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Critiques de Gaël Tchakaloff (23)
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Tant qu'on est tous les deux

Gaël Tchakaloff se présente pour ce livre (prêté ) comme une romancière, et c’est bien à un roman ("de gare") que ce récit doit s’apparenter . Cette immersion , un tantinet indiscrète, dans l’intimité du couple présidentiel est gentillette et sans grand intérêt. Elle qui se dit l’amie de la Première dame entend livrer des confidences, mais ce qu’elle révèle se trouve, la plupart du temps, déjà publié sur les sites officiels. Elle cite et fait allusion, souvent, à Camus (citations, jeux de mots…) , dommage, en certaines circonstances, cela contribue au galvaudage …



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Tant qu'on est tous les deux

«  Vous êtes replié dans une brume intérieure , débarbouillé de ce visage toujours aux aguets, de ces traits curieux et assurés , de ces lèvres faites pour affirmer , répondre, questionner . Vous semblez songeur, pris d'un vide vertigineux, terrible , insondable. »



Extrait de ce livre dit «  Explosif » par les médias , je ne le pense pas .

Comme ce couple me paraissait énigmatique , je désirais en savoir plus….

La romancière Gaël Tachakaloff , familière des politiques , a vécu , jour et nuit durant des mois au coeur du réacteur , au plus près de l'appareil d'état et de ceux qui l'incarnent .



Tout déborde dans ce livre : la communication présidentielle verrouillée à double tour , le président parfois «  aux yeux brumeux , aux mains noueuses » , pas si sûr de lui que cela , parfois enfantin , qui va à la rencontre des français en serrant des mains mais qui n’y croit pas, la seule qui traverse l’histoire avec ses amitiés , sa luminosité , son amour de la littérature , sa force incroyable d’affronter: critiques , moqueries , trahisons , son entourage , pas toujours bienveillant c’est Brigitte «  Des couples qui ont notre histoire , notre trajet, tout ce que nous avons traversé , dit - elle a son amie l’écrivaine , il n’y en a peut - être pas beaucoup » .

L’écrivaine en trois parties révèle les voyages , la lourdeur de l’appareil élyséen, l’entourage politique , les réflexions amères , vachardes , en un chapitre , de François Hollande , l’ami trahi, les confidences de Françoise Nogues , la mère d’E . MACRON , qui ne comprend pas les détracteurs de son fils LE PRÉSIDENT ….

Histoire d’amour , d’obstacles , de puissance et de pouvoir , ces deux - là puisent dans les difficultés rencontrées au plus profond de leur histoire d’amour , une puissance induisant la relativité du politique ..

Un couple qui ressemble à nul autre. …..

Maintes références à la littérature , à l’art , à la peinture , fusion d’un couple hors norme, le lecteur n’apprend , en fait , pas grand chose qu’il ne sache déjà en lisant , au hasard de nombreux articles déjà dans la presse.

Un récit entre politique , littérature et journalisme .
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Tant qu'on est tous les deux

Style ampoulé, affirmations péremptoires, métaphores artificielles... beaucoup d'importance attachée par l'auteure à montrer qu'elle tutoie Brigitte Macron, au prix de tournures de phrases assez acrobatiques... et pour le reste, un contenu plus que mince. Si la belle amitié de "Gaël Tchakaloff" avec le couple présidentiel existait ailleurs que dans son esprit, il semble bien dommage de l'avoir gâchée pour un résultat d'un intérêt aussi faible !
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Vacarme

J'ai découvert Gaël Tchakaloff grâce à l'émission des Grosses Têtes à la radio. Cette femme à la vive répartie et au ton irrévérencieux m'a tout de suite plu. Mais lorsqu'au détour d'un article, j'ai appris qu'elle avait créé ce personnage fascinant de toutes pièces, et qu'elle avait décidé de s'expliquer dans un livre, je n'ai pas hésité.



En effet, elle a utilisé ce prénom et ce nom depuis quelques années pour laisser échapper ses vices dormants. Cette journaliste est devenue une autre afin de sortir du lot et d'exister en société. Sa nouvelle identité lui a permis de décrocher des jobs, de charmer des hommes et de divertir son monde.



Seulement, emportée par son nouveau rôle, elle est devenue incontrôlable. Lancée dans tous ses excès, elle a commencé à perdre ce qui faisait ses fondements. Son entourage ne la suivait plus. La création commençait à étouffer l'hôte.



