Gavin`s Clemente-Ruiz

Béa, Alice, Sam, Greg et Elisabeth n’étaient pas prédisposés à se rencontrer. Et pourtant, un événement majeur qui va bouleverser leur vie va leur faire prendre conscience d’un sérieux point en commun. Ils vont alors former un club, mais pas n’importe lequel, celui du « Club des feignasses », qui doit son nom au livre. Au détour d’une virée à St-Malo, ce drôle de groupe va partager ses envies, ses espoirs et sa détresse.



Vous allez sûrement dire que ce résumé ne résume en fait pas grand-chose, mais si j’en dis trop, vous n’aurez plus la « surprise » du sujet. Tout ce que je peux vous dire, c’est que derrière la légèreté, se masque la gravité. C’est un roman sur l’entraide, rempli de bienveillance, de positive attitude, un peu loufoque et parfois un peu trop « facile » à mon goût. Quant à l’auteur, avec lequel j’ai pu échanger lors d’un salon du livre, il est super sympa et agréable à écouter !
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Récit très rythmé au vu de sa longueur

Une belle découverte auteur avec le roman "Les jours heureux ne s'oublient pas" de Gavin's Clemente Ruiz. Une belle lecture que j'ai lue en une soirée, il y avait longtemps. Il faut dire que je me suis laissée embarqué dans le récit d'autant que je me suis assez reconnue en Manuel, le père de Gontran.



Gontran est marié et papa d’un adolescent, Léo. On peut dire qu'il a tout pour être heureux. Mais la perte de sa maman, il y a six ans, laisse un vide immense et à mis de la distance avec son père qui suite au décès est parti vivre en Espagne. Un jour, Victoire, la nouvelle compagne de son père l'appelle au sujet de la santé inquiétante de celui-ci en le priant de venir de suite. Mais une fois sur place, les rapports entre les deux hommes sont conflictuels. Ils ne se comprennent pas et ne semblent pas avoir grand chose en commun. Son père semble dissimuler des sentiments qu'il n'arrive pas à extérioriser.



La plume de l'auteur est prenante et pourtant, l'on se surprend à rire, à sourire. Les chapitres s'enchaînent rapidement. Les thèmes abordés comme les rapports entre père et fils, le deuil d'un parent (un sujet traité avec douceur et émotion) ainsi que les non-dits familiaux sont touchants.



Un roman qui fait beaucoup de bien au moral.

"La Divine Comédie de nos vies" de Gavin's Ruiz, c'est comme un épisode de "Friends" si Tarantino s'était glissé dans le fauteuil du réalisateur, distillant un soupçon de chaos : ça partait d'une histoire de potes inséparables, jusqu'à ce que le drame frappe et que Jérôme tire sa révérence. Pas simple de détailler la scène sans vous dévoiler l’ensemble de l’œuvre.



L'univers de Ruiz, c'était une terra incognita pour moi, et boum, dès l'ouverture, le bouquin a filé entre mes doigts aussi vite que Joey engloutirait une part de pizza. Et pourtant, un roman court, normalement, c'est le speed dating de la littérature, on effleure à peine la surface, mais Ruiz parvient à sculpter ses personnages avec la finesse d'un artisan, sans tomber dans le piège des stéréotypes ou de la superficialité. Ils sont authentiques, ils sont imparfaits, ils sont cet ami qu'on voudrait secouer mais qu'on finit toujours par enlacer.



Et au milieu de cette fresque fraternelle, se pourrait-il que Ruiz ait parsemé quelques miettes de la grande œuvre de Dante ? Je veux dire au-delà d'une simple allusion nominale. Suis-je en train de lire entre les lignes, ou les sept péchés capitaux s'incarnent-ils subtilement à travers sept narrateurs distincts ?



Découvrir cette pépite alors que la nature renaît, c'était comme tomber sur un épisode inédit de sa série préférée par hasard. Un grand merci à @editionsalbinmichel et @gclementeruiz pour ce tour de force narratif qui enseigne que les vrais amis, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un chat.
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C’est le premier roman que je lis de cet auteur et je dois dire que j’ai beaucoup aimé sa plume.



