AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Gerald Seymour (44)


— Tu vois, Nasir, je m’en fiche de descendre plus bas que terre avec lui, et de devoir me battre encore plus salement que lui. Il perd, je gagne. Ce que je veux, c’est le tenir dans ma main et l’écraser. Il a toujours gagné, et j’ai toujours perdu, mais pas ici. Tu comprends ça, Nasir ?

[Joey qui parle au chien, Nasir]
Commenter  J’apprécie          70
Il n'était pas dans la nature de Mister de tendre l'autre joue. Personne ne respecte les faibles.
Commenter  J’apprécie          50
Elle doutait que même une gamine de quinze ans surchauffée eût choisi de perdre sa virginité à l’arrière de ce van bleu, sur un lit de manteaux et de chiffons, à côté du seau d’aisance tout neuf.

Si cela avait eu lieu avec n’importe quel type à Vauxhall Bridge Cross – non qu'ils n'aient essayé –, le lit aurait coûté au minimum deux cent cinquante livres dans un hôtel du West End. Frank Williams était étendu contre elle, et sa barbe lui chatouillait un sein.
Commenter  J’apprécie          50
— Pourquoi m’appellent-ils Nasir ?
— Il était un héros d’un côté seulement. L’autre côté était… Un homme bien, et un assassin. C’est le genre de confusion qui se produit ici, et tu es salement atteint. Donc, ce que je te dis maintenant, c’est que je ne veux pas être mêlé à ça, Maggie non plus, ni les Quatre Sreb…
Commenter  J’apprécie          40
- Vous me décrivez le monde comme une belle saloperie - pardonnez-moi.
Commenter  J’apprécie          30
Ils ne parlaient pas de la guerre, ni du présent. Rien de ce qu'elle lui montrait, rien de ce qu'elle lui racontait n'était source d'amusement. Tout ce qui n'était pas dit était autour d'eux. Les bâtiments détruits et le grincement permanent de son fauteuil roulant étaient au diapason du désespoir de Joey.
Commenter  J’apprécie          20
Les martyrs n'étaient qu'une arme de guerre. Ils n'avaient pas plus d'importance qu'un obus, une bombe, une roquette ou une balle. Les martyrs accomplissaient la tâche qu'il leur fixait et, en retour, se voyaient peut-être offrir quinze minutes de célébrité. Puis les chaînes de télévision par satellite qui avaient transmis la vidéo les concernant passaient à un autre sujet.
Peu importait que le garçon lui plaise ou pas. Ce qui comptait c'était qu'il marche sans se révéler, que la veste en cuir cache les bosses que formaient les bâtons d'explosif, les sacs de clous, de vis et de billes souillées.
Commenter  J’apprécie          20
Il n'était pas un martyr, n'avait aucune envie de se suicider et estimait que ceux qui l'avaient étaient des crétins qui se berçaient d'illusions. Mais il avait besoin d'eux. Ils étaient le carburant de sa guerre. Grâce à eux, il pouvait attaquer des zones déterminées qui autrement seraient inatteignables. Aucun obus, aucune roquette, aucune balle tirée à quelque distance que ce soit n'avait la précision d'un kamikaze, ni ne créait une telle dévastation et une telle terreur. Voilà pourquoi il supportait cette merde.
Commenter  J’apprécie          20
Suivre un avis, bon ou mauvais, n'avait jamais été le point fort de Joey Cann.
Commenter  J’apprécie          20
— Vous savez ce qui me tracasse ? Je veux dire, ce qui m’empêche vraiment de dormir ? C’est qu’un jour, vous vouliez aller trop loin – je veux dire – que vous fassiez un pas de trop. Voilà ce qui me tracasse…
Commenter  J’apprécie          20
— Bon, c’est donc pour ça qu’on fait tant d’histoires ?
— Maggie, tu es un coup extraordinaire.
— Je ne crois pas – toi, en tout cas, pas du tout. 

Il se détourna. Lui tournant le dos, elle se rhabilla…
Commenter  J’apprécie          20
Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, l’ampleur de ces importations de drogue, est notre honte. Cela nous détruira, comme un cancer que nous nourrissons. Je vais te dire ce que j’aime. C’est quand un juge dit : “Quinze ans. Emmenez-le.” Et ce que j’aime encore plus, c’est quand le type se retourne et hurle : “Je vais tous vous tuer, putain, vous allez voir ce que vous allez voir !” Si on les talonne sans relâche, on brise leur pouvoir. Sans ce pouvoir, ils ne sont plus que des ordures. Les ordures, on les fout à la poubelle. Quand on met la pression sur une pourriture, il commet des erreurs.
Commenter  J’apprécie          20
Comme tous ceux qui étaient assis dans l'ombre dérisoire du mur, Ibrahim était un mort vivant. Plus tout à fait un jeune homme à qui ses deux premières années de médecine offraient un avenir et pas encore un martyr qui serait honoré et accueilli à la table de Dieu. Il connaissait les récompenses offertes aux chahids, car elles lui avaient été énumérées à la mosquée de Habala par l'imam qui avait été son protecteur et son recruteur, qui avait rendu possible le début de son voyage vers le paradis.
Commenter  J’apprécie          10
— Rien de bon ne sort de Bosnie – ça n’est jamais arrivé, et ça n’arrivera jamais.
Commenter  J’apprécie          10
Elle n’aurait pas pu dire laquelle des trois fois avait été la meilleure, mais elle aurait pu hasarder laquelle avait été la moins bonne.

Elle était dans sa quarante-huitième année. Pour elle, cela avait été sa première, deuxième et troisième fois – et il n’y en aurait pas d’autre.
Commenter  J’apprécie          10
— Je ne pensais pas que j’avais un prix, dit le juge. Je vous le dis, priez votre Dieu pour ne jamais avoir à boire dans la coupe du diable.
Commenter  J’apprécie          10
— C’était un rêve…, dit le juge avec lassitude. Vous savez qui a eu les plus belles funérailles de Sarajevo, pendant la guerre et depuis ? Musan Topalovic. Pour les gens de la rue, il était un héros et un martyr. Il s’était rebaptisé Caco. Qui a tué ce héros ? Il a été abattu par des soldats de l’armée bosnienne durant les quelques jours qu’a duré la répression contre la criminalité, à la fin de la guerre, pour donner une illusion de probité aux puissances étrangères. Durant les premiers jours du siège, il tenait une ligne de front avec ce qu’il avait nommé la 10e Brigade alpine, une unité de rats sortis des égouts. C’était un boucher, avant de devenir un héros et un martyr. Il égorgeait les Serbes qui étaient restés en ville, après les avoir dévalisés, et il brûlait leurs cadavres. C’était le mal incarné…
Commenter  J’apprécie          10
— [...] C’était le mal incarné… Il y a quatre ans, son corps a été exhumé et porté à épaule d’homme à travers les rues, vers une sépulture neuve et plus digne. Les magasins se sont vidés, et les cafés et les bars. Je revois encore l’adoration de ceux qui regardaient. Je me suis réveillé de ce rêve, Joey. Les gens de Sarajevo ne voulaient pas de moi – ils voulaient pour héros et martyr un homme qui était un boucher, