G. Willow Wilson

Mon avis :



L’histoire : Kamala est une adolescente musulmane qui habite dans le Jersey City. Elle est fan des super-héros et notamment de Carol Danvers, alias Captain Marvel et elle rêve de lui ressembler. Mais suite à un étrange épisode brumeux dans sa ville, sa vie entière va changer. Là voilà avec des pouvoirs de super-héroïnes et toutes les responsabilités que cela implique. Kamala va vite se rendre compte qu’être un super-héros est loin d’être simple et que cela implique beaucoup de changement dans sa vie.

Ce qui m’a le plus intéressé de base sur ce personnage c’est le fait que Kamala soit jeune. Avec son âge vient des problèmes, une façon de penser et des actes que les adultes n’auraient pas obligatoirement. Donc au début sa vie se résume à ses cours, ses problèmes liés à la façon dont ses parents voient les choses pour elle et ses fanfictions. Mais voilà que tout change quand elle obtient des pouvoirs. Déjà j’ai beaucoup aimé ce côté-là : au début elle idéalise la simple idée d’en avoir, mais dès que cela arrive sa vision des choses changent. Elle comprend que voir des héros en action et vivre cette même vie n’est pas la même chose.

La première partie du tome est concentrées sur la découverte de Kamala, autant du personnage que de ses pouvoirs et de ses amis. La deuxième partie se concentre plus sur la mise en action de ses nouveaux dons et sur le premier méchant de l’histoire. Que ce soit pour la première ou la deuxième partie, j’ai apprécié le fait que Kamala a besoin de temps pour s’adapter. Elle n’est pas née avec ses dons alors il lui faut un temps d’adaptation. Rien que ce détail m’a fait apprécier ma lecture.



Les personnages : Kamala est bien sûre l’héroïne de cette histoire, alors il est normal de se concentrer sur elle. C’est une jeune fille de confession musulmane qui partage sa vie entre ses cours et sa famille. C’est suite à un événement mystérieux qu’elle va se découvrir des pouvoirs. Elle va donc passer de fille ordinaire avec des problèmes d’ado, à une fille qui doit en plus jonglé avec des pouvoirs difficile à gérer et sauver la ville. J’ai beaucoup aimé son personnage que je trouve assez rafraîchissant, drôle, franche et touchante. Ce que j’ai le plus aimé c’est sa façon de voir les choses une fois qu’elle a eu ses pouvoirs. Réussir à remarqué la difficulté, l’épuisement que cela engendre ou encore l’horreur d’un costume mal fait. Des petits détails, mais qui l’a rende un peu plus réel à mes yeux.

Avec elle arrive un bon nombre de personnages, notamment ses deux amis : Nakia et Bruno. Sur Nakia nous ne savons que peu de chose, mais j’espère la découvrir un peu plus dans les prochains tomes. Nous voyons beaucoup plus Bruno par contre. C’est un jeune homme qui, en plus de suivre des cours, travaille comme vendeur et qui est amoureux de Kamala. Enfin ce n’est pas dit clairement, mais à travers ses réactions c’est ce que j’en ai déduis et c’est ce qui m’a fait adoré le personnage. ! C’est grâce à lui que Kamala évolue et se met dans une mauvaise situation et j’ai hâte d’en savoir plus sur lui.

Nous découvrons aussi la famille de Kamala. Son père, Abu, sa mère, Ammi et son frère, Aamir. Nous en savons assez peu sur eux, mais ont sait qu’ils ont de grandes attentes pour leur fille. C’est ce qui a forgé le caractère de Kamala et aussi ce qui lui donne envie de se révolter. Car elle aimerait parfois faire des choses qui lui sont interdite, comme sortir à une fête où il y a des garçons. Après je ne peux rien dire d’autre sur eux ne connaissant pas vraiment la culture musulmane.

Pour finir avec les personnages nous avons le méchant : l’inventeur. C’est un personnage très mystérieux. Nous ne le voyons qu’une fois et ne savons rien de son but. Mais nul ne doute que nous apprendront plus au fur et à mesure que l’histoire évolue.



