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Critiques de Georgia Blain (51)
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Lotto Girl

Dans un monde où les mutations génétiques sont monnaies courantes pour les plus hautes classes, le roman de Georgia Blain nous amène dans une sphère où seule la perfection est tolérée. Plutôt issues de famille très aisées, les enfants parfaits sont éduqués dans un prestigieux pensionnat, Halston. Bien malgré eux, ils devront cependant composer avec les fameux Lotto Girls et Lotto Boys.



Dans ce roman, on suit Fern, une jeune Lotto Girl. Souvent issues de milieux très modestes, Les Lotto Girl et les Lotto Boys sont également génétiquement modifiés. Ses parents ont eu l’honneur de gagner ce privilège dans une grande loterie, d’où leur nom.



Ayant pas mal dévoré de dystopie sur une courte période, j’avoue avoir été pas mal lassé. Cependant, Lotto Girl, édité chez Castelmore (une maison d’édition que j’apprécie beaucoup) m’a pas mal intrigué. Lotto Girl est un roman qui se lit très bien. On est très rapidement pris dans l’intrigue et on tourne les pages sans forcément s’en rendre compte. Georgia Blain nous propose un roman plein d’action et de mystère. Le roman étant un one-shot (je ne sais pas si c’était prévu comme cela à la base ou si le décès de l’auteur a couper court à une possible trilogie), Georgina Blain nous propose un roman qui a un début et une fin et ça, à l’ère des trilogies, cela fait du bien.



J’avoue cependant regretter le manque de profondeur, que ce soit au niveau de l’intrigue ou des personnages. On se rend très rapidement compte que tout est survolé, on rentre très peu dans les détails et c’est bien dommage. L’univers créé par l’auteure est très intéressant et j’aurais voulu en découvrir plus. Ma plus grande déception reste quand même les personnages, que ce soit une Fern, une Tris (Divergente), une June (Legend) ou encore une Cassia (Promise), j’avoue ne plus du tout voir la différence. Aujourd’hui, toutes les héroïnes de dystopie jeunesse se ressemblent et suivent le même schéma. En restant dans les personnages, on déplore également le manque de développement des personnages secondaires pourtant plein de promesses.



Malgré ce manque de profondeur évident, Lotto Girl n’en reste pas moins un roman très sympathique et divertissant à lire. On passe un bon moment, on est complètement pris dans l’intrigue et on cherche à comprendre l’univers des Lotto Girls en même temps que l’héroïne. Je remercie donc chaleureusement Babelio et les éditions Casterman pour ce bon moment de lecture !
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Lotto Girl

Avant toute chose, je remercie les éditions Casterman et Babelio de m'avoir permis de participer à cette Masse Critique privilégiée pour recevoir ce bel ouvrage, à la couverture pleine de mystère.



Il m'est difficile de résumer l'histoire car certaines parties restent confuses. L'univers créé par Georgia Blain n'est pas suffisamment décrit ou délimité et j'ai eu un peu de mal à imaginer les lieux dans lesquels évolue le personnage principal.



Nous sommes à une époque non-définie, dans un monde divisé : d'un côté le monde des riches où l'air est respirable, où il ne manque pas d'eau, où les enfants accèdent à une éducation poussée, ect… D'un autre côté différents camps de travail où les pauvres sont exploités et survivent dans une atmosphère grise, sale, polluée. Des images sont constamment diffusées dans leur ciel pour les occuper et sans doute leur éviter de trop penser par eux-mêmes.

Tous ces habitants, riches ou pauvres, possèdent un portable renfermant toutes les données les concernant, jusqu'à la ration alimentaire à laquelle ils ont droit. La pire des sanctions est alors d'être « effacé » c'est-à-dire sans aucune donnée donc aucune subsistance ni chance de survie.

De son portable on peut alors accéder aux souterrains, ces canaux illégaux où communiquent en se camouflant les opposants au régime. Mais il est bien difficile de savoir si l'on a à faire à un opposant ou à un traitre prêt à nous « vendre » contre des données pour survivre. Un univers où, on l'aura compris, une personne est vite isolée et ne peut compter que sur elle-même.



Et les Lotto girls dans tout ça me direz-vous ? Leurs parents ont eu la chance unique de gagner à la loterie et de pouvoir choisir le don spécifique de leur futur enfant. Ce sont donc des enfants génétiquement modifiés, soumis à des tests, des contrôles, des analyses tout au long de leur vie.

Fern est une Lotto girl, du moins elle le croyait. Puis elle se retrouve dans un camp sordide à essayer de survivre sans pouvoir faire confiance à personne. On suit son récit fait de moments présents et de flash-back dans le passé pour tenter de reconstituer le puzzle. Qui est-elle vraiment ? A-t-elle été effacée ? ne peut-elle vraiment faire confiance à personne ?



Je dois avouer que ce n'est que dans les cent dernières pages que mon attention était réellement sollicitée pour en savoir plus, après la révélation d'un élément important. Auparavant j'ai connu de l'essoufflement dans ma lecture, lassée parfois de ne pas avoir suffisamment d'indice, déçue de ne pas parvenir à imaginer correctement ce monde singulier. L'idée de cet univers est intéressante mais pas assez travaillée, approfondie, à mon goût. De plus j'ai eu du mal à me sentir proche de Fern car au final je ne sais pas ce qu'elle ressent, ce qu'elle pense vraiment. Elle reste tout du long énigmatique et je n'ai donc pas ressenti de sympathie véritable pour elle.



Ce roman reste une dystopie équivoque et quelque peu hermétique à mon sens.

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Lotto Girl

Lotto Girl m'a été envoyée par Babelio et les éditions Casterman, que je remercie beaucoup. Ce fut, dans l'ensemble, une bonne découverte.



Dans ce roman dystopique, il est surtout question de génétique. Fren est une Lotto Girl. Autrement dit, ses parents ont gagné à la loterie le droit de choisir le meilleur patrimoine génétique possible pour leur fille, ainsi qu'une éducation privilégiée au sein du pensionnat Halston. Fren a toujours vécu avec le sentiment d'être unique (grâce aux dons que ses parents ont sélectionné pour elle) et chanceuse. Mais si ce n'était pas le cas ? Si tout ceci n'était qu'une mise en scène imaginée par BioPerfect ?



Si j'ai apprécié ce roman dans son ensemble, plusieurs points m'ont toutefois gênée.

