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Citations de Françoise Gallo (17)


Prix International "BEST MEDITERRANEAN COOKBOOK AWARD" (*) pour "La Méditerranée des saveurs". Ce livre est également entré dans le "FONDS DOCUMENTAIRE PAUL BOCUSE", dédié à la transmission et à la sauvegarde du patrimoine culinaire, et à la culture gastronomique française.
(*) Fondé par Edouard Cointreau, les « Gourmand World Cookbook Awards » récompensent les meilleurs livres gourmands du monde.

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La Fortuna

Je m’appelle Giuseppa La Fortuna. Si j’ai reçu ce nom de «Chance», moi la bâtarde, trouvée sur la ruota du couvent de Girgenti, c’est parce qu’une main anonyme versait régulièrement de l’argent aux religieuses qui m’ont recueillie. Pour mon éducation. Ou pour se dédommager, par ce don, de sa honte. Un matin de janvier, les religieuses m’ont trouvée sur un degré de la roue du couvent. Qui m’avait déposée là ? Les sœurs m’ont dit que j’étais habillée d’une robe de baptême en dentelle blanche. Attachée à une croix en or, je portais une bourse en soie dans laquelle était glissé ce billet: Je
m’appelle Giuseppa. J’ai trois mois et quinze jours. Prenez soin de moi, apprenez-moi la droiture. Que personne ne me mente. Qu’on me dise clairement que je suis une enfant aimée par sa mère mais confiée à vos bons soins. Tous les ans, à la date anniversaire de mon arrivée dans votre couvent, vous recevrez la même somme. Que Dieu vous bénisse et me garde.
La somme était estimable. Aussi les religieuses, enchantées de l’aubaine, m’ont-elles protégée. Et à la mi-janvier, année après année, elles trouvaient dès l’aube la somme, modestement mais régulièrement augmentée.
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Françoise Gallo
Mon métier étant de faire des films-portraits sur des Auteurs et Artistes ayant des démarches très personnelles, singulières et libres, voire libertaires, mais qui savent parler simplement au plus grand nombre, j’ai voulu, cette fois, écrire un livre « rassembleur » sur l’art que nous pratiquons tous au quotidien, la Cuisine. Art qu'il est bon de prendre très au plaisir et très au sérieux...
Voici « La Méditerranée des Saveurs », livre co-écrit avec mon amie Touria et publié chez Albin Michel, qui en a fait un superbe objet. Le livre recense de façon simple mais documentée tous les plats communs à notre Bassin Méditerranéen et leurs variations selon les pays. Conçu dans l’esprit d’exalter, par les produits basiques de nos terres, aubergine, poivron, tomate, ail, huile d’olive, etc., tout ce qui peut nous rapprocher, il sublime notre identité commune et étaye en chacun le goût de l’autre.
Pour celles et ceux qui ne le savent pas encore, "La Méditerranée des Saveurs" a obtenu le Prix International "BEST MEDITERRANEAN COOKBOOK AWARD" (*). Il est également entré dans le "FONDS DOCUMENTAIRE PAUL BOCUSE", dédié à la transmission et à la sauvegarde du patrimoine culinaire, et à la culture gastronomique française.
Pour celles et ceux qui veulent (se) l'offrir, un très beau cadeau destiné à durer.

(*) Fondé par Edouard Cointreau, les « Gourmand World Cookbook Awards » récompensent les meilleurs livres gourmands du monde.