On y fait la connaissance de Gontran, 39 ans, il est marié à Claire et ils ont un fils Léo qui a 15 ans. Après un appel assez inquiétant, Gontran part en Espagne, sur un coup de tête, pour y rejoindre son papa qui est parti y vivre depuis le décès de sa femme.



Les relations entre le père et le fils sont assez conflictuelles, il ne se comprennent pas, ils ne se parlent pas beaucoup d’ailleurs. Gontran va se retrouver face à un père esseulé, qui n’a jamais su faire le deuil de son épouse et qui vit dans ses souvenirs. Son séjour va leur permettre d’appréhender leurs différences et de prendre conscience qu’au final, ils ne sont pas si différents que ça.



Ils ont tous les deux vécus un deuil très difficile sans jamais en avoir vraiment parlé. La relation qui unissait Gontran à sa maman était fusionnelle et Manuel s’est en quelque sorte effacé face à ce duo si complice.



Ce roman aborde des thématiques très importantes comme le deuil, les relations familiales, la solitude, les non-dits qui peuvent gangréner une relation, la transmission intergénérationnelle, et j’ai trouvé la plume de l’autrice très douce et très humaine.



Ce père qui de premier abord peut paraitre très antipathique va se révéler au fil des pages très marqué par les événements passés et Gontran va devoir faire preuve de beaucoup de patience et de beaucoup de tact afin que leur relation s’apaise et que les paroles puissent faire leur chemin.



Un joli roman émouvant, tendre et parsemé de touches d’humour qui font du bien au récit. Une plume délicate et sensible qui aborde des thèmes qui peuvent tous nous concerner. Je suis ravie de ma découverte et je lirai d’autres romans de l’auteur avec grand plaisir.

C’était doux et touchant à la fois. Il m’a montré qu’être entouré dans des moments difficiles était primordial, et que parfois des inconnus peuvent avoir plus d’importance dans une étape de ta vie que ton entourage proche. J’ai apprécié la façon dont on découvre chaque personnage, son vécu et comment il a appris ce qu’il lui arrive. Ça permet de se sentir proche d’eux et aussi de comprendre chacun d’eux.

Les Remerciements à la fin m’ont très ému. Ce livre est un bel hommage en tout cas.

Un titre accrocheur, racoleur qui semble annoncer une lecture tout en légèreté mais que nenni, dès les premières pages on plonge dans la (dure) réalité de femmes à qui on vient de diagnostiquer un cancer. Elles seront bientôt rejointes par un jeune homme Sam qui n'échappe pas à la règle. Rien ne les relie si ce n'est ce fichu crabe qui s'attaque à leur corps, pourtant, ils vont partager un moment inoubliable et former un club : celui des feignasses.

Qu'est-ce qui les rapprochera? Qu'est ce que le cancer peut faire contre une amitié naissante?

Ce livre, touchant et loin d'être barbant, est avant tout un livre hommage à la maman disparue de l'auteur et au delà à toutes les "feignasses" qu'elle terrasse ou non à la maladie.

J'ai passé un excellent moment lecture. Même si la couverture est top et le titre accrocheur, le contenu est moins agréable. Néanmoins, j'ai passé un excellent moment en compagnie des ces personnages. On y trouve de la joie, des rires, des larmes. Les personnages sont très attachants de par leurs vécus. Le livre est très bien écrit, l’auteur nous emmène au fil de ses pages et de ses chapitres. Pour ma part, une lecture assez addictive. Je le recommande.

Lecture conseillée par une amie libraire, je n'étais absolument pas dans l'optique de lire ce livre, j'étais dans une phase romance/fantasy.

Quand j'ai tourné les premieres pages, je me suis demandée où j'avais bien pu tombé. Je ne comprenais pas tout et puis tout s'est enchaîné les pièces du puzzle se sont assemblés.

J'ai découvert une bande de copains incroyable, avec ses secrets et ses souvenirs et je me suis laissée embarquer par ces joyeux lurons.

