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Critiques de François Boulay (25)
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Brèves de noir

Quais du Polar (QDP pour les intimes), salon du polar de Lyon, fête ses 10 ans d’existence en 2014, 10 ans qui ont fait de ce salon le rendez-vous incontournable des amateurs de romans noirs sous toutes leurs formes.



Pour marquer l’événement, les éditions Points ont publié un recueil de nouvelles disponible chez tous les bons dealers de lignes noires. Et pas n’importe quel recueil ! Il regroupe de grands noms, les 9 lauréats du prix des lecteurs attribué chaque année durant QDP.



DOA - Franck Thilliez - François Boulay - Marcus Malte - Caryl Férey - Antoine Chainas - Serge Quadruppani - Antonin Varenne - Olivier Truc



Un plateau de choix et 9 histoires inédites. Comme tout recueil de nouvelles, chacun aura ses préférences et choisira les auteurs qui tirent leur épingle du jeu. En tout cas, le jeu en vaut la chandelle.



Des nouvelles à l’ambiance sombre, étonnamment éloignées de l’univers du polar pour prendre des connotations noires qui flirtent avec l’actualité (petite ou grande), et non dénuées d’humour pour certaines. Des récits assez étonnants, car plutôt éloignés de l’univers habituel de certains des auteurs.



DOA et son récit guerrier,



Franck Thilliez et son fait divers revisité (usant d’un ton méconnaissable par rapport à ses autres écrits)



François Boulay et son récit cynique,



Marcus Malte et sa déconcertante mais magnifique histoire, qui ne déparerait pas dans un recueil de Stephen King,



Caryl Férey et son chapitre inédit en droite ligne de son autobiographie hilarante et déjantée : Comment devenir écrivain quand on vient de la grande plouquerie internationale,



Antoine Chainas et son histoire tellement vraie qu’elle en colle des frissons (grand moment),



Serge Quadruppani et sa nouvelle exotique,



Antonin Varenne et sa belle nouvelle d’une profonde tristesse,



Olivier Truc et son étonnant récit à des années-lumière de son roman Le dernier Lapon. Un texte tout en drôlerie et loufoquerie (tout en restant ancré dans l’actualité).



Les récits ne sont peut-être pas inoubliables, mais ils sont tous intéressants et imprégnés d’une personnalité marquée. C’est parfaitement ce qu’on attend d’un tel recueil.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Traces

J'avais besoin de dépaysement. J'ai été servie avec ce thriller glaçant à souhait. Cette espèce de huis clos familial a réussi à me déconnecter complètement de ma vie quotidienne au point de me faire oublier de manger et de dormir. Ca faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas tenu en haleine ainsi.

Les personnages comme l'intrigue sont révélés petit à petit. Les destins se rencontrent, se complètent, s'enrichissent, s'effraient. Le récit n'est pas chronologique ce qui rend parfois la lecture complexe. Mais au bout du compte, on pose des hypothèses, on accompagne la journaliste-enquêtrice dans ses réflexions, on tremble avec la mère de famille et on reprend notre souffle - enfin - le livre terminé.

Un bon thriller pour ceux qui aiment se faire peur.
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Traces

Trace est un livre assez terrifiant, qui vous plonge dans l’horreur .Le mal rôde, comme une bête cruelle et sans pitié . Ce monstre n’ abandonne jamais même 20 ans après, il est toujours là à guetter vos moindres gestes.



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Brèves de noir

C’est un recueil de neuf nouvelles inédites, écrites par neuf lauréats, rassemblées à l’occasion des dix ans du salon littéraire devenu incontournable: Quais du Polar.



Sans prétention, sans thème imposé, neuf nouvelles pour se divertir avec des auteurs que nous aimons… ou pour découvrir la plume de ceux que nous ne connaissons pas.



Un peu plus de 150 pages à dévorer dans les transports ou au bord de la piscine…



A petit recueil, un ressenti de lecture court.



Normal.



