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Critiques de Gabriel Jan (33)
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La Forêt hurlante

On retrouve le thème de la planète avec sa nature en harmonie avec le peuple qui l’habite, envahie par une mission d’exploitation sans scrupules, ça vous rappelle quelque chose j’imagine, au moins le film “Avatar” sorti en 2009, mais certains auront pensé aussi à “Le nom du monde est Forêt” d’ Ursula K. Le Guin, sorti en 1972.

Dans “La forêt hurlante”, écrit en 1978, les Alkans vivent dans le bonheur intégral, à coup d’amour et d’eau fraîche, ils communiquent avec les animaux, les plantes, c'est paradisiaque. Les Zohrmiens quant à eux détruisent cette nature et violent sans retenue les pauvres Alkanes prisonnières.

Le style d’écriture est assez élégant, le récit est bien rythmé, bien construit, l’intrigue se découvre avec plaisir, c’est une lecture agréable. On peut cependant reprocher une certaine naïveté, les personnages sont très caricaturaux, sans nuances, surtout le capitaine des Zohrmiens, en face, les Alkans sombrent souvent dans un ésotérisme niais et un esprit new-age un peu ridicule. C’est la fin des années 70 et on sent l’esprit hippie ou baba-cool au paroxysme, le lecteur ne peut-être que d’accord avec les gentils de l’histoire, respect de la nature, amour avec consentement, bonheur dans la simplicité, mais on n'est jamais très loin de la guimauve.

C’est une histoire plaisante à lire, distrayante, mais trop naïve pour vraiment marquer les esprits.



Conclusion musicale :

J'aime les fleurs et la fumée

Je ne suis plus un révolté

Les Beatniks c'est dépassé

Maintenant le monde il faut l'aimer

Je suis hippie, je suis hippie

C'est ma nouvelle philosophie

Hippie hippie hourrah

Vive le moucoutera

Ceux qui me cassent la figure

Ceux qui me marchent sur les pieds

Ceux qui me cognent en voiture

Ceux qui me cognent sur le nez

Papa, Maman, toute la famille

L'Église, l'Armée et la Patrie

Je les aime

Je les aime

Je les aime



(Je suis un hippie, Jacques Lanzmann / Jacques Dutronc / Anne Segalen 1968)
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Concentration 44

En l’an 7791, la Terre a depuis longtemps été ravagée par les guerres. Son atmosphère est polluée par des virus et la radioactivité. L’humanité vit dans des colonies, immenses hangars de 150 hectares, clos, hermétiques au monde hostile de l’extérieur. Concentration 44 est une de ces colonies, dirigée par le gouverneur et dictateur Ranko, le chef du courant politique des réalistes. Pour fonctionner, cette micro-société est alimentée par une centrale qui fonctionne à l’énergie Delta Enrichie. Le dernier bâton de cette E.D.E est sur le point de flancher, le gouverneur dépêche un membre de l’opposition, l’utopiste Ravel, pour aller en récupérer dans une autre concentration. Une quête périlleuse commence…

Editions Fleuve Noir Anticipation, 218 pages.

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On ne meurt pas sous le ciel rouge

Comme quoi, la collection Fleuve Noir Anticipation recelle tout de même quelques belles perles.

On démarre par un scène façon Mad Max II, dans un monde post-apocalyptique, un solitaire assiste à une tentative de viol, va-t’il intervenir ?

Ce monde post-apocalyptique imaginé par Gabriel Jan possède une particularité originale, c’est d’ailleurs parfaitement résumé dans le titre : On ne meurt pas sous le ciel rouge. Les humains semblent avoir trouvé un solution pour éviter les guerres et les assassinats, tous sont désormais immortels et il est impossible de tuer ou même de se suicider sous peine de la punition : dès que l’envie vous vient de tuer quelqu’un, vous vous tordez dans d’atroce souffrances, mais pourtant, dans ce monde, les humains vieillissent, et leur corps s’amenuise. Ce monde idyllique est devenu l’enfer de Dante, cet idéal est devenu une souffrance éternelle. Rof est un questeur, il est à la recherche de la mort, et les questeurs sont pourchassés par les veilleurs.