Durant tout le livre, elle s‘adresse directement à son double. Elle retrace son origine, son évolution et son influence. Aujourd'hui, alors qu'elle lui doit beaucoup professionnellement, elle doit mettre fin à leur collaboration afin de se retrouver personnellement.



Au détour de son histoire, il est aussi intéressant de croiser quelques personnages politiques, sur lesquels on apprend des anecdotes savoureuses. Elle nous donne son point de vue sur cet univers, celui-là même qui l'a obligé à se créer une réplique.



Avec ce récit, Gaël Tchakaloff prouve qu'elle est une véritable écrivaine. Sa plume est belle et exigeante. Elle raconte avec brio son combat contre la dualité. Parfois directe, souvent aérienne, sa langue donne une dimension métaphysique qui m'a captivé tout au long du texte. Même si la dernière partie, plus ancrée dans le réel m'a un peu ennuyé, j'ai passé un bon moment aux côtés de celle femme multiple, dont la vivacité d'esprit rejaillit sur le livre !
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Vacarme

Gaël est Lucile. Lucile est Gaël. Dans ce roman, qui est un journal intime, l’autrice revient sur cette dualité qui la hante. Alors que sa maman lui donnait en deuxième prénom, Gaël, à l’écriture masculine, parce que c’est toujours utile, Lucile explicite ces liens qu’elle entretient et qu’elle a crées avec cet autre qu’elle a construit de toutes pièces. Gaël est aussi déjantée et désinhibée que Lucile, sage et raisonnée. Comment vivre avec cet autre, parfois trop envahissant ?



Ce roman est une véritable mise à nu de la part de l’autrice. Elle se livre, sans fioriture. L’écriture est simple mais tellement impactante. L’autrice nous fait prendre conscience qu’en chacun de nous vit un ange et un démon, et qu’il peut être difficile de les faire cohabiter. Chez l’autrice, les deux existent comme deux entités distinctes. Si écrire ce livre est une véritable thérapie pour l’autrice, elle est pour le lecteur un révélateur de notre conscience.
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Tant qu'on est tous les deux

Le style est vif, un peu haché, agréable à lire.

On croise beaucoup de gens intéressants dans ce récit, non chronologique, sous le regard de l'auteur (une femme malgré le prénom) qui nous fait partager ses observations, ses rencontres, ses attentes patientes (quand on suit le Président de la République il faut les accepter).

Pas de voyeurisme ni de violation de l'intimité.

J'ai trouvé ce livre intéressant et original, peu importent les idées politiques du lecteur.
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Tant qu'on est tous les deux

Titre / Tant qu'on est tous les deux

Curieuse de le lire pour une raison personnelle et bien cela n'a aucun intérêt en plus d'être mal écrit, voir des tournures de phrases incompréhensibles.

Pourquoi prendre le risque de terminer une amitié pour un si piètre résultat? où de plus, on apprend rien de ce que l'on sait déjà !
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Vacarme

Il y a quelques mois, j’étais invitée à la présentation de la rentrée littéraire des éditions Flammarion.

Feuilletant le dépliant, mon œil est immédiatement attiré par ce nom, cette auteure que j’adore : Gaël Tchakaloff. Elle sort un nouveau livre ?! Joie ! Dans quel sombre secret et intimité politique nous embarque t-elle ?



Pour ceux qui serait passé à côté de cette tempête à la crinière flamboyante, je pourrais vous dire que le titre de son dernier livre ne pourrait mieux lui aller ; du « Vacarme » elle en a fait.

Journaliste politique et auteure de deux romans, Gaël Tchakaloff bouscule les codes.

Avec cette liberté de ton qui lui est propre, elle fréquente, écrit, se fonde dans le monde politique d’une manière qui lui est propre.

Armée de grands et bruyants éclats de rire, de blagues provocatrices et d’un sens de l’intimité tout relatif.

On aime. On déteste.

On ne reste pas indifférent.



Avec une impatience certaine, le moment tant attendu arrive : Lucile Buffet nous présente son troisième ouvrage.

Attendez... vous êtes perdu c’est ça ?! Vous vous demander qui est Lucile ?

Comme moi, vous venez d’apprendre la vraie identité de Gaël.

Gaël qui n’existe pas. Pas vraiment.

Qui n’existe plus.