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Je l'ai lu d'une traite avec bonheur, tant la chair des mots colle à l'histoire douloureuse et pleine d'amour de cette femme. Les odeurs, les couleurs, on les appréhende grâce à ce verbe si sensuel. Et la nostalgie féconde aussi.
Je ne suis pas critique littéraire et n'ai pas tous les mots pour le dire, mais j'ai beaucoup aimé, et l'ai déjà prêté.
Bretonne, sicilienne, même combat contre l'oubli des racines profondes et de la bataille pour la vie fondée sur les écueils qui nous enrichissent.
Merci pour cette très belle lecture.
A K-B
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J’ai reçu une bonne éducation: écriture, lecture, catéchisme, calcul, couture, cuisine. Quant à la droiture recommandée, les sœurs ont très tôt failli à leur mission.
Convaincues qu’une enfant ne comprend pas grand-chose, elles se livraient devant moi à diverses interprétations de ma condition: «Qui sait si elle n’est pas fille d’un maître ayant fauté avec sa servante ? », « fruit de l’union coupable d’un oncle et de sa nièce? », «d’un homme épris de sa belle-sœur ? », «d’une novice et de son confesseur ? » Elles pouffaient, gloussaient, mais baissaient le ton dès que l’une d’elles faisait allusion aux catacombes jonchées de nouveau-nés.
J’écoutais, entendais, et comprenais, effrayée. «Faute », « coupable », «péché » : leurs mots étaient des cailloux jetés sur ma tête. J’en perdais le souffle et l’équilibre. Je me levais en titubant et plaquais les mains sur mes oreilles. Surprises, les nonnes se poussaient du coude, s’incitant mutuellement au silence, et les cailloux cessaient de m’atteindre. Je m’enfuyais, lèvres serrées, gorge dure, les ongles plantés dans mes paumes. Dans le jardin, je trouvais refuge au pied d’un magnolia dont je blessais le tronc avec mon peigne à cheveux. Je voulais disparaître, ne plus être au monde, arrêter ce mauvais tour joué à ma vie. J’avais honte d’être née, de porter une souillure. Honteuse honte, dont je me débarrassais sur le magnolia : «Meurs! »
La nuit, derrière les rideaux blancs de mon lit, je retenais ma respiration pour que les sœurs du dortoir me trouvent morte au matin. Bien fait pour elles! Je les imaginais, honteuses à leur tour de découvrir mon corps sans vie. Mais la seconde d’après, plus aucune envie de mourir, juste de m’apitoyer sans fin sur mon sort. Suffoquant de sanglots, le visage enfoui dans l’oreiller, je le mordais jusqu’à le crever.
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La lune trace un sillage lumineux sur l’eau. Nous allons le suivre jusqu’aux côtes de Tunisie. Pendant le trajet, par la mémoire et par le rêve, j’aimerais revoir toute ma vie. Et me souvenir une dernière fois de mon pays, ma Sicile, ma terre muette. Mon île, frappée de tous côtés par la beauté et le malheur.
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1901, Porto Empedocle, départ

Si je me suis trompée, c’est toute ma famille qui sombre dans la mer africaine. J’ai peur, j’ai froid. Je ne suis plus rien, ni derrière, ni devant. Qui sait où le passeur nous mènera et s’il respectera notre accord? Je serre mes enfants contre moi:
Dormez, dormez, mes petits. Quand vous vous réveillerez, nous serons arrivés. Francesco nous a rejoints juste avant qu’on nous mène à la grosse barque. «Tu me quittes ? » Il fixait mon ballot. « Je pars avec toi. Je suis ton mari. Ils sont aussi mes fils. » Je lui ai tendu la main pour entrer dans l’eau. Quitter un homme, ça ne se fait pas, en Sicile. Je l’avais longtemps supplié de partir avec nous. Il s’emportait: «C’est partout pareil: la loi du plus fort. Pars, va ! Tu n’es rien sans moi…» Il a examiné nos quatre fils, pieds nus, pantalons retroussés, chaussures lacées autour du cou. Luca a glissé sa menotte dans celle, fermée, de son père. Sans me lâcher de son œil noir, Francesco lui a abandonné sa main: «Fils! » Sur la grosse barque, trois hommes ont hissé mon mari sans qu’il les remercie. J’ai payé son passage et arrangé sa place parmi nous en calant mon ballot dans son dos.