C'est un jolie petit livre avec une belle morale de fin, une belle leçon de vie pour tous qui amène à se poser des questions sur ce que nous sommes et ce que nous souhaitons être au plus profond de nous.

C’est un roman basé sur la relation père-fils avec une dose d’humour mais un humour tendresse.

Vous savez cet humour qui révèle tout l’amour d’un fils porte à son père et inversement.

Ce séjour entre le père et son fils est le moment de se retrouver, de dévoiler les non dits de toute une vie, d’évoquer le deuil.

Magnifique roman que j’ai adoré tant il m’a ému. J’ai ri autant que j’ai éprouvé de la tendresse pour ce père emprunt de solitude, en manque d’amour, au point de prendre un chien qu’il a appelé comme son fils et ce fils, que ce père a délaissé. Et ce père qui se noie dans ce deuil insurmontable que celui de sa femme.

Un roman que je conseille, si finement écrit. Un concentré d’émotions.

Gavin’s revient avec son nouveau roman « Les jours heureux ne s’oublient pas » paru en avril 2023 aux éditions Albin Michel et nous offre un roman attendrissant, sensible sur la perte et la renaissance.



On y rencontre Gontran, trente-neuf ans, marié à Claire et père d’un adolescent de quinze ans.

Six ans, auparavant, Goutran a perdu sa maman avec qui il entretenait une relation fusionnelle, laissant veuf Manuel qui refait sa vie rapidement avec Victoire.



Suite à un appel affolé de Victoire, Gontran va prendre un billet en direction de l’Espagne pour y retrouver Manuel.



À son arrivée, il y découvre une maison ressemblant à une décharge avec un père qui ne reconnaît pas.



Ensemble, ils vont communiquer et dépoussiérer le passé en évoquant des souvenirs pour retrouver une harmonie.



Ce roman traite une histoire de famille, les non-dits et l’amour familial. Cette touchante histoire est une ode à la vie et à la renaissance.

L’auteur traite des sujets forts et douloureux comme le mariage, le deuil, la paternité, la transmission avec beaucoup d’humour et de tendresse.

Au fil des pages, il y a des souvenirs, des reproches, des non-dits, des regrets, des remords et des confidences.

Quant à la plume de l’auteur, c’est doux, poétique, sensible, les mots sont forts et justes.

Gavin’s nous offre un roman intergénérationnel lumineux empli de jolies émotions. En bonus : un voyage en Espagne
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Les jours heureux ne s’oublient pas est une histoire de relation entre un fils et son père touchante.

Gontran reçoit un appel de Victoire, la nouvelle compagne de son père, Manuel : ce dernier est au plus mal. Et voilà notre personnage principal à prendre un avion dès le lendemain pour l’Espagne. Ce voyage sera l’occasion, pour les deux hommes, de tisser de nouveaux liens et, surtout, de s’entraider dans le deuil de la mère de Gontran, l’épouse de Manuel.

Gontran est assez imbuvable au début du récit : il juge le physique des gens qui n’entrent pas dans la norme de minceur (que ce soit un inconnu dans l’avion ou bien son père, entre autres), il est psychorigide (vraiment, il n’y a aucun amusement chez lui, et même enfant il était déjà très carré – trop!). Heureusement, au fil de son séjour dans la hacienda espagnole de son paternel, au contact de ce dernier, il va changer.

Après la mort de son épouse, Manuel a embarqué toutes leurs affaires, à sa femme et lui, et il est parti vivre en Espagne. Lui, il est tout le contraire de son fils, ne vivant que pour la liberté de faire ce qu’il a envie, expédiant ainsi aux oubliettes toute organisation, toute rigidité quelconque. Et si l’on pourrait penser que sa nouvelle compagne lui permet d’aller de l’avant, c’est grandement se tromper ; ça pourrait, mais le vieil homme préfère fuir et se réfugier dans le passé, vivant dans un semblant de mausolée.

Les jours heureux ne s’oublient pas est un roman en partie sur le deuil mais aussi et surtout sur un fils et son père, sur leur relation et comment ceux-ci, si éloignés l’un de l’autre, peuvent s’entraider et, peut-être, aller de l’avant.