« Vacarme », c’est cela.

L’histoire d’une dualité impossible.

Deux femmes dans le même corps, deux âmes qui s’entretuent dans un combat sanglant, étouffant l’Autre, la reniant, l’assassinant.

« Vacarme », c’est l’histoire de Lucile, cette femme qui veut retrouver sa place face à ce personnage, cette femme créée de toutes pièces et qui lui échappe.

Gaël est incontrôlable.

Sans limite. Gênante.

Et cette phrase qui arrive comme un dernier avertissement avant l’impact fatal. Le point final.

« Je ne sais pas qui tu es ».



Tout au long du récit, les deux femmes se répondent, se jaugent, s’expliquent, pointent et se renvoient leurs responsabilités.

C’est vif, furieusement honnête avec soi-même.

Libérateur, sans doute.

C’est un voyage tumultueux, un tourbillon puissant.

Une exploration de la vie, des failles et des souffrances d’une femme qui cherche à comprendre, qui creuse dans les mots pour trouver un sens.

À découvrir !!! 💣
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Lapins et merveilles

Encore un ouvrage sur l'actualité politique ?

Certes ; et un livre si ce n'est de commande, du moins de connivence. L'auteure est journaliste, elle a pendant quelques mois appartenu au cabinet de Rachida Dati, elle ne tait pas son amitié et son admiration pour Virginie Calmels, la « pépite » d'Alain Juppé à Bordeaux et en Aquitaine. le livre commence en effet par une immersion dans le meeting de la candidate aux élections régionales, un grand barnum de théâtre où les féaux viennent chauffer la salle … la scène est bien cruelle pour Michèle Alliot-Marie.

Gaël Tchakaloff – spécialiste des portraits – s'attèle au décryptage d'Alain Juppé, ce bloc de glace ! Elle va y passer 18 mois « ferme » et s'y dissoudre en interviews avec tous ceux qui l'entourent : ses amis de régiment, ses condisciples d'hypokhâgne et de l'ENA, ses anciens ministres, ses collaborateurs proches ou occasionnels, ses épouses, ses enfants … et finalement, elle réussira à lui poser quelques questions. Pourtant, c'est peu dire qu'Alain Juppé n'est pas fan des intrusions et se méfie des journalistes. L'entreprise vise à savoir si le dernier robot à la mode cache une forêt irrationnelle et émotionnelle (parfaitement maîtrisée), « un coeur qui fait le grand huit ».

L'écriture est alerte, mais l'émotion submerge l'auteur. Elle entremêle des notations personnelles qui rendent la lecture moins passionnante. Les images répétées issues de la culture populaire, et plus précisément du cinéma, finissent pas lasser. le lapin, c'est une référence à celui d'Alice, toujours à consulter sa montre. Mais Alain Juppé lui-même reconnaît qu'il n'a pas pu s'habituer à la montre de gousset que lui avait offert son épouse Isabelle, agacée de le voir sans cesse consulter son poignet. Je n'ai pas trouvé les merveilles. Mais, parfois, des allusions insaisissables : « Pour Alain, la paille dévorée à pleines dents n'a pas éteint la lumière du bout du couloir. Elle a juste modifié la couleur du tapis. » Comprenne qui pourra !

Passons sur les ravages de la politique sur l'éducation des enfants des hommes qui la font. Un poncif. La dévotion que lui portent ses deux épouses successives est tout de même une surprise.

L'idée de base : « Alain Juppé sait faire la pédagogie de ses projets pour la France, mais, en aucun cas, celle de lui-même. » Les personnes qui parlent d'Alain Juppé se déclarent soit complètement accros soit méchamment rancunières – comme Alain Baroin.

L'objectif du livre est-il atteint ? Je n'en suis pas persuadée. En tous cas, la perception que j'avais d'Alain Juppé n'est pas fondamentalement modifiée après sa lecture. On retiendra les stigmates laissés par la découverte du génie d'un gamin dans une famille dont l'origine sociale et culturelle est en décalage avec ses immenses capacités intellectuelles, la loyauté du brillant second jusqu'à porter le chapeau, le moment où l'aboutissement d'une carrière est en vue alors que le vieillissement guette …

L'avenir dira si ce type de littérature emporte d'adhésion du plus grand nombre. La route est encore longue.