Avec La meute, DOA nous offre une incursion brutale dans une opération militaire en Irak. Un petit bijou, un condensé des émotions qui traversent l’esprit des soldats avant d’entamer l’action, pendant et après, dans le souci de ne pas perdre de vue l’objectif: l’homme. Des chausseurs en uniforme, qui traquent l’ennemi, des hommes qui doivent ignorer la peur, faire parler leur adrénaline et… si possible, s’en sortir vivants.

J’ai adoré.



Tout comme je suis tombée sous le charme de cette histoire sur Le clandestin, de Franck Thilliez, qui aborde le sujet ô combien troublant du déni de grossesse et de l’infanticide. Quelques pages intenses, un flirt entre angoisse et horreur, avec suspens et révélations finales à la clé, inspirées de l’événement des «bébés congelés» de 2006, l’affaire Courjault.

Une plongée dans la psyché d’une mère souffrant de troubles psychiatriques péripartum qui ébranle le lecteur, oscillant entre perplexité et mépris.



Un canard au sang de François Boulay est l’histoire d’un crime passionnel autour de la découpe d’un canard par un individu qui ne se contente pas de «péter un câble», mais qui nourrit son crime bien des années après. Inutile d’ajouter que la folie et un certain humour apportent un goût savoureux à cette recette meurtrière expresse!



Max Vegas de Marcus Malte est une nouvelle très tendre d’un homme qui aurait pu tirer profit de son don pour faire parler les morts, mais il n’en est rien. Il y laissera même la vie, juste histoire d’aller parler avec sa «Petite fleur».



Et si nous partions en croisière avec Caryl Férey, en famille, dans L’échappée? L’auteur y évoque des vacances pas comme les autres, qui auraient pu maintes fois tourner au drame mais qui, au final, aussi atypiques soient-elles, seront inoubliables. J’ai adoré être balottée au gré des flots tumultueux, loin des plages de sable fin, de l’eau turquoise et du mojito bien frais!



Une trajectoire d’Antoine Chainas, auteur que je ne connais pas, est un de mes deux coups de cœur pour ce recueil. En quelques pages, une critique cynique et incisive de la société moderne est réalisée en quelques instantanés d’une vie. Un homme qui, sur le chemin du sommet, reproduira ce qu’il a enduré pour accéder à la réussite professionnelle, occasionnant une mort, symbole de l’évolution des boîtes capitalistes et inhumaines. Alors? Le bonheur, c’est le fric et un beau bureau?

Un mini-conte moderne jouissif!

Et une envie de découvrir plus amplement la plume de cet auteur!



Et c’est avec Le point de vue de la gazelle de Serge Quadruppani que je relève mon second coup de cœur.

Encore un auteur que je ne connais pas et une excellente surprise! Comme pour la nouvelle précédente, c’est un condensé d’une vie qui alterne entre la position du chasseur et de la proie, le point de vue de chacun. Ou comment survivre dans un monde en pleine évolution, comment s’y faire une place et ne pas subir la simple loi du plus fort. Quelques pages emplies d’enseignement qui posent quelques questions que nous sommes tous en droit de nous poser!



Dernière lumière d’Antonin Varenne est une nouvelle sur fond d’adultère, de manque de chance, de l’esprit étriqué et rétrograde d’un village de campagne. C’est l’histoire d’une jeune femme ayant effectué un mauvais choix et qui décide de refaire sa vie ailleurs, en repartant de zéro. Pas si simple, certaines personnes sont têtues et refont toujours les mêmes erreurs… Mais cette fois-ci, sa décision risque d’être fatale.

Une petite chronique très sympa et agréable… mais pas de happy end… on est aux Quais du Polar, pas dans le salon de Barbara Cartland quand même!



Et ce recueil se termine avec L’exfiltration de Snowdenski d’Olivier Truc, agent américain devant à tout prix sortir de Russie, avec l’aide de certains autochtones… hauts en couleur… Préparer les cornichons, les oignons, le miel et la vodka! Un récit qui nous accroche un sourire du début jusqu’à la fin!

Une petite critique acidulée de la mentalité des gens de l’extrême est, dans le froid sibérien.

Histoire de nous préparer à l’hiver qui arrive…



En bref, un recueil sympa, facile à lire, sans prise de tête, de qualité et équilibré.



