Citations de Gabriel Garcia Marquez (1316)
Il était encore trop jeune pour savoir que la mémoire du cœur efface les mauvais souvenirs et embellit les bons, et que c'est grâce à cet artifice que l'on parvient à accepter le passé.
"... le secret d'une bonne vieillesse n'était rien d'autre que la conclusion d'un pacte honorable avec la solitude." (p.230)
Tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans soupçonner que le vrai bonheur est dans la manière de gravir la pente.
"Il disait : "Le problème du mariage, c'est qu'il meurt toutes les nuits après l'amour et qu'il faut le reconstruire tous les matins avant le petit-déjeuner."
"il est plus facile de contourner les grandes catastrophes conjugales que les minuscules misères de tous les jours"
"cet après-midi-là, il se demanda, avec son infinie capacité de rêve, si une indifférence aussi acharnée n'était pas un subterfuge pour dissimuler le tourment de l'amour."
[...] on ne meurt pas quand on veut, mais seulement quand on peut.
Il se portait mieux que nous tous, mais quand on l'auscultait on entendait les larmes bouillonner dans son coeur.
L'atmosphère était si humide que les poissons auraient pu entrer par les portes et sortir par les fenêtres, naviguant dans les airs d'une pièce à l'autre.
Tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans soupçonner que le vrai bonheur est dans la manière de gravir la pente.
Nous sommes vieux, a-t-elle soupiré. L’ennui c’est qu’au-dedans on ne le sent pas, mais qu’au dehors tout le monde le voit.
Les gens que l'on aime devraient mourir avec toutes leurs affaires.
J'ai appris qu'un homme a le droit de regarder quelqu'un de haut seulement quand il est en train de l'aider à se relever....
Il eut l'intime conviction que les êtres humains ne naissent pas une fois pour toutes à l'heure où leur mère leur donne le jour, mais que la vie les oblige de nouveau et bien souvent à accoucher d'eux-mêmes.
La vie n'est pas ce qu'on a vécu mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient.
Il n'y avait, dans le coeur d'un Buendia, nul mystère qu'elle ne pût pénétrer, dans la mesure où un siècle de cartes et d'expérience lui avait appris que l'histoire de la famille n'était qu'un engrenage d'inévitables répétitions, une roue tournante qui aurait continué à faire des tours jusqu'à l'éternité, n'eût été l'usure progressive et irrémédiable de son axe.
L’écriture est devenue alors si fluide que par moments je me sentais emporté par le simple plaisir de la narration, qui est peut-être l’état de l’homme qui s’apparente le plus à la lévitation.
L’insécurité est quelque chose de terrible, mais aussi d’indispensable si on veut arriver à un résultat qui en vaille la peine.
Tout homme a trois vies. L'une publique, l'autre privée et la troisième secrète.
[...] il ne se figurait pas qu'une guerre est plus facile à commencer qu'à finir.
En réponse, elle lui récita un vers de Vinicius de Moraes : "L'amour est éternel tant qu'il dure."
[...] et sans peur, elle demandait à Dieu s'il croyait en vérité que les gens étaient en fer pour supporter tant de peines et de mortifications...