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Critiques de François Berléand (38)
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Le fils de l'Homme invisible

Cela nous rappel a quel point une parole en l'air peut bouleverser une vie a jamais , même auprès des enfants . Histoire très touchante
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Le fils de l'Homme invisible

Très bon livre !



Ce livre est triste pour l'enfant, le fait de croire qu'il est invisible et au-final que son entourage pense qu'il soit malade mentale! Mais pour le lecteur l'histoire est vraiment m'arrente car l'enfant fait beaucoup de bêtise et se prend pour un super héros. Cette histoire fait sourire et rigoler. Le livre est bien écrit. C'est vraiment un bon livre, je vous le conseil si vous aimez lire des livres drôles et un peu fantastique, le fait qu'il croit être invisible, ça donne vraiment un coté héroïque.





Maxime et Romain.
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Le fils de l'Homme invisible

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre et le recommande vivement.

Je l'ai lu en 2 soirées et la coupure a été difficile le premier soir tellement la lecture est agréable et la suite attendue avec impatience.



C'est vrai qu'une simple phrase même dite "en l'air" peut être mal comprise et faire des dégâts auprès de la personne qui la "reçoit" et encore plus chez un enfant qui l'interprète à sa façon.

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Le fils de l'Homme invisible

François Berléand croit qu'il est invisible après que son père lui dit qu'il est le fils de l'homme invisible, alors qu'il n'a que onze ans, François est naïf pour croire son père, au début de l'histoire François est douteux et va donc essayer de découvrir s'il est invisible.



Salomon
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Le fils de l'Homme invisible

Livre lu dans le cadre de mon défi personnel de lectures 2024, item : "Lire un livre écrit par un acteur". J'avais celui-ci dans ma PAL (j'adore tout ce qui touche aux témoignages et autres récits de vie) donc, je l'ai choisi. Je ne suis pas particulièrement fan de cet acteur, j'ai apprécié certains de ses films, mais ce sont surtout le titre du livre (qui m'a interpelée) et le résumé (qui m'a touchée) qui ont été à l'origine de mon achat.



Pour la petite histoire, il faut savoir que L'Homme invisible est un film américain de 1933 qui est sorti en France en 1934 et a été suivi de multiples suites... Plus tard, en 1976, le film sera adapté en une série très célèbre en France.



Cet ouvrage évoque une tranche de la vie de François Berléand (acteur français né en 1952) : de ses presque onze ans à ses dix-sept/dix-huit ans. Sous un "je" narratif et avec un registre de langue d'un enfant, il raconte avec beaucoup de pudeur, de naïveté mais aussi d'autodérision combien ses années d'enfance et d'adolescence lui furent pénibles à vivre, tant il prenait pour argent comptant tout ce qu'on lui disait. En effet, ses difficultés d'apprentissage ne lui ont pas permis d'intégrer très tôt certains des fondamentaux et notamment la raison d'être du langage. Comment, retardé dans ses acquis, peut-il comprendre quand son père lui assène en plaisantant qu'il "est le fils de l'Homme invisible" qu'il ne l'est pas vraiment ? De là, François se tourne des films intérieurs complètement irréalistes mais qu'il justifie néanmoins en pensant que ses parents lui ont organisé, autour de lui, dans la rue, à l'école, avec ses relations amicales, avec les médecins qu'il rencontre... tout un monde adapté à cet état de fait pour lui permettre de ne pas en être trop affecté.

Un exemple : quand il veut vérifier qu'il est bien "invisible", chez lui ou dans la rue, il voit bien que son image apparaît. Mais par une déviation de son esprit, lui, pense que ses parents ont fait fabriquer dans l'appartement des vitres et miroirs spéciaux permettant de réfléchir son image ou fait apposer sur les vitres des magasins des films spéciaux lui permettant de rester visible.



S'ensuit toute une série de situations grotesques et de quiproquos qui, pourtant, ne l'éclairent pas et souvent le maintiennent dans une situation de peur, d'isolement, de honte et d'incommunicabilité avec les autres. L'épisode de la consultation avec le psychiatre Khan est révélateur. Enfermé dans son monde et ses secrets, incapable d'exprimer ce qu'il ressent et pourquoi, il donne au praticien l'image d'un enfant attardé voire mutique qui, donc, aurait besoin d'être accompagné spécifiquement dans ses apprentissages via des méthodes alternatives (dont on verra qu'elles sont plus ou moins douteuses). Dès lors, cela lui donne la confirmation qu'il est attardé puisque la société estime qu'il a besoin d'être dans ce type de classe, et renforce à la fois son manque d'estime de soin et sa paranoïa. Il est enfermé dans un cercle vicieux dont il n'a pas conscience et dont il ne cherche d'ailleurs pas à sortir...



