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Citations de Geoffrey Legrand (32)


C’est sur les ruines de mon cœur que repose le cimetière des heures perdues…

(Le cimetière des heures perdues - Pascaline Nolot)
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Quelques cris d’effrois étouffés accompagnaient invariablement son entrée en scène. Car il y avait à chaque fois des passagers pour coller leur nez contre la vitre, perdus dans la contemplation de l’horizon, et se retrouver soudain « face à face » avec le monstre Gontran. Et même si nul n’ignorait désormais son inévitable venue, la rencontre restait aussi impressionnante que subite pour les non-initiés.

(La mécamonstruosité de Monsieur Helpiquet - Adeline Tosello)
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Une larme perle entre ses cils, glisse le long de sa joue pour mourir sur son col en dentelle. Il se laisse aller contre le dossier de son fauteuil, oubliant de reprendre son récit. Derrière ses paupières closes, le film de sa vie se déroule implacablement…

(Pacte mécanique - Esther Brassac)
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Chante pour moi ton sang que je bois…ton temps que je broie.

(Malvina Moonlore - Vincent Tassy)
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Pas un son, pas une voix. Ces mots susurrés du bout des lèvres furent aussitôt happés par l’obscurité, cédant la place à ce bruit de fond étouffé que de légères vibrations accompagnaient. Où avaient donc disparu ses sœurs, son frère? Une vague d’effroi la submergea sans prévenir.

(Da Sidaniya Rossiia - Marianne Stern)
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Elle relut ses documents et son discours. Elle adorait ces joutes verbales, où elle se dressait devant une assemblée indécise et devait convaincre, conquérir, susciter une émotion et une adhésion. Ses armes? Une intonation soudaine basse, une allitération, une envolée, une scansion précise des mots. Jamais encore elle n’avait manœuvré sur un tel champ de bataille, pourtant elle sut, avec une certitude absolue, que sa stratégie serait la bonne. Que ses paroles feraient germer les graines du doute chez son auditoire.

(L'agonie des aiguilles - Marine Sivan)
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Nous courons vers notre déshumanisation, chantons, dansons, cabriolons vers notre propre destruction.

(Allergène - Hélène Duc)
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Les commandes centrales d’un automate – ce qu’on appelle communément son cerveau – pourraient tout aussi bien marcher avec une pile ou une batterie, expliqua-t-il en reposant le toquant sur le bureau. D’ailleurs, les premiers automates de quatrième génération étaient à piles. Seulement les ingénieurs n’arrivaient pas à développer leurs réactions de façon satisfaisante ; ils obéissaient et reproduisaient les tâches qu’on leur demandait, mais ils étaient incapables de prendre des décisions seuls, de réfléchir, de reconnaître les individus ou même de s’attacher à leurs maîtres.

(Le Toquant - Clémence Godefroy)
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La jeune fille titilla un nouveau cran, avide de faire cesser le supplice sans pour autant s’y résoudre. A quoi servait de fuir une heure ou deux de cette vie artificielle et inutile? Tôt ou tard, elle serait bien contrainte d’y revenir, de gré ou de force, alors autant essayer d’influer un tant soit peu sur les éléments qu’elle pouvait contrôler, avant qu’ils ne lui échappent.

(Comment meurent les fantômes - Sophie Dabat)
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Laetitia s'enthousiasmait pour la moindre table d'argile, les débris d'une statue ou d'une amulette. Elle traînait littéralement Mullane qui affichait un ennui manifeste sitôt que la demoiselle avait le dos tourné. Il n'appréciait guère les musées, c'était un euphémisme, leur préférant de loin les courses d'autogires qui se tenaient tous les ans entre Londres et Brighton. Il y a néanmoins des sacrifices qu'il est de bon ton d'endurer.