Avec Les jours heureux ne s’oublient pas, Gavin’s Clemente Ruiz signe un roman assez touchant dans lequel un père et son fils, suite au décès de la mère, se sont éloignés l’un de l’autre. Entre les caractères diamétralement opposés l’un de l’autre, les deux hommes vont toutefois se rapprocher, recréer des liens perdus.
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Une belle couverture aux couleurs flashy, un titre et un résumé peps annonciateur de "feel-good" mais je dois vous avertir que malgré ceci, je n'ai pas envie de faire partie du club des Feignasses...



L'auteur nous livre un récit inspiré de son propre vécu (que malheureusement je connais bien aussi) : un crabe qui envahit le corps d'une personne de notre entourage, le cancer.



Un sujet bien compliqué, écrit ici avec beaucoup de finesse, le tout porté par des personnages touchants qui nous font passer du rire aux larmes.

Certes il y a pour moi des passages difficilement réalisables dans la vraie vie, mais ça n'enlève rien au charme de cette drôle de compagnie.



Alors même si j'ai adoré cette histoire, je ne souhaite à personne d'avoir une carte de membre du club des Feignasses.

Mais vous pouvez lire leurs aventures car c'est une belle leçon de vie qui nous encourage à profiter et à dire je t'aime à nos proches.

Avertissement si vous cherchez un livre drôle et léger passez votre chemin

On va suivre ici la découverte de la maladie chez 4 personnes que tout oppose.

Si certaines scènes sont mignonnes,les situations déjà vues et la fin est assez prévisible malheureusement.

L’auteur nous emmène en Espagne pour nous raconter cette histoire de famille…

Une relation compliquée entre un père et son fils.. qui nous démonte que les liens familiaux ne sont jamais si simples à démêler.. une lecture feel good pour passer un bel été

Avec "Les jours heureux ne s'oublient pas", Gavin's Clemente-Ruiz s'interroge sur l'amour filial et plus particulièrement sur la relation père-fils. Dans ce récit solaire et lumineux qui est également drôle, il se dégage beaucoup de douceur et d'humanité. L'histoire entre Gontran et son père n'est pas simple, et sans être véritablement conflictuelle, ils sont plutôt deux parents qui ne se comprennent pas et qui n'ont pas de véritable lien. Mais c'est en prenant le temps de parler, de se souvenirs et de partager des moments simples, que père et fils vont se dévoiler, renouer le dialogue et tourner une page qui est rester trop longtemps ouverte. Il va ainsi être question de deuil, de douleur, de pudeur, de nostalgie et de souvenirs pour arriver sur le chemin de la rédemption, de l'humilité, de la reconnaissance et en fin de l'amour. Tout ce dévoilement et ce cheminement se fait avec beaucoup de subtilité, tout est savamment bien dosés et ajustés, sans en faire trop. L'auteur nous rappelle ce qu'est la vie et qu'il est possible de vivre sans renoncer au bonheur et aux souvenirs, parce qu'on en a en qu'une, qu'il faut la chérir et qu'il faut en profiter au maximum avec les personnes que l'on aime
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J'ai découvert cet auteur avec son roman "Comment Papa est devenu danseuse étoile". Coup de foudre immédiat pour son style, la poésie qui se dégage de son texte, ses personnages attachants. Ce deuxième opus, me conforte dans mon idée, cet auteur écrit des romans qui font du bien... que demander de mieux pour nous autres petits lecteurs, en ce début d'année 2021 ? Alors, on fait quoi ? ON FONCE !!



Le quatrième de couverture du roman le dessert quelque peu. En effet, à sa lecture, on a une impression d'événements décousus, de ne pas trop savoir en fait de quoi ça parle le roman. Mais peut être est-ce voulu ?



