AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de François Euvé (9)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La science : L'épreuve de Dieu ?

C'est un livre écrit par deux physiciens réputés: François Euvé et Etienne Klein; qui se veut comme une réponse au livre récemment sorti de Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies "Dieu la science les preuves", pour bien montrer dès le titre qu'il n'est nullement question de démontrer ici l'existence ou la non-existence de Dieu!



Après un rappel rapide de l'histoire des sciences, les auteurs nous montrent la révolution qui s'opère dès le début du 20ème siècle avec l'émergence de nouvelles théories et surtout de nouvelles visions du monde: théorie de la relativité et mécanique quantique. Des théories qui abordent des domaines physiques loin de notre monde familier, que ce soit l'univers à grande échelle, les très grandes vitesses ou la matière dans ses composants les plus petits. La théorie quantique va nous faire prendre conscience qu'il existe une limite à notre connaissance, un horizon qui peut paraître lointain.



Quelle peut être la place de Dieu et de la religion dans tout cela? François Euvé, qui a basculé de la science vers la théologie, reprend la formule du pape Jean-Paul II "La science peut purifier la religion de l'erreur et de la superstition; la religion peut purifier la science de l'idolâtrie et des faux absolus", formule intéressante au regard de certains faits de l'histoire des sciences.



La science peut avancer en bousculant la philosophie ou la théologie ainsi les découvertes sur l'atome, atome qui constitue un monde en soi, ont contredit l'idée philosophique de l'atome, qui existait depuis longtemps.

Etienne Klein rappelle que prétendre prouver l'existence de Dieu serait faire preuve de naïveté envers la science. Cela reviendrait à donner une conclusion à ce qui est hors des champs d'action de la science... Nous en sommes de plus encore à la contradiction entre les deux théories fondamentales, la relativité générale et la mécanique quantique.



C'est surtout la dernière partie qui m'a vraiment intéressée, avec le dialogue entre François Euvé et Etienne Klein.



Pour finir, je citerai cette très belle phrase d'Etienne Klein "La science physique complique la raison "(formule de Bachelard). "Et elle la déplace. Elle remet en cause les idées les plus solides."



C'est un livre court mais très dense, qu'on peut lire facilement même si l'on n'a pas de culture scientifique solide (ce qui est mon cas), les parallèles entre science et théologie sont toujours passionnants ici et bien amenés.









Commenter  J’apprécie          263
La science : L'épreuve de Dieu ?

Le livre annonce en gras et en rouge sur la couverture :

Réponses au livre : Dieu, la science, les preuves.

J'ai lu le 1er (plein de polémiques, intéressant sur le plan scientifique, controversé sur le plan théologique, et finalement très (trop) tendancieux).

Je viens de finir cette "réponse" de François Euvé, et j'en ressort particulièrement déçu, pour ne pas dire plus...

On n'y apprend rien de nouveau, et le propos est banal et terne.

Seuls points d'intérêt quelques citations bienvenues, et surtout à la fin lors de l'entretien avec Etienne Klein, quand le débat prend enfin de la hauteur (30 pages intelligentes dues au physicien de renom sur 180).

Avec la question de toujours et non résolue posée par Leibniz : pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien?

Telle est la question.

En tout cas, aucune réponse particulière de Euvé au 1er livre.

On peut passer.



Commenter  J’apprécie          250
La science : L'épreuve de Dieu ?

Einstein disait, paraît-il : « Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois ! ». Effectivement, cela me paraît être la première prudence à adopter avant de tenter de confronter la science à la question de Dieu !

À ce jour, la science n’est pas capable de fournir des preuves de l’existence de Dieu, ne serait-ce que parce la conscience reste encore pour elle une profonde énigme, qu’il s’agisse de celle des êtres humains, des animaux ou, à plus forte raison, de Dieu !

Aussi, François Euvé choisit-il sagement d’évoquer dans le titre de son livre « l’épreuve de Dieu » plutôt que « les preuves de Dieu » qu’il serait bien présomptueux de pouvoir proposer aujourd’hui.

En s’efforçant d’éviter aussi bien scientisme que dogmatisme religieux, l’auteur nous propose dans cet ouvrage une histoire des nombreuses et diverses idées humaines, en Occident, au sujet de l’Univers et du concept de Dieu. Cette revue passe par les religions, la philosophie, la science…

Une leçon d’humilité qui devrait aider à prendre du recul et à éviter les positions catégoriques !

