AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Frances Trollope (103)


Tout dépendra des circonstances. Peut-être trouverai-je à vous marier, et cela m’ira. Tout ce que vous avez à faire, c’est vous tenir toujours prête à partir à l’instant, au premier signe, si je vous le dis, mais vous ne devez en parler à personne, et surtout, surtout pas à mes parents.
Commenter  J’apprécie          00
Cette réplique était amère, montrant d’une part combien la vieille fille ne croyait pas en l’élégance domestique de sa nièce, et d’autre part insistant sur le fait que Mrs Barnaby n’avait pas d’enfants, sa plus grande mortification. Les deux femmes se détestaient si cordialement qu’il était difficile de dire jusqu’où auraient pu aller ces escarmouches, mais avant que Martha n’eût trouvé une réplique aussi mordante, son mari entra. Dès qu’ils se rencontrèrent, le neveu et la tante furent étonnamment bien disposés l’un envers l’autre.
Commenter  J’apprécie          00
Pour faire sa révélation, elle opta pour le moment où les hommes sont généralement dans la meilleure disposition d’esprit, c’est-à-dire lorsque la faim a été satisfaite et que la digestion n’a pas encore commencé, en bref quand Mr Barnaby en était à ses noix et à son vin.
Commenter  J’apprécie          00
Elle était bien plus heureuse que beaucoup de mariées, devenant chaque jour plus sensible aux avantages substantiels qu’elle avait obtenus et plus heureuse auprès de son complaisant mari. Comme son caractère, bien que d’un égoïsme aussi tenace que tranquille, n’était ni aigre ni violent, le bonheur conjugal aurait pu durer longtemps si quelques malheureux incidents n’étaient venus le troubler.
Commenter  J’apprécie          00
N’importe quelle jeune mariée aurait trouvé matière à se réjouir d’un tel changement, mais peu y seraient parvenues aussi intelligemment que Mrs Barnaby. Elle était naturellement orgueilleuse et ambitieuse, et sa vanité, bien que suffisamment ancrée pour former un trait évident de son caractère, n’était en fait qu’un genre de lutin capricieux qui agissait en commanditaire des espoirs et des rêves que sa fierté et son ambition formaient. Cette fierté et cette ambition, cependant, étaient très différentes des qualités connues sous ce nom chez des natures plus élevées.
Commenter  J’apprécie          00
Les six premiers mois de vie conjugale de Mrs Barnaby furent si heureux qu’elle en oublia vite ses anciennes déceptions et arriva presque à se persuader qu’il était, à peu de choses près, aussi agréable d’épouser un pharmacien de campagne d’un certain âge, propriétaire d’une bonne maison et d’un joli revenu, qu’un bel officier démuni.
Commenter  J’apprécie          00
Ce que je crois devoir faire pour elle, je suis prête à le faire. Je conçois qu’il me sera plus aisé de prendre sur mes petits biens, pour lui obtenir une bonne éducation, que sur les vôtres, mon frère, ou même ceux de sa tante nouvellement mariée, car, sans aucun doute, il ne lui serait pas agréable de commencer sa vie de femme mariée en lestant un fardeau sur les épaules de son mari. Mais, d’un autre côté, il sera ensuite plus dans les moyens de sa tante Barnaby de lui procurer un foyer agréable et avantageux que moi-même.
Commenter  J’apprécie          00
Je pense que le mal est fait dès lors que le pouvoir, quel qu’il soit, est exercé en vain. Je n’ai pas le pouvoir de vous aider. Je suis convaincue que si tout ce que j’ai vous eût été versé, tandis que j’aurais logé à l’hospice de la paroisse, cela vous aurait permis d’engager plus de folies et, à mon sens, plus de péchés.
Commenter  J’apprécie          00
Si vous épousez un gentleman et que vous avez des enfants qui se comportent selon mes principes d’honnêteté, d’honneur et de convenances, il est possible que je partage le peu que je laisserai entre eux et d’autres personnes qui auront des droits égaux aux leurs. Mais je souhaite de tout mon cœur que vous n’ayez point d’enfants, car je suis convaincue que je ne les aimerai pas et je préférerais laisser la pauvre petite bagatelle qui restera après moi à quelqu’un que j’aimerai.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne peux pas dire que je fasse tellement confiance à la beauté pour la conduire à ouvrir les cordons de sa bourse. Elle nous a vues, la pauvre Sophy et moi, assez souvent et je n’ai pas trouvé beaucoup d’utilité à notre beauté avec elle, aussi n’est-ce pas là-dessus que je compte. L’informer de mon mariage, ce n’est pas demander, voyez-vous, et je ne crois pas impossible qu’une union semblable à un contrat d’affaires, aussi prudente que la mienne, soit plus à son goût que celle de la pauvre Sophy, pour laquelle il n’y avait rien d’autre à attendre que quelques jolis noms.
Commenter  J’apprécie          00
L’accroissement discret de sa richesse était peut-être sa principale source de joie. Cela l’amusait infiniment d’observer que, tandis que la mauvaise gestion et le manque de prévoyance de son frère et de sa femme étaient le thème d’éternels cancans, sa propre épargne semblait se poursuivre tranquillement, sans causer le moindre bavardage. Les petites charités, judicieusement et régulièrement administrées, contribuaient bien plus à produire l’effet désiré qu’elle ne l’imaginait, car les louanges concernant la bonté et la gentillesse de miss Betsy provenaient de ceux qui avaient profité de son jugement et de ses prêts nettement calculés plutôt que de ses dons. La gratitude pour de tels services s’exprimait librement. Le bruit
