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Critiques de Fred Hoyle (11)
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Inferno

Un texte qui appartient donc au genre apocalyptique et la cause de cette apocalypse , une supernova , est approchée sur le mode hard science .



Un roman est assez sympathique, idéal pour passer un bon moment dans un contexte où la terre subit les ravages des rayonnements causés par une supernova .



L’auteur était astrophysicien ( avec des théories pas vraiment en vogue aujourd’hui ) , il sait de quoi il parle quand il confronte le globe terrestre à la trajectoire du train de particules qui émerge d’une super nova . Les développements de type hard-science sont bien amenés . ils sont clairs , fonctionnels et digestes .



Le style est tout à fait correct et les personnages sont assez palpables . L’auteur fait traverser au lecteur toutes les étapes de cette situation de crise , découverte de la menace , échelon politique , réactions et prévisions et la catastrophe monte en puissance pendant une assez grande partie du roman .



La dernière partie plonge le lecteur dans une Ecosse où tout devient plus dur , difficile de s’alimenter , difficile de se déplacer , de s’informer , stockage ...

Le monde s’éteint et revient à un contexte de petites communauté assez hostiles et on bascule à ce stade du roman dans un univers post apocalyptique où les bisounours sont assez rares de même que les mamies gâteaux y sont très rare également ..



L’auteur s’est efforcé de donner des allures épiques à cette partie du récit , en jouant sur les magnifiques paysages Ecossais qu’il connaît parfaitement de même que sur les déplacements de populations. Le récit décrit intégralement la reconstitution de petites sociétés sur le mode de la récupération et des changements de situations , au grès de la dégradation de l’environnement humain ou naturel ...



La partie survivaliste du roman est vraiment évocatrice , la catastrophe est bien amenée , on se passerait peut-être de quelques réunions ministérielles , mais c’est un roman assez sympathique et finalement assez dans le haut du panier de la veine de la science-fiction populaire britannique , versus genre post apocalyptique ( début des années 80 ) ...



Ps : Ce roman est toujours disponible en librairie ....

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Le nuage noir : Suivi de Et si c'était possib..

[...]Des astronomes américains et anglais découvrent la présence d'un immense nuage gazeux qui se déplace droit vers le soleil et menace ainsi de l'englober ainsi que la Terre. Les conséquences (disparition des rayons du soleil, changement brutal et violent de température...) pourraient bien être dévastatrices.



Elles le sont en effet, mais moins qu'on aurait pu le craindre. Cependant, le nuage se comporte bien étrangement et se met en position stationnaire autour du soleil, ce qui semble défier toute logique. Des scientifiques situés en Angleterre, électrons libres face à des politiciens stupides et aveugles, en déduisent que le nuage est vivant. Ils arrivent même à trouver le moyen de communiquer avec cette intelligence supérieure d'un autre genre.

[...]

En conclusion



un roman qui se lit facilement, une bonne vulgarisation et des thèses intéressantes, un sujet sur lequel on ne peut contester la maîtrise du l'auteur, même si ses thèses furent fort controversées (et, il me semble, ne l'ont pas emporté, voire ont disparu, dans la communauté scientifique).



Un roman cependant dans lequel il ne faut pas s'attendre à trembler ou à s'inquiéter vraiment, alors même que l'espèce humaine est en danger, tant cela semble parfois n'être presque que secondaire.



Une écriture sèche, plus d'article explicatif que romanesque parfois, malgré une pointe d'humour britannique. Et la désagréable impression que le monde se limite à l'Angleterre, les États-Unis et l'Australie quand il s'agit de faire exotique. Bref, le monde anglo-saxon uniquement.



Une histoire un peu datée, surtout au niveau scientifique mais qui a justement l'intérêt de nous montrer les sciences, les théories, les possibilités entrevues au milieu du siècle dernier et une intrigue de base originale, malgré quelques longueurs et faiblesses de scénario.



