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3.24/5 (sur 55 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Louisville, Kentucky , le 19/03/1978
Biographie :

Garth Greenwell est un poète, auteur, critique littéraire et éducateur américain.

Il est diplômé de l'Interlochen Arts Academy à Interlochen, Michigan, en 1996. Il a étudié à la Eastman School of Music et a obtenu un diplôme en littérature (avec une mineure en études LGBT) de l'Université de New York en 2001.

Il a également obtenu une maîtrise en beaux-arts de l'Université Washington de Saint-Louis et une maîtrise en littérature anglaise et américaine de l'Université Harvard.

Greenwell a enseigné l'anglais à Greenhills, une école secondaire privée à Ann Arbor, Michigan, et à l'American College of Sofia en Bulgarie (2009-2013); l'école est réputée pour être la plus ancienne institution éducative américaine en dehors des États-Unis.

En 2013, Greenwell est revenu aux États-Unis pour participer à l'atelier des écrivains de l'Université de l'Iowa en tant que boursier en arts.

La première nouvelle de Garth Greenwell, "Mitko" (2011), a remporté le prix Novella de la Miami University Press et a été finaliste du prix Edmund White Debut Fiction ainsi que du prix Lambda.

Son travail a paru dans Yale Review, Boston Review, Salmagundi, Michigan Quarterly Review et Poetry International, entre autres.

Son premier roman, "Ce qui t'appartient" ("What Belongs to You") est publié en 2016. "Pureté" ("Cleanness", 2020) est son deuxième roman.

son site : http://www.garthgreenwell.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/ggreenwell
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Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Garth_Greenwell
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Toute entreprise autobiographique s'expose au soupçon : de la classique confession à l'autofiction contemporaine, les auteurs qui s'inspirent de leur vie sont régulièrement accusés de travestir la vérité. Les deux livres publiés par Garth Greenwell, centrés sur l'expérience d'un professeur américain expatrié en Bulgarie, démontrent au contraire que l'écriture autobiographique enrichit notre lecture du réel. Evoquant notamment ses rencontres avec d'autres hommes dans un pays où l'homosexualité est réprouvée, pureté frappe non seulement par l'honnêteté crue avec laquelle Greenwell évoque ces liaisons, mais surtout par la précision radicale d'une langue qui explore les ressources de la pornographie pour mieux révéler la vérité intérieure de ses personnages, aussi bien d'un point de vue physique que psychologique. Garth Greenwell est romancier, poète et critique littéraire. Il publie son premier roman (Ce qui t'appartient, éditions Rivages) en 2016. Son deuxième roman, pureté, est publié aux éditions Grasset dans la traduction de Nicolas Richard. Retrouvez notre dossier "Effractions 2021" sur notre webmagazine Balises : https://balises.bpi.fr/dossier/effractions-2021/ Retrouvez toute la programmation du festival sur le site d'Effractions : https://effractions.bpi.fr/ Suivre la bibliothèque : SITE http://www.bpi.fr/bpi BALISES http://balises.bpi.fr FACEBOOK https://www.facebook.com/bpi.pompidou TWITTER https://twitter.com/bpi_pompidou

