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Citations de Frances Trollope (103)


Que de cœur ! Que d’esprit ! Quelle beauté, quelle douceur incomparable ! Il n’est guère étonnant que feu Mr Barnaby ait mis tout son bonheur à vous plaire ! Pour en revenir à cette pauvre petite fille, on peut dire qu’elle est jolie, peut-être, quand vous n’êtes pas à côté d’elle. Dites-moi, cette Mrs Compton de Compton Basett est-elle fort riche ? Vous laisse-t-elle quelque chose aussi ?
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À votre âge, et avec votre exquise beauté, vous devez songer à renouveler le lien qui a déjà fait votre bonheur et, pardonnez ma franchise, qui voudrait donner son cœur, son âme et sa vie à quelqu’un qui ne pourrait rien rendre en retour ? Pensez-vous, mistress Barnaby, qu’une nièce puisse compenser, chez une femme de votre exquise sensibilité, l’affection ardente et exclusive qui unit l’époux et l’épouse ? Le croyez-vous ?
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Voir une créature si bien faite pour le plaisir, si rayonnante d’innocente gaieté, forte du pouvoir de répandre le bonheur partout où elle daigne sourire. Voir un tel être se trouver seule et en larmes loin de son magnifique domaine hospitalier, loin des splendeurs auxquelles d’autres s’accrochent. Quel spectacle ! Ne regrettez-vous pas, chère madame, votre charmante propriété ?
— Par moments, ou peut-être devrais-je dire, il y a eu des moments où cela m’a traversé l’esprit. Mais si je n’avais pris ce parti, je n’aurais jamais connu Clifton. Mon esprit avait besoin de changement et je me sens déjà mieux au milieu de cette délicieuse atmosphère. Mais j’avoue que je regrette mes superbes chevaux. Je n’en retrouverai jamais qui me plaisent autant.
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Il y a tant de faiblesse dans le cœur d’une femme qu’il lui faut quelque temps avant d’être certaine de ce qu’elle ressent. Nous ne sommes qu’âme, élan et sentiment. Notre destinée dépend toujours des amis que nous rencontrons sur cette terre de larmes !
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Et, bien que la rude nature d’un homme usé par la guerre ne puisse que difficilement s’unir à la douceur de la vôtre, il existe entre nous des affinités sympathiques que des paroles sincères peuvent mettre au jour. Comme je comprends vos sentiments, et qu’il est difficile de ne pas envier, même dans la mort, celui qui a laissé derrière lui un pareil souvenir !
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Cela ne promet rien de bon, je dois l’avouer, mais la sagesse nous dit que la possibilité d’un malheur à venir ne doit pas nous empêcher de jouir d’un bonheur présent. Aussi, je crois que pour le moment, chère Agnès, si vous nous aimez comme nous vous aimons, votre devoir est de profiter de ce petit moment de répit, car nous sommes tous déterminés à endurer la tante Barnaby pour l’amour de vous. Tâchez donc, en retour, d’être heureuse, en dépit d’elle, par amour pour nous. J’ai à causer avec maman ce matin, mais je ferai en sorte que vous me revoyiez avant la fin de la journée. Adieu !
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Ne me croyez pas indifférente à votre juste chagrin. Plût au ciel que je puisse l’alléger, mais tant que nous sommes là, au moins, efforcez-vous de penser à nous et non à elle. Partout où l’on vous connaîtra, vous serez respectée pour vous-même et vous en êtes digne. Je serai bien inquiète quand vous nous quitterez. Chère Agnès, parlez-moi un peu de votre tante Compton. Est-il donc impossible de vous placer sous sa protection ?
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Il est triste et vexant, bien sûr, de devoir subir la compagnie d’une femme déterminée à se rendre aussi outrageusement ridicule, mais il n’est pas sage de vous le rappeler sans cesse, et exclusivement. Vous devriez au moins vous souvenir de l’homme le plus distingué de toute la salle qui vous a fait l’honneur de se joindre à vous pour le thé.
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Elle avait réellement peur de sa tante et faisait en général tout ce qu’elle lui ordonnait, avec la prompte obéissance d’un enfant qui craint d’être grondé. Mais, en cet instant, un sentiment plus fort que la peur la retint dans le sanctuaire béni de son cabinet solitaire. Il lui semblait suffoquer par manque d’air. La chambre de sa tante sentait le renfermé, pour elle qui venait de respirer la fraîche brise de la colline ; aussi, s’asseoir seule près de sa fenêtre semblait un luxe pour lequel il valait la peine de risquer le danger de recevoir la plus aigre des réprimandes.
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Un sentiment de terreur, plus vif peut-être que la chose ne le méritait, arracha un cri à Agnès qui sembla comme par magie lui apporter de l’aide car, aussitôt, le colonel Hubert était auprès d’elle, du côté opposé au major. Agnès releva la tête, le regarda avec une évidente expression de joie et, comme il lui offrait le bras, elle le prit immédiatement, sans que ni lui ni elle eussent articulé un seul mot.
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Quel homme vaniteux, hautain ! J’espère bien ne jamais le revoir ! C’est lui qui le premier m’a fait sentir tout ce que mon avenir a de misérable. » Ce soliloque, mi-murmuré, mi-pensé fut interrompu une fois de plus par le pas d’un cheval tout près d’elle. « Le voilà qui revient, se dit-elle, je ne l’ai pourtant pas vu retourner sur ses pas. Oh ! s’il me parle, comment ferai-je pour lui répondre ? »
Mais le cavalier la dépassa et un coup d’œil rapide lui prouva que ce n’était pas le colonel Hubert. Elle ne prit pas la peine de regarder plus longuement. L’effort eût été inutile, car, comme précédemment, le cavalier se retourna et révéla ses traits : c’était le major Allen.
