G. Willow Wilson

Carol Danvers, alias Ms Marvel renait sous les traits de Kamala, jeune américaine musulmane d'origine pakistanaise. Entre respect de la tradition et intégration dans la société américaine, Kamala a bien du mal à trouver sa place. Mais suite à un évènement, elle devient Miss Marvel, un des super héros de l'Amérique.



Sans doute un des meilleurs comics que j'ai lu depuis un moment. J'ai hâte de lire la suite!

Un roman fantastique avec pour cadre un émirat au moment des révolutions arabes... Une irruption du merveilleux oriental dans cet Etat riche mais sclérosé et inégalitaire... Une réflexion sur les écrans créés pour séparer le réel de ce merveilleux, que ce soit la légende, la religion, la philosophie ou le virtuel informatique... Mais être à l'origine d'une révolution ne fait pas de vous un héros.
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A la fois jubilatoire et empreint de pistes de réflexion profonde au sujet d’une situation qui enflamme souvent des débats menés sans recul, Alif l’invisible ne prend jamais son lecteur de haut et le genre fantasy fait partie intégrante des mécanismes subtils de son intrigue.
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La couverture de ce roman est en totale adéquation avec son contenu. Au premier abord, on ne peut que penser « Orient », puis l’on remarque les traits étranges en fond d’image, un circuit imprimé. Un mélange d’orient et d’informatique. Totalement ce que contient cette histoire. Cette couverture est une invitation au voyage, passez donc cette porte et entrez dans mon monde, semble-t-elle dire.



Et dès le départ, on est plongé dans son monde, un monde oriental qui sent bon la fleur d’oranger. L’histoire démarre sur un monde Geek, dans un décor des mille et une nuits. L’auteur nous mène dans une course poursuite entrainante et captivante. Il allie avec merveille le monde réel et moderne et le monde des histoires et légendes orientales. Et ce, dans un rythme soutenu où la place est laissée à l’action, les personnages devant sans cesse avancer pour trouver les réponses qu’ils cherchent. Je ne suis pas ennuyée une seule seconde. De plus, l’envie d’en savoir toujours plus est très présente. Mais là, je suis un peu restée sur ma fin, j’aurai aimée en apprendre un peu plus sur certain personnages, sur certaines légendes. L’histoire est bien ficelée et cohérente.



Le chapitre zero m’a totalement immergée d’un seul coup et je me suis dit « Wouaw » ça démarre bien. Malheureusement, arrivée au chapitre un, au début de l’histoire, le langage très « informatique » est un peu difficile, même s’il me semble qu’il a volontairement été choisi parmi les termes les moins complexe, et il m’a fait décrocher, m’empêchant de rester immergée dans ma lecture. Je me suis toutefois rapidement rendue compte que ce problème disparaissait assez rapidement finalement.



Personnellement, j’ai beaucoup aimé le côté « légendaire » de l’histoire, mais ce qui fait la force de cette histoire c’est le mélange entre le monde moderne et les légendes.



La palette de personnage est des plus variée. Chaque personnage a sa propre personnalité et son intérêt dans l’histoire, la rendent assez crédible. Alif, le personnage principal est un jeune hacker, un informaticien de génie qui s’abrite derrière l’anonymat de son écran pour crier sa révolte face au pouvoir et à la censure. Mais, le voilà bien obligé d’affronter la réalité et là il est beaucoup moins téméraire. Toutefois, il est déterminé et reste fidèle à ses choix.



L’écriture de l’auteur est assez fluide et agréable. On sent qu’elle a une certaine connaissance du sujet et qu’elle le maitrise plutôt bien. Ses descriptions et détails permettent au lecteur de se retrouver plongé dans le décor. Elle sait captiver son lecteur, l’emprisonner dans son monde jusqu’à la fin grâce à une imagination débordante.