D'abord, je suis intimement persuadée, même si cela n'est avancé nulle part, que ce roman était le 1er tome d'une série. L'auteur australienne est décédée en décembre 2016 alors bien entendu, il ne faut pas s'attendre à une suite. Et pourtant... On sent bien que le récit est centré sur la rencontre avec un nouvel univers. L'auteur pose des bases, laisse des pistes et termine ce tome de façon si abrupte qu'il ne peut en être autrement. Grosse déception donc de ce point de vue là car le lecteur a le sentiment d'un roman qui ne dit pas tout, d'un auteur qui ne développe pas suffisamment, ni son propos, ni son univers, ni ses personnages...



Ensuite, j'ai relevé quelques invraisemblances qui, sans aller jusqu'à gâcher ma lecture, m'ont parfois fait sursauter : les Opposants arrivent à se procurer de manière illégale eau, nourriture, médicaments (les meilleurs qui soient) sans être inquiétés le moins du monde...

Lewis, le frère de Fren, prend des risques pour lui venir en aide alors même qu'il ne la connaît pas (puisqu'elle a été élevée ailleurs) et que celle-ci a été plus que hautaine lors de leur unique rencontre dix ans en arrière...

Enfin, les Opposants ne s'opposent pas vraiment. Ils se contentent de tenter de survivre de manière autonome et naturelle (en entretenant leur propre potager par exemple, au lieu de manger des aliments de synthèse).



Pour finir, la narration est plutôt plate et factuelle. J'ai ressenti peu d'émotions et presque aucune empathie pour l'héroïne et ses comparses. Certains personnages secondaires, comme Chimo ou les Lotto Girls, ressemblent à des coquilles vides.



Mais j'ai la conviction que tous ces défauts auraient pu (du) être annihilés à l'écriture d'un second tome dans lequel tous ces éléments et personnages se seraient précisés. Le thème était plutôt intéressant (la société de consommation arrivée à son paroxysme, les parents choisissant le patrimoine génétique de leurs enfants comme n'importe quel autre produit du quotidien) et la lecture facile.



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Lotto Girl

Lorsque j'ai vu que Babelio me proposait la lecture de « Lotto Girl » en l'échange d'une critique, j'ai sauté de joie, car cet ouvrage était dans la liste de mes envies à la rentrée littéraire ! Il m'est parvenu avec un très joli marque-page ainsi qu'un petit mot des éditions Casterman, ce que j'ai trouvé vraiment agréable. Merci pour cette attention ! L'univers me tentait tellement que j'ai mis de côté mon livre en cours pour me jeter sur lui… Je l'ai terminé le lendemain, car j'avais très envie de savoir comment tout cela allait se terminer. J'ai plutôt apprécié ce récit, puisque je l'ai lu rapidement. Toutefois, j'ai également noté des défauts… En fait, je ressors surtout avec l'envie d'une suite pour prolonger cette épopée… Malheureusement, j'ai lu que Georgia Blain était décédée l'année dernière et rien n'indique qu'il s'agit d'une série… C'est dommage, car ce one-shot avait du potentiel pour au moins faire une duologie ! Il faut dire que son univers est riche : on est sur un monde post-apocalytique où la plupart des hommes vivent dans des camps. Il n'y a pas beaucoup de travail et seuls les plus méritants pourront prétendre à avoir des crédits pour se nourrir. Or, si on n'est pas en bonne santé et que l'on est sous-alimenté, on ne peut pas travailler. On est dans un cercle vicieux. Ajoutons à cela que cette fameuse nourriture est génétiquement modifiée : rare est le miel, les oeufs, les plantes ou les aliments frais. Il est d'ailleurs très mal vu voire interdit de posséder des végétaux ou sa propre culture… Cela concerne surtout le bas peuple, car les riches ont l'avantage de ne manquer de rien, d'avoir accès à la meilleure éducation, à une chambre luxueuse et à divers atouts non-négligeables. On a donc un énorme écart économique et social volontaire, ce qui est la base de toute dystopie. Personnellement, j'adore ce genre d'ambiance, en particulier lorsque l'on sent la révolte qui gronde… Hélas, c'est là où vient l'un de mes premiers regrets : les rebelles vont tenter d'agir, mais c'est très peu mis en avant… de son côté, l'héroïne a été tenue éloignée de la vérité et a vécu dans des endroits isolés. Qu'elle le souhaite ou non, elle n'a pas pu s'investir au non de la cause dont elle ne sait finalement rien… On a donc un monde vaste, mais pas assez développé. Il faudrait vraiment une suite pour savoir ce qu'il va advenir de cette guerre en devenir…



À ce monde divisé s'ajoutent des privilégiés chanceux : les Lotto Girls et les Lotto Boys. Un tirage au sort ayant lieu tous les sept ans permet à certaines familles défavorisées d'avoir un enfant doué génétiquement, ce qui permettra à l'enfant d'avoir un bon travail et d'aider financièrement ses proches. Une idée originale qui a su me conquérir… La petite Fern va être l'une des sélectionnées et va se rendre à Halston, un lieu où elle va être formée aux côtés d'autres demoiselles. Cette éducation élitiste m'a rappelé « Alienor » d'Aurélien Grall, un ouvrage auto-édité où l'on retrouve l'idée de jeunes filles formées pour être les plus brillantes. Elles baignent dans l'illusion, persuadées d'être chez elles alors qu'elles ne peuvent pas sortir, qu'elles appartiennent plus ou moins au gouvernement et qu'elles sont surveillées par leur gouvernante. Même si la comparaison de ces deux oeuvres s'est imposée d'elle-même, j'ai adoré cette ambiance ! On découvre progressivement la manipulation des adultes sur ces pauvres adolescentes qui, malgré leurs talents différents, vont vivre dans la compétition et dans l'idée de toujours se surpasser. Il y a un véritable assouvissement de la part des adultes. Étant donné que Fern se fait plusieurs amies comme Lark, Wren et Ivy, on peut voir comment chaque individu va réagir à l'éducation, à la pression et à cet univers où la maladie semble assez présente… À plusieurs reprises, l'auteure va aborder la thématique de la nature, de l'écologie, de l'éducation, de la manipulation génétique et de la perfection par l'intermédiaire des fillettes… L'ambiance est aussi intéressant qu'étrange. Pour les jeunes filles, tout semble si trouble. Comme elles, on se pose des questions concernant certains personnages comme Marcus, le jardinier, ou encore Miss Margaret, la gouvernante. Sont-ils aussi attentionnés et protecteurs qu'ils ne le laissent croire ? Ces deux protagonistes ont suscité mon intérêt.