Commenter  J’apprécie          00
L’accroissement discret de sa richesse était peut-être sa principale source de joie. Cela l’amusait infiniment d’observer que, tandis que la mauvaise gestion et le manque de prévoyance de son frère et de sa femme étaient le thème d’éternels cancans, sa propre épargne semblait se poursuivre tranquillement, sans causer le moindre bavardage. Les petites charités, judicieusement et régulièrement administrées, contribuaient bien plus à produire l’effet désiré qu’elle ne l’imaginait, car les louanges concernant la bonté et la gentillesse de miss Betsy provenaient de ceux qui avaient profité de son jugement et de ses prêts nettement calculés plutôt que de ses dons. La gratitude pour de tels services s’exprimait librement.
Commenter  J’apprécie          00
De toutes les beautés réunies à ce festival, nulles ne parurent plus à leur avantage que les demoiselles Compton. Leurs toilettes, loin d’être sales ou défraîchies, étaient arrangées de sorte à ce que leurs charmes soient mis en valeur aussi favorablement que leur mère elle-même avait pu le désirer.
Commenter  J’apprécie          00
Vous êtes un voisin trop bon, j’en suis certaine, pour me faire des difficultés. Les choses sont bien différentes à présent, vous comprenez, et j’espère que vous me laisserez prendre pour mon propre compte, qui ne regarde en rien papa, les quelques petites choses dont j’ai besoin.
Commenter  J’apprécie          00
Je suis un pauvre petit être tordu comme la corne d’un bélier, vous le savez bien, et j’ai besoin du petit confort dont mon bon père m’a pourvue pour consolation dans son testament. Vous avez été une beauté, mistress Compton, et vos filles sont des beautés ! Cela doit être une grande bénédiction. Mais, en me la refusant, Dieu m’a accordé un père tendre qui a pris soin de me donner les moyens de vivre convenablement, sans amoureux, et je n’irai pas contre les voies de la Providence ni contre la volonté de mon père pour vous habiller, vous et vos filles, dans le but de plaire à des officiers. Ainsi, mistress Compton, je crois que ce que vous avez de mieux à faire, c’est de retourner chez vous.
Commenter  J’apprécie          00
Sans avoir appris, sans soupçonner la puissance du don que la nature lui avait donné, elle chantait avec la douce légèreté de l’alouette. Eût-elle travaillé pendant six mois, Silverton aurait pu se vanter de posséder une des plus belles voix du royaume.
Commenter  J’apprécie          00
Sophy, la plus jeune, était moins grande et son teint était moins lumineux que celui de sa sœur. Ses cheveux étaient clairs et ses yeux, bien qu’ombragés par des cils très noirs, étaient du gris le plus doux. Son atout principal résidait en une carnation d’une grande délicatesse, une bouche et des dents que personne ne pouvait regarder sans plaisir, même sa tante Betsy.
Commenter  J’apprécie          00
Comment un homme pouvait-il espérer trouver la paix et le contentement, même après avoir franchi le Rubicon de l’ordination et avoir eu suffisamment de chance pour épouser le flirt le plus convoité de dix régiments successifs, lorsqu’il ne lui était pas permis de s’adonner au sommeil sans avoir été au préalable grondé pendant une heure, ni de tenir compte d’aucun signal pour s’éveiller, hormis celui de la langue de son épouse ?
Commenter  J’apprécie          00
Il est probable que si sa fille avait été jolie, ou même en bonne santé, le fier et excellent vieil homme aurait pu réduire sa part à plus ou moins 2 000 livres prises sur le domaine, mais elle était chétive, difforme et sans mère, et la tendresse du cœur paternel avait vaincu son désir de conserver intacts les domaines qui, depuis tant de générations, avaient apporté indépendance et crédit à la famille Compton. Laisser sa pauvre petite Betsy un tant soit peu dépendante de sa charmante belle-sœur était, en bref, au-dessus de ses forces.
Commenter  J’apprécie          00
Sa vulgarité est sublime. […] Jamais, à notre souvenir, une jeune fille, épouse et veuve aussi aimablement désagréable, délicieusement ignoble, joviale, belle, hideuse, aguicheuse et monstrueuse d’animation, n’avait été ainsi montrée ».
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Frances Trollope (77)Voir plus

Quiz Voir plus

Le chenapan dans son accoutrement, un vaurien, un gredin ou un coquin, jamais un banquier

Le champ mort et désert, où les frelons autrefois bourdonnaient seuls autour des fleurs grasses, dans le silence écrasant du soleil, est ainsi devenu un lieu retentissant, qu’emplissent de bruit les querelles des bohémiens et les cris aigus des jeunes vauriens du faubourg. Une scierie, qui débite dans un coin les poutres du chantier, grince, servant de basse sourde et continue aux voix aigres.

Émile Zola
Honoré de Balzac

10 questions
6 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}