Bref une bien belle découverte. Je remercie Babelio et les Editions Buchet-Chastel pour cette découverte

Alif est un hacker de l’ombre qui met son génie informatique au service des dissidents de l’Etat. Comme ceux-ci, il a un ennemi juré, « La Main », qui traque inlassablement les opposants et les envoie croupir dans des prisons sans nom. Alif est aussi un jeune homme secrètement amoureux d’Intisar, une belle qui lui échappe. Quand il apprend qu’elle va se fiancer à un autre, il décide de l’effacer de son monde numérique. Il crée alors un programme subversif et génial, Tin Sari. Sans le savoir, il a mis en marche une mécanique irréversible qui va bouleverser sa vie et celle de son pays : un souffle révolutionnaire venu du fond des âges s’est levé…



« Alif l’invisible » est une odyssée surprenante, à la croisée de l’Occident et ses techniques numériques de pointe et de l’Orient, nourri de contes et légendes, bercé par les « Mille et une nuits », le monde secret des djinns, l’envers du monde visible. Le mélange audacieux des 2 cultures a donné naissance à cette intrigue, résolument contemporaine, qui se déroule dans un pays du golfe persique. Bien qu’un peu longue, l’odyssée reste captivante de bout en bout. Alif emmène le lecteur au fil de ses péripéties, tantôt numériques, tandis qu’il code une tour de chiffres à l’infini pour vaincre la Main, tantôt fantastiques, quand il côtoie des djinns et autres créatures effrayantes dans des mondes invisibles pour les êtres de boue. Et ce croisement des mondes, pour surprenant qu’il puisse paraître de prime abord, en vient à séduire, car l’Histoire, bien réelle, n’est jamais loin : le souffle révolutionnaire qu’Alif a – indirectement – initié rappelle une autre révolution, contemporaine. L’auteur dédie d’ailleurs son roman à sa fille « Maryam née pendant le printemps arabe ».



Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel pour cette belle découverte !

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Buchet-Chastel pour m'avoir permis de participer à ce partenariat.



Nous suivons ici les aventures d'Alif, jeune geek hacker dans le Golfe Persique, qui se retrouve en possession de l'Alf Yeom, un livre aux étranges pouvoirs, et qui se retrouve embarqué bien malgré lui dans de nombreuses péripéties.



J'avoue honnêtement que je n'ai pas été emballée par ma lecture, et que parfois je me suis franchement ennuyée. J'y trouve tout de même plusieurs points positifs : j'ai pu découvrir un roman se passant en Orient, j'ai beaucoup aimé le mariage entre traditions et croyances religieuses et monde technologique moderne, certains personnages m'ont bien plu également, comme Dina, le cheikh Bilal et Vikram.



Mais de nombreuses choses sont venues gâcher le plaisir de la lecture. Tout d'abord, j'ai trouvé le rythme du roman trop lent, et la fin trop rapide et bâclée, une sorte de "tout ça pour ça". Ensuite, je ne me suis pas du tout attachée à Alif, le personnage principal, que j'imaginais comme un Q oriental. Puis, le fait que beaucoup de mots arabes ne soient pas traduits m'a un peu embrouillée, de même que tout le jargon informatique qui est parfois incompréhensible ! Enfin, je sais que j'ai reçu une épreuve non corrigée du roman - il sort en librairie au mois d'avril -, mais j'ai été horriblement gênée par les nombreuses coquilles, fautes d'orthographe et mises en page approximatives. Il est difficile de suivre un dialogue quand on ne sait pas qui dit quoi !



Au final, ce qui aurait pu être un bon roman me laisse une piètre impression. Dommage.
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Lecture en partenariat avec Masse Critique: merci à Babelio et aux éditions Panini.



Kamala est une adolescente américaine classique, d'origine pakistanaise. Ses préoccupations : les parents, les amis, les jeux vidéo, les sorties ...



Du jour au lendemain, son petit monde est bouleversé par l'apparition de pouvoirs surnaturels: Kamala devient une super-héroïne, Miss Marvel !



La voilà contrainte de jongler avec cette nouvelle vie, entre anonymat, apprentissage, parents inquiets et super-méchants.



Autant de points à gérer pour la jeune Miss Marvel et à intégrer dans son quotidien d'adolescente tranquille. Viennent s'y greffer quelques questions existentielles sur l'avenir de la planète et la place des jeunes. L'ensemble offre un tome riche et profond, teinté d'humour à l'occasion, pour cette nouvelle héroïne attachante. Au niveau graphisme, le style est très dynamique, vivant et varié d'une aventure à l'autre. En fin la touche de diversité vient apporter un plus à cette série résolument moderne.
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C'est l'un des personnages que je préfère en comics : complexe et ambigu, se battant pour la Nature et la cause animale, une femme fatale... il était donc évident que j'allais lire ce nouveau récit.