La narration est un peu spéciale, puisque Georgia Blain a opté pour une double narration à la première personne avec deux époques différentes. D'un chapitre à un autre, on va suivre Fern : on découvre son passé et son éducation à Halson ainsi que son futur, dans un camp où la pauvreté est omniprésente. Là, elle se fait appeler Delia, cache son identité et n'a plus ses camarades. Pour survivre, elle doit se démener pour travailler et passer inaperçue tout en créant des liens. Elle m'est apparue comme plus attentionnée, ouverte et attachante dans le « présent » que dans le « passé »… Elle passe beaucoup de temps avec d'autres jeunes de son âge, comme Sala ou encore le beau Chimo qui n'hésite pas à lui faire des avances. J'avais peur que la romance prenne trop de place, cependant ce ne fut pas le cas. Au contraire, je trouve cette relation très intéressante… Cette différence temporelle fait que l'on essaye de comprendre et d'analyser ce qu'il s'est passé pour que l'héroïne atterrisse ici… le problème, c'est que, quelle que soit la période, le rythme est très lent ! Il ne se passe pas grand chose et on ne note que deux ou trois rebondissements majeurs. Malheureusement, l'absence d'action a fortement joué sur mon ressenti général… En lisant le résumé, je m'attendais à avoir une révolte montant en puissance, à des remises en question du système et à un final explosif ! Hélas, mes attentes n'ont pas été comblées… C'est dommage, car la tension est bonne, certaines révélations ont réussi à me surprendre, mais ce n'est pas assez dynamique ! En effet, l'idée de manipulation, de désillusion et de mensonge omniprésents apporte une certaine tension (j'en devenais paranoïaque, si bien que je ne croyais plus aucun personnage) néanmoins, il me manque de l'action pour trouver l'intrigue haletante.



« Lotto Girl » est donc une dystopie avec un fort potentiel et qui fait réfléchir ! Cependant, elle souffre de quelques défauts comme les longueurs, un rythme assez lent ou encore l’univers aussi riche qu'intéressant qui aurait pu être creusé davantage... Je referme donc ce roman avec un sentiment mitigé. Je remercie de nouveau Babelio et les éditions Casterman pour l'envoi de cet ouvrage.

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Lotto Girl



« Lotto Girl » est une dystopie sur la manipulation génétique à destination des adolescents écrit par Georgia Blain , un auteur malheureusement disparue depuis. Cela restera donc un one-shot et c’est bien dommage ! Car à la fin de la lecture, on se pose beaucoup de questions qui resteront sans réponses.

Des jeunes gens sont génétiquement conçus par BioPerfect, une société biologiste surpuissante grâce à la fortune de leurs parents qui peuvent choisir certaines aptitudes et caractéristiques physiques. Quelques autres, aux parents moins fortunés, peuvent bénéficier de ces avantages grâce à une loterie tous les 7 ans. Quatres filles sont tirées au sort, ce sont les lotto girls. Les Corporations contrôlent tout, leur A.D.N., leur scolarité, leur future carrière. Ils décident dans quel domaine elles excelleront et quel métier elles exerceront.

les « Lotto Girl » doivent quitter, à l’âge de 9 ans, leurs parents et vivre ensemble dans une école nommée Halston où elles bénéficient d’une nourrice, seule personne attachante de leur nouvel univers, d’un environnement luxueux, de nourriture, d’éducation et de distractions loin de la pollution et de la pénurie de travail. Elles s’attachent les unes aux autres, isolées du fait de leur basse extraction.

Fern a grandi à Halston avec trois autres lotto girls : Wren, Ivy et Lark. Naîve et timorée, Fern est ambitieuse et satisfaite de son statut. Mais deux lotto girls obtiennent de mauvais résultats ce qui assombrit l’ambiance. Car les lotto girls n'ont pas droit à l'erreur sous peine d'être considérées comme des échecs.

On retrouve aussi Fern âgée de dix-sept ans, qui survit dans un univers très hostile, le camp ReCorp où elle se cache, sous le nom de Délia. C’est une existence difficile, misérable, où il faut se battre pour travailler, pouvoir boire et manger. Elle a peur, semble perdue et la solitude lui pèse.

Le livre s’articule sur ces deux périodes de sa vie à une cadence qui tient en haleine, qui entremêle passé et présent, vie idéale et vie d’exclusion, avec un contraste saisissant.Tout au long du livre, le lecteur va tenter de comprendre ce qui s’est passé et reconstruitre les fragments de l’histoire de l’adolescente …

« Lotto Girl » aborde la question de l’eugénisme, c’est-à-dire, les recherches biologiques et génétiques et les pratiques morales et sociales dont le but est de déterminer les conditions les plus favorables à la procréation de sujets sains et, par là même, d'améliorer la race humaine.

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Lotto Girl

Dans un monde dirigé par les grandes entreprises, seule une minorité a accès à autre chose qu'une existence basée sur la survie.



Au-delà de la caste de ceux qui ont le pouvoir, certains enfants sont choisis via une lotterie pour bénéficier de gênes améliorés et d'une vie qui débouche généralement par un emploi privilégié dans une des sociétés.



Nous suivons le destin de quatre de ces filles qui vont ensemble intégrer une école spécialisée et cotoyer de loin un monde qui semble parfait.



Mais très vite le tableau laisse apparaître des fissures, Ivy et Wren ne paraissent pas correspondre aux attentes des enseignants et la pression augmente chez les jeunes filles qui ne peuvent ni décevoir ni échouer...



Une dystopie sur la manipulation génétique et ses aléas. Est-il possible et souhaitable de créer un être parfait ? Les laboratoires du récit tentent principalement de développer des recettes qui leurs permettent de gagner un maximum d'argent.



L'héroine principale est ambigüe ce qui nous permet de voir se développer des arguments contraires. Ils sont au coeur du récit, plus que les sentiments des personnages qui restent en mode survie où que le thème de l'injustice sociale.



A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Lotto Girl

Merci beaucoup aux éditions Casterman et à Babelio de m'avoir permis de découvrir Lotto Girl en avant première, lors d'une masse critique privilégiée :) Reçu avec un gentil mot et en plus un marque page, ça fait plaisir.

Il s'agit de ma 900 ème chronique, et oui, quand même !

J'aime bien lire une dystopie de temps en temps, même si je ne suis pas une grande habituée du genre.

J'ai souhaité lire Lotto Girl car le résumé me tentait bien et je suis ravie de ma lecture.

Nous sommes un monde post-apocalyptique où la plupart des hommes et femmes vivent dans des camps. Les conditions de vie y sont compliquées. Pour avoir des enfants aux capacités exceptionnelles, il faut avoir de l'argent.. ou avoir de la chance à la loterie !

Il existe des Lotto Girl et Lotto Boys, dont les parents ont gagnés à cette fameuse loterie, ils ont des compétences exceptionnelles et sont promus à un brillant avenir...

