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Citations de François Devenne (14)


- Écoute, Joshua. Sans doute as-tu souffert et, comme tu n'as pas vraiment de famille, personne n'a su donner un sens à cette souffrance. Tu la portes sur toi comme le zébu sa bosse. Mais tu es encore jeune.
- Et alors, qu'est ce que cela change ?
- Ça changera avec l'âge. En vieillissant ces souffrances s'estomperont.
- Tu veux dire qu'elles disparaîtront et que j'aurai la paix ?
- Non, elles seront toujours là mais tu les verras différemment. Tu les verras d'un autre point de vue et cela suffira à les atténuer. Si tu déplaces ton regard, tu te rends compte que certains malheurs son bénéfiques. Avec l'âge, on apprend à être distant, à relativiser, on apprend à intérioriser ce que, dans un premier mouvement, on aimerait garder à l'extérieur de soi, et inversement. Tu garderas les cicatrices de tes souffrances toute ta vie. Ces souffrances t'accompagneront sans relâche, si bien qu'elles deviendront une partie de ton être, si bien que tu finiras par les considérer comme un bien personnel.
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A l'approche du soir, le soleil africain se fait alchimiste et transforme la terre en or.
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D'abord la folie, la sagesse vient ensuite.

Proverbe Masaï
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Joshua reconnaît que le chauffeur fait preuve d'un vrai talent pour repérer les animaux. Tout en conduisant, il est capable d'identifier une bête tapie dans les herbes à plusieurs dizaines de mètres. Il paraît toutefois difficile de faire croire à une rencontre fortuite quand des lions sont encerclés par des Land Rover et des bus Nissan ! La voiture de Joshua vient ainsi s'accoler à un demi-cercle de véhicules autour de lionnes en train de dévorer un gnou. (...) La visite se poursuit. Les gazelles, les impalas, les gnous, les zèbres, une horde de cobes, quelques élands, un topi solitaire broutent l'herbe, indifférents à la voiture ou tournant un instant leur tête vers la boite de ferraille hérissée de crânes humains, souvent avec de gros yeux noirs, qui glisse sur le sol. Joshua se demande qui observe l'autre, l'homme enfermé dans une cage ou l'animal libre de ses mouvements.
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Les Massaï brûlent les herbes à la fin de la saison afin de préparer les pâtures que les nouvelles pluies vont engendrer.(...)
Les lueurs vives sous les fumées grisâtres qui s'élèvent dans les airs inspirent Olélaïga.
"J'aime ces incendies, explique-t-il au jeune chasseur. Tu vois, le feu est la force qui fait renaitre la savane. Il lui prend la vie et la lui donne à nouveau. Sans le feu, nous non plus, les Massaïs, ne serions pas. Le feu brûle la terre mais épargne des chemins, dit le proverbe. L'homme meurt mais ses enfants subsistent. Le feu brûle en nous, il est notre ami, notre nécessaire douleur. Il détruit nos vies antérieures pour ouvrir nos nouveaux destins."
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- (...) J'aime ces chants, poursuit Soweto. Chaque dimanche l'Afrique chante à la gloire du Seigneur, c'est vraiment beau, tous ces chants qui montent de la terre vers le Seigneur.
- Ouais, depuis le temps qu'ils prient, les Africains, je n'ai pas l'impression que Dieu les ait entendus. Ils sont toujours aussi pauvres.
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L'animal s'arrête à quelques mètres d'Olélaïga, le domine sans se faire menaçant. Il est très grand, d'une noirceur inhabituelle en raison de la croûte d'argile qui lui recouvre la peau. Ses pattes sont comme des troncs d'arbres que les feux de brousse ont noircis et que des galeries de termites fissurent. Les flancs ridés s'arrondissent, tirant la peau calleuse. Au-dessus, de larges oreilles aux bords déchirés et parcourues de nervures encadrent une tête massive que prolonge la trompe. Toute plissée, elle ressemble à un empilement d'anneaux. Les défenses sont admirables, puissantes et longues, décrivant un bel arc de cercle, d'un blanc très clair malgré quelques taches brunes. La défense de droite est toutefois ébréchée et son extrémité n'est qu'un chicot jauni. Il s'agit d'un vieux mâle comme le montrent la corpulence et la forme du crâne, les parties génitales enfouies dans la chair du bas-ventre n'étant pas visibles L'éléphant se tient face à Olélaïga, la tête haute, et l'observe de ses petits yeux logés sous son large front.
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"Nous serons bien sur cette colline. Regarde cet arbre, c'est un figuier. Habituellement, il pousse près des rivières ou dans les dépressions où l'eau s'accumule. Mais celui-à s'est hissé sur cette colline, sèche comme le ventre d'une vieille femme, et il a poussé. C'est la preuve d'une grande force. J'admire cet arbre. Je viens souvent sous son ombre."
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La vraie liberté consiste à reconnaître le fardeau que tu dois porter. A le prendre à pleins bras et à le porter non avec résignation mais avec joie, avec force.
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Perclus de fatigue, il cherchait un lieu où se reposer lorsque, au détour d'une colline, il aperçut un arbre gigantesque. Ses branches s'élevaient vers le ciel puis se courbaient lentement et, tel un homme qui prie, descendaient vers le sol qu'elles touchaient presque, de sorte qu'un immense parasol de feuillage couvrait la terre. Des fleurs bleues poussaient sous l'ombre apaisante de l'arbre. Une fontaine _ dont la margelle en pierres blanches, bien que masquée en partie par le feuillage, réfléchissait la lumière _ semblait là autant pour étancher la soif des voyageurs que pour inciter aux libations qui précèdent la prière.
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Je n'ai aucun fils qui suive son rêve sur des pâturages inconnus. Nous sommes tous appelés par un rêve, Olélaïga. Tu as su écouter le tien, suis-le.
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Le magicien Soussa a gagné la faveur du roi en traversant à pied un troupeau de buffles. Aucune bête ne l'a chargé car il possède un charme qui le protège des buffles. Sa connaissance profonde de la nature lui donne de grandes compétences en médecine. Pour soigner, il recourt aux plantes et â la magie. Très bel homme, grand séducteur, il use de sa prestance physique pour convaincre les malades de leur guérison proche.
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Augier demande à son fils de l’attendre dans le hall pendant qu’il suit le gardien dans un bureau afin de récupérer les poils du déguisement du voleur.
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L'éléphant prélève méticuleusement les jeunes pousses annonciatrices des pluies. Il est calme, concentré ; sa trompe aux extrémités rétractiles se faufile tel un serpent parmi les branchages pour saisir les tendres feuilles et les engouffrer dans sa bouche.
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