À noter, en fin d’ouvrage, un dialogue intéressant entre Etienne Klein et l’auteur.

Commenter  J’apprécie          130
La science : L'épreuve de Dieu ?

Ma lecture s’est faite d’une seule traite. Et j’ai compris alors qu’on ne peut pas aborder Dieu comme on aborde la science. Et cela m’a ramené finalement à une dimensions humaine. Qu’est-ce qu’une personne humaine et qu’est-ce que la connaissance, les connaissances.



Du coup j’ai résumé mon cheminement a travers des dessins et des schéma, je vous les livre un peu plus loin, et je vous invite a lire ce livre pour vous libérer des questions inutiles et de passer à autre chose.
Lien : https://tsuvadra.blog/2022/0..
Commenter  J’apprécie          121
La science : L'épreuve de Dieu ?

Avant de commencer ma critique, vu le type de livre il me semble important de qualifier ma nature de lectrice.

Je ne suis pas une érudit des sciences loin de là, j'ai une certaine appétence et une curiosité des lois de l'univers, et donc des méthodes scientifiques (tout du moins les noms et parfois les grandes lignes) et niveau Dieu je ne suis pas une personne fermée à son existence.

Ceci étant dit, voici ma critique.



Ce livre m'a paru extrêmement long malgré ses 178 pages. En effet, l'auteur François Euvé nous étale sa science et ses connaissances en nous abreuvant de notes de pages et de citations. Nous en avons quasi à toutes les pages ce qui a tendance a nous faire perdre tout le fil du livre. Souvent je suis revenue au titre du chapitre pour me rappeler à quoi on tentait de répondre.

Plus j'avançais dans ma lecture moins je comprenais le but du livre.

J'ai lu le livre en lisant trente à quarante page par jour, ce qui je le croyais me permettrai de mieux assimiler le livre et aussi pour être tout à fait honnête car je ne pouvais pas en lire plus tellement je ne trouvais pas de sens au livre.

Mais je n'ai jamais imprimé aucune notion de ce livre.

Au début du livre et pendant 80 pages je pense j'ai surtout pensé que François Euvé nous sortait des évidences (à moins d'avoir vraiment aucune notion du thème) masquées avec des grands mots et à coups de références ! Donc pour moi aucune utilité.

Ensuite cette sensation m'est restée mais en plus je me perdais dans le bouquin, le propos me semblait noyé et on a du mal à comprendre où l'auteur veut en venir.

Puis enfin la conclusion et au final c'est ce qu'on avait compris depuis le début et bon tout ça pour ça. Autant résumer le livre en un essai de quelques pages ça aurait été plus pertinent.

La manière d'écrire en plus ajoute à la lourdeur du livre. Je me suis revue à l'école quand on devait rédiger des compositions. Point de vue 1, point de vue 2, confrontation des 2, conclusion.

En bref je ne recommande pas du tout ce livre où l'on n'a qu'un tas de notes de pages avec des références littéraires et qui n'apporte rien en terme de contenu.

Et même si vous avez zéro connaissances, ça ne fonctionnera pas non plus car l'auteur s'est bien gardé d'écrire ce livre en toute simplicité.



En revanche d'où ma note d'une étoile et demie, à la fin du livre, l'auteur nous retranscrit un dialogue avec Étienne Klein et celui-ci est tout à fait intéressant et nous ouvre l'esprit sur une autre manière de voir les choses, cette petite trentaine de pages m'en a appris plus que le bouquin entier et je vous recommande de lire ce dialogue (qui est plutôt un questions réponses) où Étienne Klein nous répond simplement à des questions plutôt complexes ce qui nous ouvre d'autres champs des possibles ! Merci donc à lui !

Commenter  J’apprécie          50
Dieu et la science

Une intéressante table ronde qui aide à clarifier les rapports entre science et religion. A fixer le cadre de la démarche scientifique. Animé par un scientifique, un philosophe et un théologien. Dommage que ce dernier reste assez effacé lors du débat.
Commenter  J’apprécie          50
Théologie de l'écologie

Malgré le constat que la théologie chrétienne a été foncièrement anthropocentrique et a quelque peu négligé le rapport à la nature, par méfiance envers le panthéisme païen, voire contribué à un sentiment de domination qui s’appuie sur un récit biblique de la création, en occultant l’autre récit qui institue l’humanité comme gardienne , le constat est qu’à présent les chrétiens sont attendus sur le champ de l’écologie pour contribuer à une espérance.