Fern est l'une des Lotto Girl, elle a intégré un établissement prodigieux dès sont plus jeune age, avec trois autres fillettes.

Mais tout est t'il si facile que ça ? Nous suivons son récit en tant que Lotto Girl mais également sa vie en tant que Delia une autre de ses identités, après un certain événement qui a fait basculer sa vie...

Nous avons ici tous les ingrédients pour en faire une bonne dystopie : une jeune fille charismatique, avec un passé compliqué et un avenir qui l'ai tout autant. Un monde trouble, différent du notre. Des personnages intéressants. Une histoire qui se tient, et qui est bien écrite.

J'ai aimé ce roman, j'ai trouvé que c'est une bonne dystopie, toutefois il manque un petit truc pour que ce soit un coup de cœur.

J'ai bien aimé, je ne regrette pas ma lecture, toutefois il me manque vraiment un truc et je ne saurais dire quoi pour être totalement captivée par ce livre.

Je mets trois étoiles et demie, et je le recommande aux amateurs du genre, c'est un bon livre :)



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Lotto Girl

Dans un monde où les manipulations génétiques sont monnaie courante pour les classes aisés, elles sont quasi inexistantes pour les autres. Mais les parents, aisés ou non, tirés au sort peuvent gagner des manipulations génétiques pour leur futur enfant. C'est le cas des lotto girls et lotto boys. Nous suivons l'enfance et l'adolescence de quatre lotto girls : Fern, Wren, Lark et Ivy.

C'est Fern qui nous raconte leur arrivée dans l'école de Halston et de leur tutrice Miss Margaret. Mais elle n'est plus à Halston car elle a été effacée et abandonnée dans un camp de travail BioPerfect où elle va devoir survivre et attendre que l'on vienne la délivrer.

Mais comment est-elle arrivée là ? Pourquoi est-elle seule, elle qui était promise à un bel avenir ?

Au fil des pages, on voit défiler sa vie et celles de ses amies et comprendre petit à petit ce qui s'est passé.



Quand j'ai reçu le livre suite à la masse critique Babelio, j'ai été séduite par la couverture, sa quatrième de couverture et, cerise sur le gâteau, un beau marque-page.

J'ai aimé le personnage de Fern, son caractère et sa volonté de s'en sortir et qui ne veut se lier à personne pour ne pas se faire repérer.

Par contre, j'aurai aimé une description plus poussée du monde et de la société dans laquelle on évolue au fil des pages. J'avoue que j'ai eu du mal à m'y projeté et à imaginer comment les flux d'images omniprésents étaient vraiment. J'ai eu du mal à m'y projeter. Et c'est vraiment dommage car cette société est un personnage à part entière de l'histoire. De même que la société BioPerfect qui a la main mise sur tout.

Une lecture intéressante mais je suis restée sur ma faim sur plusieurs aspects important. Dommage.
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Lotto Girl

Je remercie chaleureusement les Editions Casterman et Babelio pour cette masse critique privilégiée. Recevoir une romane 3 semaine avant sa sortie littéraire j’adore. Un avant-gout avant tout le monde c’’est cool, excepté bien sur les heureux sélectionnés pour cette masse.

Avant de commencer. Il est bien de préciser que Georgia Blain inconnue en France, est un auteur jeunesse reconnu et récompensé en Australie. J’emploie encore le présent malgré qu’elle soit décédée. Plus de 10 romans publiés depuis 1998 et j’espère que la maison d’édition va publier ses autres romans. Lotto Girl est son dernier roman. Je me suis permise de fouiller dans la biographie de l’auteur car la première chose qui m’a surprise c’est cette plume mature malgré le genre littéraire.

J’en ressors assez mitigé par cette découverte. Mi-figue Mi-raisin….

Tout d’abord, je pense que si l’auteur avait eu plus de temps un trilogie aurait été plus adapté pour Lotto Girl avec tout le contexte complexe. On se retrouve dans un monde post-apocalyptique où la Terre est divisée en plusieurs strates. Pour la faire imagée. La Terre est devenue un immense Gratte-ciel. Chaque niveau représente un statut social. Plus tu es haut plus tu as des avantages sociaux et énergétiques, plus tu es bas moins tu en as. Selon où tu habites tu es prédestiné à rester, aucun moyen d’évolution. En haut les politiciens, en bas les éboueurs….

Et puis nous avons Fern une PureAqua qui aura la chance d’être tirée au sort et vivre en haut du Gratte-ciel. Elle a la chance d’être une Lotto Girl. Et oui dans le nouveau monde décrit par Georgia Blain, les enfants peuvent être manipulé génétiquement si les parents sont riches. Et l’Etat fourni des bourses exceptionnelles pour des personnes Lambda pour avoir des gènes d’excellence gratuites. Ça ne vous rappelle rien ? Les enfants boursiers qui ont la chance de côtoyer de grande écoles mais ici c’est au mérite.

Tout cela mélangé dans un roman jeunesse dystopique de 330 pages donnent une sacré leçon de moral et une histoire futuriste mais réaliste. Georgia Blain traite la recherche de la perfection de l’enfant par ses parents, la manipulation des adultes et des pouvoirs politiques. Avec le récit de Fern, on s’y perd parfois sur le passé, présent. Beaucoup d’informations à digérer très rapidement pour une fin qui donne à réfléchir cependant.

L’histoire de Fern reste touchante malgré tout, c’est cela qui sauve la rapidité du roman. Mais j’aurais aimé une héroïne sur une saga car il y avait beaucoup de choses à développer dans Lotto Girl. Dommage que l’auteur n’en ait pas eu le temps.

Mais ce roman reste un avant-gout pour découvrir ses autres romans. S’ils sont de la même trempe je pense être emballée malgré mon avis mitigé pour celui-ci.
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Lotto Girl

Même si dans l'ensemble cette lecture a été agréable, elle ne m'a pas non plus captivée. Mon avis reste assez partagé. Je ne suis pas parvenue à entrer dans l'univers de l'auteure, pas plus que je ne me suis attachée aux personnages.



Dès le début de l'histoire, il est évident que nous sommes dans une intrigue SF, cependant les "décors" ne le montrent pas suffisamment à mon goût. Les descriptions sont peu nombreuses si bien que l'on peine à s'imaginer l'univers dans lequel évoluent les différents personnages. L'ambiance SF n'est pas assez "palpable". On a le sentiment que l'univers de Lotto girl n'est pas complètement abouti. Mis à part la spécificité de la loterie génétique, les autres aspects de la société ne sont que peu abordés. L'auteure cible son intrigue sur une poignée de personnages sans évoquer le sort plus général du restant de la population. Même lorsqu'elle aborde le cas des "résistants" au système, l'auteure reste en surface. Elle ne nous livre aucune information sur l'ampleur de leur réseau, leurs actions etc.