Les émotions sont au rendez-vous, l’intrigue est solide et originale, avec des changements de rythme, de l’action, ces bonnes idées font de ce roman, un moment de lecture haletant et passionnant, servi par de très bonnes idées d’anticipation. C’est vraiment une de mes meilleures découvertes dans cette collection, une très bonne surprise.
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Un jeu parmi tant d'autres

“Un jeu parmi tant d'autres” (1983) est une variante sur le thème de de la nouvelle de Robert Sheckley écrite en 1958, dont a été tiré le film le Prix du danger avec Gérard Lanvin en 1983. Un jeu télévisé du futur est organisé par plusieurs chaînes TV, un jeu de piste à travers un décors, avec des énigmes à déchiffrer, la violence et le meurtre ne sont pas interdits. Une poignée de volontaires et de condamnés à la prison vont y participer.

Je viens de redécouvrir Gabriel Jan avec “On ne meurt pas sous le ciel rouge”, une très bonne surprise qui me laissait envisager une bonne lecture avec celui-ci. Mais je suis beaucoup moins emballé. Quelques bonnes idées, mais pas innovantes, quelques autres moins utiles ou mal exploitées comme la miniaturisation des personnages et des décors. Les personnages sont stéréotypés et pas très approfondis, un héros fade, un petit côté amazone à la Raquel Welch pour les personnages féminins, la brute épaisse et le méchant machiavélique, et c'est à peu près tout ce qu'on a à se mettre sous la dent. L'action est trop rapide, les énigmes sont assez intéressantes, mais un peu trop intello et savantes pour le contexte SF. Bref, l'histoire n'est pas déplaisante, il y a tous les ingrédients pour un bon roman de SF, mais tout est un peu en dessous de ce qu'on pourrait s'attendre à y trouver, rythme, personnages, anticipation, énigmes… et la critique des médias est à peine esquissée.

Une lecture pas désagréable, mais certainement pas inoubliable.



PS : Encore une couverture qui n'a rien à voir avec le sujet !

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La Forêt hurlante

Voici un bon petit bouquin de SF, dans la collection historique « Anticipation » de Fleuve Noir.

Sans révolutionner le genre Gabriel Jan nous offre un très agréable moment, où les sauvages ne sont pas ceux que l’on croit, où les préceptes hippies du retour à la nature sont légions, où l’imaginaire n’a que peu de limite.

Un petit roman de gare vite lu mais qui reste en memoire, que demander de plus?
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Cacophonie du nouveau monde

Grandeur et servitude des déplacements professionnels, la journée terminée, la fournaise extérieure me fait regretter la fraicheur climatisée des bureaux.

Un diner de bon alois arrosé d'excellents crus locaux offre une parenthèse récréative avant le retour redouté à l'hôtel. Car, rationalisation des budgets oblige, depuis quelque temps nous sommes systématiquement assignés à résidences dans ces hôtels perdus au milieu de nulle part, dans ces ZAC qui défigurent la périphérie de nos villes.



Traversant le hall d'entrée, je jette un oeil dans la salle de restaurant où quelques dineurs individuels mâchonnent mornement leur pitance le regard rivé à leur smartphone, je songe à mon carré d'agneau et au Mercurey qui l'accompagnait et je me dis que j'ai échappé au pire.



Le distributeur de savon est évidemment à bout de souffle et la douche également, je fulmine et grogne comme un blaireau avant de revenir à la raison.

Tu faisais moins ta chochotte dans les bouges que tu fréquentais sous les tropiques me morigène-je avant d'extirper de ma valise cette "Cacophonie du nouveau monde"



Ah! quand même ! Nous y voilà entends-je gronder la foule. Mais qu'elle ne s'emballe pas trop vite la foule! Elle pourrait fort bien se sentir lésée car je ne serai guère disert à propos de ce livre.



En effet, rien de révolutionnaire dans ce post-apo mené au pas de charge par Gabriel Jan mais il a agréablement meublé cette soirée caniculaire.

Comme jamik je fuis généralement les clichés, ils me gênent moins dans ce type de récit et c'est heureux car l'ami Gabriel reprend allègrement bon nombre d'archétypes du genre sans toutefois sombrer dans le nanar.



Exceptionnellement je tenterai un pitch :

Un guerrier solitaire, mystérieusement chargé d'une mission, fait des rencontres plus ou moins amicales lors de pérégrinations à travers un monde dévasté jusqu'à l'inévitable révélation finale.





