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Critiques de Florent Silloray (54)
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Effectivement...un enfer. Folies, démesures ... Des dizaines de millions de dollars dépensés , des centaines de millions de dollars encaissés. Un film de légende. Mythique. Un cinéma d'avant l'art du numérique. Du sang et des larmes, des drogues et des drames. Un instant dans les coulisses de l'enfer. Un intéressant moment de lecture.



Astrid Shriqui Garain

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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Philippines, mars 1976, début d’un tournage qui marquera l’histoire d’Hollywood : typhons, renvoi du premier rôle, climat détestable, maladie tropicale et drogue à gogo, caprices de stars et infarctus de l’acteur principal, dépression et paranoïa du réalisateur, budget incontrôlable et équipe en roue libre. Un enfer à l’origine d’un film culte ! Une aventure de plus de dix-huit mois. Un budget pharaonique qui a mis en faillite la Major qui a produit le film. Plus de trois cents kilomètres de pellicules, douze mois de montage et finalement une Palme d’or à Cannes en 1979. Voilà une bédé qui revient sur la genèse d’Apolcalypse New, le célèbre film de Francis Ford Coppola, dont on se souvient des hélicoptères, de la chevauchée des Walkyries de Richard Wagner diffusée à travers d’immenses haut-parleurs, de l’apparition attendue de Marlon Brando sur l’écran, des images de napalm incandescent, des Doors, … Un long métrage qui a fait réagir la sphère artistique, opposant les admirateurs et ceux qui vouaient aux gémonies cette œuvre hénaurme. Tout ce que raconte cette bédé de Florent Silloray est sérieusement authentique, documenté à 100%. Avis aux amateurs !
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

On reste admiratif certes devant le film mais surtout devant la volonté intransigeante de Coppola, son génie, ses exigences, un budget qui va exploser, des caprices de stars, la démesure en tout. Mais quel film.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Si la couverture et le pitch sont alléchants, le contenu est un peu déceptif. L’auteur est un « fan » qui n’a pas eu accès à des informations autres que celles que l’on peut trouver depuis bien longtemps déjà sur ce tournage hors du commun. Ainsi, n’étant pas un insider plus qu’un autre, le livre n’apporte aucune anecdote inédite, et donc son intérêt documentaire est limité, d’autant qu’il souffre de la comparaison avec l’abondante littérature couvrant le sujet depuis de nombreuses années, ainsi que du documentaire vidéo reprenant les images tournées par Eléanor Coppola. Reste à voir l’intérêt d’une version en bande dessinée de cette aventure, et là encore, si le point de vue d’une petite assistante de production est un point de départ intéressant, il ne tient pas la longueur. L’histoire de notre héroïne n’est pas du tout traitée finalement, et les dialogues et les textes sont poussifs et informatifs. Le tout est longuet voir indigeste à lire, d’autant que je n’ai personnellement pas accroché à l’esthétique crayonnée du dessin... Pas convaincu donc, mais ce n’est que mon avis, et mes goûts ! Un ouvrage qui plaira sans doute aux afficionados désirant redécouvrir une aventure qu’ils connaissent déjà, et à ceux qui découvriront ici les périples de ce qui fut, sans doute, le plus improbable tournage de l’histoire du cinéma.
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Dix-huit mois de tournage aux Philippines dans des conditions parfois dantesques. Douze mois de montage. Débuté en mars 1976, le film sort, à peine achevé pour le Festival de Cannes 1979 où il obtient une palme d'or (la deuxième pour Francis Ford Coppola) ex-æquo avec Le tambour. Tournage démesuré donc, pour un film qui ne l'est pas moins. Nombreux acteurs contactés pour le rôle du capitaine Willard, qui tous refusent pour diverses raisons. C'est Martin Sheen qui le joue. Il ira jusqu'au bout, reprendra quelques semaines après une crise cardiaque. Puis c'est Dennis Hopper qui fait des siennes, puis Marlon Brando... Et Coppola qui oscille entre la paranoïa, la déprime, l'autoritarisme. Démesure à tous les niveaux.