Il arrêta instantanément son cheval, sauta à terre, puis, faisant faire adroitement un tour à l’animal, il se plaça entre Agnès terrifiée et la bête, et commença à marcher à côté d’elle.
Le premier réflexe de la jeune fille fut de rester immobile et de lui demander dans quel but il s’approchait ainsi, mais, quand elle se tourna vers lui pour lui parler, l’expression de sa physionomie audacieuse et vulgaire la remplit d’effroi et elle se détourna sans dire un mot, en prenant rapidement la direction du moulin.
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La bienveillance que lui avaient témoignée ses nouvelles connaissances avait évolué en amitié. Elle avait rencontré, la veille au bal, le plus brillant succès, pour parler le langage à la mode. Elle avait dansé tous les quadrilles, dont trois avec le danseur le plus désiré de toutes les dames, et pourtant elle se sentait plus triste que jamais.
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Avoir l’air heureux est une chose qui sied généralement à tout le monde. Le bonheur prête quelquefois des charmes aux traits qui, dans le chagrin, n’auraient pu se vanter d’en posséder aucun. Mais il y a des gens sur lesquels cette émotion expansive produit un effet tout différent, et Mrs Barnaby était de ceux-là. Ses yeux ne se contentaient pas de briller, ils lançaient des flammes de triomphe et de plaisir.
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La belle Emma promit et tint sa parole. Tel était le sujet de conversation entre le frère et la sœur, la veille du mariage, lors de la promenade sur Sion Row, qui avait exposé à l’admiration de Mrs Barnaby la superbe stature du colonel Hubert.
Agnès était bien loin de se douter, lorsque sa tante l’avait forcée de se mettre à la fenêtre pour jouir de cette vue, que le peu de mots qu’elle avait saisis à la volée étaient d’une si grande importance pour son bonheur à venir.
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Il regardait Agnès avec autant d’étonnement que de pitié, il écoutait sa conversation gaie et sans prétentions avec Mary et le jeune Stephenson, sans pouvoir nier que, qu’elle fût tombée des étoiles ou qu’elle eût été élevée par cette tante si vulgaire, toutes les paroles qui tombaient des lèvres de cette jeune fille portaient l’empreinte de la meilleure éducation, des sentiments les plus droits et de l’esprit le plus brillant. Il admettait tout cela et avouait également que jamais, à travers tous les changements de sa vie de soldat, il n’avait vu, dans aucun cercle et sous aucun climat, une perfection aussi ravissante.
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Les manières de Mrs Peters étaient, nous le savons, particulièrement agréables et distinguées. Ses filles étaient toutes jolies ; l’une d’elles, entre autres, singulièrement aimable et animée. Son fils, ainsi que les autres messieurs de la famille, étaient du même charisme.
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À mesure que la soirée avançait, sa vivacité et son enjouement allaient croissant. Ses mots, secondés par son regard sans scrupule, étaient pleins de piquant et de sous-entendus. Tandis que le major adoptait de plus en plus les manières d’un homme ravi et transi, au-delà du pouvoir de dissimulation. Mais ce ne furent pas les railleries qui firent se froncer le sourcil du colonel, tandis qu’il contemplait la scène. Sa physionomie fine respira le dégoût puis un certain degré de mélancolie, qui ne semblait guère approprié à la circonstance. Au bout de quelques minutes, il retourna dans la salle de bal.
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Je veux dire les hommes d’une certaine élégance et d’une certaine fortune trouvent très bien de jouer une couronne la fiche. Pour ma part, je déteste les jeux d’argent, tout en aimant le whist, et peu m’importe de jouer peu d’argent. Toutefois, à l’occasion, quand je me retrouve dans certaines parties, je suis obligé de lâcher un peu de lest. Mais je n’excède jamais les 5 livres, ou 20, par robre. De cette façon, il ne peut rien arriver de bien alarmant, surtout que je joue passablement bien et que j’évite autant que possible de jouer gros.
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Prenez garde, mon vénérable philosophe, de ne pas commettre, au sujet de la vieille dame, une bévue aussi énorme que celle que vous avez faite pour la jeune. Quand je suis allé chercher le maître des cérémonies, afin qu’il me rende le précieux service de m’introduire, je me suis enquis de la famille de la jeune personne et de la tante aux falbalas. J’ai appris qu’elles faisaient partie d’une des familles les plus respectables de Clifton.
— J’en suis fort heureux, Frederic, et cependant, même si cette famille est des plus nobles du pays, je trouve encore que cette tante est pour la beauté de cette enfant une tache aussi déplaisante que n’importe quelle verrue sur une belle joue… Quant à moi, elle suffirait à mettre mon cœur en sûreté, même si je trouvais cette créature peu commune encore plus belle. Ce qui, je l’avoue, ne serait pas facile.
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Elle sentait que l’événement était très important et fit appel à toute son énergie pour être à la hauteur. Peut-être rougit-elle un peu, ce qui, pour des raisons évidentes, ne fut pas perceptible. Elle baissa les yeux sur son éventail pour les relever ensuite, avec un regard éloquent, sur le visage du major courbé devant elle.
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