Citations de Franck Calderon (35)
On fait glisser nos yeux sur les choses qui nous entourent sans se rendre compte que chacune peut à n'importe quel moment entrer dans notre vie.
L'homme a moins d'imagination que de capacité d'improvisation...
Le rêve est ce qui précède toutes les découvertes. Et je te dis que le jour où le monde perdra ses fous, il sera mort. Les grands secrets ne sont pas réservés qu'aux sages et aux intelligents.
Le monde, qui prétendait honnir le mensonge, la cupidité et la vantardise, adulait les menteurs, les cupides et les vantards.
- si les tombes pouvaient parler... Le gardien le regarda d'un air étrange.
-Elles parlent toutes. Chacune est un livre. C'est comme si je vivais dans une immense bibliothèque.
- Tu as perdu quelques kilos ou je rêve? (...)
-Je ne perds jamais rien. Ils finiront par revenir. Ils reviennent toujours.
La dernière fois il était vivant, aujourd'hui il est mort. Pour lui, ça fait une énorme différence.
Il avait toujours considéré sa ville comme un être organique, vivant au rythme de ses langueurs estivales, de l'allégresse soudaine de ses férias, ou de son austérité protestante. À la manière d'une mère nourricière, elle lui avait transmis des valeurs, avec ses qualités et ses défauts. Et même s'il lui reprochait parfois de ne pas assez prendre soin d'elle, jamais il ne l'aurait quittée pour une autre.
Les gens ne croient pas à l'alchimie, répondit Paco, mais moi je vous dis qu'il y en a déjà eu, des alchimistes. Et figurez-vous que, s'ils ont trouvé la formule de la vie éternelle, ils ne vont pas la partager avec l'abruti moyen surreprésenté dans le monde d'aujourd'hui. Regarde Newton, le père de la physique moderne. Il a étudié l'alchimie toute sa vie, il a même failli y laisser sa peau quand son laboratoire a explosé.
L'impensable venait de prendre corps, sous ses yeux, à travers les milliers de pixels éclairés. Le visage de cette femme, qui souriait depuis deux cents ans, était bien celui de Louise.
. À quoi bon désirer ce qu'on ne peut atteindre ? Jamais une femme comme elle ne voudrait d'un type comme lui. La Belle et la Bête n'était qu'un conte de fées. Et, à moins de perdre cinquante kilos, il n'était pas près de ressembler à un prince.
Du sonnet lié au concerto « L'été », de Vivaldi. J'irai l'écouter demain en concert. Il y a quelque chose d'évident dans cette musique mille fois jouée. De magique et d'harmonieux. Je ne me suis jamais lassée de ses proportions.
L'alchimie est un mythe. Vous avez joué, c'est bien. Maintenant, il faut grandir.
Elle ne te regarde pas : c'est comme la lune, tu as l'impression qu'elle te suit, mais elle ne sait même pas que tu existes.
Un alchimiste, c'était un type qui transformait la ferraille en or. Et qui devenait immortel grâce à une pierre philosophale.
Faut être patient. Les gens sont toujours trop pressés. Ça ne fait pas passer le temps plus vite.
Le sort est joueur. J'ai connu un alpiniste qui a dévissé de cinquante mètres et s'en est sorti sans une égratignure. Le même jour, son frère est tombé bêtement dans le canal de la Fontaine. Il a chuté de deux mètres et il est mort sur le coup. Étonnant, non ?
Un mort donne fort peu de joie aux beaux esprits ;
Un cercueil bafoué ne vaut pas qu'on s'en vante ;
Ce qui plaît, c'est de voir saigner la chair vivante ;
Contre ce qui n'est plus pourquoi s'évertuer,
Et, quand un homme est mort, à quoi bon le tuer ?
Quand un homme est mort, à quoi bon le tuer ?
Je crois qu'on peut tricher avec sa vie, pas avec sa mort.