G. Willow Wilson

Kamala est une jeune fille musulmane de 16 ans . Qui devient Miss Marvel . La première fois elle sauve une fille de son école un peu garce et sa passe aux infos . Elle devient connue . La deuxième fois elle a un ami . Son ami a un frère qui a des problèmes et qui essaie de braquer l'endroit où il travaille (un magasin ) et il rate car Kamala sauve son ami . Le frère de son ami se fait enlever par l'inventeur. Kamala essaie de le sauver une première fois mais elle n'y arrive pas car elle ne contrôle pas ses pouvoirs . Elle essaie une deuxième fois avec l'aide de son ami et elle y arrive à le sauver . Histoire intéressante mais des fois des moments pas très intéressants... Les images sont très belles.

Comparé à l'opus sur le Sphinx, la qualité de cet ouvrage est clairement moindre.



Le dessin est bon mais souvent lisse et ne se démarque en rien, exception faite des quelques passages où le dessinateur utilise une technique qui semble surannée avec des silhouettes en transparence figurent les mouvement de l'héroïne.



L'histoire n'est pas vraiment complexe, même si on y retrouve une réflexion sur la valeur que nous accordons aux choses, et nous laisse à la fin du volume un gout d'inachevé.



Toujours le problème du prix : Urban nous a habitué à un meilleur travail d'édition et ils devrait eux aussi réfléchir à la valeur qu'il octroient aux choses.

Dans cette histoire, on se retrouve avec une super-héroïne musulmane, élevée dans un famille pakistanaise dans le New Jersey. Son frère est un fervent pratiquant, et son père l’élève avec des convictions assez strictes. A 16 ans, elle ne peut pas fréquenter les soirées, à cause des garçons et de l’alcool. Sa meilleure amie porte le voile contre l’avis de ses parents, alors que Kamala, elle, veut s’intégrer au mieux, ne pas être pointée du doigt.



Une histoire de départ très caricaturale, une ado mal dans sa peau et peu intégrée devient une super-héroïne, comme dans beaucoup de comics. On est bien dans l’univers Marvel, on voit d’ailleurs apparaître l’ancienne Miss Marvel, devenue depuis Captain Marvel, accompagnée de Captain America et Iron Man. Si on avait des doutes, on nous informe très clairement que ce comics est une franchise Marvel. Comme dans tout bon premier tome qui se respecte, on voit la première transformation de Kamala en Ms Marvel. L’histoire est assez classique. Kamala est toutefois une adolescente attachante, qui rêve d’être exceptionnelle, qui écrit des fanfics sur les Avengers. C’est une jeune femme moderne. Et musulmane.



Je le répète car on nous serine à longueur de volume sur son appartenance religieuse. Et c’est ce qui m’a posé problème. C’est une très bonne idée d’avoir une super-héroïne d’origine arabe, et pourquoi pas musulmane. Mais les auteurs en font trop. Ça en devient un sujet central de l’intrigue. Les autres Avengers sont chrétiens, comme tout bon américain qui se respecte, mais on ne les voit pas prier à longueur d’épisode. On ne les voit pas à l’église. Alors pourquoi devrait-on voir Kamala à la mosquée, ou en entretien avec l’Imam pour se faire réprimander et remettre sur le droit chemin ?



Tout le côté de l’histoire sur la difficulté de se faire à ses nouveaux pouvoirs est très intéressant. Etre une super-héroïne n’est pas inné. Il faut travailler pour maîtriser ses pouvoirs. Et sa tenue… J’ai adoré voir Kamala gênée car son premier costume ne contient pas de sous-vêtements !!! Et l’idée que son burkini devienne sa tenue de Ms Marvel est aussi très originale.



J’ai beaucoup apprécié le trait de Adrian Alphona, assez moderne je trouve pour une franchise Marvel, même si celles-ci ont bien évoluées ces dernières années. Le travail sur la couleur de Ian Herring est aussi intéressant. On a l’impression tout au long de ce premier tome d’être encore un peu dans la brume qui a recouvert la ville au moment de la transformation de Kamala.