Cela n'est bien sûr que mon avis, et la façon dont j'ai ressenti les choses à la lecture, non une vérité objective.



la critique complète sur mon blog
Lien : http://lesmotsdag.over-blog...
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A comme Andromède

Roman sympathique des années 1960 dont l'histoire est menée rapidement voire tambour battant, mais où le sujet n'en est pas moins intéressant. Roman sans prétention autre que de vous faire passer un agréable moment.
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Andromède revient

Même remarque que l'opus précédent sauf que j' y ai pris un peu plus de plaisir sans pouvoir donner d'explication.
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Le Nuage de la vie : Les Origines de la vie..

En 250 pages Fred Hoyle et Chandra Wickramasinghe nous décrivent la théorie de la panspermie et parviennent à nous convaincre qu'il est tout à fait possible que la vie soit née dans l'Univers avant d'apparaître sur Terre.

Auteur réputé au verbe facile dont le style vaut le détour, Hoyle décrit avec moult détails et quelques illustrations (photos N/B, schémas et tableaux) tout d'abord nos connaissances de l'évolution des étoiles puis décrit les résultats des études scientifiques des nuages interstellaires, des comètes et autres vecteurs potentiels des molécules prébiotiques comme les météorites.

Il fait également référence aux travaux du chimiste et exobiologiste Cyril Ponnamperuma de la NASA mais ne cite pas Carl Sagan qui pourtant à l'époque était un expert du sujet.

Finalement Hoyle aborde la question de la vie sur les autres planètes, la colonisation, sans oublier les communications spatiales dans le cadre de ce qui deviendra des années plus tard le programme SETI (qui n'existait pas encore et à peine sous la forme CETI).

Bref, on retrouve dans ce livre tous les sujets qui à l'époque figuraient dans tout bon livre consacré à la bioastronomie.
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Le nuage noir : Suivi de Et si c'était possib..

Voilà un roman de SF intéressant appartenant au genre un peu tombé en désuétude de la Hard-science. Pourquoi ? Je vais avancer l'hypothèse personnelle que quand on bâtit un récit et qu'on a happé son lecteur, le risque est de le perdre aussitôt par une avalanche de démonstrations qui peuvent autant relever du style (des descriptions qui prennent le pas sur l'histoire) que du fond. Notamment ici dans les premiers chapitres où l'auteur, Fred Hoyle en bon astronome de profession (ce qu'il fut), n'hésite pas à nous immerger dans de nombreux calculs mathématiques, certes pas si compliqués que ça (et entre nous j'ai vu pire. Je repense à Destination vide de Frank Herbert où par moments c'était litté-ra-le-ment impossible) mais qui peuvent pas mal freiner son lecteur, voire le bloquer, surtout si comme votre serviteur, il a toujours été nul en maths et en tirait un certain complexe plus jeune.



Il va sans dire du coup que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans les premiers chapitres, d'autant plus que le véritable héros ou protagoniste fort du roman, s'il apparaît au second chapitre, ne se révèle vraiment comme point d'empathie et d'ancrage avec le lecteur qu'aux chapitres 3 et 4. Cependant, l'humour so british qui parsème l'oeuvre par petites touches élégantes aidait à faire passer la pilule.



[extrait : "Les deux hommes prirent chacun un livre. Kingsley jeta un oeil sur celui de l'Astronome royal. Sur la couverture de couleurs vives, des desperados combattaient à la mitraillette.

_ Dieu seul sait ce qu'il lira la prochaine fois, pensa Kingsley.

L'Astronome royal jeta un coup d'oeil sur le livre de Kingsley et vit qu'il s'agissait des Histoires d'Hérodote.

"Ma foi, se dit-il, il est bien capable d'enchaîner sur Thucydide."

