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Citations de George Eliot (363)


Les signaux que m’envoyait William étaient clairs, je le voyais dans sa façon de me regarder, de faire l’amour. Ce n’était pas que du sexe, il était clair que nous faisions l’amour. Je retenais mes sentiments en laisse, « ne te fais pas d’espoirs » et pourtant…
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Je sens que tout l’univers s’accroche à ma poitrine, je le regarde et il a des yeux très noirs, très ouverts, il me regarde aussi. Je suis tout pour lui, et il est tout pour moi.
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La seule chose qui trahissait la clandestinité de notre situation était les photos : nous n’en prîmes aucune. Je comprenais : il était discret, élégant, cela lui ressemblait. Je ne sais pas de quoi il avait peur. Que je devienne folle et les envoie à sa femme ?
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Tout ce qui avait trait à son mariage me semblait exister dans un monde parallèle dont je ne faisais plus partie et, même si cela me faisait plaisir de la voir heureuse, dévouée à ses préparatifs, je n’étais qu’une spectatrice de tout cela.
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Il était normal que sa femme l’appelle. C’était moi, l’intruse, et cette fois-ci je connaissais ma place. Il posa un baiser rapide sur mes lèvres, en murmurant « tu es un ange » et nous sortîmes enfin nous promener.
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En l’écoutant, j’avais l’impression que des racines sortaient de son corps, des racines de toutes sortes de sentiments : de l’incompréhension, de la frustration, de la douleur, des remords… Et elles essayaient de se resserrer autour de mes propres membres, de me recouvrir la poitrine, de prendre racine en moi.
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Pour mon cerveau, le fait d’interpréter pendant autant d’heures ressemble à arriver avec un panier de pommes fermes et brillantes et repartir avec une compote.
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J’avais l’impression d’avoir devant moi un adolescent amouraché qui me demandait la permission pour tenir ma main à la sortie du lycée. Je dus me retenir pour ne pas rire. Je le regardai dans les yeux et, comme je le vis là, immobile, à attendre ma réponse, j’acquiesçai et il posa un baiser discret, fugace, sur mes lèvres.
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Rien ne m’horripile plus que les clichés.
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Cet usage du pluriel me dérangea, tout autant que le fait de marcher avec eux dans la rue. Je sentais mon corps se tendre : mes muscles étaient sûrement en train de retenir l’impulsion de partir en courant. Je commençais à regretter d’avoir décidé de les voir à peine arrivée dans le pays. Avec la fatigue du vol, qui sait comment la situation pouvait évoluer. Mais je savais qu’en semaine je n’aurais pas de temps à consacrer à mon père, c’était la raison pour laquelle on se voyait aujourd’hui, malgré ma fatigue et mon manque d’envie de respirer le même air que Tatiana.
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J’imagine que les hommes la trouvaient attirante, charmante. Pour moi, elle était simplement une femme qui ne rentrerait jamais dans la catégorie des personnes que j’apprécie dans cette vie.
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Mon patron est quelqu’un de très perfectionniste et je ne pense pas qu’il appréciera que je mélange le boulot avec le loisir, on va sûrement parler des réunions pendant le vol, et puis nous aurons des déjeuners et des dîners d’affaires… Tu vas t’ennuyer…
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Mon seul objectif était de travailler à nouveau : tous les jours, j’inspectais les sites de recrutement, j’activais les alertes avec des mots-clés différents, j’actualisais mon CV et l’adaptais à chaque offre selon le poste… Mais tout cela ne me prenait que deux ou trois heures par jour. Le reste du temps, je m’efforçais de garder la maison propre, de préparer le dîner, de repasser les chemises de George. En fin de compte, il travaillait pour nous deux et, tant que je ne ramenais pas d’argent au foyer, je trouvais cela normal de m’en occuper.
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Hetty aurait été satisfaite d’apprendre qu’elle ne verrait plus jamais de sa vie u

n seul enfant ; ils étaient pires que ces détestables petits agneaux que le berger apportait toujours à la maison en lui demandant d’en prendre un soin particulier à l’époque de l’agnelage, car les agneaux, on s’en débarrassait tôt ou tard.
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Je ne supportai pas très bien de dormir à la belle étoile par le froid et l’humidité constante, et plus d’une fois je fis passer un sale moment à George avec mon humeur de chien, en pestant contre le mauvais temps, faisant ainsi régner une ambiance pesante.
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Hetty ne comprenait pas comment on pouvait avoir beaucoup d’affection pour des personnes d’âge mûr. Et quant à ces pénibles enfants, Marty et Tommy et Totty, ils avaient véritablement empoisonné son existence, de vrais insectes qui viennent bourdonner et vous tourmenter par une journée torride quand vous souhaitez rester tranquille.
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Elle pensait qu’elle pleurerait s’il ne lui donnait aucun signe d’affection. Maintenant il était là, il avait pris sa main, oui, il la pressait. Hetty devint pâle en levant les yeux sur lui un instant et rencontrant son regard, avant que la danse ne l’entraînât plus loin. Cette pâleur produisit sur Arthur l’effet d’un début de douleur sourde qui ne lui laissait pas de répit bien qu’il dût danser, sourire et plaisanter comme si de rien n’était.
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L’homme le plus commun, qui possède une once de bon sens et de sentiment, voit très bien la différence entre une femme charmante et délicate et une laide. Même un chien sent cette différence. L’homme peut n’être pas plus habile que le chien à expliquer cette influence qu’a sur lui une beauté supérieure, mais il la sent.
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Il est tout à fait clair pour moi que je n’ai jamais fait plus que mon devoir ; car, quoi que nous fassions, nous ne faisons qu’employer les idées et les forces qui nous ont été données. Aussi cette bienveillance de votre part, j’en suis sûr, n’est point une dette que vous me payez, mais un libre don, et, comme tel, je le reçois et je vous en remercie.
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Mais je suis sûr de ne point vous étonner en disant que, parmi tous ces jeunes gens, celui auquel je m’intéresse le plus vivement est mon ami Mr Arthur Donnithorne, auquel vous venez d’exprimer toute votre estime.
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