Le lecteur suit donc François Berléand dans les difficultés de sa vie quotidienne, à la fois avec ses proches, avec ses "copains" et "copines" d'école et ses différents professeurs, vers ses premières amours et expériences. Dans ses errements aussi... qui auraient pu le mener à la folie s'il n'avait eu la chance, en terminale, de rencontrer un psychologue qui, enfin, comprendra ce qu'il vit et lui ouvrira les yeux !



Il faut noter qu'il ne s'agit pas, de la part de l'auteur, d'une analyse a posteriori des faits. Il n'évoque pas ceux-ci de sa voix d'adulte. Le lecteur est amené à suivre les événements racontés au présent. Il s'agit-là de poser ce qui a été, sans chercher à en faire une analyse introspective ni à tirer des enseignements. Le propos s'arrête en terminale sur la phrase du psy (et dernière phrase du livre) : "Toi, tu devrais être acteur !" On comprend alors qu'il l'aura entendu.



Ce qui m'a émue dans ce petit livre (215 p.) qui se lit vite, c'est la solitude et la tristesse existentielles qui ont accompagné les jeunes années de l'auteur. La lectrice que je suis avait envie de le secouer et de lui dire "mais réveille-toi bon sang". Je ne comprends pas non plus comment les parents ont pu passer à côté de ce mal-être et de ces comportements déviants. Ce n'est pas qu'ils n'aimaient pas leurs enfants, mais force est de constater que tant la mère que le père n'étaient pas très proches d'eux ni à l'écoute de leurs détresses éventuelles.



C'est aussi un livre très éclairant sur le poids des mots que les adultes peuvent ainsi asséner à leurs enfants et la douleur ou l'incompréhension qu'ils peuvent générer s'ils ne sont pas totalement et correctement expliqués. Ici, clairement, François prenait tout ce qui lui était dit au premier degré, sans comprendre qu'il pouvait s'agir d'une plaisanterie, ou encore sans connaître le véritable sens des mots, ce qui lui ouvrait la porte à des interprétations malpropres ou à des délires paranoïaques.



C'est un récit intime qui concerne l'auteur, mais pas seulement. Il donne à voir un modèle éducatif qui devrait ne plus avoir cours (on l'espère). En effet, j'ose espérer que les parents d'aujourd'hui sont plus conscient du poids de leurs paroles en direction de leurs enfants, mais aussi de la nécessité d'être à leur écoute (y compris lorsque le silence pesant s'installe), de communiquer régulièrement avec eux et de les accompagner sereinement dans la construction de leur personnalité, sur le chemin de leur devenir.

En terminant la dernière page, on se dit : "Ouf ! Il a eu de la chance finalement en rencontrant cet homme. Qui serait-il devenu sinon ?"















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Le fils de l'Homme invisible

on découvre François Berléand petit et naif. A lire .
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Le fils de l'Homme invisible

Habituellement, je n'apprécie pas les (auto)biographies, mais celle-ci... Super ! Vraiment !
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Le fils de l'Homme invisible

Heureuse surprise que ce livre. Je suis tombée sur lui par le plus pur des hasards et il m'a plu aussi bien pour le thème qu'il aborde que pour son style. Il est très bien écrit amusant mais aussi poignant.

A conseiller.
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Le fils de l'Homme invisible

Quels délicieux moments j'ai passé en compagnie de François Berléand avec sa plume pince-sans-rire, son histoire cocasse, sa sensibilité vibrante !



Je dois bien l'avouer, j'ai ri, le pauvre, à ses dépens (mais pour écrire ce livre, il faut une bonne dose d'auto-dérision) car tout de même, on le voit, l'empreinte terrible que peuvent avoir les mots sur l'esprit en pâte à modeler d'un enfant !



Un manque de confiance en soi, une imagination débordante, un monde que l'on se crée comme refuge et qui finit par devenir une prison qui isole, voilà comment un enfant se construit sur du sable, se sent différent, seul au monde.