Nous voici tous les six entassés sur les planches humides. Je me sens complète. Le passeur remonte l’échelle et lève l’ancre. La manœuvre intéresse nos fils. Enfin, au crépuscule, notre barque file vers le sud, voiles gonflées. Elle semble solide mais grince de tous ses bois et fers, aussi fort que ma peur d’être en mer. Quel vent du Nord me pousse au Sud?
Vers quoi j’entraîne les miens ? Trop tard pour regretter, ou avoir peur : nous sommes partis, à jamais.
Au loin, les maigres lueurs de Porto Empedocle s’effacent. Le port, la jetée, le môle, la tour carrée disparaissent dans l’air moite. Je me retourne vers la Scala dei Turchi, qui recule en tanguant, brillante sous le soleil couchant. De longs nuages tirent des traits roses au-dessus de la falaise blanche. Un sentiment oublié, d’amour profond et infini pour mon pays, m’étouffe aux larmes. Tout s’estompe. Mes attaches se dénouent. Je n’ai plus rien à regarder. La brume nous enveloppe. Des nuages en remous se précipitent vers nous, dans le ciel devenu rouge.
Tourné vers le large, Francesco fixe l’horizon. Assis à la proue, il a couché ses béquilles dans le fond de la barque pour les oublier. Sa silhouette et son profil se découpent et oscillent entre ciel et mer. Sûr d’avoir pris la bonne décision, il roule calmement une cigarette. Moi, je me ronge les sangs.
Je lutte en silence contre ma peur. Je la sens, cachée dans mon dos, prête à bondir et me mordre la nuque dès la nuit tombée. Si je meurs sur cette barque; si nos fils, à peine nés, se noient; si Francesco coule sans que personne ne lui vienne en aide ; si la mort nous guette sur la mer africaine, qui comprendra pourquoi j’ai voulu partir ? J’ai peur de mourir, peur de mener les miens au désastre, de perdre l’homme que j’ai tant aimé. Bien sûr, j’ai peur. Mais je veillerai. Pour garder ma famille saine et sauve.
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Origan, aubergines, olives, fenouil, tomates, agrumes... Utilisation savoureuse d'aromates, de légumes et de fruits aux parfums inégalables...
La cuisine sicilienne, "pauvre mais riche" est ici, exaltée. Mais toutes les cuisines du Bassin Méditerranéen, réunies dans ce magnifique livre, chantent un grand concert de saveurs. Influence grecque dans la cuisson des viandes; influence arabe dans la pâtisserie : tout pour adopter une culture gastronomique articulée en saveurs anciennes et parfums oubliés... Tentation irrémédiable pour les yeux et pour le palais.
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Je voulais te féliciter pour ta Fortuna, je viens de le dévorer, j'ai tout aimé, forcément cette Sicile m'a fait penser à ma Corse ! Merci pour ce moment hors du temps
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Lu d'un seul souffle. Pas un instant on ne sort d'un état d'angoisse qui attrape dès la première ligne. Une allure voilée de scénario. J'ai pleuré sur la Sicile d'hier et sur la Tunisie d'aujourd'hui, bien loin de cette terre promise à La Fortuna. Pari largement gagné.
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J'ai lu avec intérêt et grand plaisir votre roman.
La narration est efficace, servie par une écriture précise qui va à l'essentiel et cerne avec force ce personnage attachant qu'est La Fortuna.
Nous sommes plongés dans la réalité d'un pays ,de son histoire mais en même temps nous voyons ses paysages, ses couleurs, nous percevons ses odeurs.
Une sensualité pudique se dégage du roman et en fait un de ses charmes.
Vraiment je trouve votre roman réussi.
Bravo et continuez ....
E. T
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J’ai lu ce roman en deux jours. L’ambiance y est dense et colorée et la trame poétique ne se dément pas jusqu’à la fin. Vraiment, je me suis laissée emportée jusqu’à la dernière ligne. C’est à la fois une saga et un long poème qui fait écho aux migrations aujourd’hui beaucoup plus sévères encore par redondance aux actualités des migrants et à l’enfance abandonnée de façon plus générale. Il y a un chant aussi tout au long du récit, porté par une écriture imagée et poétique. Vraiment bravo.
E
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La Fortuna est un nom qui marque un destin.
Françoise Gallo plonge le lecteur dans un contexte historique méconnu. Le personnage de Giuseppa, fort et touchant en même temps, devient l’emblème d’une émigration à contre-courant. Si nous pensons à notre triste actualité et à sa banalisation criminalisante, opérée le plus souvent à des fins électoralistes, vêtir, le temps d’une courte lecture (le roman fait moins de 150 pages), les habits usés de Giuseppa, ne peut qu’être une opération salutaire.
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https://www.italieaparis.net/actualite/news/la-fortuna-roman-de-francoise-gallo-17063/

La Fortuna, roman de Françoise Gallo
Par Stefano Palombari

La Fortuna est un nom qui marque un destin. Mais c’est avant tout le signe d’une origine, une sorte d’empreinte indélébile d’abandon. Les orphelins méritaient les noms les plus divers et variés : Innocenti, Esposti, Ventura, Proietti... Giuseppa La Fortuna, trouvée sur la ruota degli esposti, le tour d’abandon, du couvent de bonnes sœurs d’Agrigente, passe toute son enfance et adolescence enfermée dans ce lieu où elle recevra une bonne éducation mais guère d’affection.
A l’époque, nous sommes à la fin du 19ème siècle, les jeunes-filles ne « sortaient » jamais. Elles quittaient un lieu pour être enfermées dans un autre : Des murs froids et humides du couvent à ceux souvent autant sinistres et inhospitaliers, d’une belle-famille. Ce fut donc le destin de Giuseppa La Fortuna comme celui de tant d’autres.
A l’intérieur du couvent, lorsqu’elle avait une dizaine d’année, un épisode fut particulièrement marquant et décisif. Le décès de la malheureuse Luciana, une fragile compagne d’infortune, succombée aux mauvais traitements des bonnes sœurs, fut une décharge d’adrénaline pour la jeune Giuseppa. Elle décida de se battre avec toutes ses forces contre son destin.
Ensuite, le scénario était déjà écrit d’avance. Le mariage avec un bon gars, Francesco, qu’elle a aimé sincèrement autant qu’elle a détesté sa belle famille. Elle avait été reléguée au rang d’une servante sans droit.
Jusqu’à cette décision finale. Le départ vers un avenir meilleur. Un lieu vierge où bâtir un avenir. Paradoxalement, comme beaucoup de familles de la région, ce n’est pas l’étoile polaire qui faisait office de repère. Ils décidèrent de lui tourner le dos et de faire route vers la Tunisie. C’est là où la famille de Giuseppa La Fortuna s’installe pour plusieurs générations.
En se basant sur la véritable histoire de sa famille, Françoise Gallo plonge le lecteur dans un contexte historique méconnu. Le personnage de Giuseppa, fort et touchant en même temps, devient l’emblème d’une émigration à contre-courant. Si nous pensons à notre triste actualité et à sa banalisation criminalisante, opérée le plus souvent à des fins électoralistes, vêtir, le temps d’une courte lecture (le roman fait moins de 150 pages), les habits usés de Giuseppa, ne peut qu’être une opération salutaire.
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Françoise Gallo - LA FORTUNA
Liana Levi / 144 p. / 15 € 1901,
Porto Empedocle. Giuseppa empoigne les rênes de sa rude vie, guidée par son nom, La Fortuna, comme par une bonne étoile. Comme beaucoup de Siciliens, elle choisit donc, avec son mari et ses quatre fils, de quitter son île et de tenter une traversée périlleuse vers une nouvelle vie en Tunisie. À travers une femme simple et déterminée, ce roman retrace l’histoire peu connue des « Italo-Tunisiens » qui, il y a un siècle, ont quitté l’Europe pour l’Afrique du Nord.
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La route de «La Fortuna»
Par Claire Devarrieux
— 29 novembre 2019 à 17:46