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Les maîtres verts

J'avais espéré un peu mieux de ces maîtres verts... Dommage. Un roman partagé entre science-fiction et anticipation, dans la mesure où nous nous trouvons sur Terre, après que les humains ont détruit à peu près tout leur environnement à force de cupidité, au détriment des générations qui ont suivi et qui ont malgré tout réussi à survivre, confinés sous des bulles sécurisées, l'air extérieur étant devenu pour eux irrespirable.
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Maloa

Une expédition transportant une précieuse cargaison échoue sur une planète inconnue, les trois survivant se retrouvent mis en esclavage par les Kawars qui vouent un culte à leur Dieu Maloa. Une seconde expédition part à leur recherche. Parmi une civilisation assez primitive, les humains semblent détecter une intelligence bien plus développée et la cargaison à disparue.

J’ai déjà remarqué chez Gabriel Jan de bonnes idées de science-fiction dans la veine des séries télé des années 70, un scénario bien ficelé, et des personnages un peu trop stéréotypés qui manquent de profondeur. Maloa est très représentatif, c’est une lecture distrayante, une écriture efficace, avec du suspense, un synopsis qui tient la route, mais les personnages restent en superficie, en ne voulant pas centrer l’intrigue sur un seul personnage, on se disperse et les émotions se diluent dans l’intrigue.

C’est globalement un bon tome de la collection Fleuve Noir Anticipation, mais le manque d’attrait des personnages fait que cette lecture ne restera pas inoubliable.

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La chair des Vohuz

Troisième lecture de cet auteur, et c'est le jour et la nuit.

Autant je n'avais que peu apprécié mes deux autres lectures de cet auteur, autant j'ai apprécié celle-ci



L'histoire est assez originale et bien construite, avec une bonne dose de réflexion et de critique sur la race humaine.



L'écriture est d'assez bonne qualité, ni riche en vocabulaire ni en style, mais fluide et avec quelques effets qui vont bien avec l'histoire.



Les personnages sont bien trouvés, chacun jouant bien son rôle., même si aucun ne sort vraiment du lot. Les extraterrestres (les vohuz), êtres immatériel, ne sont pas ce qui s'est fait de mieux dans le genre, mais ils tiennent bien la route, dommage qu'ils ne soient pas plus détaillés.



La fin est assez moyen, mais pas désagréable non plus. Personnellement, j'aurais bien aimé qu'elle vienne après les retrouvailles des deux hibernés, mais bon, c'est pas trop gênant non plus.



En conclusion, un petit roman pas désagréable du tout, au contraire même. Une petite pépite dans l'univers FNA, mais vraiment petite hein. Un roman que je conseille donc.
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Pandemoniopolis

Ceci est un livre vite écrit et, heureusement, vite lu. Alors, c'est pas qu'il est mauvais, mais il n'est pas génial non plus.

L'écriture n'est pas d'une grande qualité, ça sent le débutant.

L'histoire, plutôt intéressante, est, hélas, bien bancale ; manquant de détailles et avec une fin qui n'en est pas vraiment une.

Et le personnage principale n'ayant que peu de charisme, on ne s'y attache pas vraiment.



En conclusion, voici encore un bouquin de la série Anticipation qui est tout juste lisible, mais lisible tout de même.

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Un jeu parmi tant d'autres

Cr itique assez acerbe du monde de la télévision, et surtout des téléspectateurs dans une société futuriste où les loisirs sont rois( vingt heures de travail par semaine).

Gabriel Jan décrit par anticipation, dans ce roman écrit en 1983, un monde qui se complaît à regarder passivement des émissions un tantinet voyeuriste, et ou la culture se voit peu démonstrative.

Ne peut-on faire malheureusement un paralléle avec ses émissions de télé-réalités qui pullulent sur nos écrans et qui polluent l'esprit des auditeurs !!!

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La planète aux deux soleils

Pour un roman de gare c'est pas mal, mais sans plus.

J'ai trouvé que la narration à la 1ere personne est bien maitrisée, par contre je n'ai pas compris pourquoi la dernière partie passe à la 3ème, à quelques passages près elle aurait pu rester à la 1ère.

Le personnage principal et narrateur est agréable à suivre sans être vraiment attachant.

L'histoire est intéressante sans être passionnante, voir même un peu lourde sur sa deuxième partie. Il n'y a que la dernière où on apprend que le monde de rêve est en fait un monde rêvé, mais qui existe vraiment dans un certain sens à réussit à me captiver ne serait ce qu'un peu.



