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Citations de Gérald Ruault (66)


Marie n’en peut plus de tous ces gens qui lui répètent ce qu’elle doit penser. Tous ces petits donneurs de leçons, ces avocats de l’accusation, ces défenseurs de la Vie Humaine ainsi que ceux qui vont crier sur tous les toits que le geste de Markus Dénéria est tout bonnement impardonnable. Allez au diable ! Rien n’est impardonnable en ce monde. Si elle choisit de lui pardonner, qu’est-ce que ça peut leur foutre à eux ? Et puis Markus n’y est pour rien, il n’est que la victime d’un système, la proie d’une vile machination fomentée par les groupes de presse – c’est du moins ce qu’elle a déclaré en novembre dernier quand elle a tenté de le défendre, de lui trouver toutes sortes de circonstances atténuantes en allant même jusqu’à affirmer que tout était entièrement de sa faute.
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Gérald Ruault
C’est toujours à lui qu’elle repense et elle se dit que sans Dénéria, il n’y a plus rien qui vaille la peine. Nada. Mehr nichts. Car comme le disait (presque) Gainsbourg, sa vie à elle ne vaut vraiment d’être vécue sans son Amour, et si elle ne devait plus jamais le revoir, là oui Bon Dieu, elle connaîtrait la vraie douleur !
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Je suis comme qui dirait la brebis galeuse dans tout ce troupeau d’âmes perdues que tu t’es gentiment inventées. Sauf que je ne vis pas dans ton livre. Je ne me crée pas des personnages au bout d’une plume pleine d’encre noire et je veux seulement te faire comprendre que tous ici, autant que nous sommes, nous ne pourrons jamais faire le poids face à des mecs du calibre du Docteur Ancel.
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"  L’illusion que nous avons de croire que tout ce qui nous relie à la Terre se trouve forcément sous nos yeux... "
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« La responsabilité universelle consiste à percevoir la souffrance des autres tout comme nous ressentons notre propre souffrance. »
 
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Ce n’est pas à vous de décider d’arrêter ou non votre traitement. C’est au médecin de décider, c’est son travail, vous comprenez ? Vous, quand vous écrivez, vous n’aimez pas qu’un de vos lecteurs vienne se pencher par-dessus votre épaule pour vous demander de raturer telle ou telle phrase, est-ce que je me trompe ? 
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Il y a des choses qui ne s’expliquent pas comme cette incroyable émotion qu’elle a ressentie – qu’elle n’avait jamais ressentie auparavant – et qui dépassait le simple cadre de la passion. C’était déjà de l’adoration, de la dépendance à grande échelle pire que la drogue que Marie n’avait jamais cessé de consommer soit dit en passant.
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La nature même de l’écrivain n’est-elle pas par définition de toujours nous raconter des histoires ?
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Des pointillés dans le fond de ma gorge et toute la poésie du monde ne pourrait pas changer ce que je suis. Un égoïste. Un alcoolique. Un écrivain qui s’est construit un univers dans lequel personne n’est invité.
Essayer de reprendre le contrôle. Embellir tout ce qu’on a sali. Ne pas sombrer. L’alcool se profuse dans mon sang et j’ai cette idée dans la tête de tout casser dans cette cuisine. C’est ainsi que je me suis construit. Ce personnage que j’ai choisi. Le processus a commencé.
Je ne reconnais même plus Marie. Ça n’est plus elle, plus son visage et ce joyau que je gardais tout contre moi, ce doux trésor dans le creux de mes bras, est ni plus ni moins en train de m’abandonner sauvagement.
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Il y a cette part de bestialité que nous possédons tous au fond de nous, que nous réfrénons d’une certaine manière. Je veux la violence passagère, cette douce violence qu’elle attendait, que j’ai ressentie en Marie dès le premier soir.
Marie me dit qu’elle veut me sentir au fond d’elle. Que je la pilonne. Que je la baise comme un malade
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Je ne veux plus rien avoir à leur prouver mais veux me prouver à moi-même que je peux devenir une femme qui aime. Une femme qui jouit. Les désavouer ne m’empêchera pas de les aimer. Et continuer à les aimer ne m’empêchera pas de les trouver cons à certaines heures.
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Nous ne sommes pas toutes assez niaises pour aller nous imaginer qu’il existe à tous les coins de rue un jeune bellâtre multimilliardaire capable de piloter un hélicoptère à 8h30, de faire du parapente à 9h00 puis de se jeter dans son jet privé pour aller baiser une pouliche dans un spa à bains bouillonnants empli de champagne dans une ville au sud des Etats Unis - et lui faire l’amour sept fois de suite grâce à son organe de poney.
Personnellement je me suis fixé des contes de fées plus atteignables : rencontrer un plombier, un boulanger, un ferrailleur ; faire l’amour sur un vieux matelas, un lit de paille, au milieu d’un champ de vignes ou sur le capot d’une Dacia mais … jouir, putain !
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Il existe certaines vérités qui paraissent impossibles à croire. Mais je t’assure Alex, le mieux est encore d’accepter, de croire sans trop te poser de questions.
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Ce pouvoir qui trépide en moi, dessous ma peau, tel un flux continu dans mes artères. L’incroyable pouvoir de la Vie, une Vie totale, capable de s’introduire partout, dans tous les interstices possibles.
Ce n’était pas moi dans cette chambre. Mais qui était-ce ?
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Tu dois faire confiance à cet homme. Il est diplômé en Psychologie Génétique, Membre de l’Académie Nationale de Médecine. Il a été Directeur du département Biologie de l’Ecole Normale Sup pendant dix ans. Tout ça pour dire que c’est un cador, ce bonhomme-là, une référence, et il sait vraiment de quoi il parle.
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Ce qui arrive est particulier. D’ailleurs, il paraît difficile d’imaginer que tout ce qui arrive puisse arriver. Mais ça arrive. Et je ne te parle même pas des difficultés que j’ai éprouvées rien que pour pouvoir entrer ici. Une vraie galère.
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La vérité est en nous, elle ne vient point du dehors.
Robert Browning
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Apprendre que sa femme est enceinte est une nouvelle perçue parfois de façon très forte par les futurs pères. Mais apprendre dans la même journée que cet enfant n’est pas de vous, n’est-ce pas là une raison suffisante, ou tout du moins compréhensible, pour qu’un brave type, n’importe lequel, sombre brutalement dans la violence ? 
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Dans cet article, à ce qu’elle peut en lire, les journalistes ont dressé d’elle un portrait des plus bucoliques parce qu’elle est devenue en quatre mois – bien malgré elle, il faut le dire – le symbole de toutes ces femmes victimes de violences conjugales, de viols et de harcèlement moral. Les journaux aiment ce genre d’histoires, ces contes modernes violents à souhait, tristes à pleurer, dans la lignée un peu morbide des intrigues de pièces à la Shakespeare.
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Marie a perdu douze kilos en vingt-deux jours d’internement, comme elle refusait de s’alimenter de peur de partager une table avec ces tarés de première classe et elle a dit, en en sortant, que jamais elle n’avait eu aussi peur de toute sa vie.
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