La théologie chrétienne peut et doit se réinvestir en écologie, soit comme continuité de la doctrine sociale de l’église comme le propose l’encyclique Laudato Si, soit en prolongement du cantique de la création de St François d’Assise comme une recherche d’harmonie originelle, soit en repensant le rôle de l’homme comme voulu autonome par Dieu dans la transformation du monde de façon moins anthropocentrique, avec une économie du salut qui inclut la planète selon la promesse de Dieu à Noë qu’il ne détruira plus le monde, et une œuvre de salut pensée comme jne cocreation, soit aussi en combattant le mal dont nous savons qu’il est puissant mais qu’il ne peut pas vaincre.



« La participation à l’œuvre créatrice ne peut être qu’un processus collectif. L’action créatrice n’est pas une action individuelle mais une co-action. Dans cette perspective, le péché capital est l’égoïsme, la fermeture sur soi comme l’avait perçu Saint-Augustin. Agir à l’encontre des autres créatures, même si l’on croit en retirer un profit immédiat, c’est agir à l’encontre de l’accomplissement de l’œuvre créatrice. »

Eh oui, une vraie théologie trinitaire ne peut être que relationnelle et l’auteur ouvre cette piste à plusieurs reprise d’une nouvelle conception relationnelle qui change notre rapport au monde. C’est une piste audacieuse déjà abordée par d’autres théologiens cités dans l’ouvrage. Une relation avec le vivant au sein de la théologie, tout comme Vatican2 a repensé la relation au monde (entre autres).



Un seul regret : tout le milieu de l’ouvrage est une histoire de la théologie qui laisse peu de place à l’écologie.
Commenter  J’apprécie          40
La science : L'épreuve de Dieu ?

Tout d’abord, je remercie Babelio et les éditions Salvator pour m’avoir permis de lire ce livre.

Le but affiché de ce livre, comme la couverture l’indique, est de répondre au livre Dieu, la science, les preuves.

Le réel but de ce livre est de dire : la science et la religion ça ne se mélange pas, voilà tout. Fin du débat.

Pour les plus pressés, ma critique pourrait s’arrêter là. Ce livre est dénué de tout intérêt et je vous déconseille de perdre votre argent et votre temps.



Avant de commencer « La science l’épreuve de Dieu ? », je me suis procurée le livre auquel il était censé répondre et je l’ai lu en entier. Critiquable sous de nombreux aspects, la première partie de l’ouvrage « Dieu, la science, les preuves » est cependant documentée, accessible et intéressante (tout au moins pour ceux qui n’ont pas vraiment de bagage en la matière). Bien que le parti pris soit très clair, les auteurs n’ont, pour leur part, au moins pas le mérite de tourner en rond dans le vide. (Si vous voulez avoir mon point de vue sur ce livre, consultez ma critique à venir sur le sujet : voir dans le commentaire de cette critique).

Pour en revenir au livre qui nous intéresse ici, jouer l’aspect commercial en prétendant apporter des réponses à un livre ayant connu une bonne publicité (car oui, ce n’est même pas une réponse que l’on nous promettait mais plusieurs ! quelle blague) afin de mieux vendre son propre livre, passons. Mais la moindre des choses est d’au moins vaguement évoquer le livre en question ! Ici, pas une seule citation, pas une seule évocation du contenu du livre « Dieu, la science, les preuves ». On se contente de reprendre l’idée générale (à savoir mêler deux conceptions du monde (religieuse et scientifique) ou comment la foi et la science peuvent toutes les deux gagner à être associées) et de crier au scandale : chacun reste à sa place et les vaches seront bien gardées !