Béa, Alice, Sam, Greg et Élisabeth sont des personnes très différentes et rien ne les prédisposait à se rencontrer. Pourtant, les routes de ces amoureux et cabossés de la vie, vont se croiser. Le point commun à leur existence va les faire entrer en contact, se chercher, apprendre à se connaître, s'apprivoiser. Chacun avec ses failles, ses richesses, ses secrets. Leur entente est telle et leur envie d'en découdre contre leur ennemi invisible commun, tellement grande qu'ils vont décider de former un club, celui des feignasses ! A partir de ce moment là, ils sont liés, irrémédiablement ! Une famille n'est pas forcément uniquement celle du sang, ils en sont la parfaite illustration : Eux, se sont trouvés et se sont choisis, pour le meilleur et pour le pire. Entre eux point de jugement, mais de la bienveillance, de l'amour, de la disponibilité.. C'est leur histoire, une tranche de vie, leurs aventures.



Ce roman traite d'un sujet sensible, et dur. Mais cela est fait d'une façon très belle et douce. C'est une véritable ode à l'optimisme. Dans un contexte où chacun regarderait plutôt le verre à moitié vide, l'auteur, avec ses personnages, nous montre le verre à moitié plein, les exhorte à aller de l'avant, à ne pas se laisser abattre. Ensemble ils sont plus fort, ils n'ont plus peur de rien.





L'auteur aime ses personnages et ça se sent. Il nous les dépeint avec une extrême tendresse, sa plume se faisant délicate pour effleurer les fêlures et blessures des uns et des autres et expliquer ce que chacun ressent face à "l'ennemi commun". Il y a beaucoup d'humour dans son récit, j'ai ri à de nombreuses reprises de situations fort cocasses auxquelles sont confrontées les personnages.



C'est un hymne à la vie, vibrant d'émotion, une dose de bonheur, bienveillance, d'endorphine pour donner la force de vivre, de continuer d'aller de l'avant. Vous n'en ressortirez pas indemne tant les personnages sont touchants : vous aurez du mal à les quitter une fois la dernière page tournée.



C'est un roman très réussi à ne surtout pas rater tant il nous rappèle à quel point la vie est importante. Ce club nous en montre l'exemple. Il faut la vivre pleinement, en profitant à fond de tout, avec les personnes que vous avez choisis, votre clan, tribu, famille, à vos côtés, ceux qui vous sont chers.


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J'ai découvert la plume tendre et sensible de Gavin's avec son tout premier roman "Comment papa est devenu danseuse étoile" et j'ai été tout de suite conquise. Imaginez donc ma joie lorsque j'ai appris de la bouche même de l'auteur, qu'un tout nouveau roman allait voir le jour.. J'ai pris le temps de me lancer dans la lecture de sa nouvelle histoire, sachant très bien à quel point cela allait me plaire et combien il me serait difficile de le terminer. Ce fut exactement ce qui se produisit !



Les jours heureux ne s'oublient pas est un petit bijou, un bonbon acidulé au doux parfum de l'enfance et du temps qui passe que l'on prend le temps de savourer, de déguster.

Venez, je vous raconte tout ça.



Gontran a 39 ans et vit à Paris. Photographe doué, il est épanoui et dans sa vie professionnelle et dans son couple avec Claire. Gontran et Claire sont les parents de Léo, leur ado de 15 ans. Un jour, en plein bouclage au travail il reçoit un appel un peu paniqué de Victoire, la nouvelle compagne de son père. Elle lui annonce que son géniteur va mal et qu'il doit venir sur le champ. Gontran, galvanisé par l'urgence qu'il a ressentie dans la voix de celle-ci décide de se rendre sans attendre sur place, à Valence en Espagne. Il ne le sait pas encore mais sa vie en sera chamboulée à jamais.