En ce qui concerne les personnages, je les ai trouvé un peu fades. Même l'héroïne ne m'a pas convaincue et m'a même quelque peu agacée par son comportement. Pour que j'arrive à me plonger corps et âme dans un roman, j'ai besoin de me sentir lier affectivement à au moins un personnage. Ici aucun n'a suscité en moi d'émotion particulière, qu'elle soit positive ou même négative.



Même si je n'ai pas adhéré à l'intrigue de ce roman ado, je remercie Babelio et Casterman de m'avoir envoyé ce livre et permis de me forger ma propre opinion dessus.
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Lotto Girl

L’histoire est construite avec des chapitres jonglant entre le présent et le passé. D’une part, on découvre Fern sous un faux nom, obligée de trimer dans un camp de ReCorp, une entreprise responsable du tri des déchets ; d’autre part, on suit Fern depuis son enfance et son entrée à Halston, ses études, ses amies et la suite d’événements l’ayant menée à ReCorp.



J’ai eu davantage d’intérêt pour les souvenirs de Fern que pour le présent. Pour Halston que pour le camp de ReCorp. Les informations sont distillées au compte-goutte et la progression est extrêmement lente. Il y a de nombreuses redites et j’ai parfois eu du mal à avancer dans le livre tant je m’ennuyais. Finalement, j’ai eu l’impression de lire une looooongue introduction.

Les personnages ne m’ont pas tirée de mon ennui. Fern tente de rester le plus longtemps possible dans son conte de fées. Pour une héroïne de dystopie, elle n’est ni révoltée, ni éclairée, ni badass. C’est bien de changer des schémas classiques, mais si c’est pour avoir une héroïne râleuse, aveugle et agaçante… Je lui ai préféré ses amies Lark, Wren et Ivy ou la surveillante Miss Margaret, moins sensibles à la propagande de BioPerfect.

Toutefois, je dois concéder un bon point par rapport aux personnages : pas de véritable romance ! Youhou ! Bon, le beau Chimo ne m’a pas intéressée, mais au moins, il ne nous embête pas trop longtemps.



Pourtant, l’univers présenté est intéressant ! Comme dans La Faucheuse, le concept de nation est devenu obsolète. Cette fois, la Terre est contrôlée par un réseau de grandes entreprises, comme BioPerfect, dirigées par les Parents. BioPerfect possède bon nombre de filiales et le salaire (en données) et le niveau de vie de ses employés varient en fonction de celle à laquelle ils sont affiliés. Ainsi, ceux travaillant à ReCorp ou NewMatter doivent lutter pour survivre, ceux de PureAqua sont un peu mieux payés, etc. On se retrouve avec un système de classe cher à la dystopie. Les plus miséreux vivent dans des camps de fortune surpeuplé, leur air est pollué et poussiéreux et ils doivent affronter les moussons et autres désagréments climatiques ; pendant ce temps, les riches vivent dans de grandes villas sous un ciel d’un bleu pur, offrent à leurs enfants une éducation de qualité, et surtout, ont accès aux services de génétique de BioPerfect pour avoir une descendance intelligente, belle et en bonne santé. Des ressorts classiques, mais efficaces.

La situation, jusqu’alors idyllique de Fern, se complique peu à peu et ni elle, ni le lecteur ne savent à qui faire confiance. Parmi les thématiques abordées, on trouve la manipulation génétique et la manipulation psychologique, l’eugénisme, la perfection, le rôle de l’éducation et de l’environnement social, la prédestination, etc. Nous sommes dans un monde post-apocalyptique qui a changé après le mystérieux Effondrement, ce qui permet d’évoquer les questions de la nature, dans ce monde où les produits frais et non génétiquement modifiés se font rare et où il est mal vu d’avoir une plante verte chez soi.

De plus, qui dit dystopie, mensonges et inégalités, dit révolte. Je l’attendais cette révolution, j’attendais que BioPerfect soit confronté directement, j’attendais qu’il se passe quelque chose. Et pourtant, ça fait un peu pétard mouillé dans ce roman. Les Opposants se cachent… et c’est tout. Ils sont plus baba cool cultivant leur potager hors du monde BioPerfect que guerriers. C’est bien beau, c’est pacifiste, j’approuve, mais ça ne fait pas avancer l’histoire.



Je ressors donc frustrée de ma lecture car de nombreuses questions restent sans réponse (et le resteront puisque Georgia Blain est morte l’an passé…) : les Parents, l’Effondrement, les Souterrains, la rébellion… J’ai du mal à penser que l’autrice ait pensé ce roman en one-shot tant il appelle une suite pour éclaircir bien des points et approfondir les personnages (et si c’était le cas, c’est un très mauvais one-shot).



Malgré un monde plein de potentiel et un regain d’intérêt dans les 70 dernières pages, j’ai été soulagée d’arriver au bout de cette lecture. Lotto Girl souffre réellement d’un manque de rythme et d’action, la progression étant bien trop lente pour être efficace. En outre, personnages et univers ne sont pas assez étoffés pour devenir captivants.
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Lotto Girl

Ses parents ayant remporté une incroyable loterie, Fern a pu naître avec des capacités génétiquement modifiées et intégrer la prestigieuse école pour filles d'Halson. de quoi espérer échapper à la dure vie des camps de travailleurs qui pullulent dans ce futur dévasté. Mais lorsque nous découvrons Fern, la jeune fille a tout perdu. Il faut alors essayer de remonter le fil de son histoire, entre passé et présent, pour comprendre comment son destin a basculé.

Lotto girl lance le débat autour de la question de l'eugénisme et Georgia Blain nous tient en haleine grâce à une description intrigante de son monde futuriste. le personnage de Fern est aussi attachant qu'intéressant car complexe. de plus il permet de poser la question du bienfait (ou non) de la manipulation génétique.