Petit aparté aussi, pourquoi ce titre ? Je suppose que c’est un jeu de mot en référence au livre auquel on prétend répondre. Je le trouve cependant déplacé. D’un côté, cela peut laisser penser que l’ouvrage « Dieu, la science, les preuves » montrerait que science et religion (ou Dieu) seraient en opposition : ce qui n’est pas du tout présenté comme cela, au contraire. D’un autre côté, cela pourrait laisser penser que c’est eux (François Euvé et Etienne Klein) qui prétendent que des éléments scientifiques remettraient en cause l’existence de Dieu : ce qui n’est pas non plus le cas, puisqu’ils restent volontairement dans le flou. Ce titre n’a donc à mon avis aucun sens.

On peut également noter que les deux ouvrages abordent les choses sous deux plans différents :

- Dieu, la science, les preuves : dans sa première partie (qui est selon moi la plus intéressante et la seule que je retiendrais) se place sur un plan essentiellement scientifique.

- La science l’épreuve de dieu ? : se place principalement sur un plan philosophique, voir historique (histoire de la philo et de la science). Le plan scientifique commence à être abordé surtout dans l’entretien en fin d’ouvrage (≈30 pages).

Bon, passons ces fausses promesses (ce n’est pas la première (ni la dernière) fois que l’on appâte un lecteur ainsi), « La science l’épreuve de dieu ? » vaut-il quand même la peine d’être lu ? Selon moi, non.

Plusieurs questions intéressantes sont abordées, mais à peine sont-elles ouvertes que les auteurs se pressent de changer de sujet.

La conclusion de la première partie est : « Chaque domaine a son espace de validité, qu’il convient de ne pas transgresser ». Bien que les auteurs accordent quand même qu’il est possible de conserver une pluralité d’approches du monde.

La conclusion de l’entretien est : nous n’avons aucune réponse et l’origine de l’univers reste (et restera surement) un mystère ou au moins quelque chose d’inaccessible.

On finit ce livre en ayant l’impression de n’avoir rien appris et d’avoir perdu son temps.

En conclusion, je ne conseillerai pas ce livre (au contraire).

Que lire à la place ?

- Si vous souhaitez compléter le livre « Dieu, la science, les preuves », lisez d’autres livres sur le sujet : ex Science et quête de sens (directeur de publication Jean Staune) ou encore Le monde s’est-il créé tout seul ? (collectif) ou La Bible, le Coran et la science de Maurice Bucaille

- Si vous voulez savoir si la science et la foi doivent être opposées ou si elles peuvent se renforcer, mon seul conseil est de lire : lisez des ouvrages scientifiques de tout bord, intéressez vous aux textes des grandes religions. Réfléchissez par vous-mêmes et faites-vous votre propre opinion.

Commenter  J’apprécie          30
Darwin et le christianisme : Vrais et faux ..

Cet essai, qui fait le tour de la question des rapports du christianisme et du darwinisme est construit autour d'une idée simple mais féconde: les théories de Darwin, qui révèlent l'évolution biologique des espèces, modifie et enrichit en profondeur notre conception du monde, notre perception de Dieu si nous sommes croyants. En effet, comme toute grande théorie, le darwinisme déborde largement le champ de la biologie et s'adresse aussi à la philosophie, l'histoire, la politique,et la plupart des sciences humaines.

Refusant une "approche conflictuelle" où Darwin et Dieu s'excluent mutuellement et une "approche d'indépendance" où le christianisme et le darwinisme représenteraient des registres de discours différents, François Euvé préfère un "dialogue critique" et constructif où chaque interlocuteur , par l'apport de ses connaissances, incite l'autre à un approfondissement et une clarification de son savoir, sachant qu'aucune instance ne saurait détenir la vérité.

Cette relation de partage n'est pas si apaisée qu'elle pourrait en avoir l'air car Darwin remet en cause de nombreuses certitudes des hommes et des chrétiens en particulier comme les limites entre l'humain et l'animal, les divergences entre le hasard et le progrès, la place de la liberté humaine, de la morale et de la souffrance et bien d'autres problématiques auxquelles il nous convient d'apporter nos débuts de réponses... en meilleure connaissance de cause.
Commenter  J’apprécie          30


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de François Euvé
Lecteurs de François Euvé (38)Voir plus

Quiz Voir plus

Autobiographies de l'enfance

C’est un roman autobiographique publié en 1894 par Jules Renard, qui raconte l'enfance et les déboires d'un garçon roux mal aimé.

Confession d’un enfant du siècle
La mare au diable
Poil de Carotte

12 questions
157 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}