(p.52)]



A partir des chapitres 3 et 4, l'oeuvre commence à prendre de l'ampleur, suit une vitesse de croisière et fascine constamment tant dans les interrogations scientifiques que les faits malgré un style un peu vieillot. Si Hoyle est un témoin privilégié parfois bien malgré lui de l'époque et ne peut s'y extraire, quitte a verser dans quelques erreurs de goût un peu gênante (On me dira qu'il est d'une certaine manière le produit de son époque si on remet dans le contexte. Cela dit lire "...ça veut dire qu'une quantité suffisante d'hydrogène va se mêler à l'atmosphère de la Terre pour se combiner avec l'oxygène. Hydrogène et oxygène forment une combinaison chimique explosive. L'atmosphère entière ne sera plus qu'une gigantesque explosion. Faites confiance à une femme pour comprendre ça" (p.139-140). Et paf, c'était presque parfait et la dernière phrase nous colle en gros une ALERTE MISOGYNE en pleine gueule ! :) ), il n'a pas son pareil pour croquer ses contemporains (notamment en remettre une louche sur les politiciens) et s'en amuser par le biais de la science-fiction. Il faut lire les mesures prises par tous les états planétaires à l'approche du fameux nuage pour constater avec une douce ironie que depuis 1957, rien n'a vraiment changé en cas de grosse catastrophe (p.146-147).



Et si le roman n'innove pas, il a le mérite de nous intéresser de près à ce qu'il pourrait réellement se passer à l'arrivée d'une chose comme ça dans notre système solaire. Le fait de rendre le nuage intelligent en fait aussi une bonne approche de contact extraterrestre avec une forme de vie tout sauf "solide" au sens où l'on y verrait un être vaguement humanoïde. C'est l'abstraction dont est fait le nuage et le fait qu'il s'impose comme la métaphore d'une toute puissance pouvant se substituer à un être divin (tout en réfutant les notions de religion, Hoyle étant athée et essayant d'interroger la part mystique et humaine via les questions-réponses envers le nuage et les terriens) qui en fait un roman subtil et passionnant, heureusement au délà de son mauvais départ (assez rébarbatif). Bref, conseillé à tous les curieux et aux amateurs de SF.



L'édition récente des Editions de L'évolution complète l'oeuvre par une enquête accessible, claire et non dénuée d'intérêt hélas un peu courte mais très bien foutue. Placée en fin d'ouvrage elle permet au lecteur qui vient de finir le livre de s'y replonger d'une certaine manière en abordant des questionnements scientifiques et théories qu'Hoyle a pu utiliser pour tisser Le nuage noir. On trouvera aussi un lexique qui permettra au lecteur pas trop habitué de la science (comme votre serviteur) de s'y retrouver dans tous les termes techniques, que ce soit la vitesse transversale, le déplacement doppler, la spectroscopie ou la mouffette (oui, oui, au beau milieu de tous les termes techniques pour ceux qui ont fait bac+15 maths option connaissance des étoiles pour travailler dans la base des gars de Interstellar, il y a le terme mouffette expliqué ! C'est un gag en fait hein, rassurez moi).
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
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Le nuage noir

Très bon roman de science-fiction classique. Il y a un peu trop de science mais absolument correcte, et son style est daté mais cela ajoute plutôt à son charme désuet. J'ai aimé la façon dont il se moque des politiciens contre les scientifiques.

Recommandé pour les geeks de science-fiction purs et durs ;-)
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A comme Andromède

Cinq étoiles, non pas pour la qualité littéraire mais pour saluer l'ensemble de la collection "anticipation" du Fleuve Noir qui, avec le Rayon Fantastique, ont été les promoteurs de la SF française.
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Inferno