Cet enfant-là, qui est peut-être celui que l'on a un peu été, on a envie de sécher ses larmes et de le rassurer, même tout adulte qu'il est aujourd'hui.



François Berléand a un vrai talent pour nous faire passer par toutes sortes d'émotions. J'ai eu mon cœur qui s'est serré pour cet enfant qui m'a attendrie, bien sûr, mais j'ai aussi beaucoup ri !

J'ai relevé quelques pépites - d'or ou de chocolat c'est selon - mais savoureuses, toujours. Je vous en propose quelques-unes qui personnellement m'ont bien fait sourire :



"Dans la cuisine, il y a Philippe, mon frère, et maman, ma mère."



"Il a quatre ans de plus que moi, il ne m'aime pas et je crois bien que c'est depuis ma naissance. Il a toujours été plus vieux que moi et il ne me l'a jamais pardonné."



"(...) pendant que mon frère se prenait un savon chuchoté tellement fort que je l'entendais de ma chambre."



"Le commencement de mes débuts difficiles."



Voilà pour quelques jolies formules, mais je vous laisse le plaisir de la découverte de quelques scènes incroyables !



Bref, vous l'aurez compris, Le fils de l'homme invisible est un coup de cœur : c'est drôle, c'est charmant, c'est touchant et ça fait du bien !

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Le fils de l'Homme invisible

Une petite phrase qui semble anodine pour certains peut parfois bouleverser l’existence de celui qui la reçoit et c’est ce que nous décrit François Berléand avec cette autobiographie très poignante.



Ce livre m’a été offert par une amie et finalement je trouve ça plutôt chouette de recevoir des livres que je n’aurais pas forcément achetés parce qu’il aurait été dommage de passer à côté de ce témoignage plein de tendresse et de tragédie aussi.



Bien sûr on pourrait s’en amuser, un enfant qui se pense invisible c’est de prime abord très mignon et ça le serait si l’histoire s’arrêtait là mais chez François Berléand c’est bien plus profond et surtout dramatique parce que cette histoire à laquelle il croit va véritablement le briser et lui empoisonner ses années d’enfance et d’adolescence.



Sa maman croyant bien faire va l’emmener voir un psy et là encore, François est dans le jeu, il pense à son invisibilité et à tout ce qui en découle. D’abord il est amorphe, il ne parle pas, parce qu’on lui a toujours appris qu’il fallait laisser les grandes personnes s’exprimer, le psy est interpellé par ce mutisme, François pense qu’il ne le voit pas, du coup il tente des grimaces pour s’amuser, le psy veut jouer il va jouer lui aussi, il ne sait pas qu’il est en train de sceller son destin et que la suite sera dramatique.



Il changera de lycée où on le sortira de certains cours pour rejoindre une classe spéciale où l’on applique la méthode Ramain, bien sûr je suis allée me renseigner un peu sur cette méthode que je ne connaissais pas, elle aura des conséquences dramatiques sur François et ne fera qu’accentuer son mal-être.



Au cours de son adolescence, d’autres problèmes viennent se greffer, il pense que ses parents achètent tout, les copains sont payés pour l’écouter, les conquêtes féminines sont payées pour l’aimer, même les professeurs reçoivent de l’argent. S’installe alors en lui une impression de solitude mais aussi de culpabilité, ses parents dépensent trop à cause de lui. Il finit par faire le vide autour de lui, les copains s’éloignent, il est trop étrange et compliqué.



François Berléand est enfermé en lui-même, incapable d’exprimer ce qu’il ressent, incapable de sortir de la prison qu’il s’est créée avec une très mauvaise image de lui, il ne s’aime pas et se sous estime continuellement, les autres ne lui veulent forcément pas du bien.



La délivrance arrive quand il est en terminale, un psychologue pas comme les autres va l’aider à se reconstruire, à mettre le doigt là ou ça fait mal, à poser des mots sur les maux et ça fait du bien croyez-moi parce que tout le long du livre on est bouleversé de tout ce qui arrive à François et on se demande s’il va arriver, un jour, à trouver la clé qui l’aidera à sortir.



Je ne peux m’empêcher de penser que s’il y avait eu plus de communication dans cette famille tout cela ne serait pas arrivé, mais à l’époque ce n’était pas comme maintenant où les échanges parents enfants sont plus libres et ou on peu parler de tout. Bien sûr, si le père de François n’avait pas, pour rire, balancé cette phrase absurde, l’enfance de François aurait été différente. Avec ce témoignage il nous prouve que les mots peuvent faire de beaux dégâts et qu’il faut toujours faire attention à ce que l’on dit aux enfants. Il ne faut jamais cesser de discuter et de les rassurer sur tout.