(Et depuis, je compte les heures - Geoffrey Legrand)
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La bibliothèque se dressait dans l'enceinte de la citadelle, sur une petite colline qui l'isolait du reste de la cour. L'odeur de bois et de parchemin enveloppait le visiteur dès l'entrée. Elle donnait l'impression de s'engouffrer dans un coffre à secret aux senteurs de vieux chêne. Les tannins étaient si forts par endroits qu'ils enivraient le cerveau et donnaient à la lecture des tournures fantasmagoriques.
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Mais au fond d'elle-même, à chaque instant, une question la taraudait : de quoi sera fait demain ? De quoi sera faite ma vie ? Quel sera son sens si, à seize ans, rien ne m'y rattache ?
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il dit que cela fait cinq jours qu'il n'a pas vu le dragon.
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Toute la cité vivait ainsi sans vivre, immense corps de pierre et de métal où les âmes disparaissaient dans les émanations cendreuses de ces machines. Pourtant, dans ce chaos de sons et de matières, lui n’avait d’yeux que pour ce minuscule établissement blotti entre deux immeubles. La vitrine dispensait un reflet ambré et chaud, vaguement rassurant ; les panneaux de bois sombre qui ornaient le haut de la devanture étaient peints de lettres raffinées couleur caramel : Au fil du temps. Une horlogerie.

(Au Fil du Temps - Claire Stassin)
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Le lendemain, un bourdonnement oppressant la réveille. Et c’est en chemise de nuit qu’elle descend, inquiète, l’escalier menant à l’atelier. Une partie des montres accrochées aux murs se sont désolidarisées du mouvement perpétuel que la grosse horloge baroque leur imposait. Cette absence de synchronisation lui écorche les oreilles. Sylvine reste un moment, interdite, au milieu de cette cacophonie, avant de se reprendre.

(Derrière les engrenages - Marie Angel)
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Rendue quelque peu pataude par l’âge, Félicie manqua de renverser son plateau sur le sol avant de déposer la collation sur le secrétaire d’Eusèbe, observant avec suspicion le volume qu’il étudiait. Ce pauvre garçon lisait trop, ne mangeait pas assez, passait un temps indécent à choisir ses habits et finissait toujours par ressembler à un épouvantail coiffé. Ou du moins, c’est ce qu’il lui évoquait, car la mode adoptée récemment par les beaux messieurs laissait Félicie quelque peu perplexe : quelle pouvait donc bien être l’utilité de chapeaux si immenses qu’ils se heurtaient aux embrasures des portes?

(Le Club des érudits hallucinés - Marie-Lucie Bougon)
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– Vous êtes allé directement vers les livres, reconstitua Fredouille. J’en déduis que c’est là que vous comptez trouver vos indices.

– Effectivement. Une bibliothèque, c’est une âme de cuir et de papier. Il n’y a pas meilleur moyen pour fouiller dans les tréfonds d’une psyché que de jeter un œil aux ouvrages qui la composent. La sélection, le rangement, le contenu, même la qualité de la reliure : tous les détails sont importants. Me croiriez-vous si je vous disais que j’ai résolu toutes mes enquêtes à partir de livres?

(Tourbillon aux Trois Ponts d'or - Fabien Clavel)
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Depuis l'aube des temps, les reptiles légendaires et mythiques accompagnent l'humanité. Pourtant, la peur des serpents, des varans et des crocodiles est ancrées dans nos gènes depuis toujours. Une terreur mêlée de fascination, le véhicule idéal pour nos angoisses et nos espérances, nos travers et nos qualités.
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-Tous les démons sont doués d'intelligence et parfois de paroles compréhensibles par les humains. Il y en a des solitaires, d'autres sociables et très hiérarchisés. Certains haïssent l'Arbre-Mère, la plupart la considèrent en égale, rare sont ceux à la défendre. Tous se méfient des hommes.
-Pourquoi?
Il s'amusa de ma question, je le soupçonne presque de l'avoir attendue. Il me regarda avec cet air malicieux du chenapan heureux de son tour.
-Nous sommes leurs rivaux. L'homme est sans doute le plus terrible des démons.
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- Je crois en l'Amour et je veux bien admettre que certains l'éprouvent pour d'autres humains. En ce qui me concerne, j'en ai déjà un : les livres. Ils m'offrent les plus belles romances qu'il me serait possible de vivre en mille vies, et plus d'aventures que ne pourrait en conter le premier officier de Jivude.
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