Très documenté, Florent Silloray raconte le tournage de ce film mythique, n'ayons pas peur des mots, que personnellement je n'ai vu qu'une seule fois dans sa première version. Il en existe deux autres, une de 2001 Apocalypse Now "Redux" de 194 minutes et une de 2019 Apocalypse Now "Final cut", de 183 minutes, au montage le plus proche de la vision de Coppola.



En 1976, Francis Ford Coppola fort de son succès avec Le Parrain, s'empare d'un scénario de John Milius, d'après un roman de Joseph Conrad, Au cœur des ténèbres, et compte bien faire un film inoubliable avec un point de vue très original pour l'époque sur la guerre du Vietnam qui vient juste de finir. Les ennuis s'accumulent, les dépassements de budgets et les doutes, la peur de faire le bide le plus cher de l'histoire du cinéma hantent le réalisateur. Le plateau est tendu, les financiers stressés.



C'est tout cela que raconte Florent Silloray, à travers une attachée de production de la société de production crée par Coppola. Sarah Evans est un personnage fictif qui se balade dans tous les lieux de tournage et de décision pour nous faire vivre au plus près la réalisation de ce film. Et l'on prend conscience de la démesure du projet, de ce que peut impliquer un film fait avec des vrais personnes et non pas sur fond vert avec des effets spéciaux numériques qui, s'ils sont bluffants, ôtent un peu de magie et d'humanité. L'album est très beau, les couleurs dans les tons verts et jaunes semblent coller aux paysages, la mise en scène est plaisante et permet de se retrouver aisément dans la genèse du film, de l'idée à la sortie sur écran. C'est passionnant et ça donne envie de (re)voir le film.



PS : J'ai trouvé et regardé la version de 2001, et je peux dire que ça marche encore, que l'on suit le capitaine Willard avec attention. C'est un film au rythme et aux images fascinants. Je n'ai pu m'empêcher de penser aux conditions de tournage décrites dans l'album, notamment dans certaines scènes. Cela permet de mesurer les performances des acteurs et de tous ceux qui ont travaillé sur ce film. C'est lent et tendu, sombre. A coup sûr un grand film. Et une bande dessinée qui donne autant envie de le revoir est forcément un très bon album.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Sarah Evans a 26 ans. Après des études option cinéma en Californie, elle est embauchée en 1976 en tant qu' attachée de production sur le prochain long métrage de Francis Ford Coppola: Apocalypse now. C'est par ses yeux que l'on découvre le tournage du film.



Un tournage démesuré, qui dépasse de loin les prévisions financières, qui rend Coppola fou, paranoïaque et intransigeant... De la crise cardiaque de Martin Sheen à l'arrivée de Brando, des explosions au typhon, des alertes des producteurs aux nuits blanches de Coppola qui réécrit constamment le scénario...



Florent Silloray, que j'avais découvert avec l'excellent "Le carnet de Roger", nous plonge en immersion dans le tournage d'un film à part. Avec Sarah comme témoin, il parvient à rendre vivant cette succession de moments plus dingues les uns que les autres entre drogue, alcool et ballet d'hélicoptères philippins.



18 mois de tournage, 300 km de pellicule contés avec des flash-backs, jusqu'au montage complexe et la palme d'or à Cannes avant la sortie officielle. Le récit est prenant et le dessin très beau, aux couleurs directes en techniques variées dans des ambiances entre jungle et hallu.



Au prix d'une sacrée enquête et d'un travail de 4 ans, Florent Silloray nous livre un album documentaire passionnant. C'est aussi le récit d'un tournant dans le 7ème art, la fin d'un certain cinéma et le passage aux popcorns movies.
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Le scénario plutôt bien construit montre la particularité d’utiliser la voix off d’un personnage fictif, en l’occurrence celle d’une jeune attachée de production, permettant de prendre du recul par rapport à l’action. Et de l’action, le lecteur en dévorera tout au long du récit que ce soit sur le lieu de tournage ou dans les allers et retours aux Etats-Unis du réalisateur Francis Ford Coppola.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

L'épique et long tournage du film Apocalypse Now est relaté dans cette bédé, principalement constituée d'archives. Le montage financier est difficile et finalement fixé à seize millions de dollars en 1976, tout dépassement incombant au producteur-réalisateur. Pour qu'American Zoetrope puisse produire son film, Francis Ford Coppola a l'idée d'adapter les deux premiers µ Parrain sous la forme d'une mini-série pour la télévision, pensant qu'elle y trouverait une bonne audience et lui permettrait de se refaire financièrement9. En outre, il n'hésite pas à investir son propre argent et à hypothéquer ses biens7.
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

"This is the end, beautiful friend..."