Néanmoins Lotto girl souffre d'un manque de rythme qui n'est certes pas dérangeant mais essouffle l'intérêt du lecteur. Combiné à une difficulté à saisir tous les tenants et aboutissants, un récit parfois flou et une fin abrupte, nous ressortons malheureusement un peu déçus de cette lecture pourtant très prometteuse.
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Lotto Girl

Un récit qui dans son ensemble m'a bien plu. Un monde futuriste bien travaillé où la volonté de créer des êtres parfaits a pris le pas sur le bien être communs. Les niveaux sociaux, les milieux de vie, le type de travail, tout cela varie selon la richesse dont une famille, une personne est dotée. Lotto girl ou boys, c'est une chance pour les familles démunies de voir leur enfant atteindre un meilleur niveau de vie. Parce qu'il n'est pas issu de l'aléatoire. Tout ce qui fait de lui ce qu'il est a été soigneusement choisi sur catalogue. Avant même de respirer, tous savent déjà dans quel domaine il excellera et quel métier il est destiné à exercer. Chose que je trouve totalement horrifiante. L'horreur de se dire que, sans ces manipulations génétiques, ils n'auraient jamais été capables de faire une chose par eux-mêmes. Ils n'ont plus droit à l'erreur sous peine d'être considérés comme des échecs. Et comme partout, il y a des opposants, des personnes qui veulent prouver que cette manière de faire n'est pas juste, qu'il est possible de devenir le meilleur dans un domaine sans avoir dû subir ses manipulations.



J'ai beaucoup aimé la manière dont l'histoire est narrée. Que l'on passe sans cesse du présent au passé afin de comprendre comment on en est arrivé là. Pourtant, même si le style de l'auteur est agréable et addictif, j'ai trouvé que certaines choses restaient assez brouillonnes. J'ai, à une ou deux reprises, eu le sentiment qu'il me manquait des informations.



On en apprend beaucoup sur la manière dont le monde fonctionne, sur la façon dont il est perçu aussi bien par les adhérents que les opposants. On prend conscience de l'importance du conflit. L'intrigue est bien présente et efficace car il n'est vraiment pas évident de savoir à qui se fier et surtout quelle est la vérité. Je regrette pourtant un manque de piment. Bien qu'attrayant, le rythme est souvent un peu trop lent.



J'ai bien aimé les personnages, leur diversité. Avec certains plus touchants que d'autres. Il y a ceux dont on se méfie et ceux qui vont nous surprendre (en bien ou en mal). Un beau panel. J'ai parfois eu du mal à bien comprendre Fern dans ses réactions. Elle n'a jamais vu le mal du système mis en place et va se retrouver tirailler par divers sentiments une fois qu'elle rencontrera le monde des souterrains. J'ai aimé la suivre mais j'ai eu du mal à ressentir un véritable attachement pour elle. Elle peut être à la fois butée et très naïve.



Je ne sais pas s'il s'agit d'un premier tome d'une saga mais j'en ai l'impression. Pour moi, cette histoire est loin d'être finie et j'espère qu'il y aura une suite.
Lien : http://unmondedepassionsetde..
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Lotto Girl

Je n'ai pas apprécié ma lecture, malheureusement. Je pense simplement que je n'étais pas le bon public. Effectivement, il est destiné pour les 13 ans et plus. J'ai donc proposé à Ophélie de le découvrir.



Je ne lui reproche finalement rien de particulier. L'histoire est assez originale, mais elle ne m'a pas embarqué avec elle. Je me suis ennuyée, car je trouvais l'histoire n'avançait pas assez vite. Il y a peu d'action, mais une forte intrigue assez mystérieuse.



L'héroïne n'ont plu ne m'a pas super emballé. J'ai eu l'impression qu'elle était un peu spectatrice de l'histoire. Elle ronchonne quand ça ne va pas comme elle veut, mais n'agit pas beaucoup, du moins pendant un peu plus de la moitié du livre.



Je n'ai pas fini ce livre. Je me suis arrêtée à la page 206 sur 336.



En bref: Une lecture qui ne m'était pas destinée et qui n'a pas su m'embarquer, malgré l'histoire innovante.
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..
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Lotto Girl

Lorsqu'on m'a proposé de recevoir Lotto Girl, j'ai tout de suite accepté car je suis une grande fan des dystopies et que le résumé me faisait très envie (je tiens d'ailleurs à remercier Babelio et les éditions Casterman pour l'envoi de ce livre). Même si ce n'est pas devenu ma dystopie préférée, j'ai passé un bon moment en me plongeant dans les aventures de Fern.



On la découvre dans son monde futuriste, alors qu'elle se cache dans une "décharge" pour ne pas qu'on la retrouve. Fern est une Lotto Girl, ce qui veut dire que ses parents ont gagné par un tirage au sort le droit de l'améliorer génétiquement pour lui promettre un brillant avenir. Pourtant, on la retrouve dans cette "décharge", survivant dans cet univers auquel elle ne semble pas appartenir, et on découvre son passé qu'elle nous raconte petit à petit.



Les passages au présent s'alternent avec d'autres au passé, me perdant parfois un peu lorsque c'était dans le même chapitre, mais nous permettant de découvrir le monde décrit par l'auteur tout en suivant plusieurs intrigues. Au fil des pages, on comprend peu à peu cet univers régit par des entreprises où seuls les plus riches peuvent payer de jolis gènes à leurs enfants, leur promettant une jolie éducation dans une école où ils pourront boire de l'eau pure et manger de bons aliments.



L'écriture de l'auteur m'a beaucoup plu. Elle est fluide et j'ai tourné les pages rapidement, emportée dans l'histoire. Je voulais comprendre ce qui lui était arrivé, pour quelles raisons elle se trouvait ici, si on allait venir la sauver. Le monde est décrit par petites miettes semées au fil du roman, si bien qu'on ne comprend pas tout l'univers dès le début, mais seulement en continuant les pages, ce qui m'a poussée à vouloir en savoir plus. Il y a quelques retournements de situations auxquels je m'attendais plus ou moins et qui bouleversent Fern.

J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié ce personnage qui, même si elle était un peu trop parfaite ce qui est un défaut assez récurrent dans ce genre de livres, s'éloigne des autres héroïnes typiques car elle refuse de suivre la voie qu'on veut lui imposer et essaye de se faire son propre avis sur la question (ce qui ne m'empêche pas d'avoir été contre elle à de nombreuses reprises). J'ai aussi beaucoup aimé Miss Margaret, qui est un personnage maternel attachant et dont j'ai adoré découvrir de nouvelles facettes.



Cependant, le petit défaut de Lotto Girl, c'est qu'il est trop court. J'aurais aimé en savoir plus sur pleins de choses. Quand on commence enfin à tout comprendre et à se poser des milliers de questions, échafaudant plusieurs théories (qui ment ? en qui peut-elle avoir confiance ?), le livre se termine sur une fin ouverte sans réponse à ces questionnements du tout (ce que je déteste car j'ai besoin de savoir). Ce petit défaut est présent tout au long de l'histoire : tout aurait pu être plus approfondit, comme certains personnages par exemple. Ce roman aurait mérité une suite mais ce ne sera vraisemblablement pas le cas et c'est dommage. Cela ne m'empêche toutefois pas de dire que c'était une jolie découverte.