C’est donc une lecture agréable, malgré beaucoup d’exagérations concernant la religion de Kamala, ce qui m’a dérangée. J’espère que dans les tomes à venir, on s’intéressera plus aux qualités de Kamala en tant qu’être humain, et que les scénaristes sauront nous faire oublier, comme pour les autres super-héros, sa religion.
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Elle prend un peu plus de courage et entraîne ceux qui l’entourent dans des actes positifs comme mobiliser les gens au vote. Même dans le monde des jeux vidéo, elle va inciter à la gentille et le partage. Une approche assez intéressante. Mais la réflexion est sur le numérique. Les gens ont leur vie sur leurs ordinateurs, téléphones, tablettes où l’on peut trouver leurs contacts bancaires, les préférences d’achat, les mails envoyés, les messages supprimés, les photos… Déjà Google, Facebook et autres prennent les données en vue de statistiques de consommation et de vente. Mais si quelqu’un prend la main sur toutes vos données, il est à même de connaître votre vie et pourquoi pas d’en faire mauvais usage. Cela permettra peut-être certains à se poser la question du rapport qu’ils ont avec leurs outils. Kamalah va affronter un être immatériel. Comment va-t-elle faire ?



Face à l’immensité de la tâche, elle va quand même contacter son ancien ami. Il étudie dans une ville à la pointe de la technologie : le Wakanda. Ce nom me disait quelque chose. Ne l’ai-je pas entendu dernière ? Mais si au cinéma dans  Black Panthers. Quelque chose me dit que notre petit informaticien un peu handicapé risque de devenir prochainement un superhéros. J’ai hâte de découvrir cela. Il va falloir attendre encore un peu pour avoir la réponse.
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J’avais vraiment adoré les trois précédents tomes, alors il me semblait normal de poursuivre la lecture avec le tome 4. Le ton y est différent et j’ai mis moins d’enthousiasme à tourner les pages. Ce tome est centré sur le fait que Kamala doit jongler entre sa vie scolaire, sociale, familiale, affective et de super-héroïne. On sent l’épuisement que cela génère ainsi que les choix impossible à faire. Heureusement qu’elle va se mettre dans des situations compliquées sinon on ne verra pas Captain Marvel ou Iron Man. C’est le privilège de la demoiselle d’être dans les Avengers. Peut-être que l’on pourra la voir un jour où l’autre dans un long métrage. Ceci est une autre histoire.



J’ai moins apprécié les dessins dans ce tome que dans les autres. Le fait d’être trois dessinateurs aussi fait que certains univers soient différents des autres. Ce qui ne m’a pas empêché d’aimer globalement l’histoire qui a un rythme assez soutenu. L’adolescente est perdue et ne fait même plus attention à ceux qui l’entourent. Son meilleur ami, a trouvé une copine depuis qu’il lui a avoué qu’il l’aimait. Son frère va se marier. Son image de marque est mise en branle. Pas de repos pour les braves. Le lecteur en a pour son argent. J’ai eu assez d’aventure pour avoir envie de poursuivre la découverte avec le tome 5. Toutefois, je ne vais pas me plonger dans les Secret Wars et autres séries. Je reste avec cette héroïne qui est touchante et attachante, qui pourrait ressembler à une vraie adolescente, mais un peu plus mûre. Le personnage est travaillé et est plongé dans une société vraisemblable. 
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Une histoire qui se lit très vite et très facilement. Les dessins sont très beaux. Au fil des pages, on apprend quels sont les pouvoirs de Kamala mais est-ce que tout est dit dans ce premier tome ou il va falloir attendre la suite pour connaître les autres pouvoirs de la jeune fille ? Toujours est-il que ce comics est une jolie découverte.
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Dans le précédent tome, Ms. Marvel a battu depuis quelque temps l’Inventeur. Alors, elle s’entraîne (dur) dans la tour dirigée par la reine Medusa. Tout va pour le mieux, même si Loki fait un bref passage sur Terre et décide, après un petit combat contre Ms. Marvel, de mettre un sort de protection sur le lycée de Kamala. Elle va se retrouver face à quelques grands problèmes. Elle découvre qu’elle n’est pas la seule Inhumaine et que tous ne sont pas aussi épris qu’elle de justice et dans le fait de secourir les autres habitants de New Jersey City. En plus de cela, elle rencontre un bellâtre, geek et… inhumain ! Et, bon gros problème pour notre adolescente (quoique ce problème peut toucher tous les âges) : elle éprouve de forts sentiments pour lui… Et il se révèle n’être qu’un bon gros crétin ! En plus de faire partie des Inhumains fanatiques qui veulent asservir les humains (pour faire court !).