Pas de titre, pas de générique... mais les premières notes de la chanson emblématique des Doors hérissent déjà l'échine, comme prémices au festival pyrotechnique dans les tonalités rouges et oranges, à la chaleur, la brume, la folie, la mort. Un avant-goût des hélicoptères, transformés en Walkyries de Wagner... et de colonel Kurtz, qui chuchotera "The Hollow Men" de T.S. Eliot - poème glaçant et apocalyptique dédié au roman de Joseph Conrad - avant d'expirer avec les mots "l'horreur, l'horreur..." sur les lèvres.

L'odeur du napalm au petit matin. Voyage au coeur des ténèbres...

On a tous vu "Apocalypse Now" de Francis Ford Coppola, et on sait aussi que le tournage de ce film culte (placé 28ème parmi les 100 meilleurs films du cinéma américain) n'était pas une promenade paisible dans une roseraie.

Palme d'Or à Cannes en 1979 (ex aequo, pour la toute première fois dans l'histoire du festival, avec "Le Tambour" de Schlöndorf) et deux Oscars, le film a explosé (entre autres explosions) tous les budgets et a mené son réalisateur au bord de la folie.



Les fieffés cinéphiles seront probablement déjà au courant de tous les détails de ce "tournage en enfer" : l'internet n'est pas avare d'informations, et les plus mordus ont dû se jeter sur le "making of", réalisé par Eleanor Coppola lors de ce mémorable tournage aux Philippines.

Quoi qu'il en soit, cela n'enlève rien au mérite de cette bande dessinée (ou de ce "roman graphique", pour ceux qui insistent), qui raconte l'aventure d'Apocalypse Now à travers les yeux de la jeune Sarah Evans, embauchée par American Zoetrope en tant qu'attachée de production.

Le dessin simple et réaliste (l'aquarelle réhaussée de crayons de couleur) de Florent Silloray me semble être un support visuel idéal pour retracer tous les moments marquants du tournage : les ignares s'en sortiront instruits, et les instruits ne pourront qu'apprécier cette somme d'information rassemblée sous une forme graphique. Il faut dire que l'histoire est prenante, et rappelle parfois en quelque sorte le film lui-même.



"Nous étions dans la jungle. Nous étions trop nombreux. Nous avions accès à trop d'argent et de matériel, et, peu à peu, nous sommes tous devenus fous..." confie le démiurge Coppola, dont le but original était de tourner un succès commercial sans prétention excessive, d'après le scénario de John Milius. Scénario qui vivra sa propre vie au fur et à mesure du tournage, et dont Francis Ford cherche encore désespérément la fin idéale.

Etait-ce une bonne idée de faire revivre une fois de plus la guerre du Vietnam, au moment où elle n'était encore que trop présente dans toutes les mémoires ? Est-ce que ce film parle vraiment du Vietnam ?

Ou plutôt de la démesure, de l'outrage, d'un état d'esprit indescriptible où la guerre et la mort ne deviennent qu'une coulisse, un arrière-plan devant lequel le lieutenant-colonel Kilgore se croit invulnérable, et s'adonne au surf, aux vins français et aux spectacles des pin-up et des villages en feu ? Devant lequel se promènent les reporters, disant "faites comme si de rien n'était, c'est pour la télé...". Où la perception de la réalité est quelque peu altérée (ce que l'esthète Coppola gère assez génialement par des fumigènes, qui apparaissent toujours au moment où la raison recule) et ne commence à se cristalliser que pendant la remontée du fleuve à la recherche de Kurtz ? Pour ceux qui se demandent de quelle façon bat le coeur des ténèbres, Kurtz - qui a contemplé le fond de l'abîme de Nietzsche - aura une réponse.



La BD vous apprendra tout, depuis l'acceptation du scénario, en passant par l'aventure aux Philippines, jusqu'à l'aboutissement controversé à Cannes.