Je suis heureuse d’avoir lu ce livre qui m’a permis de connaître un peu plus cet acteur et qui finalement m’a fait passer un bon moment.
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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Le fils de l'Homme invisible

Quand le père de François, un peu éméché, lui dit 'Toi, de toutes façons, tu es le fils de l'homme invisible', il ne pouvait savoir la paranoïa qu'il allait déclencher.



François se fait des films, ses parents ont payé pour trafiquer les miroirs de Paris, pour que des garçons soient ses amis,.... parents qui eux font tout pour comprendre, pour soigner (Méthode Ramain, quel gâchis!)



J'ai été profondément ému par par ce livre d'une écriture simple et agréable, où l'autodérision a sa place, et qui, à l'instar d'autres autobiographies, sera sans doute le seul livre de François Berléand, mais quel livre!

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Le fils de l'Homme invisible

François Berléand raconte l'histoire d'un enfant ''difficile'', mal dans sa peau, qui se sent différent, qui ne trouve pas sa place ni à l'école ni à la maison.

Une plaisanterie du père ''Toi tu es le fils de l'Homme invisible'', mal (ou trop bien) interprétée lui fait perdre pied, c'est la révélation d'un malaise envahissant, les troubles du comportement alternent avec la dépression, la solitude, la quête de soi avec la parano.... Le temps passe, les écoles et les psys se succèdent, et le même scénario se répète invariablement.

Livre très intéressant sur la difficulté à grandir, le passage de l'adolescence, la complexité pour s'accepter et trouver son chemin. Berléand illustre avec beaucoup de justesse la souffrance ressentie par celui qui se sent différent.

Charge féroce contre les instruments de normalisation que peuvent être l'école, les psys et la famille,
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Le fils de l'Homme invisible

Ce livre est touchant par sa simplicité et aussi par la fragilité de M. Berléand. Il montre également comment des paroles d'adultes peuvent être interprétées très différemment par des oreilles enfantines.



J'ai ri à certains passages tant l'auteur se met dans des situations invraisemblables mais j'ai aussi été touchée par sa détresse intérieure.



Un bon moment de lecture, livre qui se lit très rapidement.
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Le fils de l'Homme invisible

Cette biographie m'a fortement intéressé. Finalement je me suis rendu compte que l'on connaissait tres mal les artistes que nous avons l'habitude de voir à l'écran. François Berléand en fait parti.

On y découvre une enfance esseulée, où le jeune François se crée un monde propre où il se réfugie. Il se persuade même de la véracité de son histoire, et ne voit la réalité de sa création que vers l'adolescence.

Ce livre est en outre très bien écrit et se lit facilement.

Vous ne verrez plus François Berleand de la même façon.

Je recommande cet ouvrage fortement.
Lien : http://emysbooks.blogspot.fr/
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Le fils de l'Homme invisible

"Il faut absolument savoir si je suis invisible ou pas. Ca devient un vrai problème".

Le fils de l'homme invisible est le témoignage autobiographique du "problème" d'enfance du comédien François Berléand. Ce livre émouvant a été "sélection 2008 du prix des lecteurs Livre de poche". Emouvant car ce récit nous montre l'impact désastreux que peut avoir une simple phrase (ici "De toute façon toi tu es le fils de l'Homme invisible" prononcé par un père à "la voix pâteuse, enrouée d'alcool") sur un imaginaire d'enfant à la sensibilité exacerbée. Car, François Berléand, à onze ans prend tout au pied de la lettre. Il est donc premièrement invisible, donc doté de pouvoirs et deuxièmement il est assurément le fils d'un grand homme, un deuxième père sûrement mieux que celui qui ne l'a "jamais serré dans ses bras". L'humour et l'autodérision font passer le trop plein (solitude,agressivité,incompréhension,mauvaise communication,bêtises pour se faire remarquer...)

Ce gaucher contrarié étiqueté enfants à problèmes dénonce ici les abérrations du système psychologique. Que ce soit le pédopsychiatre libéral dont le diagnostic est faussé par le jeu de l'enfant ou la psychologue scolaire aux méthodes spéciales et angoissantes...le problème inexistant au départ car créé de toutes pièces par un père nul ne brillant que par son absence, ne peut que s'amplifer..sauf bien sûr si l'on rencontre la personne compétente pour faire émerger l'indicible.