Point fort : L’histoire et les personnages. J’ai trouvé l’histoire vraiment bien, même si j’aimerais bien savoir d’où vient la brume du début qui donne à Kamala des pouvoirs. Mais en dehors de ça, je l’ai trouvé très bien amené et intéressante. Et pour les personnages c’est pareil, nous avons des infos mais encore beaucoup de chose à apprendre. Mais pour un premier tome c’est déjà une très bonne base.



Point faible : Le dessin. J’ai eu du mal avec le style du comics au début. C’est assez différent de ce que j’avais déjà lu je dirais, plus fin et moins détaillé. Mais ce n’est pas horrible alors ça ne m’a pas trop gêné.



Avis global : Un très bon premier tome qui me donne envie de savoir la suite. J’ai hâte de retrouver Kamala, Bruno et l’inventeur dans le tome deux !
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Kamala Khan est un personnage que j’aime de plus en plus au fur à à mesure de mes lectures des tomes de Miss Marvel. Elle aime les super-héros et en devient une elle-même, ce petit côté fan-girl est très amusant et apporte un plus à la série. Elle se sent vite dépassé quand le pire arrive dans sa ville. Les doutes sont très présents, c’est ce qui la rend humaine et identifiable par tous. Mais surtout terriblement attachante.

Les sentiments font leur entrée dans ce tome. Kamala rencontre le fils d’amis de ses parents et tombe immédiatement sous le charme de Kamran. Ce coup de foudre lui apportera pas mal de déboires malheureusement.

La famille de Kamala est de plus en plus mise en avant dans ce volume. En particulier son frère et sa mère. Elle redécouvre son frère et sera épaulé par sa mère. Elle prend conscience de leur importance pour elle. Son meilleur ami Bruno se révèle également dans ce volume et se confie à Kamala quand la fin de leur monde est proche.
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Je viens de relire ce tome, le second m'attend juste après, et c'est un très gros coup de coeur pour le personnage !

J'aime beaucoup les choix qui ont été fait pour construire le personnage de Kamala Khan, ses hobbies, ses amis et toutes les références à la pop culture qui font d'elle une ado rêveuse et moderne. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite et la façon dont elle va appréhender sa nouvelle vie.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste et le tout est magnifier par les dessins et couleurs ainsi que les dialogues qui font mouche. J'ai hâte d'en savoir un peu plus sur "l'inventeur" qui n'apparaît qu'en fin de tome. Une série à découvrir !

Alors… Autant vous l’avouez tout de suite, je crois que je ne me serai pas intéressée à ce titre s’il n’avait pas fait partie du comité de lecture des bibliothèques pour lesquelles je travaille.



C’est la première fois, je crois, que je lis un ouvrage qu’on peut aisément qualifier de « comics ». Je crois, en soit, que c’est un souci. Nous abordons ici une jeune femme, Kamala, la nouvelle Miss Marvel. Les habitués du genre savent certainement déjà qui est cette super-héroïne et l’univers doit leur être familier. Mais ce n’est pas mon cas. Autant vous dire que j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire du coup. Je ne comprenais pas systématiquement les références et puis, non, sérieux, j’avais du mal. Cette idée que les super-héros existent et que tout ce qui se passe dans cette BD est « normal », ça fait bizarre. Parce que oui, pour les personnages, tout est normal, évidemment. Kamala a des pouvoirs ? Oui bah écoute, c’est comme ça… Non, vraiment, je n’ai pas l’habitude de lire des choses comme ça et je crois que je suis restée sur le côté… Il faudrait avoir l’avis d’un habitué des comics, je pense, pour avoir une bonne idée de la qualité de cette ouvrage. Cela dit, ça se lit facilement quand même hein, on peut pas dire qu’il y ait vraiment besoin de se creuser la tête pour comprendre l’histoire.