Vous saurez pour quelle raison Harvey Keitel ne convenait pas dans le rôle de Willard, avant d'être remplacé par Martin Sheen. Combien de kilomètres de pellicule il a fallu à l'intraitable Coppola avant d'immortaliser les palmiers flambants au napalm et la formation des hélicos prêtés par le dictateur Marcos, dont la femme était une grande admiratrice de Marlon Brando. Vous assisterez à l'arrivée de Marlon, qui mettra Coppola au désespoir : non seulement il n'a pas perdu son charmant embonpoint comme convenu, mais il n'a même pas lu son Conrad, et connaît à peine son rôle. Ce sera Francis Ford qui perdra des kilos (plus de quarante, pour les curieux) : le budget initial maintes fois dépassé, la pression montante, les décors détruits par un typhon, les caprices du charismatique Brando au crâne rasé, qui apprivoise la population locale à l'instar de son personnage. Sans oublier l'infarctus de son acteur principal, dû aux mêmes excès sur le plateau de tournage que sur la pellicule, et surtout la crainte omniprésente... de ne pas trouver sa fin parfaite (est-elle parfaite, d'ailleurs ?), d'y laisser sa famille, sa fortune et sa raison, et de ne pouvoir proposer au public, après tout cela, qu'un pauvre navet esthétisant. Les participants au tournage vont se souvenir d'un réalisateur le plus mégalomane, dépensier, paranoïaque et perfectionniste qui soit.

Son talent l'a sauvé du désastre.

A l'époque où la façon de tourner les films a changé de façon radicale, et où les images numériques remplacent avec succès les litres de sueur produits par l'équipe italienne de Joe Lombardi, affectée aux effets spéciaux d'Apocalypse Now, cette BD gagne encore une valeur supplémentaire - comme témoignage de la gloire passée d'Hollywood.

Je n'ai aucune raison de lui accorder moins que 5/5.
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Peu importent les défauts que ne manqueront pas de relever les bédéphiles éclairés, j'ai éprouvé un grand plaisir à lire la narration du tournage et de la post-production de "Apocalypse Now".

La narratrice, attachée de production fictive, nous plonge d'emblée dans l'enfer qu'a connu Francis Ford Coppola avec l'infarctus qui a terrassé en plein tournage dans la jungle des Philippines l'acteur principal Martin Sheen, toujours vivant en 2023 et qui reprendra son rôle après cinq semaines de repos. Au vu des innombrables obstacles qui se sont dressés devant les exigences du réalisateur mégalomane, cet accident cardiaque est purement anecdotique, l'alcool et la drogue qui se sont invités dans le tournage s'ajoutant aux caprices des stars Marlon Brando et Dennis Hopper ou aux discussions difficiles avec les militaires philippins dont le ballet des hélicoptères marquera à jamais les spectateurs du monde entier.

Pour ceux qui comme moi ne sont pas au fait de l'histoire du tournage et de ses suites, Florent Silloray fait oeuvre didactique sans jamais se montrer ennuyeux et on lui pardonnera volontiers la représentation prêtant à rire du visage de personnalités du monde du cinéma tels Marlon Brando, John Wayne ou le Français Claude Berry (sic !).

Apocalypse Now, certainement un grand film mais à quel prix, dans tous les sens du terme ? Coppola lui-même l'a reconnu : "Peu à peu, nous sommes tous devenus fous." tout en assumant sans aucun doute que la fin justifiait les moyens.
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Après avoir lu « les guerres de Lucas », je me suis tourné vers un autre ouvrage qui présente lui aussi un tournage éprouvant : Apocalypse Now de Francis Ford Coppola.

Contrairement au premier nommé, le livre s’intéresse exclusivement au tournage du film. Les relations avec le studio se limite à des rallonges d’argent et le récit s’intéresse peu aux à-cotés du tournage comme les problèmes de couple du réalisateur ou la vie de tous les jours des équipes.

Le livre n’en est pas moins intéressant, permettant de découvrir le processus de tournage d’un film hors-norme avec la vision très particulière d’un homme qui doute mais qui veut imposer ses idées jusqu’au bout.

On comprends que la création d’un film mythique n’est pas un hasard mais un long travail ou chaque détail compte : le choix des acteurs, l’innovation, les scènes emblématiques, une prouesse de jeu d’acteurs, les multiples prises… j’ai été particulièrement impressionné par ce travail dantesque pour réussir chaque plan, coordonner les actions et le soucis du détail indispensables pour livrer un film impeccable dans son réalisme.