Ce que j'aime, dans ce genre d'histoire, c'est la proximité avec notre monde. Les manipulations génétiques sont proches de nous et ce futur pourrait être une possibilité, ce qui nous pousse à réfléchir sur l'éthique et la science. Lotto Girl m'a d'ailleurs rappelé le film Bienvenue à Gattaca, où l’eugénisme est également au coeur de l'intrigue avec des privilèges pour les êtres modifiés génétiquement.



En conclusion, j'ai vraiment apprécié ce livre même si la fin m'a assez déçue dans son non-dénouement.
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Lotto Girl

Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Casterman et Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce livre, dont la couverture est juste très réussie...

Je sors de cette lecture avec un avis mitigé. J'ai mis très peu de temps à terminer ce livre car l'auteure sait tenir son lecteur en haleine et pourtant j'ai eu le sentiment d'un déséquilibre dans cette lecture. En effet, l'auteure nous livre parfois beaucoup d'éléments sur ce monde gouverné par la génétique et la richesse et en même temps cela manque parfois d'approfondissement. Pour faire court, j'ai eu souvent le sentiment d'osciller entre le "trop" et le "pas assez" dans cette histoire. Cette dystopie réunit tous les ingrédients du genre: un nouveau monde extrêmement codifié, une différence des classes très marquée, un libre-arbitre très limité et surtout un mouvement opposant prêt à en découdre. Mais voilà, Lotto Girl est un livre unique, pas de suite à cet opus me semble-t-il et c'est vraiment ce qui manque. Tout raconter en 330 pages est un pari impossible si on ne veut pas frustrer le lecteur et c'est ça finalement qui ressort: cette urgence à dire en peu de temps, au risque d'ouvrir le champ des possibles sans l'exploiter...Si Lotto Girl avait eu une suite, je l'aurais lue. Il n'en a pas et c'est bien dommage! Je reste donc sur ma faim...

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Lotto Girl

Merci à Babelio et Masse critique de m'avoir permis cette lecture.



Lotto girl propose un univers futuriste où plus rien n'est laissé au hasard. Chaque gène qui nous constitue serait le fruit d'un choix mûrement réfléchi.. et acheté à prix d'or! Car sous couvert d'un nouveau monde meilleur, ou tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, se cache en réalité un monde ou rien n'a tellement changé. Les choses seraient même peut-être pires qu'avant. Les nantis vivent dans un univers aseptisé, inconscients (?) de ce qui se cache derrière cette façade merveilleuse.

Mais bien entendu la révolte gronde, les consciences s'échauffent! Vive la liberté de choix, à bas l'injustice, le tout-programmé!



J'imagine que ce livre aura une suite, sans doute deux même, puisque les sagas en trois volumes sont très à la mode en ce moment. Cette histoire a des relents de Hunger games, mais cela ne m'a curieusement pas gênée.

J'ai beaucoup aimé la proposition de l'auteur, par contre j'ai trouvé le style un peu trop lent, long pour ce que ce livre raconte. Les idées sont bonnes mais la copie serait à revoir pour la rendre plus dynamique!
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Lotto Girl

Fern est une Lotto Girl. Lors de la loterie, ses parents ont été tirés au sort pour la concevoir aux cotés de BioPerfect, un privilège habituellement réservé aux familles plus riches. Fern est une enfant unique aux aptitudes exceptionnelles, son patrimoine génétique l'est tout autant, et son avenir est déjà tracé. Alors pourquoi, à l'âge de dix sept ans, Fern trie t-elle les déchets dans le camp ReCorp et porte t-elle le nom de Délia ?





Le début du roman est assez déstabilisant puisque nous plongeons sans préambule dans un monde futuriste, un monde dont le ciel est rempli de données numériques. Notre narratrice ne s'encombre pas de détails et c'est à nous de trier les informations pour imaginer à quoi il peut bien ressembler. Il faut donc s'accrocher dans ses toutes premières pages, à plus fortes raisons face aux deux histoires qui se déroulent en parallèle.





Agée de dix-sept ans, Fern nous raconte son aventure dans le camp ReCorp, mais nous parle aussi de son passé. Fern est entrée très jeune à Halston, avec trois autres petites Lotto Girls. Halston est un établissement exigeant qui offre un cadre idéal aux filles génétiquement modifiées, puisqu'elles peuvent y développer leurs capacités en toute sérénité. A partir de là, les questions fusent. Qu'est-il arrivé à Fern et aux autres filles? Qu'est ce qui se cache réellement derrière les Lotto Girls?





L'ambiance de ces deux récits est très différente et j'avais aussi l'impression d'avoir affaire à deux Fern. La petite Fern qui a grandi à Halston est ambitieuse et surtout satisfaite de son statut. Statut qu'elle ne remet à aucun moment en question. Elle aime être une Lotto Girl et elle ne doute jamais de ses capacités. Fern est née pour avoir une belle vie et elle ne passera pas à côté de cette chance. Puis, nous avons dans un même temps la Fern du camp ReCorp. Celle qui a peur. Celle qui se cache. Elle semble perdue et la solitude lui pèse. D'un paragraphe à l'autre, nous passons de la Fern du présent à celle du passé, et le contraste est saisissant.





Cette lecture est bien mystérieuse et je n'avais qu'une envie, celle de tourner les pages pour comprendre. L'auteure a choisi un sujet qui a tout de suite piqué ma curiosité. C'est en suivant l'évolution de la jeune Fern que nous réfléchissons à la manipulation génétique et à sa légitimité dans une société à la recherche de la perfection. La fin et donc l'issue de cette réflexion m'a énormément surprise car je ne m'attendais pas à l'apprécier autant. Vu le manque de réponses, d'explications. Sans ces réponses à mes questions, je me suis sentie d'abord abandonnée et je pensais ressortir de ma lecture très très déçue. C'est à nous de démêler le vrai du faux, à nous de choisir qui croire. Mais voilà que Fern termine son récit avec une phrase parfaite. Et finalement... cela importe peu. Le message est passé et c'est tout ce qui compte. Je suis vraiment ravie d'avoir fait cette découverte. Tout comme les Lotto Girls, cette dystopie se veut différente et unique.


Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
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Lotto Girl

Lotto Girl a été une lecture très rapide puisque je l'ai lu en à peine un jour et demi. Ça a été une lecture rapide et surtout prenante grâce à la forme que l'auteure a donné à son récit. On veut toujours en savoir plus grâce à une double narration qui fonctionne bien - on se retrouve à la fois dans le présent de l'héroïne qui est dans un camp de recyclage et à la fois dans son passé, lorsqu'elle était une Lotto girl à l'école de Halton.