Là-bas il découvre un homme seul, veuf, écrasé par les souvenirs encore à vif partagés avec la femme de sa vie, la mère de Gontran, qui les a quittés quelques années plus tôt après un cancer foudroyant. Lui, le fils, pensait que son père avait refait sa vie et, pris dans le tourbillon de sa vie citadine ne s'inquiétait pas outre mesure pour cet homme bourru, parlant haut et fort, dont il avait toujours un peu craint les débordements depuis sa plus tendre enfance. En Espagne, dans la nouvelle maison dans laquelle son père s'est installé, après avoir découvert qu'il n'était nullement question de vie ou de mort (ouf LOL), Gontran va remonter le fil du temps et voir pour la première fois Manuel (son père) tel qu'il est. Et il va également en apprendre davantage sur sa mère, et sur ses parents, leur vie à deux, puis avec lui, enfant. Avec le voile des souvenirs qui se déchire, son regard d'adulte et sa meilleure compréhension de certains éléments, Gontran et son père parviendront-ils à enfin se comprendre ? Eux qui ont toujours plus ou moins vécu l'un à coté de l'autre, sauront-ils s'apprivoiser, se rapprocher ? L'épouse, la mère, était le ciment, le trait d'union entre eux. Une fois disparue elle a emporté la cohésion, les laissant tels deux pantins désarticulés, incapables de se mouvoir et d'interagir. Cette femme qui tenait une place essentielle dans leur vie a laissé un vide abyssal. Dès lors, difficile de s'en remettre pour l'époux et de se construire, pour le fils.



Gavin's a ce je ne sais quoi de magique, de doux, de tendre dans ses mots et sa façon de les faire onduler dans ses phrases. Il évoque avec beaucoup de pudeur cette relation entre un père et son fils devenu un homme, un mari et un père à son tour. Gauche, Manuel, le père, s'est toujours senti démuni et bien empêtré pour exprimer ses sentiments. Il pense qu'il est trop tard à présent.. et si ce n'était pas le cas ? Et si tout restait encore possible ? La compréhension de l'autre, le pardon aussi, pour les mauvais choix, les faux pas, les discours blessants, quelquefois. A présent qu'il est grand-père, avec Léo, la nouvelle génération, il y aurait tant à partager et à découvrir. La transmission, les relations filiales sont très bien décrites, tout cela sans aucun pathos ni aucune mièvrerie, bien au contraire. Le fils se rend compte que son père n'a en fait jamais fait le deuil de son épouse. Les rôles alors s'inversent et c'est Gontran, le fils, qui va prendre soin de son père. Il va tenter de l'aider à avancer, à passer le cap pour enfin pouvoir avancer et ne plus se réfugier dans cette maison dont il a fait un véritable mausolée.



On est tout de suite dans l'histoire, et on aime les personnages du roman dès qu'ils apparaissent, sans concession. On les accepte tels qu'ils sont dans leur force et leur faiblesse. Ils sont touchants d'humanité et beaux dans leur façon de tenter de se comprendre et de se rapprocher. Ils s'aiment, incontestablement, même s'ils sont maladroits pour le dire, n'ayant jamais vraiment eu de "mode d'emploi" sous la main.

L'émotion est là, prégnante, au fil des pages et ne vous lâche plus, jusqu'à la fin. De même que la nostalgie, celle de l'enfance, de l'insouciance et des moments passés en famille. Les gorges sont nouées et les yeux humides.



Un grand merci à Gavin's pour ce magnifique roman, bourré d'humour, véritable hymne à la vie, ce moment intimiste dont la lecture fait un bien fou. Un roman lumineux, et plein d'espoir à lire, à offrir, à faire découvrir à un maximum de personnes autour de vous.
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Aujourd’hui, j’ai fait la rencontre d’une bande d’amis. Sacha, Jérôme, Marc, David. Mais aussi Marguerite, Olivia et Juliette.



Aujourd’hui, j’ai vu ce que c’était une vraie amitié. Ces liens uniques et forts.



Aujourd’hui, j’ai suivi une bande d’amis pendant leur deuil.



Aujourd’hui, j’ai suivi un être prêt à disparaître pour vivre.



Aujourd’hui, j’ai vu. Aujourd’hui, j’ai entendu. Aujourd’hui, j’ai palpé les émotions de chacun.



Aujourd’hui, j’ai vu le courage de l’un et la détermination de l’autre.



Aujourd’hui, j’ai compris que l’on doit être qui l’on veut et non ce que les autres désirent.



Un chouette roman que je vous conseille d’ouvrir !