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Le vent fit une sorte d'accompagnement quand je me remis à bouger, un rythme de fond pour mes mouvements, et, tout en continuant à baiser R., je songeai à la distance que le vent avait parcourue, même s'il n'est peut-être pas très rationnel de penser qu'il ait une origine, peut-être était-ce pure circulation, il ramassait certaines choses et les reposait au petit bonheur, pas seulement des choses cassées, mais aussi des choses qui paraissaient entières, les sables d'Afrique et de Grèce ; il déplaçait des terres entières, me dis-je, même si cela se faisait lentement, rien n'était solide, rien ne resterait immobile, et je serrai R. plus fort, m'enfonçai en lui plus farouchement, lui faisant pousser ces bruits de douleur et de besoin, des bruits de plaisir aussi peut-être.
Je voulais m'enraciner en lui, quand bien même le vent prouvait que toute notion d'enracinement était un leurre, il n'y avait que des arrangements passagers, des abris de fortune et de frêles refuges, je t'aime, songeai-je soudain dans ce flash qui fait que tant de choses paraissent possible, je t'aime, tout ce que je suis dont tu veux te servir est à toi.
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Je sais que la mort rôde partout, c'est même une illusion de croire qu'il nous arrive parfois de regarder ailleurs, mais tant que je pourrais y croire, je feindrais de détourner les yeux. L'amour, ce n'est pas seulement regarder quelqu'un, me semble-t-il aujourd'hui, mais c'est aussi regarder avec cette personne, affronter ce qu'elle affronte.
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Il venait d'Afrique, avaient dit les gardiens de mon lycée, des hommes âgés qui l'accueillaient avec résignation ; il apporte du sable d'Afrique, vous allez le sentir, c'est un vent atroce.
Et ils avaient raison, ce vent avait quelque chose de presque malveillant, comme une intelligence, ou du moins une intention, emportant tout ce qui n'était pas solidement arrimé, faisant claquer tout ce qui flottait.
Les frêles constructions n'en paraissaient que plus frêles, plus précaires et fragiles, un arrangement provisoire - ce qui est vrai de tout lieu, je sais, mais c'est une vérité dont je préférerais me passer, et évidemment, j'en vins à détester ce vent.
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« Comme il était extraordinaire que par la simple pression d’une touche, et sans laisser de place aux regrets, mon écran s’emplisse de son image en mouvement, à nouveau chère à mes yeux après la longue absence. Il regardait son propre écran, le visage d’abord noué par l’attention, puis il se détendit et s’anima soudain, tandis qu’il m’adressait ce qui me parut être un sourire sincère, provoqué par l’apparition de mon visage après tout ce temps. Pendant notre discussion, je ne quittai pas son image des yeux, comme pour la dévorer, comme pour absorber ce que, à ma grande surprise, j’avais presque oublié (…). »
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Tout le monde est persuadé de bien savoir sucer une bite mais c'est une erreur, habituellement les hommes ne recouvrent pas leurs dents ou alors ils répètent le même et unique mouvement encore et encore, ou alors ils ne se l'enfoncent pas assez profond ou alors ils n'y vont pas de bon cœur, y compris les gars qui prétendent adorer sucer, qui s'en vantent.
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Ecrire des poèmes était une manière d'aimer les choses, m'étais-je toujours dit, de les préserver, de vivre les moments deux fois ; ou davantage encore, c'était un moyen de vivre plus pleinement, de conférer à l'expérience une signification plus riche.
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Mais c’est pas sérieux, dit-il, esquissant un geste de la main en direction du grondement de la circulation sur le boulevard qui conduisait au centre, bien sûr que c’est pas sérieux, si ça l’était, on participerait, nie shofyorite, nous les chauffeurs de taxi, voulait-il dire, on bloquerait les rues comme on l’a fait à l’époque des Changement, dit-il, sous-entendu en 1989, quand le communisme est tombé, on était fiers, on était organisés. J’étais jeune à l’époque, c’était une période merveilleuse. J’aurais pu partir, dit-il, j’aurais pu aller n’importe ou, Europe, Amérique, mais je voulais pas partir, je voulais rester ici. On trouvait que c’était l’endroit le plus excitant, on pensait qu’on ferait quelque chose de notre pays, on avait tant d’espoir, vous comprenez, on sentait tout cet espoir parce que, enfin, on était libres. Libres, dit-il, puis il tira fort sur sa cigarette, se tourna vers la fenêtre pour souffler la fumée loin de moi, on pensait qu’on ferait quelque chose de nouveau mais on n’a rien fait. Ce sont les mêmes enfoirés, dit-il – le mot qu’il utilisa était neshtastnisi, le sens littéral est quelque chose comme malheureux ou malchanceux, les fâcheux – c’est les mêmes enfoirés qui ont pris la relève.
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La langue du porno qui est si ridicule sauf si l'on brûle d'un désir qui en fait la langue la plus belle au monde.
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« Il poursuivit, il parla sans s’arrêter : Un pédé, dit-il, si j’avais su tu ne serais pas né. Tu me dégoûtes, dit-il, tu le sais, ça, tu me dégoûtes, comment pourrais-tu être mon fils? Comme je l’écoutais proférer ces paroles j’avais l’impression qu’en aspirant à être moi-même je découvrais qu’il n’y avait rien à quoi aspirer, rien ou presque rien, comme si je me dissolvais et que mes larmes en étaient le signe extérieur. (…) Je posai la tête contre le mur, lui cachant mon visage. Je continuais de pleurer mais j’étais en proie, plus qu’au choc et au chagrin, à la colère, et plus qu’à la colère, à la rage, et la rage m’emplissait d’une chose qui refusait de se dissoudre. Que serais-je sans la colère que j’éprouvai à l’époque (…). »
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« Je n’eus pas de mouvement de recul, mais l’on aurait dit qu’il avait perçu mon élan puisqu’il tendit le bras vers moi pour prendre une de mes mains dans les siennes. J’avais remarqué l’étrange agitation de ses mains, ses doigts frottés bizarrement les uns contre les autres, comme s’ils étaient surpris de se découvrir des voisins aussi proches, et à présent il me serrait fort la main, comprimée entre les deux siennes, et la pétrissait, la malaxant tant que les articulations craquèrent. Dobre li si, lui dis-je , est-ce que tout va bien ; il était évident que non mais je devais bien dire quelque chose. »
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