Dans tout ça, elle doit aussi aller porter secours à son frangin (et ce avec l’aide de Carol Danvers alias Ms. Marvel première du nom). Le frangin se révèle plus attachant dans ces chapitres que le cliché ambulant qu’il était jusque alors : grand frère protecteur, religieux, conservateur. Là, il se révèle sous un autre jour et ce n’est rien de le dire. Bon n’oublions pas le problème le plus important, la fin du monde probable si la Terre de Kamala et une Terre d’un monde parallèle se percutent… La panique est dans les rues de la ville. Kamala tente de gérer au mieux la situation mais semble peu optimiste…



Les actions s’enchaînent, de même que les situations de danger. Et heureusement qu’en début de tome il y a une introduction, à propos de l’univers parallèle, car pour un total noob à l’univers Marvel, il y aurait eu des passages que je n’aurai pas capté… Les dessins restent toujours aussi agréables à l’œil même si parfois la qualité des graphismes peut être variable d’une case à une autre. En tout cas, les pages de couverture des chapitres ou autres pleines pages de dessins valent toujours le coup d’œil.

Ainsi, je trouve toujours plus intéressant de suivre les aventures de cette jeune super-héroïne. Et ne peut qu’attendre d’avoir le tome 4 en mains.

Kamala lutte contre divers problèmes. Cacher son identité à sa famille et à certains de ses proches (excepté son poteau Bruno qui est déjà au courant de tout) et évidemment au reste du monde. Aux détours de canalisations d’égouts, Ms. Marvel rencontre Wolverine. Ce dernier tente de lui expliquer une chose : cacher son identité est une action « à double tranchant » (c’est déjà un énorme conseil venant de cet asocial griffu), en gros ça demande de savoir mener sa double vie à bien. En même temps, elle doit enquêter et lutter contre le super-vilain Inventeur qui se sert de l’énergie provenant des teens de la génération Y (désabusée, blasée, perdue, etc.). Et ce n’est pas fini ! En plus de sauver des jeunes déboussolés, elle va en apprendre plus sur ses pouvoirs, et… aussi sur ses origines grâce à la reine des Inhumains Médusa. J’allais oublier… Kamala va être aidée par le plus pratique des gros toutous, Gueule d’Or (ça ne s’invente pas…) capable, en plus de terrifier les passants, de se téléporter ! (J’en veux un tout pareil !!)



Pour faire simple, ce tome regroupe des chapitres remplis d’infos importantes, d’actions, d’humour, de mutants, d’inhumains, de crocos, de robots, de religion et d’ados. Il est bien meilleur que le précédent. La religion est toujours présente mais en même cela fait partie de l’éducation de notre héroïne, de la culture de ses parents. Cela lui donne du caractère supplémentaire, en plus d’être une geek complète ! Elle s’affirme, se construit et se questionne toujours ! Et les stéréotypes me paraissent moins grossiers dans cet album. Bref, ça se lit bien, Kamala est attachante, le scénario tient bien. En tout cas, tout passe bien, surtout pour un non-connaisseur de l’univers Marvel.

Je crois que je n’ai pas vraiment eu la lecture à laquelle je m’attendais. Oui il y avait une super-héroïne de celles qu’on n’a pas l’habitude de voir, ce qui était très agréable mais j’ai trouvé que le développement était très rapide, voire bousculé. Le scénario est assez expéditif sur tous les aspects de la vie de Kamala: ses nouveaux pouvoirs, sa famille, le lycée. On comprend vite, ce n’est pas le problème, mais du coup ça donne l’impression de cavalcader de scène en scène, ce que je n’ai pas trouvé très plaisant.



Je n’ai pas adoré les dessins non plus, ce qui m’a beaucoup surpris! J’avais déjà feuilleté le comics et une planche par-ci, parle-là ne me dérangeait pas mais en lisant tout d’un coup je me suis rendue compte que je n’étais pas fan des traits des visages, qui ne rendent pas bien les expressions, des placements ou encore des mouvements.