Un savant, chargé d’arbitrer un litige entre des astronomes anglais et australien, découvre qu’une supernova va frapper la terre. Il comprend rapidement que la Terre risque d’être détruite et il se réfugie dans son ecosse natale pour affronter la catastrophe. La majeure partie de la terre est détruite sauf les terres proches des pôles. S’ensuit une histoire de survivalistes. Mais une question demeure, au pic de la catastrophe il y a eu une longue nuit inexplicable, comme si un écran protecteur avait protégé la terre. Une histoire qui aurait pu être intéressante sans la première moitié qui ne sert à rien (conflit entre astronomes). A noter aussi un chapitre entier de calcul avec équations et schémas que l’on trouve rarement dans un livre de SF. PS: une visite rapide sur Wikipedia m’a confirmé que Fred Hoyle était astrophysicien, ce qui explique la première moitié du roman. Il a du être confronté à des querelles entre experts.
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Les hommes-molécules

Deux histoires qui amènent le lecteur à reconsidérer ses idées reçues sur les formes que peuvent prendre les êtres vivants. Un travail d'imagination remarquable, pour une écriture passable, du moins d'après la traduction. Je ne peux pas non plus m'empêcher de noter que si Sir Fred Hoyle et son fils sont capables de sortir avec brio des limites de l'anthropocentrisme, ils restent en revanche bien sagement postés dans les limites bien cadrées de leur misogynie. On trouve aussi dans ces deux récits quelques longueurs dans des explications scientifiques lourdement vulgarisatrices, avec des exposés certes intéressants mais collés sans trop d'efforts dans la bouche de personnages peu consistants. Je mets quand même trois étoiles pour saluer l'inventivité de ces deux histoires, mais d'un point de vue littéraire j'en aurais plutôt mis deux.
Lien : http://le-cornepage.ek.la/im..
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Le nuage noir : Suivi de Et si c'était possib..

Je ne connaissais pas Fred Hoyle avant de recevoir ce livre, et j'avoue que je ne m'attendais pas à que ce roman (si vraiment on peut le considérer comme tel) soit si scientifique, et dans le même temps si prenant.



D'un point de vue global, j'ai beaucoup aimé l'histoire du Nuage avec toutes les conséquences qu'il pourrait engendrer sur la Terre et ses habitants.

Malgré tout, j'ai trouvé que la première partie était un peu longue, en effet le personnage principal, Chris Kingsley, arrive un peu tard à mon goût, et l'action à proprement parlé met un peu de temps à se mettre en place. J'estime que tout devient vraiment intéressant lorsque les scientifiques et autres personnalités sont regroupés à Nortonstowe.



Concernant les personnages (et Chris Kingsley en particulier) ils sont vraiment attachants, j'ai une préférence pour les scientifiques un peu fous dont Kingsley fait partie, et là dessus Fred Hoyle nous propose un panel de personnages hauts en couleurs.



Par ailleurs n'étant pas une grande scientifique, j'ai regretté les longs passages (un peu trop longs d'ailleurs) sur les calculs scientifiques du début, ainsi que les explications trop détaillées du processus de radio transmission (je n'ai d'ailleurs toujours pas tout compris). Je pense que quelques passages auraient pu être écourtés mais c'est sans doute parce que l'auteur était scientifique qu'il a tenu à ces passages et donc à vulgariser son domaine d'études.



Pour finir, je confesse que j'aime beaucoup la SF dans le sens où j'adore que les auteurs me fassent peur avec leurs mondes parallèles, leurs menaces venues du fin fonds de l'univers, et leurs méchants extraterrestres, car ainsi j'apprécie vraiment la vie sur Terre.

J'ai cru pendant un temps qu'un tel nuage pourrait vraiment exister dans l'Univers, peut être sans le côté "vivant", et c'est là que l'enquête de James Lequeux entre en scène et détruit tout. Elle conteste les théories de Fred Hoyle et démonte presque tout le roman. Tout le mystère du Nuage noir et des théories des scientifiques est remis en cause, et je me demande vraiment quel est l'apport de l'enquête au reste du livre, mis à part nous rassurer et nous amener à penser que rien de tout cela n'est vrai. N'est-il pas bons pour l'intellect de croire que tout est possible?



Enfin, merci aux Éditions de l’Évolution et à Babelio pour la découverte de ce livre, que je prendrais plaisir à relire (mais sans l'enquête).

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