine,
Coeur tout blanc, et griffes aux genoux,
Que ce furent, j'étais précoce,
De tendres amours de gosse,
Ou les morsures d'un amour fou,
Du plus loin qu'il m'en souvienne,
Si depuis, j'ai dit "je t'aime",
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,

C'est vrai, je ne fus pas sage,
Et j'ai tourné bien des pages,
Sans les lire, blanches, et puis rien dessus,
C'est vrai, je ne fus pas sage,
Et mes guerriers de passage,
A peine vus, déjà disparus,
Mais à travers leur visage,
C'était déjà votre image,
C'était vous déjà et le coeur nu,
Je refaisais mes bagages,
Et poursuivais mon mirage,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,

Sur la longue route,
Qui menait vers vous,
Sur la longue route,
J'allais le coeur fou,
Le vent de décembre,
Me gelait au cou,
Qu'importait décembre,
Si c'était pour vous,

Elle fut longue la route,
Mais je l'ai faite, la route,
Celle-là, qui menait jusqu'à vous,
Et je ne suis pas parjure,
Si ce soir, je vous jure,
Que, pour vous, je l'eus faite à genoux,
Il en eut fallu bien d'autres,
Que quelques mauvais apôtres,
Que l'hiver ou la neige à mon cou,
Pour que je perde patience,
Et j'ai calmé ma violence,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,

Mais tant d'hivers et d'automnes,
De nuit, de jour, et personne,
Vous n'étiez jamais au rendez-vous,
Et de vous, perdant courage,
Soudain, me prenait la rage,
Mon Dieu, que j'avais besoin de vous,
Que le Diable vous emporte,
D'autres m'ont ouvert leur porte,
Heureuse, je m'en allais loin de vous,
Oui, je vous fus infidèle,
Mais vous revenais quand même,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,

J'ai pleuré mes larmes,
Mais qu'il me fut doux,
Oh, qu'il me fut doux,
Ce premier sourire de vous,
Et pour une larme,
Qui venait de vous,
J'ai pleuré d'amour,
Vous souvenez-vous ?

Ce fut, un soir, en septembre,
Vous étiez venus m'attendre,
Ici même, vous en souvenez-vous ?
A vous regarder sourire,
A vous aimer, sans rien dire,
C'est là que j'ai compris, tout à coup,
J'avais fini mon voyage,
Et j'ai posé mes bagages,
Vous étiez venus au rendez-vous,
Qu'importe ce qu'on peut en dire,
Je tenais à vous le dire,
Ce soir je vous remercie de vous,
Qu'importe ce qu'on peut en dire,
Je suis venue pour vous dire,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous...
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 Barbara
Y a un arbre, je m'y colle
Dans le petit bois de Saint-Amand
Je t'attrape, tu t'y colles
Je me cache, à toi maintenant
[...]

Au bois de Saint-Amand, 1964.
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 Barbara
Je veux encore rouler des hanches,
Je veux me saouler de printemps,
Je veux m'en payer, des nuits blanches,
A coeur qui bat, a coeur battant.
Avant que sonne l'heure blême,
Et jusqu'à mon souffle dernier
Je veux encore dire" je t'aime"
Et vouloir mourir d'aimer.

(" La solitude")
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 Barbara
Il ne faut pas continuer sa vie, Il faut chaque fois la recommencer.
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J'ai aimé la rencontre avec les hommes de ma vie, la dualité, la complicité, le rire, la quiétude, la séduction, l'impérieux besoin de reconquérir chaque matin, de rêver une vie à deux tout en sachant parfaitement que rien ni personne ne résisterait à mon piano, à mes théâtres, à la route partagée avec d'autres.
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 Barbara
Et sans prévenir , ça arrive
Ça vient de loin
Ça s'est promené de rive en rive
Le rire en coin
Et puis un matin, au réveil
C'est presque rien
Mais c'est là, ça vous émerveille
Au creux des reins

La joie de vivre
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Sid'amour à mort

Si s'aimer d'amour
C'est mourir d'aimer,
Sont mourus d'amour,
Sida, sidamnés,
Les damnés d'amour
A mourir d'aimer,
Ils sont morts d'amour,
D'amour sidamné
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j'ai beau n'aimer que toi,j'ai beau t'aimer d'amour
si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir
je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs
je reprendrai ma route, le monde m'émerveille
j'irai me réchauffer à un autre soleil
je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin
je n'ai pas la vertu des femmes de marins.
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 Barbara
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits
Voilà combien de temps que tu es reparti
Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage
Au printemps, tu verras, je serai de retour
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris
Et déambulerons dans les rues de Paris
Dis, quand reviendras-tu?
Dis, au moins le sais-tu?
Que tout le temps qui passe ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjа
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois
À voir Paris si beau dans cette fin d'automne
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne
Ton image me hante, je te parle tout bas
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi
Dis, quand reviendras-tu?
Dis, au moins le sais-tu?
Que tout le temps qui passe ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille
J'irai me réchauffer à un autre soleil
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins
Dis, mais quand reviendras-tu?
Dis, au moins le sais-tu?
Que tout le temps qui passe ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus
Paroliers : Monique Andrée Serf
Paroles de Dis Quand Reviendras-Tu ? © Beuscher Arpege
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