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Tant qu'on est tous les deux

Et bien voilà, encore une fois je suis déçue. Ma curiosité, sûrement malsaine, n’est pas satisfaite. Les cérémonies officielles, les rencontres, toujours, officielles, ne m’intéressaient pas vraiment. Tout ça retiré, la Covid-19, oui, pour la vie du président. Mais le titre laissait présager de partager une certaine intimité avec le couple atypique que forme Brigitte et Emmanuel Macron. Hors sur ce thème, presque rien, décevant.
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Tant qu'on est tous les deux

Gaël Tchakaloff a fait toute la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.

Devenant amie de Brigitte elle s’impose graduellement et quotidiennement dans les pas du couple, aboutissant à ce livre. Une observation fine, transparente, mais tellement et sûrement réelle. De quoi donner du souci si ce n’est la nausée devant deux vies épuisantes… avec des stratégies comportementales telles que : Accepter des gens qui trahissent plutôt que d’être trahi par surprise. Aimer les gens au moment où l’on se sert d’eux. Détester la méchanceté des gens quand on en a tiré profit. Difficile de s’y retrouver, et pourtant tout y est. L’auteure ne peut dévoiler vraiment les noms de l’entourage du couple. Elle prénomme un collègue d’avant la présidence « Quelqu’un » ou une stagiaire à la cellule diplomatique Shéhérazade….Il est donc dérangeant de lire des suites de prénoms…Le président promène une solitude intérieure pesante comme un âne mort, lit-on. L’écriture est fouillée, recherchée mais d’un style très spécial. Si vous aimez les livres d’histoire actuelle, vous passerez un bon moment. MG
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Tant qu'on est tous les deux

Comme est dit dans la présentation, nous entrons au cœur du réacteur, celui du château, celui du couple présidentiel. Evidemment Gaël vous aime donc ce livre vous rend sympathiques. Je dis « vous » en parlant de vous deux qui ne faites qu’un, mais dans ce livre, par un procédé d’une belle intelligence, Tchakaloff parle de vous, Brigitte quand elle dit « tu », et parle d’Emmanuel quand elle dit « vous » en ne prononçant que rarement vos noms.

Des anecdotes toutes simples vous rendent vivants et peut-être beaucoup plus abordables et sincères qu’on le croit. Un beau moment de lecture qui n’a rien à voir avec mes préférences politiques ; ou pas qui sait ?

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Vacarme

Un visage, deux identités. L’un reste discret, l’autre met le feu aux poudres. Un corps, deux personnalités. L’un en coulisse, l’autre sur le devant de la scène. Plutôt habituée à s’immiscer dans la vie des autres, l’auteur s’acharne aujourd’hui à pénétrer dans la sienne. Et ce n’est pas de tout repos. Vaillamment, elle ne s’octroie aucune pause, c’est un combat sans fin qu’elle livre. Qu’elle livre contre elle-même. Mais y a t-il juste une fin d’ailleurs, pour les combats de ses propres démons ? Sans aucune pitié, et si peu de compassion, elle décortique son autre, son double, qui l’assaille, qui la piétine, et s’acharne à le démanteler. Avec des mots tranchants, elle coupe sa personnalité en deux et raconte à quel point son autre est son air autant qu’il est son souffle coupé. À quel point ce côté positif -parfois- sur sa vie à un côté terriblement dévastateur pour ses proches. Elle suspend notre propre souffle en mettant sur sa souffrance des mots crus, des phrases directes, libérées, et elle dévoile cette part d’elle inavouée : ce double ne veut pas s’en aller, qu’à cela ne tienne, elle le couchera sur le papier.

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Vacarme

J'ai pensé à Gérald Durell, j'ai pensé à Bernardin de Saint Pierre, quand la narratrice relate son île, ses forêts, la mer, son ânesse, sa famille échevelée. J'ai pensé à Virginie Despentes ou à Delphine de Vigan, dans sa manière si crue, si impudique, si profonde, de dévoiler le tréfonds de son âme, à travers ses amours, son père, sa mère, sa sœur, le rapport abyssal aux personnalités connues qu'elle côtoie et dont on comprend qu'elles l'emmènent vers un cynisme qui la tue (Macron, DSK etc). J'ai pensé qu'elle faisait ce livre pour survivre à la maladie (elle a trois cancers), à la duplicité (elle est consciente qu'un monstre toxique dévore sa personnalité). J'ai fini par comprendre qu'elle avait écrit Vacarme pour ses enfants (voir son interview sur Europe 1 et Ruquier) et pour nous. Ceux qui sont perdus, égarés, ceux qui ne savent plus ni qui ils sont, ni où ils vont. Vacarme n'est ni psychologisant ni auto-centré, c'est le Vacarme intérieur que produisent sur nous les épreuves de vie, c'est le Vacarme extérieur qu'induit la société actuelle, la ville, l'ambition, le manque de vérité, la course après on ne sait quoi. On en ressort éreintés, essoufflés, avec le sentiment que quelqu'un a piqué dans notre cœur une fleur à l'endroit qui fait du bien.
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Divine Comédie

