François Duprat

J’ai trouvé cette bande-dessinée très étrange. Les personnages évolue dans une entreprise dont on ne sera rien, juste qu’elle aliène les individu. Le travail d’un des héros, Jean-Paul-François (dit J.P.F), consiste à classer les feuilles paires en veillant à ne jamais les mélanger avec les feuilles impaires. Ce dernier a trois personnes possédant chacune leur caractéristique dans sa tête.

Il tombe amoureux de Martine, une jolie stagiaire, dont un double de ses amants se retrouve dans un monde parallèle.

On peut interpréter cette bande dessiné comme une critique du monde de l’entreprise.

J'ai, depuis peu, développé un engouement certains pour les BD de Vanyda, depuis que j'ai découvert L'immeuble d'en face. J'ai donc tout naturellement continué ma découverte avec L'année du dragon, qui signe la collaboration de Vanyda (dessin) avec François Duprat (scénario). A l'origine publié en trois tomes, j'ai dévoré l'intégrale de cette BD, tout en finesse et en humour ! [...]
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L’année du dragon est une BD de Vanyda (et de Duprat). J’adore cette autrice de BD depuis que j’ai lu l’intégrale Celle que, qui est absolument géniale ! 🙂 Depuis, je suis ce qu’elle publie, et généralement je les achète ou me les fais offrir. En me promenant à Angoulême lors du FIBD 2024, j’ai trouvé dans les caisses d’un vendeur d’occasion cette BD que je ne connaissais pas. Elle a été faite avant la série des Celle que, à peu près à la même période que l’immeuble d’en face. il s’agit donc d’une de ses premières BD.



Cette BD nous présente Franck, un jeune homme un peu paumé qui squatte le canapé de son frère. Il vient de trouver un travail en centre de loisirs où il rencontre Bernadette qui lui plait bien. Kim, son amie (en couple avec Erick) lui plait bien aussi et elle lui prédit que cette année sera son année puisque c’est l’année du dragon (selon le calendrier chinois). On va donc le suivre durant toute cette année, pendant qu’il voit des dragons partout et a l’impression de tout rater.



BD sympathique qui se lit bien mais qui ne marque pas les esprits non plus.
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Une belle BD...



bien écrite et bien illustrée, qui conviendra aux petits comme aux grands.



A l'heure où le racisme et autres idées réactionnaires sont banalisés dans les médias, cette BD nous offre un bon bol d'air frais, parlant de la situation migratoire en Côte d'Opale, avec justesse et simplicité de ton. Mais, si la question est épineuse, est-ce que le propos détourne les jeunes de la réalité ?



Sans surprise, Calais sert de lieu de transit aux migrants, désireux de rejoindre l'Angleterre (c'est l'entrée du tunnel sous la Manche). Une partie d'entre eux réside maintenant dans des squats, puisque les camps de migrants, mis en place de manière informelle dans les années 2000, ont été détruits par les autorités, parfois avec le concours de groupes de vigilantisme, proches des milieux d'extrême-droite.



Si une partie des Calaisiens se sent incommodée par cette présence et cherche donc à les éloigner, la vie des migrants est loin d'être de tout repos, harcelés par la police et les autorités locales. Car il s'agit bien de réfugiés, pour une grande partie d'entre eux. Leur nombre a d'ailleurs considérablement augmenté depuis la guerre en Syrie, en 2011. De ce fait, parce qu'ils rêvent d'une vie meilleure, ils sont prêts à prendre des risques insensés, pour passer la Manche clandestinement. La « sécurisation » de la frontière n'a fait qu’accroître le risque de cette traversée. Il y a pourtant des enfants parmi eux...



Ainsi cette BD, qui représente de jeunes migrants fuyant la guerre (« les bonhommes de pluie »), se terrant dans des squats, en attendant de tenter la traversée de la Manche, est tout à fait représentative de la situation réelle.



De plus, elle a le mérite de parler d'un sujet sérieux sans passer par un ton pathétique. Il est normal que ce sujet intéresse aussi les enfants...



...d'ailleurs parfois plus perspicaces que leurs parents, dans l'incapacité d'expliquer correctement les phénomènes de migration et leur concrétisation sur le terrain.

Une enquête édifiante sur un scandale sanitaire tragiquement connu.

On est atterré du début à la fin, le contenu est clair et la documentation est étayée par l'expertise d'Irène Frachon, pneumologue et lanceuse d'alerte dans cette affaire.