Un bon recueil nuancé de noir en l’honneur des Quais du Polar!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Traces

Dans l'Italie des années quatre vingt, Lorenz Valero, fils d'un propriétaire terrien, séduit Elvire le jour même de sa soutenance de thèse. Ils se marient, s'installent dans une ferme isolée de Toscane et ont trois enfants. Mais tout bascule la nuit où Elvire découvre Teresa, la petite dernière, atrocement assassinée. Petit à petit la réalité se dévoile : Lorenz est un tueur en série psychopathe dont le premier « exploit » fut de faire brûler ses parents dans leur maison familiale. Vingt ans plus tard, Lorenz, qui a purgé sa peine pour cet infanticide et pour nombre d'autres crimes spectaculaires, réapparait. La terreur va-t-elle à nouveau s'emparer de cette malheureuse famille ?

Traces est un thriller qui ne peut laisser indifférent. C'est presque une épreuve que de lire cette suite de monstruosités gore et toutes ces mises en scène grand-guignolesques dégoulinantes d'hémoglobine. On passera sur la vraisemblance douteuse des situations pour s'interroger sur la psychologie finement observée du tueur et sur la thèse du gène du sadisme se transmettant de génération en génération. Il faudra également faire un effort pour suivre un récit où l'on change trop facilement de locuteur, d'époque et de point de vue. Originalité oblige sans doute. La fin très spectaculaire et assez inattendue (improbable ?) rachète une certaine lourdeur et un réel manque de rythme. Néanmoins l'ensemble laisse un goût amer. Boulay est allé trop loin dans l'horreur (oui, c'est possible). L'accumulation en devient écoeurante à la longue. Tout ce qui est excessif devient d'ailleurs insignifiant. Dans ce livre, ni l'histoire, ni le style, ni les thèses pseudo-médicales ne tiennent leurs promesses. Certains se délecteront peut-être d'un pareil brouet, mais les âmes sensibles feront bien de s'abstenir.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Brèves de noir

Un petit recueil de nouvelles noires que j’ai trouvé très agréable à lire, même si certaines sont vraiment effroyables. Ce petit livre (à peine 180 pages) a accompagné ma semaine de vacances en Normandie.



Les auteurs m’étaient plus ou moins connus, mais dans l’ensemble, les nouvelles étaient toutes passionnantes, sauf la dernière que je n’ai pas réussi à lire, même en m’y reprenant à plusieurs fois. Mais j’ai adoré celle de Caryl Ferey.
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Racine, Racines

Peu avant sa mort, Jean Racine s'est fait apporter une cassette dans laquelle il avait enfermé des papiers lui appartenant. A partir de là l'auteur essaie d'écrire sur le personnage. Qui était-il avant d'être l'auteur révéré que l'on connaît aujourd'hui. Pour François Boulay, Racine, pour trouver l'inspiration n'a pas hésité à plonger dans les bas-fonds de Paris et à y assassiner des jeunes filles. Un roman sans grand intérêt.
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Traces

Étonnant ce roman, comme l'était déjà les Morceaux. Difficile aussi d'en parler, parce que c'est risquer de parler du twist final (dont on peut ébaucher une théorie en cours de route) mais surtout difficile puisque le roman suit une trame des plus surprenantes, François Boulay optimisant ses personnages principaux en s'en servant pour changer de narrateur au fur et à mesure de l'histoire.



Comme dans le dernier roman de l'auteur, pas de numéros et de titres de chapitres et un rythme de fous dans les dialogues et les pensées intérieurs. C'est un exercice intéressant, nécessitant quelques pages pour s'y familiariser mais ça donne toujours autant une touche particulière aux histoires de M. Boulay.



Nous avons déjà tous lu de nombreux romans nous décrivant à quel point les tueurs psychopathes peuvent être séduisants. Traces va froidement nous raconter comment un tueur à décider de séduire une jeune femme dans le simple but de la détruire. Mais même pour un tueur, tout ne se passe pas toujours comme il l'aurait prévu. Surtout pour la jeune femme et ses proches ...
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Traces

Boulay François - "Traces" – Gallimard-Folio, 2010 (ISBN 978-2070402427) (cop. 2009)



Un de ces romans à ambition cultureuse, psychologisante, angoissante et tout et tout. J’ai lu de nombreux paragraphes en diagonal tant ils étaient inutiles à l’intrigue. Cela se veut une descente dans les "profondes profondeurs" d’un psychopathe meurtrier : psychologie à cent sous le kilo, avec une journaliste (évidemment) qui s’adresse au policier de service moins bien qu’à son chien. La bêtise dans l’un de ses états les plus avancés.