En revanche, s’il y a un truc qui ne m’a pas laissée indifférente, ce sont les dessins. C’est une style que j’aime bien. Assez réaliste, assez habituel aussi, je pense, des comics. Ou du moins de la façon dont je les imaginais. Heureusement, dans un sens, qu’ils m’ont plu, parce que du coup, je n’ai pas hésité à laisser tomber.



En bref, un avis plutôt mitigé. Ce n’est pas un style de BD que j’affectionne particulièrement, mais ça se lit quand même.

Une belle série qui tranche avec le tout venant habituel de Marvel et c'est très rafraîchissant !

Vivement la suite !
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Kamala est une adolescente américaine d’origine pakistanaise. Déchirée entre ses envies d’émancipation et sa famille musulmane traditionaliste elle se voit soudain investie de superpouvoirs…



La vie privé de kamala, ses rapports avec sa famille et ses amis, est assez réussie.

Malheureusement les scènes d’action sont très faibles et manquent d’ampleur et de dynamisme.

Ce qui m’a attiré vers ce livre c’est le résumé, mais j’ai été déçue par ce livre. Le monde imaginé par l’auteur n’est pas fait pour moi…



Il y a très longtemps en Perse, une créature a raconté des histoires à un érudit. Il a crée un livre avec les histoires mais celui-ci regorge de connaissances très intéressantes sur l’homme.

On retrouve Alif, un hacker qui mène sa petite vie tranquille jusqu’au jour où il reçoit le livre intitulé « Les mille et un jours ». A partir de là, la traque commence. Alif amène avec lui Dina, sa voisine, sans le vouloir. Il va faire la connaissance de Vikram le vampire, un homme très bizarre ainsi que la convertie.



Je ne me suis pas attaché à Alif, je n’ai pas aimé son caractère, sa façon de penser… En fait, je n’ai pas apprécié le contexte de l’histoire, les femmes sont voilés, elles n’ont pas le droit d’exprimer ce qu’elles ressentent, les hommes sont plus intelligents… J’ai été réticente tout le long de ma lecture.



Malgré tout, l’idée est assez originale. Alif est pousuivi par La Main, cet homme traque les hackers comme Alif mais il veut devenir plus puissant et pour cela, il a besoin du livre. Alif n’a pas de chance, car non seulement La Main le traque mais il s’est épris de la femme dont Alif est amoureux.

Mais l'univers fantastique de ce livre est intéressante, c'est ce pont-là qui m'a fait continuer ma lecture.



L’histoire est très longue à démarrer, la première partie est consacré sur la vie au Proche-Orient, je n’ai pas accroché. Les livres qui portent sur la religion ne sont pas fais pour moi. Mais au départ je ne pensais pas que ce livre en parlerait autant.



J’ai du passé à côté de quelques passages, notamment quand l’auteur parle en Arabe, personnellement je ne le parle pas ce qui ne facilite pas la compréhension. Mais heureusement, qu’il n’y a pas beaucoup de passages.



En conclusion, je ne conseille pas ce livre sauf si vous aimez ce qui parle de politique et de religion sur le Proche-Orient.



Je tiens à remercier Babeblio et les éditions Buchet/Chastel pour ce livre.
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Alif vit seul avec sa mère. Métis indien, son père d'origine arabe a pris une seconde femme, avec laquelle il vit dans les beaux quartiers de la ville. Alif est un jeune hacker qui héberge et protège quiconque est épris de liberté. Parce qu'il est amoureux d'une princesse, il va concevoir un programme lui permettant de la retrouver sur le net sans que celle-ci puisse le voir. Mais c'est la Main qu'il va attirer sur lui. Incarnation de l'oppression exercer par le pouvoir en place, la lutte commence à coup de programme informatiques.



Mais cette jeune fille, dont il est amoureux va être contrainte au mariage avec son pire ennemi . Elle va lui confier un livre : les milles et un jour.