La journaliste, bien faite de sa personne (et elle le sait) suit les principaux candidats à l’élection présidentielle de 2017. Pas d’analyse politique, sociale ou économique mais un parti pris assumé de groupie amoureuse, passionnée, parfois déçue, toujours partiale.

Cette approche atypique, un brin désinvolte, est un temps rigolo. Elle devient très vite pénible et lassante, autant par l’inintérêt du résultat, qu’en raison d’une démarche qui tourne à vide.

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Lapins et merveilles

Pour une fois, c’est une chronique qui m’aura donné envie de me plonger dans un ouvrage. C’est ainsi que j’ai décidé de lire Lapins et merveilles de Gaël Tchakaloff, une journaliste qui s’est immiscée pendant dix-huit mois dans la sphère Juppé.

Visiblement fascinée par le soldat Juppé, tout autant que par l’homme Alain, elle se bat pour l’approcher et se faire adouber par lui, sa famille, ses amis, son entourage politique.

Ressort de ce livre dans lequel l’auteur parle presqu’autant d’elle que du sujet qu’elle étudie, une recherche de la vérité, de l’authenticité, de la sincérité. Les protagonistes parlent, se confient, nous dévoilent un personnage à la fois tel qu’on le voit, qu’on l’imagine, et quelqu’un de différent. Derrière la carapace se découvre un être hypersensible.

Bon, l’important n’est pas tant ce que l’on apprend – Juppé personnage attachant ou pas, qui aime la France, mais pas les gens, qui traîne les casseroles de l’enfance derrière lui depuis toujours – que la manière dont le récit est organisé. C’est un véritable panégyrique à la gloire du candidat Juppé, vivant, foutraque, loufoque, enlevé, passionné, savoureux. On ne sait plus trop où on en est : fiction ? ou réalité ? Mais je l’ai trouvé captivant.

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Lapins et merveilles

Très instructif !!!
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Tant qu'on est tous les deux

Je n'ai pas fait attention quand on m'a donné le livre. J'ai pris parce que je connaissais l'auteure.

Je lis peu de livres sur la politique. L'histoire des Macron ne m'intéresse pas plus que ça.

Le fond ne m'a pas plu, le côté "fan girl" est lourd.

La spécialité de l'auteure est de donner un côté "rock'n'roll" à un sujet qui d'habitude ne me passionne pas.

Ça se lit vite et bien.



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Tant qu'on est tous les deux

Un livre qui se lit très vite et que j'ai pris plaisir à lire malgré mes appréhensions initiales, dues au sujet !

Ce livre reste tout de même un tantinet indiscret, dans l'intimité d'un couple. Bien sur, l'auteure les rend sympathiques.

Pas très objectif !
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Tant qu'on est tous les deux

Je ne m'attendais pas à une analyse sociologique du couple présidentiel... Il est sûr qu'on en est très loin. Gaël Tchakaloff est une proche, plus particulièrement proche de Brigitte Macron. Elle nous raconte en une centaine de pages une immersion dans la vie quotidienne au cœur du pouvoir. Elle livre des témoignages anonymisés ou non des proches ou de ceux qui se sont éloignés. Intéressant d'avoir ce regard de l'intérieur il est vrai mais c'est à la fois trop indiscret et trop superficiel.

Surtout je n'ai pas aimé le style de Gaël Tchakaloff : un langage riche mais des phrases décousues qui rendent difficile l'immersion dans le livre. C'était pour moi un peu un calvaires de la lire avec tous ses non-dits et ses tournures impersonnelle.

Si sa plume ne pouvait pas être totalement libre (ce qui peut s'entendre), alors elle aurait peut-être dû s'abstenir...
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