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Citations de Fred Kassak (123)


On s’imagine que les gens tuent toujours pour des fortunes ! La réalité concrète montre que les gens tuent pour n’importe quoi !
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C’est ça, la justice ! Les lois sont faites par des fripouilles pour les crapules, je m’excuse du terme !
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Le ciel sourit aux amours raisonnables et aux remariages entre personnes d’âge mûr.
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Le bon sens est la chose au monde la moins bien partagée, et cette évidence n’apparaîtrait à nul autre qu’à moi. L’opinion publique se range toujours du côté des spoliateurs, des expulseurs, des briseurs de foyer et des éventreurs de fourmilière ; toujours du côté de la brutalité hurlante.
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L’insulte a toujours été l’arme des brutes à bout d’arguments. Il est plus facile d’insulter que de discuter.
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Un père averti en vaut deux.
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— Au théâtre Maly, on donne "Le caractère Moscovite", de Sofronov.
— Croyez-vous que ce soit intéressant ?
— Très certainement, dit Stéphane d'un ton pénétré. La critique a été excellente. Je crois me souvenir qu'il s'agit d'un directeur d'une grande usine de machines-outils qui dépasse les objectifs qui lui ont été assignés par le Plan Quinquennal. Mais ça lui tourne un peu la tête, et il commence à se croire le nombril du monde. On lui propose de construire une machine-outil pour les textiles, mais il refuse et ne veut travailler que pour la métallurgie et l'industrie lourde. Tout cela produit un très beau conflit entre lui et sa femme qui est la secrétaire du syndicat ouvrier de l'usine textile.
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Beaucoup de tortionnaires nazis étaient idiots et beaucoup de leurs victimes le savaient. Les Allemands sont un peuple féminin : comme les femmes, ils aiment les crises de nerfs, les cris, les grincements de dents, la musique d'opéra et les évanouissements. Ce qu'ils appréciaient surtout, c'était le côté "wagnérien" de la torture. Ils n'étaient pas assez intelligents ni assez lucides pour comprendre que le propre d'un coup de cymbales, même wagnérien, est d'être éphémère. Leurs victimes courageuses savaient que le tout était de parvenir à se taire jusqu'à l'évanouissement ou la crise cardiaque.
La torture marxiste se fout des coups de cymbales, des hurlements et des paroxysmes. Elle est grise, elle sent la cave, l'eau croupie et le seau hygiénique.
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Après avoir discuté le coup un petit quart d'heure avec le jeune Jean-Paul Sartre, André Gide confia à Pierre Herbart : "Ce garçon a de la largeur d'esprit, de la hauteur de vue et beaucoup de profondeur: tôt ou tard, il composera un volume.
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Le mot de [Léonard] de Vinci à François 1er accouru à son chevet: "Ne vous dérangez pas, Sire, je ne fais que passer!" lui fut soufflé par le grand humanisme [d']Erasme.
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Quand ce qui prête à rire donne à penser.
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La cousine Nelly avait éprouvé le besoin de se mettre en grand deuil : robe noire, chaussures noires, bas fumés. Malgré cela, elle paraissait toujours aussi terne. Le deuil qui sied d'ordinaire aux blondes en leur conférant une sensualité trouble, n'arrivait pas à la sortir de son insignifiance. C'était un cas désespéré.
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Il inclina la tête avec cette gravité polie, ce sérieux sans affectation, cette amabilité sans obséquiosité, qui lui avait toujours valu l'estime des adjudants, des chefs du personnel et des vieilles dames.
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Ce n’est pas ta faute, tu es comme tu es, ce n’est pas une tare, c’est ta nature, l’amour ne se commande pas et le désir non plus.
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Il était difficile à supporter quand il écrivait : il avait les nerfs à vif, il perdait l’appétit, il dormait mal. Presque aussi difficile à supporter que lorsqu’il n’écrivait pas et pleurnichait du matin au soir qu’il était vidé.
Elle relut la dédicace et sourit. Il ne saurait jamais combien elle s’était sentie récompensée de tant d’efforts en dévorant le « tapuscrit » (comme il disait) du roman, tout frais sorti de sa machine à traitement de texte. Il avait vraiment bien développé son idée.
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Quand on me claque une porte au nez, j’ai assez d’amour-propre pour ne pas essayer de rentrer.
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Pour un timide, il est difficile de faire preuve de chaleur humaine. Or, je suis d’une nature très timide. On pourrait même dire renfermée (et d’ailleurs on l’a dit). Je ne sais pas extérioriser, je ne sais pas communiquer, je ne suis pas liant. Je restais là à la regarder sans me décider.
D’autant plus qu’il y avait tous ces passants qui n’arrêtaient pas de passer comme s’ils l’avaient fait exprès et qui la regardaient. Si je l’abordais, ils me regarderaient aussi, et, en règle générale, je n’aime pas qu’on me regarde : on commence par vous regarder, puis on vous examine et on finit par vous juger. Pas de ça avec moi.
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je supporte difficilement la vue d’un homme ou d’une femme qui pleure. Seuls les enfants m’agacent.
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Quand on ne vit pas avec son temps, il ne faut pas s’attendre à mourir dans le vent.
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Le véritable amour, c’est ça : s’oublier soi-même pour ne plus penser qu’au bonheur de celui qu’on aime.
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