Une BD d'utilité publique !

Une claque !



Vous connaissez rien à aux molécules ? Vous n'avez pas envie d'avoir de long pamphlets de chiffres et d'explication ? Vous avez peur de rien comprendre ? Aucun problèmes, ce livre prends à bras le corps l'affaire, concis, claire et bref, en faisant preuve d'une pédagogie remarquable. Pas besoin de connaissances en quoi que ce soit.

Affaire tentaculaire toujours d'actualité aujourd'hui ! Cet album est définitivement d'utilité indispensable publique.

Une baies vitrée entière sur le monde des firmes pharmaceutiques sans scrupules d'hier et d'aujourd'hui.

Une bd qui réussie haut la main ses objectifs d'information et de lanceuse d'alerte



À prendre sans hésitation



(Ps: ça pourrait sauver votre vie)

J’avais très envie de lire cette BD, à la fois pour son sujet, mais également pour ses auteurs. Éric Giacometti a été journaliste et a déjà enquêté sur des affaires de scandale médical, et bien sûr Irène Frachon, qui a été la lanceuse d’alerte sur le scandale du Mediator, a été totalement associée à l’écriture de la BD.

La forme bande dessinée fait d’ailleurs très bien passer ce long récit qui, pour être passionnant, peut être rebutant pour certains à lire en livre documentaire. Cela contribuera, je pense, à la diffusion de cette histoire pour un public élargi.

L’histoire, donc : passionnante, entre roman policier et enquête d’investigation ! Si malheureusement tout n’était pas douloureusement réel, cela aurait pu faire une fiction épatante. J’ai dévoré cette lecture sans temps mort.

Le récit est bien servi par le dessin, réaliste mais émaillé de trouvailles, interventions fictives, pour relancer ou maintenir l’intérêt, entre informations scientifiques, juridiques, et le vécu des protagonistes. De nombreux exemples de malades sont cités, entretenant l’émotion mais sans pathos excessif. De toute façon, la triste et cynique réalité de cette histoire se suffit à elle-même.

Cette BD a su trouver le ton juste pour aborder de manière exhaustive le plus grand scandale médical français à ce jour.

Merci à l’éditeur Delcourt et à NetGalley pour cette découverte.

Une enquête qui dévoile le cynisme et l’immobilisme face à l’argent de l’industrie pharmaceutique.
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Un album de combat dessiné par François Duprat. Des morts inexpliquées comme celle de Pascale, elle prenait du Mediator.
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Jolie Bd avec un très beau graphisme sur le thème des migrants. Thème un peu survolé à mon gout. L'histoire met longtemps à se mettre en place et la fin est très abrupte. Après c’est tendre, poétique et c'est destiné à la jeunesse donc c’est plutôt sympa.

J'ai eu l'opportunité de suivre Héloïse et son couin grâce à la masse critique de décembre de Babelio. Je les remercie. Je remercie également la maison d'édition pour leur envoi accompagné de jolies illustrations.

Héloïse est une jeune fille qui s'apprête à déménager à Montluçon. Ce déménagement ne l'enchante absolument pas et pour lui changer les idées, son oncle et sa tante décident de l'emmener avec leur famille en vacance sur la côte d'opale. Là bas, il y a une maison abandonnée que les jeunes crient être hantée par les bonshommes de pluie.

Je n'ai pas totalement adhéré à la BD. Les dessins m'ont beaucoup plu et vivant moi-même sur la côte d'opale, je n'étais pas dépaysée mais je ne me suis pas particulièrement attaché aux personnages (cela est difficile de le faire dans une BD avec si peu de page) et j'ai trouvé les sujets pas assez développés. L'auteur aborde des sujets très intéressants et importants (je ne les citerais pas sinon je spoile ), mais même si la cible est la jeunesse, j'ai trouvais qu'on resté trop en surface, que l'on expliquait pas assez ou qu'on en parlait pas assez. La petite intrigue était mignonne, elle plaira aux enfants, j'en suis certaine. Cette Bd malgré des points très positifs comme la beauté des illustrations et les sujets abordés n'était pas totalement faite pour moi, mais je la conseille pour les enfants.

Les bonhommes de pluie naissent dans la voiture qui mène Héloïse à la mer en compagnie de son cousin Théo.



Pour l'adolescente la vie est compliquée. Contrainte de déménager à la rentrée elle est un peu fâchée avec sa mère. Quoi de mieux que des vacances en famille pour oublier ses soucis ?