Consternant.

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Brèves de noir

Recueil de 9 nouvelles paru à l’occasion des dix ans du festival Quais du Polar. Les 9 lauréats précédents ont accepté de jouer le jeu d’écrire une courte nouvelle autour du roman noir : autant de déclinaisons de ce genre nous sont ici offertes.

La meute / DOA : je n’ai pas réussi à entrer dans cette nouvelle. Pas lue jusqu’au bout, donc impossible pour moi de la critiquer

Le clandestin / Franck Thilliez : la nouvelle que j’ai préférée. Médée est une femme bien sous tout rapport, qui aime son mari et ses enfants. Cependant elle garde prisonnière dans son sous-sol une femme depuis plusieurs mois, qui se révèle être en fin de grossesse. Une fin que j'ai adorée.

Un canard au sang / François Boulay : une nouvelle toute simple qui raconte le meurtre de Cristina par son mari voilà huit ans. Celui-ci avec en main un pic en acier pour couper la viande, écoute sa femme vanter les mérites d’un de ses amis.

Max Vegas / Marcus Malte : Tennessee, Etats-Unis. Le gros Max a le don de faire revivre les morts par sa bouche. Il suffit de lui donner une photo d’un être disparu pour que ce dernier parle à travers les lèvres du gros Max. Son ami Willie est ainsi très ému quand il parle à son fils disparu il y a quelques années.

L’échappée / Caryl Férey : l’histoire d’une famille sur un bateau de tourisme. Je n’ai absolument pas accroché à l’histoire, que j’ai lue entre les lignes. Et donc il ne m’en reste pas grand-chose.

Une trajectoire / Antoine Chainas : L’histoire de la vie d’un homme, de sa réussite professionnelle fulgurante, de ses relations avec sa femme et ses enfants, de plus en plus distante. L’histoire d’une descente également rapide, d’un homme qui perd tous ses repères, qui vieillit, qui se retrouve seul. J’ai beaucoup aimé.

Le point de vue de la gazelle / Serge Quadruppani : La révolution tunisienne revisitée. Tarek, embrigadé par les hommes de mains de Ben Ali, doit surveiller les hommes d’un complexe industriel en plein désert afin de contrer toute velléité de sédition. Plus il montrera son enthousiasme à la tâche, plus il pourra accéder au cercle étroit des hommes de mains du dictateur. Cependant, lors du printemps arabe, au moment d’arrêter une révolutionnaire, il la laisse aller. Ce faisant, il permet qu’un emblème de la révolution soit, car la révolutionnaire en question devient une égérie de la révolution. Et cela, car il s’est vu à la place de cette femme, il a adopté le « point de vue de la gazelle ». Une histoire très belle, malgré son début un peu complexe.

Dernière lumière / Antonin Varenne : L’histoire d’Estelle, 35 ans, qui vient de subir une rupture amoureuse et qui souhaite repartir de zéro dans une nouvelle ville. Après plusieurs jours de voyage, elle s’arrête dans une sous-préfecture de province, s’y installe, achète un logement, et ouvre une petite boutique de prêt-à-porter. L'histoire d'une vie triste avec quelques rares moments de joie, un enfermement croissant dans la solitude.

L’exfiltration de Snowdenski / Olivier Truc : une histoire dans laquelle je n’ai pas réussi à entrer et que je n’ai donc pas lu.

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Brèves de noir

Détail de chaque nouvelle :



DOA - La meute : Une chasse à l'homme en Irak, vue du côté des forces spéciales.



Franck Thilliez - Le clandestin : Un clandestin qui se fait discret, une mère de famille qui séquestre depuis des mois une femme enceinte, un mari qui ne voit rien... et le dénouement qui explique tout.



