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Citations de Geneviève Jannelle (50)


Ma liberté, je n’en voulais pas.
Rien à faire d’une liberté sans toi.
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Tu m’as fait promettre de plier bagage le jour où tu ne pourrais plus me faire l’amour. Point. Clause non négociable.
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Tu as mis un certain temps à me parler de ta famille, et quand tu l’as fait, c’était de façon évasive, en la qualifiant de défectueuse. Tu n’as pas voulu t’expliquer. J’ai imaginée bien des scénarios qui pourraient coller à ce mot. Que veux-tu, c’est tout moi, ça : curieuse avec beaucoup d’imagination. Ton secret m’obsédait.
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Incipit :
Il eut mieux valu que je ne rencontre jamais, amour de la vie. Mais voilà, c’est arrivé. Je me dis parfois que je suis injuste, qu’un tour de montagnes russes avec toi vaudra toujours mieux qu’une vie entière dans la grande roue avec qui que ce soit d’autre.
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Ce roman de nous. (...) Je ne savais pas trop quelles étaient mes intentions ou ma démarche. Simplement que ce que nous avions vécu devait exister en dehors de moi. Après moi.
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J'étais la spectatrice impuissante de ces petits deuils qui jalonnaient maintenant ta vie.
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Je ne savais pas de quelle étoffe il faut être faite pour s'oublier entièrement dans un amour fait de soins, dans un amour où les attentions roulent à sens unique, inévitablement.
Dans un amour où la dépendance de l'un et les sentiments de responsabilité et de culpabilité de l'autre s'entrelacent dans un ballet sans grâce.
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Je ne pouvais pas savoir qu'elles étaient moi avions tout faux. Que ce n'était pas ta famille que tu voulais me cacher, mais ce qu'elle révélait de toi. Que ce n'était pas moi que tu rentrais; tu repoussait plutôt le moment d'affronter mon rejet, à moi.
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Depuis l'enfance, le carré de sable dans lequel tu t'amusais se trouvait dans un sablier. Tu vivais avec la conscience d'un écoulement inarrêtable, d'un ensevelissement à prévoir.
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Je ne savais pas encore qu’au fil du temps, à vouloir être ta voix, tes bras, tes jambes, ta volonté, même : qu’à tenter de pallier toutes tes pertes, je me perdrais un peu aussi.
Qu’à chaque deuil d’un bout de toi, je t’offrirais un morceau de moi pour adoucir la pilule, et m’appartiendrais un peu moins.
Je ne savais pas parce que ça ne faisait que commencer,
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Comment une moitié pouvait-elle se sentir assez entière pour se départir volontairement du reste de sa totalité ?
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Mon bassin répond au contact.

Horreur. J'ai frotté mes fesses, juste un peu, contre Christophe. C'est sûr qu'il l'a senti. Il marque un temps d'arrêt. Notez l'heure pour les archives de la honte : Estelle Saint-Brie, pire veuve ever, a frotté son cul contre le sexe de son meilleur ami à 5h17, après une longue et épique résistance de sept minutes. Pitoyable.

Ça y est, chacun est parfaitement conscient que l'autre ne dort pas, mais on reste immobiles.
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J'avais dû afficher trop de certitude. Le bonheur prolongé, ou l'absence de difficultés majeures, a souvent cet effet là sur les gens: ils sont convaincus d'avoir trouvé la recette, croient que leur balloune restera gonflée à tout jamais. J'avais péché par excès de confiance, cru que tout m'appartenait, que j'aurais toujours à mes côtés un homme pour m'aimer. L'amour à perpétuité. Peut être même cru que je le méritais
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Dans chaque pièce, des miettes de lui.Et mon cœur comme un aspirateur .
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" Une connerie " ?
T'appelles ça une connerie ?
La fois où t'étais paquetée pis que t'as sur Grande Allée à poils ça, c'était une connerie .
Se découper comme un apprenti boucher pis gober assez de pilules pour tuer un cheval,ça dépasse UN PEU la catégorie connerie, c'est Estelle Saint-Brie à marde !
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Que c’est fini.
Qu’on se lasse même du meilleur plat quand on en mange tous les jours, pendant dix ans.Ou presque.
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Cet amour unique et chaud qui me faisait vivre, vibrer et respirer, exister, je ne le retrouverai pas. Ma quête est vaine. Pendant près de neuf ans, je n’ai été qu’une aimée et, aujourd’hui, me voilà à tenter de collectionner mon homme comme une aimante. Depuis des mois, je me prends pour une conne. Je me mens.
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Être, plutôt, une aimée.
C’est un constat foudroyant: au fond, je suis, j’ai toujours été, une aimante. Une aimante débordante, expansive et intense, trop intense. Être une aimée aura été un choix, un mécanisme de défense, la façon qu’une fillette encore verte, perfectionniste à l’excès, aura trouvée pour se relever et rester debout, alors qu’elle avait le flanc strié d’une large blessure d’amour béante. C’est d’une tristesse infinie.
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Mon chez et mon moi sont en lune de miel: pas encore tout à fait unis. Il y a des boîtes partout, dont je ne sors que l’essentiel. Je me fais croire que c’est parce que j’aime le vide de cet endroit, l’écho de la musique dans ses pièces blanches, pleines de lumière. Peut-être que je refuse un peu de m’installer, aussi. Après tout, c’est la lune de miel d’un mariage arrangé.
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La vie peut parfois être d’une insupportable ironie. Il y a des filles qui cherchent, qui chassent, dans les bars et sur Réseau Contact, dans le bus, au gym, au marché ou à l’urgence; elles traquent le bon et ne le trouvent jamais. Et il y a celles qui le trouvent sans s’y attendre, alors qu’elles ont la bouche pleine de crème glacée au cari, pour se le faire ensuite écrabouiller par un pick-up.
Accessoirement, ces dernières découvrent parfois ensuite qu’elles sont enceintes du défunt.
La vie se rit de nous. À gorge déployée.
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