Cela mis à part, je trouve l’idée très bonne et la volonté de faire de telles œuvres devrait être encouragée. Les thèmes abordés sont aussi bien actuels (la place de la religion dans la société) qu’éternels (pourquoi désirons-nous plus que tout être ce que nous ne sommes pas?). Kamala est attachante et même si sa famille qui fonctionne à coup de culpabilité m’énerve, je suis curieuse de la suite. Je lirais les prochains tomes à l’occasion.
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Miss Marvel est une super héroïne très attachante, confrontée à ses problèmes d'ado mais aussi à ceux des super héros. Elle est plutôt maladroite mais essaye de faire le bien avec plus ou moins de réussite jusqu'au jour où un mentor va venir, peut être sera t il d'accord pour la former. Un comics bien fait, plein d'humour, pêchu et qui amène à la réflexion.

Miss Marvel est une super héroïne très attachante, confrontée à ses problèmes d'ado mais aussi à ceux des super héros. Elle est plutôt maladroite mais essaye de faire le bien avec plus ou moins de réussite jusqu'au jour où un mentor va venir, peut être sera t il d'accord pour la former. Un comics bien fait, plein d'humour, pêchu et qui amène à la réflexion.

Un troisième volume, dans la lignée des deux précédents, dans lequel Kamala va devoir faire face à des évènements qui annoncent la fin du monde. De l'humour et des graphismes réussis. Un bon moment de lecture.

Dans ce nouvel ouvrage, Miss Marvel fait la rencontre de son premier véritable ennemi, Thomas Edison, ou plutôt, son clone à tête d'oiseau. En fait ce personnage est déjà plus ou moins apparu dans le tome précédent, ou du moins, il était question de lui, notamment quand elle a sauvé Vick, le petit frère de son meilleur ami Bruno. En effet, il était enfermé dans une cache à Greenville, cache "géré" par l'Inventeur, qui n'est autre que Thomas Edison. Lors de ses nouvelles aventures, elle fait également la connaissance de Wolverine, qu'elle aide à retrouver une jeune mutante. Elle tombe ensuite sur une énorme boule de poil que tout le monde prend pour un monstre. Mais Kamala l'adore au premier coup d'œil, et l'adopte. Gueule d'Or (c'est son nom), va par la suite, lui être d'un grand soutien. Oui, mais voilà, l'Inventeur n'en n'a pas fini avec Miss Marvel, et attaque son école. Kamala prend cela pour elle, et décide d'aller traquer et arrêter l'Inventeur, une bonne fois pour toute. Parallèlement à tout cela, on en apprend un peu plus sur la cause de la transformation de la jeune fille, et sur sa filiation.



Dans ce nouveau tome, on retrouve notre jeune héroïne, qui apprend à gérer sa double personnalité. Kamala est toujours empêtrée dans ses histoires de famille, et l'arrivée de Gueule d'Or n'arrange pas franchement sa relation avec ses parents, surtout avec sa mère. Comme toute ado, ou plutôt comme toute fan, elle est super contente de rencontrer l'une de ses idoles préférées., à savoir ici Wolverine, à qui elle avoue qu'elle a écrit une fanfiction inspiré par ce dernier. On voit également apparaître de nouveaux personnages, tant du côté des alliés de Miss Marvel (notamment les Inhumains), que du côté de ses ennemis. Elle maîtrise de mieux en mieux ses pouvoirs, mais il lui arrive quand même quelques couacs. Au niveau de l'histoire, je trouve que les auteurs ont bien décrit les sentiments que peut ressentir la Génération Y, notamment le fait que l'on puisse se sentir inutile. Ces nouvelles aventures sont la suite logique de celles du premier tome. C'est toujours aussi prenant, les histoires sont de nouveau bien écrites, c'est fluide, et donc facile à lire.




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Kamala est toujours à la poursuite du kidnappeur d'adolescents, l'Inventeur. Elle est cette fois soutenue par Wolverine (yeah !) et Gueule d'or, le chien géant des Inhumains.