Comme toujours les dessins sont fous et spécialement le dossier graphique à la fin qui est magnifique !



Concernant l'histoire, on retrouve une Poison Ivy prête à en découdre avec l'humanité mais qui, au fil des pages et de ses rencontres, va évoluer et changer de cible.



On se trouve ici face à un volume introductif, qui permet aux personnages de se réapproprier qui elle est et ce qu'elle veut.

Sont abordés également ici la thématique environnementale bien évidemment, mais pas seulement, il est aussi question du système consumériste de nos sociétés et de son industrie.



Hâte de découvrir la suite avec le deuxième tome.

L’histoire était intéressante, j’ai aimé découvrir une héroïne différente de l’idée que l’on peut se faire habituellement des super héros.

J’ai été surprise de découvrir Wolfverine dans cette série. Mais c’était une agréable surprise. Cela prouve que contraire au cinéma, la question des droits est différentes sur le papier et les possibilités sont nombreuses.



Kamala est une héroïne qui respire la fraîcheur, du à son jeune âge, on a envie de continuer à la suivre dans ces aventures.
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Autant Jessica Jones ne m'a pas du tout convaincu, autant miss Marvel m'a convaincu. Une héroïne sympathique et attachante, un scénario compréhensible et facile à suivre, des dessins et des couleurs sympathiques. A la lecture de ce tome, on a envie de poursuivre l'aventure avec Miss Marvel.

Lors d’un festival d’Angoulême, je m’étais procuré le premier tome de cette série sur la première héroïne musulmane de Marvel, dans son édition « 20 ans de Panini ».



C’est donc avec plaisir que je me replonge dans les numéros 1 à 5 de Miss Marvel (2014) et du « All-New Marvel Now! Point One 1 (2014), auxquels s’ajoutent cette fois-ci les numéros 6 à 11.



C’est donc une aventure plus complète, dans un format plus souple et plus économique, que je me relance dans les premières aventures de cette fan des Avengers.



L’occasion, au-delà de la découverte de ses pouvoirs et de sa première confrontation à l’Inventeur, de découvrir son premier duo avec le célèbre Wolverine ainsi que sa première intégration, très succincte, aux côté des Inhumains.



Kamala Khan incarne le rêve de beaucoup de fan en franchissant la barrière pour rejoindre les super-héros qu’elle admire par l’acquisition inattendue de super-pouvoirs. Elle découvre alors la difficile réalité d’une double vie à laquelle s’ajoute la grande responsabilité qui accompagne des pouvoirs, quels qu’ils soient.



Kamala est en plus de cela drôle, optimiste et pleine de volonté. C’est comme cela qu’elle nous embarque dans des missions parfois loufoque mais que l’on suit avec plaisir.



En quelques années à peine, Miss Marvel s’est bien intégrée au point d’acquérir rapidement son adaptation dans le MCU. Un honneur que de plus anciens personnages n’ont pas encore obtenu…

Ah qu'est ce que c'est beau ! C'est très coloré, les dessins sont magnifiques dans un style qui mélange peinture et cyberpunk, malgré la noirceur de certains thèmes abordés. L'histoire est somme toute classique, ça s'enchaîne un peu trop vite pour qu'on s'attache vraiment aux personnages, mais c'est sympa et visuellement très agréable.

Lecture un peut trop rapide pour moi. Le dernier chapitre essaye... c'est assez original mais le propos est très confus. Cette série m'aura fait apprécier la nouvelle Miss Marvel à sa juste valeur, en espérant que les prochains auteurs garde cet esprit pour la suite !

Voilà comment la série devrait être sur chaque tome : simple avec un esprit cartoon. Ce volume pourrait très bien marcher dans le style des Teen Titans Go, très coloré, fun et très second degré. On aurait pu terminer le run sur ce tome car le tome 9 est un peu en dessous niveau qualité.

Une conclusion qui relève le niveau de cette histoire de science-fiction en 3 tomes.