« Non, ce n'est pas ça, déclara-t-elle au bout d'un moment. Ce qui est écrit, c'est Alf. Alf Yeom wa Yeom, les milles et un jour ».



À partir de là va s'engager une course poursuite entre lui et la Main. Il va être contraint de se réfugier dans le Quartier vide, s'allier à un djinn, Vikram et au vieux gardien d'une mosquée, cheick Bilal. Parce que plus qu'un livre, les milles et un jour c'est aussi un moyen de décoder le monde et de trouver un moyen de faire tomber de bousculer l'ordre établi. Mais que faire lorsque la Main du pouvoir sert ses propres intérêts ?



C'est l'histoire d'une révolution, qui aurait pu être parmi celles, qui constituèrent le « Printemps Arabe ». Elle trouve sa source dans la technologie et l'amour pour une princesse. Mais c'est la tradition, un Djinn et un vieux livre contant des histoires riches d'enseignement qui vont être la clé de la liberté de tout un peuple.



« Dans le Quran, on dit que chaque mot possède sept mille niveaux de sens, dont chacun, même s'il certains nous semblent contradictoires ou même insondables, existe également à tout moment sans contradiction cosmologique. »



Parce qu'il a vécu, réfugier derrière son écran, sa meilleur amie Dina, entraînée malgré elle, va lui ouvrir les yeux sur la liberté, celle que tout un chacun cherche à acquérir.



« - c'était une question de fierté. J'étais la seule fille de l'école à porter le niqab, et tout le monde attendait que je l'enlève.



(…)



- Comment peut-on être sûr que c'est une révolution ? Demanda Alif, espérant malgré lui que ce n'en était pas une.

- Biensur que c'est une révolution. Tu as vu le nombre de femmes dans les rues ? La semaine dernière il aurait fallu un treuil pour les faire bouger de chez elles. ».



Mais c'est avant tout en lui qu'Alif va devoir trouver les ressources nécessaires pour affronter la Main. Si les Djinns et autres démons ont toujours vécus au côté des Hommes, s'ils ne sont pas prêt à intervenir dans leur révolution. Les personnages sont très attachant. Alif, comme beaucoup de jeunes passionnés d'informatique, semblent complètement perdu dès qu'il revient dans le monde réel. Et dans un pays où la femme peine à trouver sa place, l'auteur nous montre à quel point elle y est plus à sa place que les hommes. Que les vrais révolutionnaires ne sont pas ceux qui se sont ingéniés à défier le pouvoir dans l'ombre, mais bien ceux qui sont descendus dans la rue.

Le scénario de G. Willow Wilson, un brin déstructuré dans une logique alambiquée émanant du rêve, reprend sa trame sombre et anxiogène. L’auteur, alors au climax de son scénario, laisse la porte ouverte au suspense annoncé pour le prochain volume […] De quoi tenir le lecteur aux aguets !
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Poison Ivy Infinite tome 2 est un titre d’une certaine qualité. La caractérisation du personnage et les dessins sont de belles réussites. Toutefois, le scénario est une fois de plus très classique. Un peu de changement pour le prochain tome serait bienvenue pour éviter une lassitude.
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Voici un premier tome qui relance l'histoire de Poison Ivy (Pamela Isley). Connaissant ce personnage, j'avais envie de lire à quelles évolutions il avait été soumis récemment



Le récit est un poil manichéen, et bien sûr très écolo, puisque le personnage possède un certain pouvoir sur les plantes.

Néanmoins, l'histoire se suit agréablement, et les billets laissés par l'héroïne, pour Harley Queen, son ex, y sont pour beaucoup. Ça donne une certaine profondeur aux théories parfois un peu alambiquées de Pam.



Le trait est fluide, et c'est coloré. Ça donne un côté pétillant à l'histoire, qui peut s'avérer un brun cruelle.



Une lecture rapide, mais sympathique, autour de ce personnage plutôt bien croqué, tant psychologiquement que visuellement.

