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Critiques de Foulek Ringelheim (6)
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Boule de Juif

Foulek Ringelheim raconte son enfance dans les quartiers pauvres de Liège, où, parce qu’il était juif d’origine polonaise, il était considéré comme étranger même s’il allait jusqu’à singer ses condisciples avec l’accent local.





Critique :



Loin de pleurnicher sur son sort et de larmoyer, l’auteur utilise l’humour pour raconter les faits qui lui arrivent, mais aussi sa passion pour les livres et comment, ayant mal lu, parce qu’il voit le mot « juif » partout, c’est devenu une obsession, il transforme « Boule de suif » en « Boule de Juif ». Il décide d’adopter « Boule de Juif » comme nom de combat.



Une autobiographie merveilleuse ne laissant qu’un regret : la disparition de Monsieur Foulek Ringelheim avant qu’il n’ait pu raconter la suite de ses aventures. Lui, qui était né dans la pauvreté et faisait partie des juifs survivants à l’holocauste, se hissa au rang de magistrat.



Pour autant peut-on se fier à tout dans le témoignage de l’auteur ? il avait deux ans et demi lorsque les Allemands envahirent la Belgique pour la deuxième fois. Dès lors, j’ai un petit peu de mal à croire qu’il puisse se souvenir de l’exode vers la France et du retour à Liège.

Sa famille fut dépitée par cette vie épouvantable de réfugiés sur les routes en direction de la République bleue-blanc-rouge, où soldats français en déroute et civils se mélangeaient dans une pagaille sans nom. L’auteur finit par admettre qu’il n’a gardé aucun souvenir datant d’avant ses quatre ans et que ceux qu’il présente comme les siens ont été implantés par sa mère et son frère.



1942. Son père reçoit l’ordre de se rendre à la gare pour aller travailler sur l’immense chantier où l’on commence à bâtir le Mur de l’Atlantique. Soucieux de respecter la loi. Il obéit. Un petit peu plus tard, sa mère reçoit l’ordre de se rendre à la caserne Dossin à Malines. C’est l’AJB (Association des Juifs de Belgique) qui coordonne l’action. Sa maman refuse d’obéir et place ses enfants à l’abri avec l’aide d’une voisine, Yvonne. Foulek, devenu Joseph pour l’occasion, est confié à un couple de paysans de Bertrix, sans enfants, qu’il appelle « parrain » et « marraine ». Ces personnes ne demandent aucun dédommagement. Foulek va être choyé par ce couple et vit de grands moments de bonheur parmi eux. Malheureusement pour lui, sa maman, inquiète, va le récupérer. Elle est très déçue de constater qu’il pleure et ne veut pas quitter ce couple admirable qui s’occupait si bien de lui.



Plus tard, les rafles allemandes s’intensifiant, sa maman va le placer, ainsi que son frère aîné, dans un orphelinat tenu par des religieuses en leur faisant promettre que, quoi qu’il arrive, ils resteront juifs. Seulement, le petit Foulek, devenu Joseph, a envie d’être comme tout le monde et souhaite se convertir… Au grand désespoir de sa mère qui vit très mal la situation. Cette période à l’orphelinat est loin d’être une partie de plaisir et les religieuses il les aurait plutôt dans le nez que dans son cœur.



Avec la libération, de 1944, le soulagement est loin d’être total car les Allemands envoient des V1 sur Liège.



1945. Les premiers prisonniers commencent à rentrer des camps. Le temps passe… Jamais le père ne revient…



Foulek préfère jouer au caïd plutôt qu’au bon élève, histoire de se faire des copains parmi ceux qui jouent sur la place. Il apprend à voler. Cela ne marche pas trop mal jusqu’au jour où il se fait pincer et que le responsable de la sécurité du magasin lui propose un marché…



Par moments l’histoire est quelque peu décousue, sans doute écrite dans la hâte et sans une solide relecture, mais le sujet est intéressant et on avale les pages sans frôler l’indigestion.

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La seconde vie d'Abram Potz

Vieux, juif, guetté par la décrépitude morale et physique, Abram Potz, psychanalyste comme il se doit, ne s’avoue pas vaincu. A lui la nouvelle jeunesse que lui offre sa deuxième carrière : celle d’un tueur en série.



Vieillir, finalement, n’est pas un naufrage. Il y a là, si l’on y songe, quelque chose d’assez réconfortant - même si ne devient pas serial killer qui veut…





Un journal intime, sarcastique et savoureux, écrit d’une plume alerte, qui déclenche plus le sourire ou la franche hilarité que les frissons dans le dos.

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La seconde vie d'Abram Potz

Langage assez cru, humour noir (qui prête à sourire) et réflexions sur la vieillesse : un cocktail assez original pour une lecture agréable. Malgré son but de "devenir le doyen mondial des tueurs en série", Abram Potz avec ses 86 ans est de plus en plus attachant au fur et à mesure de la lecture. Il manque un je-ne-sais-quoi à la fin de l'histoire pour un 4 étoiles mais très bonne découverte de cet auteur belge. P.S.: Ne vous fiez pas à la quatrième de couverture, c'est comme les boîtes de céréales, le plus important, c'est ce qu'il y a dedans.
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La seconde vie d'Abram Potz

J'ai adoré ce roman extrêmement jubilatoire et politiquement incorrect... ce vieillard qui crache sur tout, sur ce qu'il est devenu surtout. On ne sait si on doit le détester ou l'adorer. Il a beaucoup de dérision de lui-même mais souffre d'une extrême solitude. Ses discours sont souvent pathétiques mais donnent à réfléchir sur la place que nos sociétés accordent ou non à nos vieux.
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Boule de Juif

Autobiographie sur la jeunesse de l'auteur. Il y décrit son parcours pendant la guerre, son questionnement par rapport à la religion, son emballement vis-à-vis du communisme, la vie et la honte de la pauvreté, ses amitiés dans les rues de Liège, son parcours cahotique à l'école mais aussi ses réussites et son besoin fou d'intégration. Une belle lecture.
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Boule de Juif

« Boule de Juif » rappelle son enfance juive de passager clandestin dans un orphelinat catholique.
Lien : https://www.lesoir.be/358908..
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