Alors oui, une Lotto Girl (il existe aussi des Lotto Boy) ce sont ces filles qui ont été choisies à la loterie pour subir des modifications génétiques tels qu'une capacité à résister à l'environnement, un penchant pour les arts, une intelligence hors norme, ce genre de choses quoi. Dans ce livre le monde n'est plus régit par des pays, mais par des entreprises, par les Parents et en particulier par BioPerfect, une espèce de boîte qui agit sur par mal de choses et qui est notamment à l'origine des modifications génétiques.

Forcément comme il s'agit d'une dystopie, tout n'est pas rose et il y a énormément d'inégalités. Ceux qui ont les moyens vont payer des modifications génétiques à leurs enfants et ainsi leur donner une vie agréable, ceux qui ne les ont pas peuvent tenter la loterie et ainsi donner naissance à un(e) Lotto ou alors vivre misérablement toute leur vie dans un camp qui aura leur peau.



J'ai trouvé intéressante toute cette histoire d'entreprises qui contrôlent tout, mais il y a beaucoup de zones d'ombre, beaucoup de choses ne sont pas expliquées, ni même survolées et c'est dommage parce que cette histoire pourrait être réelle - il ne serait pas étonnant si, dans quelques années, les entreprises sont les seules à contrôler le monde et encore moins qu'il y ait des modifications génétiques sur les enfants...

Par exemple, je n'ai pas compris en quoi les "données" peuvent entraîner la mort, comment c'est possible ?



Cette histoire m'a fait penser à la trilogie Uglies de Scott Westerfeld - bon il y a quatre tomes mais le dernier ne vaut vraiment pas le coup... - pour le personnage de Tally qui est en quelque sorte semblable à celui de Fern dans la mesure où à la base elles sont à 1000% du côté du pouvoir.

Tally ne désire qu'une chose : subir la chirurgie et ainsi ne plus être une uglie, Fern ne désire qu'une chose : être une Lotto Girl, être meilleure que les autres, du moins meilleure que sa famille.



J'ai trouvé intéressant le personnage de Fern qui est tantôt attachant, tantôt antipathique. Elle n'est pas un personnage qui désire aller à contre courant, qui pense que le pouvoir en place devrait être remplacé, au contraire, elle est à fond dans tout ce délire de supériorité, d'unicité. C'est bien simple, elle est une Lotto girl alors elle est unique, elle vaut mieux que les autres, pour dire les choses rapidement, elle rêve du monde qu'on lui vend contrairement aux autres Lotto que l'on suit.

C'était aussi intéressant de suivre ces trois autres Lotto, de voir à quel point elles n'ont pas droit à l'erreur et comment on peut rapidement être considéré comme "défaillante", de voir aussi qu'elles ne se sentent pas forcément à la hauteur et qu'il n'est pas donné à tout le monde d'être une Lotto, même si on a gagné à la loterie.



Mais c'est un univers qui n'est pas suffisamment développé ce qui est dommage parce qu'il est prometteur, bon après c'est vrai que c'est compliqué de détailler un monde à part entière en "seulement" 330 pages. Bon au moins l'entrée dans l'histoire est quasi immédiate ce qui est un gros point fort si, comme moi, vous avez du mal à immerger dans une histoire.



Finalement on reste pas mal sur notre faim, que va-t-il arriver à Lark ? Ivy est-elle encore vivante ? et Miss Margaret ? Qui a subi des modifications génétiques entre les quatre et qui n'est pas une "vraie" Lotto girl ?

Après peut-être qu'à la base l'auteure souhaitait que ce livre soit un premier volet d'une saga, ou peut-être que ce devait être un one shot. Dans tous les cas on ne le saura pas, malheureusement Georgia Blain est décédée d'un cancer à la fin de l'année passée.







Merci aux éditions Casterman & à Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce livre !



Mon avis en intégralité :


Lien : http://allaroundthecorner.bl..
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Lotto Girl

Je n’avais pas du tout entendu parler de ce livre, c’était donc une vraie découverte quand Babelio m’a proposé de le recevoir via leur masse critique spéciale. Le résumé m’interpellait et cela faisait longtemps que je n’avais pas lu une dystopie ; je me suis donc lancée dans cette histoire.



Lotto Girl nous raconte l’histoire de Fern dont la vie bascule du jour au lendemain. Suite à un tirage au sort, elle doit quitter sa maison, sa famille et tout ceux qu’elle connaissait. En effet, elle a été choisie pour être une Lotto Girl : chaque année, quatre jeunes filles sont sélectionnées afin d’être transformées génétiquement et de se voir dotées de pouvoirs exceptionnels. Fern fait donc partie de cette sélection, mais elle va vite se rendre compte que ce qui était présenté comme un rêve possède une face cachée bien plus sombre…



L’histoire est construite de façon parallèle entre des points de vue passés et présents. Fern nous raconte, via des retours dans le passé, comment le fait d’être devenue une Lotto Girl a irrémédiablement changé sa vie. Pourtant, la narration du présent nous montre la situation actuelle de Fern, et elle n’a rien d’enviable. Cette construction parallèle permet vraiment de mettre en opposition l’idéal et sa réalité, et c’est un aspect que j’ai beaucoup aimé.



Pour le reste, je ne m’attarderai pas vraiment sur l’héroïne étant donné qu’elle ne m’a absolument pas convaincue. C’est typiquement le genre de personnage que l’on a envie de secouer du début à la fin. De plus, si la trame de l’intrigue m’a séduite, je suis quand même restée sur ma faim. En effet, j’ai trouvé qu’il y avait souvent des temps morts. L’histoire a du mal à démarrer, d’ailleurs j’étais complètement désarçonnée au départ, l’auteur ne délivrant les éléments de son monde qu’au compte goutte. Difficile donc de s’attacher à l’univers et à ses personnages quand on a déjà du mal à saisir dans quoi l’auteur veut nous embarquer et que cette dernière a du mal à développer toutes ses idées.



Pour conclure : Lotto Girl possède tous les bons éléments pour en faire une super dystopie. Cette thématique de la modification génétique est toujours intrigante, et cela n’a pas loupé ici. Malheureusement, l’auteur n’arrive pas à organiser son récit ; le début est flou et il m’a été difficile d’en saisir toute les spécificités. Un roman qui, malgré ces quelques défauts, ravira sans nul doute les amoureux du genre.
Lien : https://aliceneverland.com/2..
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