Un peu d’introspection, beaucoup d’actions, car la belle a laissé pas mal de traces sur son chemin entre Gotham et Seattle. Dans le sens inverse, la voilà confrontée aux dommages collatéraux qu’elle veut arranger coûte que coûte.
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Ce tome, uniquement centré sur l’action, manque cruellement de consistance. Catwoman méritait mieux.
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Féministe et éco-militante Poison Ivy devient l’égérie des préoccupations qui secouent le monde actuel.
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J'ai aimé cette découverte sans basculer dans le gros coup de cœur.

En fait, je crois que l'idée d'intégrer la technologie et la magie a vraiment quelque d'ingénieux en théorie, mais la présence de l'informatique crée une barrière dans mon esprit en ce qui concerne l'aspect purement "fantastique". Je suis aussi un peu restée sur ma faim quant au parcours des personnages et la fin de celui-ci. Mais ça reste super bien écrit et très vivant.

"Poison Ivy Infinite tome 1" est un récit plutôt classique dans son scénario. Cependant, les thèmes abordés avec finesse et les dessins font du titre une réussite et un tome à ne pas manquer.
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Un road trip vénéneux et épistolaire de la plus sulfureuse rouquine de l’univers DC.
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Kamala Khan de son vrai nom, est la parfaite illustration que les dessinateurs et scénaristes tendent à représenter les super-héros selon la société et non l’inverse.
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Kamala Khan est une adolescente d'origine pakistanaise qui coule une vie paisible (enfin, aussi paisible que possible quand on tente de concilier une culture parentale traditionaliste avec l'american way of life) dans la petite ville de Jersey City, à deux pas de New-York mais néanmoins loin de l'agitation de la grande ville.



Et puis un beau soir, Kamala se retrouve en contact avec une brume tératogène qui va lui donner des super pouvoirs (agrandir ou rétrécir tout ou partie de son corps à volonté). Pouvoirs qu'elle va devoir apprendre à maîtriser (et c'est pas de la tarte), avant de rejoindre l'équipe des Avengers. On pourrait penser que c'est une rêve qui se réalise pour notre héroïne (fan de super héros depuis toujours), mais conjuguer super pouvoirs et une vie de lycéenne, avec les parents sur le dos et la bande de potes qui va bien, ça n'a vraiment rien de simple...



J'ai toujours eu une relation ambiguë avec l'univers des Comics américain. Autant je kiffe les super pouvoirs et les grosse bastons, autant il faut reconnaître que ça a longtemps été un monde inventé pas des hommes (hétéros), pour les les hommes (hétéros), et les superhéroïnes à la morphologie improbable (avec les poses absurdes qui vont bien en couverture #PayeTaColonneVertébraleTordue) et hypersexualisée, c'était quand même moyennement ma came.



Compte tenu de tout cela, Ms. Marvel est un série particulièrement réjouissante, qui déroule une galerie de personnages variés (en genre, morphologie ou culture) mais tous profondément attachants. Les épisodes alternent entre l'aventure et le récit d'apprentissage, où notre héroïne doit apprendre à composer avec ses ambitions, celles de ses parents à son égard, mais aussi ses capacités physique (c'est parfois dur de sauver le monde et d'apprendre ses cours dans une journée qui ne contient que 24h) et les sentiments de ses ami·e·s, pour au final trouver un chemin qui lui est propre. Le tout est conté avec beaucoup d'humour et de finesse et cette nouvelle héroïne a fait l'unanimité auprès de toutes les filles de la maison (9, 12 et 40 ans au compteur).
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Un excellent tome, avec une Kamala qui mûrit, grandit et se heurte aux complexités philosophiques qu'induisent ses pouvoirs. Est ce vraiment une bonne idée d'appréhender le mal avant qu'il ne se produise ?

Dans les méandres de ce questionnement, et de ses conséquences, kamala ça aussi renouer avec ses racines et découvrir le Pakistan. L'occasion de se décentrer et de reprendre pied avec ce qui est important pour elle.