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Citations de Gabriel Garcia Marquez (1326)


Le Président soupira : "Nous sommes ainsi faits et rien ne pourra nous faire changer. Un continent né des déjections du monde sans le moindre soupçon d'amour : des enfants conçus entre ennemis dans un concert d'enlèvements, de viols, de traitements infâmes, de mensonges." Il affronta le regard d'Africaine de Lázara qui le scrutait sans pitié, et tenta de la rasséréner de sa faconde de vieux professeur.
"Le mot métissage signifie larmes mêlées de sang versé. Que peut-on attendre d'un tel breuvage ?"
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"Savez-vous ce que l'on dit de vous ? " lui demanda-t-elle.
Homero, affolé, intervint :
" Ce sont des mensonges.
- Des mensonges, oui et non, dit le Président avec un calme céleste. S'agissant d'un président, les pires ignominies peuvent être les deux à la fois : vérités et mensonges."
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Il était capable de savoir ce dont souffrait un malade à son seul aspect, se méfiait de plus en plus des médicaments brevetés et voyait avec inquiétude la vulgarisation de la chirurgie. " Le bistouri est la preuve majeure de l'échec de la médecine", disait-il, et il pensait, selon un critère très strict, que tout médicament est un poison et que soixante-quinze pour cent des aliments accélèrent la mort. En tout cas, avait-il coutume de dire en classe, le peu de médecine que l'on connait est seule connue de quelques médecins.
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19 de enero de 1824: Simón Bolívar escribió una hermosa carta a su maestro Simón Rodríguez: "Usted formó mi corazón para la libertad, para la justicia, para lo grande, para lo hermoso."
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—La lluvia es distinta desde esta ventana —dijo—. Es como si estuviera
lloviendo en otro pueblo.
—La lluvia es la lluvia desde cualquier parte
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—Es por la situación en que estamos —dijo—. Es pecado quitarnos el pan de la boca para echárselo a un gallo.
El coronel le secó la frente con la sábana.
—Nadie se muere en tres meses.
—Y mientras tanto qué comemos —preguntó la mujer.
—No sé —dijo el coronel—. Pero si nos fuéramos a morir de hambre ya nos hubiéramos muerto.
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Estás en el hueso pelado —dijo.
—Me estoy cuidando para venderme —dijo el coronel—. Ya estoy encargado por una fábrica de clarinetes.
Pero en realidad estaba apenas sostenido por la esperanza de la carta
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La silla era demasiado estrecha para sus nalgas otoñales. «Hace quince años era más fácil»,
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«Ya hemos cumplido con esperar», le dijo esa noche su mujer. «Se necesita tener esa paciencia de buey que tú tienes para esperar una carta durante quince
años.» El coronel se metió en la hamaca a leer los periódicos.
—Hay que esperar el turno —dijo—. Nuestro número es el mil ochocientos veintitrés
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El coronel no leyó los titulares. Hizo un esfuerzo para reaccionar contra su estómago. «Desde que hay censura los periódicos no hablan sino de Europa», dijo. «Lo mejor será que los europeos se vengan para acá y que nosotros nos vayamos para Europa. Así sabrá todo el mundo lo que pasa en su respectivo país.»
—Para los europeos América del Sur es un hombre de bigotes, con una guitarra y un revólver —dijo el médico, riendo sobre el periódico
—. No entienden el problema.
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Un poco después de las siete sonaron en la torre las campanadas de la
censura cinematográfica. El padre Ángel utilizaba ese medio para divulgar la
calificación moral de la película de acuerdo con la lista clasificada que recibía
todos los meses por correo. La esposa del coronel contó doce campanadas.
—Mala para todos —dijo—. Hace como un año que las películas son malas
para todos.
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Hors de mon chemin, les vaches, la vie est si courte !
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"Aborrezco a las deudas más que a los españoles', dijo. "Por eso le advertí a Santander que lo bueno que hiciéramos por la nación no serviría de nada si aceptábamos la deuda, porque seguiríamos pagando réditos por los siglos de los siglos. Ahora lo vemos claro: la deuda terminará derrotándonos."
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La vie n'est qu'une succession continuelle d'occasions pour survivre.
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L'argent est le crottin du diable...
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Au lieu de continuer en direction du châtaignier, le colonel Aureliano Buendia se dirigea lui aussi vers la porte de la rue et se mêla aux curieux qui contemplaient le défilé. Il vit une femme toute costumée d'or sur la nuque d'un éléphant. Il vit un dromadaire mélancolique. Il vit un ours vêtu en femme de Hollande qui marquait le rythme de la fanfare avec une louche et une casserole. Il vit des clowns faire des pirouettes en queue de défilé, et il vit à nouveau le misérable spectacle de sa solitude quand tout fut passé et qu'il ne resta plus rien à voir que la plage lumineuse de la rue, l'air rempli de fourmis volantes et quelques curieux penchés au fond du gouffre de l'incertitude.
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Nom d’un chien, comment peut-on être aussi heureuse pendant tant d’années,
au milieu de tant de coups durs, de tant de disputes, sans savoir si c’est ça l’amour.
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«  J’ai ouï-dire, risqua Delaura, qu’aux Indes (Amériques, notamment au Yucatlan) le bonheur précipite nos prêtres dans la folie.
- Certains se pendent, dit l’évêque. C’est un royaume menacé par la sodomie, l’idolâtrie et l’anthropophagie. » Puis il ajouta, sans préjugés: « une terre des Maures, en quelque sorte. »
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"Los europeos piensan que sólo lo que inventa Europa es bueno para el universo mundo, y que todo lo que sea distinto es execrable."
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Soudain, passant du coq à l'âne, comme il le dit lui-même, il lui demanda de façon abrupte quel serait en définitive le système de gouvernement approprié aux nouvelles républiques. Sans lever les yeux de son assiette, le général lui demanda à son tour :
" Et vous, qu'en pensez vous ?
_ Je pense que l'exemple de Bonaparte est bon aussi bien pour nous que pour le monde entier, dit le Français.
_ Je ne doute pas un instant que vous le croyiez, dit le général sans dissimuler son ironie. Les Européens pensent que seul ce qu'invente l'Europe est bon pour le reste du monde et que tout ce qui est différent est exécrable.
_ Je croyais savoir que Votre Excellence était le promoteur de la solution monarchique ", dit le Français.
Le général leva les yeux pour la première fois. " Eh bien, vous ne saviez rien du tout, dit-il. Mon front ne sera jamais souillé par une couronne. " Il signala du doigt le groupe de ses aides de camp et conclut :
" Iturbide est là pour me le rappeler.
_ À ce propos, dit le Français, la déclaration que vous avez faite lorsque l'on a fusillé l'empereur a redonné un grand espoir aux monarchistes européens.
_ Je ne changerais pas un mot de ce que j'ai dit à cette occasion, dit le général. Qu'un homme comme Iturbide ait fait des choses aussi extraordinaires me remplit d'admiration, mais que Dieu me garde de son sort comme il m'a gardé de sa carrière, bien que je sache qu'on ne me délivrera jamais de la même ingratitude. "
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