De loin le meilleur tome, avec plus d'évènements, d'enjeux et d'intérêt que les 2 premiers.



Malgré tout, il s'agit d'une œuvre très dispensable (voir ma critique du tome 1 pour un avis d'ensemble des 3 tomes)

bande dessinée en 3 tome sur les aventures d'un groupe de livreurs de l'espace.



L'aspect visuel haut en couleur attire l’œil et donne envie de se lancer dans cette aventure, qui malheureusement, n'a pas réellement comblé mes attentes.



Tout d'abord, graphiquement parlent, l’œuvre est très inégale, allant de planches vraiment réussies (celles sur les vaisseaux notamment), très colorées, détaillées et bien construites à d'autres cases, qui semblent baclées, sans détails et avec un coloration qui se contente d'un aplat de couleur.



Côté scénario, on s'attend à une aventure galactique dans la veine de Firefly ou Cowboy Bebop par exemple, hors on finit avec une histoire générique, sans réel moment de bravoure, sans humour et sans avoir eu l'impression de voyager. La faute surtout à des personnages quelconque auxquels il m'a été impossible de m'attacher.



Conclusion : une histoire qui se laisse lire, pas désagréable, mais dont on ne retiendra pas grand chose, illustrée de façon inégale, avec des très belles pages qui sont mis en valeur par d'autres extrêmement pauvres. Pas un réel échec mais une déception tout de même.

Il y a quelques mois déjà, j'avais lu le roman de Leigh Bardurgo: Wonder Woman Warbringer que j'avais trouvé moyen. Cette fois-ci, j'ai le même feeling, malgré une très belle couverture, et des combats magnifiques. Wonder Woman Guerre et Amour, selon la prémisse du livre, le dieu de la Guerre à changer et veut combattre la tyrannie mais cela ne dure pas très longtemps dans cette brique de trois cent pages. Ensuite, le dieu Pan, Pégase qui parle, des Titans, des anges tout remplissent le livre rendant le propos inutile selon moi. On n'explique pas dans quelle contexte ils sont revenu dans notre monde à notre époque. Voir la déesse Aphrodite blasée n'aide pas non plus, à croire que l'amour est dangereux et autoritaire. Même les cupidons aux dents longues sont apparus dans ces histoires qui n'ont ni queue ni tête. Pourtant, j'ai adoré le premier film de la célèbre héroïne sortie en 2017. Là cela ajoute à une première déception.

Ce tome 2 de Invisible Kingdom est sublime. Décuplant les qualités du premier tome, il parvient à offrir encore plus d’intensité, à renforcer les thèmes et la réflexion, dans un récit sublime. Il offre aussi un duo à l’alchimie évidente, se complétant harmonieusement dans une histoire profondément humaine.
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J'ai bien aimé cette BD. Avoir une héroïne adolescente musulmane dans un contexte d'islamophobie post-11 septembre (même si c'est loin maintenant, on est "post-11 septembre" pour un moment encore je pense), au final c'est exactement la même chose que quand certains se plaignent parce qu'un studio dit qu'un personnage est gay, qu'on prend une actrice noire pour jouer la petite sirène, ou qu'on change le sexe d'un personnage : ça ne change rien à l'histoire, mais ça permet à d'autres catégories de personnes de s'identifier plus facilement au personnage ; c'est donc une démarche positive qui ne devrait pas déranger.

Dans le cas présent cela apporte même quelques fils intéressants au tissage du personnage.

Il ne s'agit que de la genèse du personnage, qui découvre ses pouvoirs et en prend possession. C'est pour l'instant le seul enjeu : gestion de la double-vie, l'identité secrète, tout ça.

Voici une série toujours aussi épatante. L’intrigue de ce nouvel opus est très intéressante car elle évoque celle des traces numériques, traces que nous laissons (messages, textos, etc.) sans réellement nous rendre compte et qui pourraient être utilisés à mauvais escient par de mauvaises personnes (comme c’est ce qui se passe dans ce tome). Donc c’est un tome très ancré dans la réalité.



Le graphisme est toujours aussi incroyable et, à la fin, un nouveau héros apparait (je ne dis pas lequel). Je pense qu’on le retrouvera dans le septième opus.
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