J’ai été par contre peu admiratif des dessins ; un crayonné tout droit sorti des tribunaux (oui ces fameux dessins que l’on retrouve dans les bulletins d’infos qui remplacent les images d’un procès interdit de caméras). Le ton pastel des dessins est aussi très fade ne faisant en rien ressortit l’enfer des lieux de tournage et les scènes pyrotechniques mythiques… c’est bien dommage !
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Tout juste auréolé du succès aussi phénoménal que mérité du Parrain, Francis Ford Coppola est en odeur de sainteté à Hollywwood et les studios disent amen pour son ambitieux projet d'Apocalypse Now, transposition du Coaur des Ténèbres de Conrad dans la Guerre du Vietnam.

Hélas pour le réal, fort rapidement, les ennuis vont tomber comme les pluies diluviennes de la jungle sur ce projet fou où les dollars fondent comme neige au soleil de Saïgon.

Personellement endetté, Coppola devra composer avec les acteurs qui rivalisent de pénibilité, chacun dans son registre, les réécritures nécessaires, radicales et multiples du scénario, les caprices de la météo et, last but not least, les pontes des studios qui demandent des comptes.

Contre toute attente le réal' s'en sortira avec les honneurs (et une palme ex-aequo à Cannes) et le succès sera au rendez-vous mais Coppola y laissera plus que des plumes.

Cette version en BD rend bien compte de la folie que fut ce tournage gargantuesque avec un parti pris graphique à l'aquarelle intéressant et agréable, mais le choix du récitatif essentiellement en textes illustartifs rend la lecture moins fluide qu'elle l'aurait été avec plus de dialogues directs.

Un témoignage prenant pour tout amateur de 7°Art.
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Apocalypse Now est mon film de chevet. Un monument du cinéma mondial. Un film qui me vide de toute énergie après chaque visionnage. Mais qui me bouscule et me ravie à chaque fois.

Je ne pouvais donc pas laisser cette bd passer.

Le tournage du film fut apocalyptique, sans mauvais jeux de mots. Dépassement de budget faramineux, accidents en tout genre, conditions dantesques et folies furieuses de l'équipe de tournage.

Mais tout ça on le savait. Et hélas dans cette bd nous n'apprenons rien ou presque.

C'est de plus assez mal fichu je trouve.

L'idée de suivre un personnage fictif n'est pas mauvaise en soit, mais c'est très sous exploité. On en arrive parfois à oublier ce personnage. Un comble.

La bd n'est souvent qu'un enchaînement d'anecdotes et de faits sur le tournage. Les tournures de phrases sont parfois hasardeuses et répétitives.

Enfin bref j'arrête là pour les critiques, le graphisme tient la route et je l'ai lu jusqu'au bout, ce n'est donc pas si mauvais que ça. C'est loin d'être nul, mais ça ne m'a pas convaincu. Quelqu'un qui ne connaît rien à ce tournage légendaire apprendra par contre certainement pleins de choses.
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Merci a masse critique de babelio de m avoir envoyé ce livre recemment. Un vrai bonheur de le lire , d abord suis fan de cinema et fan de bd aussi. Alors quand j ai vu dans la lsite des bds " un tournage en enfer , au cooeur d apocalypse now, j ai bien sur choisi cette bd. On sait tout sur le tournage de ce film dantesque de coppola!! budget explosé, typhon qui détruit les decors, des acteurs et techniciens qui se droguent tous les jours , alors si vous n avez pas vu le film encore, grace a la bd vous serez au coeur d apocalypse now. Il fauut savoir que coppola a mis toute son énergie pour le tourner et en faire un chef d oeuvre, il a obtenu la palme d or a cannes , malgré françoise sagan ( presidente du jury) qui n aimait pas le film, rien n a ete simple mais le succés est présent, le public est dans les salles , on peut vraiment dire qu il a réalisé un chef d oeuvre du 7e art/ A quelques jours de l ouverture du festival de cinema de cannes, c est bien de rappeler que F F Coppola a laissé une trace de son passage a cannes. merci a la bd qui a l intelligence de bien décrire ce tournage, kenavo
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