Sympa sympa ce deuxième volume. Kamala est une héroïne plus que géniale : spontanée, courageuse, généreuse. J'ai adoré la retrouver, et encore plus de voir apparaître Wolverine. Gueule d'or n'est pas mal non plus, géant chien amateur de câlins. Je n'adore pas les dessins, pas toujours très clairs et qui me donnent souvent l'impression de n'être pas soignés, mais on s'y habitue au cours de la lecture et ça ne gêne pas la narration. On en apprend un peu plus sur l'origine des pouvoirs de Kamala, et ce n'est pas spécialement ce à quoi on s'attendait. Son meilleur ami, le seul au courant de sa double identité est moins présent que dans le 1e volume, mais Kamala s'affirmant de plus en plus et l'arrivée de nouveaux personnages expliquent cela.. Vivement le 3e !
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Un tome 2 qui fait la part belle à l'action et voit l'héroïne prendre peu à peu confiance en elle et ses pouvoirs. On en apprend aussi un peu sur ses origines.

Une héroïne dans l'air du temps !
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Dans ce second tome, Ms Marvel poursuit ses aventures. Elle est, notamment, encore à la recherche de l'inventeur, rencontre Wolverine et fait la connaissance d'un bouledogue pas comme les autres. J'ai beaucoup apprécié retrouver Kamala Khan et son univers. De l'humour et de l'action, une lecture sympathique.

Un comics atypique très actuel et moderne, qui ne nécessite pas une connaissance aiguë de l’univers Marvel.

Kamala Khan vit aux Etats-Unis, à New Jersey. Ses parents sont d’origine pakistanaise. C’est une geek qui admire beaucoup les super-héros, surtout Carol Danvers (aka Miss Marvel). Elle a beaucoup de difficultés à concilier la culture moderne américaine qu’elle apprécie beaucoup et la tradition familiale. Cela va bien sûr devenir beaucoup plus compliqué pour elle quand des pouvoirs de super-héros font leur apparition. On la suit dans ces deux premiers tomes à la découverte de ses nouveaux dons et on voit naître petit à petit sa volonté d’aider sa ville et les jeunes de son âge.

Une belle image de l’adolescence, des doutes qui peuvent apparaître à ce moment de la vie : l’intégration, l’incompréhension des parents, etc. Cette nouvelle série de comics Marvel s’attache à des thématiques peu présentes : la place des jeunes aujourd’hui et leur avenir, la culture musulmane en lien avec la culture moderne américaine, et surtout une héroïne qui n’est pas sexualisée à outrance. Entre humour et action, cette nouvelle Miss Marvel représente les nombreux adolescents qui ne savent pas de quoi leur avenir sera fait.
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Un excellent démarrage pour cette super-héroïne ado au caractère dynamique et fun !

Les méchants et l'action promettent d'être bien délirants.

Je vais me jeter immédiatement sur le tome 2.

Pourquoi DC Comics investit dans une minisérie en 5 épisodes dédiée au personnage de Vixen en 2009 ? Il y a fort à parier que la réponse restera à tout jamais un mystère. Vixen (Mari Jiwe McCabe)) est un personnage créé par Gerry Conway et Bob Oksner en 1981 et qui participé à une incarnation de la JLA qui comprenait des héros de troisième ordre comme Vibe et Gypsy. Elle possède le pouvoir d'utiliser les capacités physiques des animaux (vitesse du jaguar, vol de l'aigle, etc.). Elle est récemment revenue sur le devant de la scène lorsqu'elle a de nouveau été recrutée dans la JLA dans Justice League Of America 1: The Tornado's Path.



Dans "Return of the Lion", Mari McCabe apprend qu'Aku Kwesi (le vrai responsable du meurtre de sa mère) n'est pas mort, mais qu'il travaille pour Intergang à installer une base au Zambèze (son pays natal). Elle se rend seule dans son village d'origine pour mettre un terme aux agissements d'Aku Kwesi, devenu un caïd local qui semble posséder des superpouvoirs. Elle subit une cuisante défaite et, mortellement blessée, elle doit se réfugier dans la savane pour lui échapper. Pour aggraver la situation, Kwesi est épaulé par Whisper A'Daire, une ancienne agente de Ra's al Ghul, précédemment aperçue dans la série "52". La JLA (Superman, Batman, Black Canary, Black Lightning) fait plusieurs apparitions.