En conclusion, un petit roman qui se lit facilement et s'oublie tout aussi facilement. Qui ne demande pas trop de réflexion, ni de concentration, sauf peut-être sur sa fin, mais qui entre deux lectures plus lourdes passe assez bien.
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On ne meurt pas sous le ciel rouge

La collection « Anticipation » aux Editions Fleuve noir n’était pas réputée pour la qualité de ses ouvrages. Des auteurs, comme Serge Brussolo, ont relevé le niveau général de cette collection. Tout comme ce livre, « On ne meurt pas sous le ciel rouge » qui fait partie, selon moi, des perles de la collection.



Après la troisième guerre mondiale, des savants, pour lutter contre le dépeuplement, ont rendu les hommes, sinon immortels, du moins doués d’une longévité phénoménale. Malheureusement, le vieillissement, retardé mais non stoppé par la délivrance de la Mort, provoque d’interminables agonies et les naissances étant rares, la Terre est en passe de devenir un gigantesque champ de grabataires. De nouveaux prophètes, les Questeurs, parcourent le monde en essayant de retrouver le moyen de mourir. Le roman raconte la quête de Rof, qui au prix de sa vie trouvera le moyen pour tous les humains de mourir l’heure venue.



La quatrième de couverture : « Qui donc avait enchaîné la Mort ? Au cœur de quelles mystérieuses profondeurs la gardait-on prisonnière ? Et pourquoi ?... Parole perdue. Secret enfoui dans les replis du temps… La Mort est sourde. On lui avait coupé les oreilles… ».



C’est un roman de SF original avec une belle histoire, bien au dessus du niveau moyen des romans publiés dans la défunte collection « Anticipation ».
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Le Surmonde des Gofans, tome 1 : Sheena

Vite la suiiite !
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Rien que pour la vie

Sur l'île de Yéchos, sise sur la planète Ebtun, la vie semble idyllique, paradisiaque, ses habitants, les Adils, se suffisant de peu. La pêche, l'agriculture, l'élevage leur fournissent les ressources nécessaires à leur alimentation, et à la confection de leurs vêtements de peau.



Sept Veilleurs, disséminés sur les côtes, en des points stratégiques et au centre de l'île, ont pour charge de veiller, comme leur nom l'indique, sur cette communauté issue de nombreux métissages, et de servir d'historiens-géographes, notant sur des feuilles de papier fabriqué par quelques îliens, les événements qui se produisent. Les Veilleurs demeurent dans des chamnes, appelées également tours, des arbres immenses au tronc creux dans lesquels sont disposées plusieurs pièces situées les unes au-dessus des autres. Il existe également des Voyageurs-Veilleurs, dont certains sont actuellement sur la Terre, recueillant entre autres des graines et des plantes qu'ils ramènent sur Yéchos, se déplaçant à l'aide de vecteurs spatiaux formés à l'aide d'heptalions, des cristaux dotés de pouvoirs magiques.



Sur Yéchos, règne l'harmonie et l'amour. Il n'existe pas de villages, de chefs de clans, de religions, de lois, pas de rétributions pour le travail accompli. Seule l'entraide guide ce peuple libre.



Un jour, Craël, qui déguste des coquillages fournit par la nature, ouvrant les bivalves à l'aide d'un couteau à lame d'obsidienne, est interrompu dans sa cueillette par Fra, la louve. Elle communique par télépathie avec le jeune homme, lui annonçant une mauvaise nouvelle en provenance de l'un des Veilleurs, Mogius, nouvelle qu'il doit transmettre à Melzaar, autre Veilleur dont Craël est le disciple.



Tout comme Craël, Melzaar se demande pourquoi il n'a pas transmis son message par télépathie comme il est de coutume, préférant demander à Fra la louve de se charger de communiquer que des événements mystérieux se produisent. Les cristaux, dont les Vélions que portent les Adils en sautoir, se ternissent, devenant opaques, comme les perles dans les huîtres lorsqu'elles meurent. Des arbres de différentes espèces se couvrent de plaques grisâtres, comme si un champignon provoquait une sorte de chancre ou de dartre. Une maladie que les prédécesseurs des Adils, les Arhems, avaient connue et subie avant d'être éradiquée.