C'est ce parcours chaotique, malgré l'amour maternel, basé sur moult interprétations, entre enfance, adolescence et temps des amours, que nous conte fort bien (d'une façon très vivante) François Berléand, acteur de talent qui dés son jeune âge a appris à jouer le jeu....de l'autre!
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Le fils de l'Homme invisible

Je n'avais pas très envie d'acheter ce livre mais j'aime cet acteur et les critiques semblaient positives.

Les étalages avec les nouveautés en poche le proposaient systématiquement, j'ai fini par l'acheter.

Je n'ai pas cru à cette histoire une seconde, même si les enfants sont plus eveillés aujourd'hui, à 11ans françois Berleand en paraissait 5.

Plus on avance dans l'histoire moins elle est crédible, j'ai arrêté avant la fin.



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Le fils de l'Homme invisible

Voilà un livre qui m'a profondément marquée. Une histoire sotte et terrible à la fois. Une enfance marquée et la faute à qui ? A un problème de communication ? A une imagination fantasque propre aux enfants ? Une lecture qui prend aux tripes et qui marque durablement.
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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Le fils de l'Homme invisible

Autobiographie qu’il fallait sans doute écrire pour se délivrer du carcan de paranoïa dans lequel il s’était muré pendant son adolescence, jusqu’à tardivement, 18 ans, bigre !

A l’âge de 11 ans environ, tout part de cette phrase lancée par son père, lors d’un repas arrosé « toi tu es le fils de l’homme invisible ». Alors, un scénario hallucinant se met en place dans sa tête et son comportement. Qui donc est son vrai père ? S’il est invisible, lui aussi ? Puisqu’il se voit dans les miroirs, c’est que ses parents ont acheté des miroirs spéciaux pour lui refléter son image ! Oui, partout, dans tout Paris, à l’école et ailleurs ! Puis, suite à l’insulte de « mongolien » lancée par un copain de classe, il gamberge de la même manière. Il est donc débile, et si sa mère (adorée) l’a envoyé faire des cours de la méthode « Ramain » pour personnes peu sûres d’elles et instables, c’est à cause de cela, tout s’explique. Il pense que chaque rencontre, avec les filles notamment, est arrangée par ses parents ou ses proches. Tout ce qui lui arrive est manœuvré. Dur, dur ! heureusement, il a l’art de l’autodérision, de l’humour et beaucoup d’amour envers ses parents et ses grands parents, dont sa babouchka, veuve de son grand père juif Ukrainien, artiste, polyglotte, déporté en 1944 et mort « brûlé » à Auschwitz.

Cependant, petite note perso : la correction du manuscrit a laissé passer une grosse coquille page 160. Non, ce n’est pas Joseph Kessel qui a écrit « La treizième tribu » mais Arthur Koestler !!!



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Le fils de l'Homme invisible

Roman autobiographique sur l’enfance et l’adolescence de François Berléand, perturbé par une boutade de son père qui lui déclara un jour qu’il était « le fils de l’homme invisible ». Déclaration qui remet en cause bien des choses et qui entraîne l’enfant dans un monde imaginaire. Scolarité chaotique, prise en charge psychologique catastrophique, difficulté à communiquer avec ses pairs,… Parfois très drôle mais souvent émouvant et même un peu triste. Très abordable (dès la troisième) et réussi !
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Le fils de l'Homme invisible

Au cours d'une ivresse le père de Francois Berleant lui dit "tu es le fils de

l'homme inivisible", sauf que François prend cette parole au premier degré ; cela va impacter sa vie en causant chez lui un profond mal de vivre.

Il ne lui faut pas grand chose pour accroitre sa fragilité. Pendant de nombreuses années, il se croit plus ou moins invisible (il va jusqu'à se mettre nu à l'école), ensuite il se pense vraiment fou après qu'on lui ait dit qu'il était mongolien, sans même vérifier ce que cela signifiait.

Il est paranoïaque, il pense que tout ces histoires sont savamment orchestrées par ses parents.

Puis un jour, Marc un psychologue scolaire parvient à l 'approcher, le mettre en confiance et là il lâche toute sa souffrance. C'est émouvant car il décrit bien dans son livre, son langage intérieur qui l'a cadenassé et tourmenté pendant des années.

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