Aux détours des dunes la jeune demoiselle croise également un autre ado qui lui plaît bien, au point de vouloir braver les interdits pour entrer dans son club très fermé.



Cette lecture en duo avec le lutin de bientôt 11 ans a été le prétexte parfait pour aborder un thème grave et important : la situation des enfants migrants sur le sol français.



L'ouvrage amène le sujet avec une pointe de mystère, l'imagination de Théo ouvrant grande la porte aux questionnements et au suspense.



A la fin de l'histoire l'accent est mis sur l'importance de s'ouvrir aux autres, de préserver les liens familiaux et amicaux malgré les contraintes imposées par le monde extérieur.



Le soleil revient grâce aux couleurs utilisées par l'auteur en fin d'album et à la conclusion pleine d'espoir offerte aux lecteurs.



C'est un bel album, qui sent bon les vacances au camping, les émois de l'adolescence et le vent du Nord qui porte la pluie mais représente l'espoir pour nombre de voyageurs en transit dans notre pays.



Merci à l'auteur François Duprat pour le choix du sujet, à Babelio pour l'envoi lors de la masse critique et aux Editions de la Gouttière dont j'aime vraiment beaucoup les choix éditoriaux.

De son style graphique dans la lignée de Dawid ou Stéphane Sénégas et le propos, à l'image des Enquêtes polar de Philippine Lomar, destiné aux jeunes lectrices et lecteurs sans les prendre pour des idiots, cet album a toute sa place dans leur catalogue.
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Le dessin nous conforte dans cette impression, très beau, vivant et expressif, une très agréable démonstration qui sert admirablement le récit ! Sans éclat, cet album demeure une belle petite surprise ! Très conseillé !
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J'ai trouvé les dessins très beaux, les couleurs fraîches. Une bande dessinée qui évoque avec finesse et justesse l'insouciance et les jeux d'enfants, ainsi que la Guerre d'Algérie et la réalité du monde des adultes.
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Des histoires d'enfants et d'adultes qui s'entremêlent à la perfection et nous offrent divers points de vue sur le thème général.

Une BD que j'ai trouvé très touchante, prenante et très dynamique, dévorée en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, relatant la Guerre d'Algérie vue par un petit village en France.

Léo Cassebonbons est un petit garçon comme les autres : espiègle à souhait, naïf et spontané, il est dans cet âge où chaque chose se questionne et à chaque question sa réponse. Souvent, les conclusions auxquelles il aboutit sont sans concession pour les adultes qui l’entoure.



Cet ouvrage est une intégrale de trois albums de « Léo Cassebonbons » précédemment édités aux Editions Petit à Petit : « Chou blanc pour les roses », « Demandez la permission aux enfants » et « Mon trésor ».



Le premier tome regroupe des petits gags de quelques pages. Anecdotes du quotidien, à l’école ou en famille. Les scénettes sont de qualité inégale et rares ont été celles qui m’ont arraché un sourire.



Le second emmène la famille en vacances et c’est, pour le lecteur, l’occasion de découvrir davantage les proches de Leo, à commencer par sa tante et sa cousine. Délaissant l’historiette pour proposer une histoire complète, François Duprat s’amuse à rebondir de personnage en personnage. J’ai préféré cette seconde partie à la première, l’humour fonctionne mieux et rare sont les épisodes où il retombe comme un soufflet.



Le dernier tome de cette intégrale est aussi le cinquième et dernier tome de la série (publié en 2006). Après, est-ce que l’arrivée de la série à La Boîte à bulles va donner lieu à de nouveaux albums (on l’a déjà vu pour « L’Ours Barnabé ») ?? Quoiqu’il en soit, cette troisième partie est pleine de tendresse et propose des situations réalistes. La majeure partie de l’histoire se passe à l’école et le scénario propose de réfléchir aux relations entre des filles et des garçons âgés d’environ 8 ans et aux rapports de force qui peuvent se tisser entre eux. La question de l’amitié est au cœur du récit et notamment celle qui concerne les enfants de sexes différents. Pas évident à cet âge !
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Un regard frais et très vivifiant sur l'enfance et le monde des adultes !
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Une BD sympa.

J'ai lu ce livre il y a quelques années au CDI de mon collège et j'ai plutôt bien aimé. L'histoire a du suspens et de l'intrigue mais sans plus. Alors je dirais plutôt que ce livre a un style enfantin et qu'il serait conseillé à des personnes autour de 9/10 ans.