Ce phénomène inquiétant amène Melzaar à envoyer Craël se renseigner d'abord auprès de Mogius puis peut-être découvrir l'Arme des Anciens, en la cité en ruines d'Alinor. Avant d'entreprendre ce long voyage, plusieurs centaines de kilomètres, qu'il devra parcourir à pied, ne devant en aucun cas sliter, le slite étant une sorte de saut de puce qui permet des déplacements rapides mais demandant beaucoup d'énergie, et surtout ne pas user de télépathie, afin de ne pas avertir leurs ennemis, si ennemis il y a. En effet selon des informations, des Furtifs, comme des spectres composés de particules, se sont manifestés en plusieurs endroits.



Craël fait ses adieux, temporaires, à Oféa, sa belle compagne qui attend leur premier enfant, malgré la peine engendrée, et le voilà parti pour une série d'aventures périlleuses. En cours de route il rencontre un couple et leur garçon Loûn, qui possédant certains dons, devient son compagnon de route.

La suite ci dessous :
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Le feu du Vahad'har

Très bon livre d'un auteur de fantasy trop peu connu malheureusement...
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Ys, le monde englouti

C'est une lecture vivante, avec des dialogues. Trois druides, un enchanteur, nous accompagnent dans la Bretagne païenne des cromlechs, des menhirs, des sortilèges.



Ys, riche cité de commerce (et de rapines) de fêtes (et d'orgies) attire de nombreux visiteurs. Gélan, médecin, rencontre le fils du meilleur tailleur qu'il prend en apprentissage. Ils ramassent des simples, fabriquent pommades et potions. Un roman historique? Non, on n'apprendra rien sur la médecine médiévale, le médecin est un magicien. On suit Gélan dans la quête du Trimillon, ou Aigue Bleue une pierre aux pouvoirs magiques. Là je décroche. Les mondes parallèles, ne m'ont jamais attirée, le monde réel est assez merveilleux pour moi. Et puis les druides qui communiquent par pigeons voyageurs me font penser aux SMS de mes élèves.



Comme la lecture est distrayante et facile je me laisse prendre aux intrigues, espionnages et amours du beau Gélan. Préfèrera-t-il Cypée la blonde ou Dryad la brune? Il est bien volage et peu franc du collier avec les filles.



Dahut, la princesse d'Ys, est décevante. Ses pouvoirs maléfiques, ses croyances païennes sont bien éludées. Sa séduction n'opère pas. Le barde fait "rimer princesse avec fesses" c'est vulgaire et indigne d'un poète médiéval.



Le final est assez réussi mais la fantasy ne m'a pas séduite comme les textes anciens des légendes de Guyot.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Les Zwüls de Réhan

Le " Rigel ", astronef des plus modernes , transporte des animaux inconnus trouvés sur différentes planètes , qui sont vendu au zoo de la Confédération.

Sur Réhan sont capturés une espèce de pingouins bleus les " Zwuls "; les soutes sont pleines , le départ pour la terre est imminent..

Une fois dans l espace les problèmes commencent , les lumières diminuent , une espèce de nuage entoure le vaisseaux , certains hommes d équipage ont des problèmes auditifs...

Ils font escale sur une planète qui ressemble à la Terre , les habitants ont des réactions étranges , restent muet aux questions posées , les bâtiments semblent se dissoudre....

Les hommes sont t ils victimes d hallucinations , qui est derrière tout ça ?

Un Zwul à l étrange comportement leur donnera la réponse....



Un bon petit roman comme j aimais lire étant ado , ça ressemble un peu à du B. R. Bruss , l histoire est bien trouvée , la lecture rapide , je n ai pas été déçu..

Moralité de l histoire : ne rapportez pas d animaux de planètes inconnues...
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L'Homme Alphoméga

une lecture complexe parfois, mais qui à d'autres moments m'a parue complètement d'actualité avec le conflit qui oppose aujourd'hui les matérialistes et ceux qui prônent une vie plus simple et plus respectueuse de notre mère nature
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Terreur sur Izaad



Une histoire classique qui début bien , une colonie Terrienne sur une planète inconnue , puis l'histoire perd un peu de son rythme et devient un peu monotone .

Les braves gentils Terriens vont vaincre le méchant minéral.

L'idée de base était pourtant bonne , mais au fil de l'histoire cela c'est un peu essouflée.
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