Cette histoire a été conçue et écrite par G. Wiilow Wilson qui est également la scénariste de Air 1: Letters from Lost Countries, une série publiée chez Vertigo. Elle déroule les périples de Mari McCabe sur le mode de l'aventure en Afrique sans abuser du mythe du bon sauvage (même si le village africain est rendu de manière simpliste) ou du féminisme bas du front. Elle respecte les codes des superhéros de manière appliquée, sans élégance inventive, mais sans servilité non plus. L'histoire est agréable à lire, l'utilisation des superpouvoirs est spectaculaire sans être génialement innovante.



Les illustrations sont réalisées par un petit nouveau qui répond au nom (ou surnom) de Cafu. Il a un style qui proscrit les gros à-plats de noir ce qui donne des dessins légers et faciles à lire. Ces impressions se marient à merveille avec les grands espaces ouverts de la savane. Ses scènes de combat possèdent le dynamisme nécessaire et le lecteur souffre lorsqu'un personnage se prend un coup, s'inquiète pour les quantités de sang versé lors des lacérations, etc. Les animaux sauvages (lion, hyène, gazelle, etc.) sont rendus avec assez d'exactitude pour transporter le lecteur dans un safari photo agréable, sans être une enfilade de clichés éculés. Les illustrations constituent vraiment le point fort de ces aventures.



"Return of the lion" est une histoire qui évite les clichés et les lieux communs tout en respectant les points de passage d'un comics de superhéros. La relative inexpérience de ses auteurs donne à l'histoire une naïveté (dépourvue de mièvrerie) et une fraîcheur dépaysantes. Par contre, le questionnement intérieur de l'héroïne reste trop superficiel pour mériter une cinquième étoile.

Assez ignorante au sujet de l'univers Marvel, c'est pourtant d'un comic dont je vais vous parler aujourd'hui. En effet, lors de la dernière masse critique organisée par Babelio, j'ai eu la chance d'être tirée au sort pour recevoir et donner mon avis à propos du premier tome de Ms. Marvel intitulé Métamorphose et qui regroupe les cinq premiers épisodes de la série. Heureusement, en introduction à l'histoire, les auteurs, G. Willow Wilson et Adrian Alphona, nous expliquent l'évolution du personnage de Miss Marvel.





Kamala Khan est une jeune fille musulmane d'origine pakistanaise qui vit aux Etats-Unis. Un peu geek, elle s'ennuie souvent lorsqu'elle se rend à la mosquée, elle adore l'univers des super-héros et particulièrement Carol Danvers et elle aimerait bien en devenir une. Eduquée de façon plutôt stricte et traditionnelle, elle est bien entourée par : sa mère, du genre paranoïaque ; son père qui rêve de la voir devenir une grande avocate ou un grand médecin ; et son frère, plutôt du genre très conservateur. Ses amis ne comprenant pas toujours son mode de vie et sa culture, Kamala semble rencontrer quelques difficultés à trouver sa place dans la société américaine. Elle aimerait s'émanciper un peu mais elle ne veut pas décevoir sa famille. Un soir, alors qu'elle désobéit à ses parents et fait le mur pour se rendre à une soirée où l'alcool coule à flot, elle est piégée par des camarades de classe qui tente de lui en faire boire sans le lui dire. Déçue, elle décide de rentrer. Au détour d'une rue, alors qu'un épais brouillard recouvre la ville, elle va rencontrer des super-héros et se retrouver dotée de pouvoirs... Elle va alors devoir apprendre à les maîtriser et se retrouver dans des situations délicates où elle devra sauver des vies... tout cela en respectant les consignes de ses parents...



Voilà un comic qui bouscule les clichés ! D'abord parce que le super-héros est en réalité une super-héroïne, et puis, parce que cette super-héroïne est musulmane. Le problème, pour moi, c'est que de ce fait, cet album véhicule beaucoup trop de stéréotypes à propos de cette culture, et c'est bien dommage. Si l'on passe outre cela, ce comic me semble plutôt accessible, facile à lire et drôle. A mon sens, il fait passer malgré tout des messages de tolérance et oeuvre contre le racisme. De plus, les thématiques abordées - la religion, l'intégration, la place de chacun dans la société, la quête d'identité à laquelle les adolescents sont souvent confrontés, etc. - me semble intéressantes et d'actualité. Enfin, les graphismes et les couleurs sont globalement agréables à regarder. C'est donc un bilan en demi-teinte pour moi.
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