Dans son premier roman, Françoise Gallo reconstitue l’itinéraire d’une jeune Sicilienne qui décide d’émigrer en 1901 avec sa famille

L’histoire racontée par elle-même de Giuseppa La Fortuna, dite «la bâtarde», à partir du moment où elle quitte Porto Empedocle avec ses quatre fils encore petits, et son mari, l’ombrageux Francesco, qui accepte d’embarquer au dernier moment. L’époux bien-aimé a perdu courage depuis qu’on a dû l’amputer au-dessous du genou. Il n’est plus le chef de famille. Dans ce foyer, la force est désormais vertu féminine. De l’autre côté de la mer, la Tunisie attend Giuseppa et les siens, et Giuseppa en attend beaucoup, comme des milliers de Siciliens émigrés avant elle.
Maigre dot

On est en 1901. D’où cette jeune mère puise-t-elle ses certitudes ? Elle n’est qu’une orpheline trouvée devant leur couvent par des religieuses. Elle avait 3 mois, une mère à jamais inconnue qui l’assurait de son amour dans une lettre, et la perspective d’être mise dans le droit chemin par les sœurs en échange d’une pension régulièrement versée pour son éducation. Une maigre dot a été réunie, qui a permis à la bâtarde d’affronter sans trop rougir une belle-famille plus nantie, et méchante.
La mère de Francesco n’avait d’yeux que pour son fils aîné, qui a harcelé sa belle-sœur, spolié son frère et tenté de le faire assassiner. Au sein de ce clan étouffant, où chacun rivalise de malveillance, on compte néanmoins un père aussi bon que son fils cadet, et une fille reniée par la matriarche, qui a su prendre la fuite (avec l’aide de sa grand-mère) afin de faire des études, devenir institutrice et se marier à sa guise.
Giuseppa est parvenue à son tour à rompre avec sa belle-famille. Fini les dimanches interminables dans la maison-mère. Le jeune couple est pauvre mais on peut tout faire avec un cœur et des bras. «Je ne sais à quoi je dois cet instinct mais moi, Giuseppa La Fortuna, j’ai aimé très tôt les travaux des champs.» Elle emporte en Tunisie un citron et un cédrat afin d’en planter les pépins là-bas.
Générations
Françoise Gallo, dont La Fortuna est le premier roman, a réalisé un documentaire en 2006, la Stessa Luna, qui montrait, sur plusieurs générations, l’évolution d’une famille sicilienne exilée en Tunisie. Elle a travaillé avec Ermanno Olmi. On se dit que c’est auprès du cinéaste italien qu’elle a appris à célébrer les rythmes de la nature et la beauté des gestes.

Claire Devarrieux
https://next.liberation.fr/livres/2019/11/29/la-route-de-la-fortuna_1766355
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Roman français.
Giuseppa La Fortuna a appris le courage à 3 mois, devant la porte du couvent où elle a été abandonnée. Elle aime fatiguer son corps aux travaux de la terre, elle aime vivre. Minée par sa belle-famille, en proie à l’amertume, au doute vis-à-vis de Francesco, son mari, elle veut quitter la Sicile pour Tunis. Tout recommencer, avec Francesco, et ses quatre fils. Ce récit poétique est celui du lent mûrissement de cette décision. « La Fortuna » se glisse comme un rêve dans votre esprit.
(I. M.-C.)
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