François Boulay - Un canard au sang : Quand la découpe d'un canard se termine en découpe de l'épouse. Une humiliation de trop, et c'est le drame... Mais que s'est-il réellement passé ? Crime passionnel ou descente vers la folie ?



Marcus Malte - Max Vegas : L'histoire d'un homme qui fait parler les morts. Un don étrange qui aide beaucoup de monde... sauf celui qui le détient.



Caryl Férey - L'échappée : Une croisière familiale en catamaran dans les îles Grenadines qui tourne au cauchemar. Heureusement l'humour est là, et au final il y a plus de peur que de mal.



Antoine Chainas - Une trajectoire : Quelques pages pour résumer une existence.



Serge Quadruppani - Le point de vue de la gazelle : Le destin de trois "petites frappes" en Tunisie, pendant le Printemps Arabe.



Antonin Varenne - Dernière lumière : Une jeune femme veut prendre un nouveau départ dans la vie, mais rien ne se déroule comme prévu.



Olivier Truc - L'exfiltration de Snowdenski : Edward Snowden doit quitter la Russie. Il s'en suit un hilarant périple à travers le pays.



Critique :



Voici neuf nouvelles noires, qui s'inspirent pour la plupart de l'actualité plus ou moins récente : l'affaire des bébés congelés, la guerre en Irak, le Printemps Arabe, le cas Edward Snowden... Neuf textes courts, écrits par de grands noms du roman noir français, tous lauréats du Prix des lecteurs Quais du Polar. Neuf textes de genres et de styles très différents, mais tous très agréables à lire. Chaque nouvelle nous livre un flot d'émotions, si bien que l'on ressort de la lecture le sourire aux lèvres ou les larmes aux yeux, des questions plein la tête ou envahi par un sentiment de malaise. C'est certain, aucune nouvelle ne vous laissera indifférent !

Personnellement j'ai été un peu déçue que les nouvelles n'aient pas plus de liens avec le polar, mais cela reste un très bon recueil malgré tout. J'ai d'ailleurs eu un coup de cœur pour Le clandestin de Franck Thilliez et L'exfiltration de Snowdenski d'Olivier Truc.
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Racine, Racines

Quand on choisit de lire un livre de Teulé par exemple, il n'y a pas de "surprise" ou plutôt si, il n'y a même que ça, c'est un genre tout à fait particulier et un style décalé.



Par contre, avec François Boulay, on est quand même franchement surpris.



En fait, j'ai acheté ce bouquin dans une station service en revenant de week-end.

La couverture m'a attiré et le 4ème de couverture m'a décidé à l'achat.



Là où j'ai été déçue c'est que le 4ème de couverture n'annonce pas la couleur si ce n'est que la recommandation "ames sensibles s'abstenir", conseil qu'on peut retrouver dans un paquet de livres historiques dès lors qu'on y aborde le moyen âge, ainsi que les époques ou fleurissent empoisonneuses, faiseuses d'anges et autres buchers.



Il y a tout de même, très peu, quelques traits d'humour fin.

Indépendamment de cela, l'histoire est volontairement vulgaire, les termes crus et l'histoire alambiquée.



Une déception en ce qui me concerne, je retiens vraiment très peu de choses de ce roman.
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Suite Rouge

Je me souviens avoir vraiment aimé le précédent polar de François Boulay, Traces , une plongé dans l’Italie des années 80, celle des années de plomb et leur folie meurtrière. Cette fois je vais être plus mitigé pour ce nouveau roman.

Nous sommes ici aussi dans un thriller angoissant mais moins marquant que le précédent à mon goût : Il y a quinze ans, José Salmon était l'âme damnée d'un chef de gang particulièrement déterminé et violent. Dans un sursaut de lucidité, il l'a exécuté avec la complicité de la bande. Aujourd'hui, José vit avec ses deux filles dans une villa isolée à la Croix-du-Veilleur dans le sud de la France. Des signes angoissants se multiplient autour d'eux.

Alors oui on aime l’écriture serrée, acérée de l’auteur, une nouvelle fois elle sert parfaitement l’histoire. Mais car il y a un mais vous vous en douter, l’histoire justement est beaucoup plus convenu, moins encrée peut-être dans la réalité sociale et politique. L’intrigue est vraiment bien menée mais sans vraiment de surprises. Les divers rebondissements de l’histoire sont comme attendus. L'atmosphère de pure angoisse qui caractérise son écriture est du coup moins prégnante. Mais peut-être que je suis trop dure avec ce titre car Suite rouge fait le job tout de même. On tremble, on frissonne, on ressent l’angoisse des protagonistes qui sont épiés, menacés dans cette vielles maisons isolée, dans un trou perdu de l'arrière-pays niçois.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Traces

entre polar et triller, cette histoire ne vous laissera pas indifférent.

presque 10 ans que j'ai lu ce livre et j'ai toujours autant de plaisir .....ou d'effroi ...... à y repenser.

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Brèves de noir

Ce sont neuf nouvelles écrites par des auteurs du noir à l'occasion des 10 ans du salon " les quais du polar" qui se déroule chaque année à Lyon.

Les nouvelles ne sont pas inoubliables mais intéressantes et agréables à lire surtout que j'ai découvert l'écriture de certains auteurs comme Caryl Ferey .
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Traces

On adhère ou pas au style de cet auteur. Pour ma part, je n'y ai pas adhéré malgré un sujet qui, de prime abord, à défaut d'être original, est accrocheur. Malheureusement, son traitement est décevant.
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Traces

De vrais petits morceaux de peur (rare pour moi dans un livre). Peu d'effet de surprises, des flashback & forward incessants, une écriture très dynamisante.
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Brèves de noir

Pour une fois, je vous propose une chronique nouvelle par nouvelle. Il faut dire qu’elles sont de qualité disparate même si le niveau est plutôt bon (voir carrément très bon pour certaines).







La Meute de DOA : L’auteur choisit de plonger le lecteur en plein cœur de l’action puisque le texte relate un raid militaire. C’est bourré d’adrénaline et immersif.







Le clandestin de Franck Thilliez : Voici un récit qui fait froid dans le dos. Inspiré d’un fait réel (que je ne citerais pas afin de préserver la surprise), Franck Thilliez délivre une histoire très sombre qui touche à un des plus grands tabous existants.







Un canard au sang de François Boulet : Encore un récit tiré d’un fait divers. Il s’agit d’une histoire d’amour plutôt…sanglante. Voici la preuve que les garçons ne sont pas faits pour la cuisine! J’ai découvert une plume fort agréable et je me plongerais avec plaisir dans le travail de Fabrice Boulet.







Max Vegas de Marcus Malte : cette nouvelle est un peu à part dans le recueil, d’un ton différent elle raconte une tranche de vie d’un homme qui fait parler les morts. D’une grande qualité d’écriture, ce texte est plaisant à lire.







L’échappée de Caryl Ferey : Monsieur Ferey a de l’humour, il l’a déjà prouvé avec Raclée de verts et son travail pour Les Petits polars du Monde. Il nous invite donc à faire une croisière en compagnie de toute sa famille. Très drôle !







Une trajectoire d’Antoine Chainas : gros coup de cœur pour ce texte. Un homme dévoré par l’ambition sacrifie sa vie de famille. Voilà qui est dans l’air du temps et raconté avec justesse. La meilleure nouvelle du recueil selon moi !







Dernière lumière d’Antonin Varenne: L’histoire d’une femme qui était incapable de bien choisir les hommes avec qui elle va partager sa vie. Sympathique.







Le point de vue de la gazelle de Serge Quaduppani : Direction Tunis pour vivre la révolution de l’intérieur. C’est presque une fable que nous écrit l’auteur.







L’exfiltration d’Olivier Truc : Dialogue dans un train entre un extradé et un agent russe. Là je passe, je suis complètement passé à côté.











En synthèse je dirais que Brèves de noir est fort distrayant dans l’ensemble et qu’il contient une véritable pépite (Antoine Chainas).
Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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Traces

génial ce livre
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Suite Rouge

L'auteur avait de bonnes idées ... Trop vites envolées en fumées.
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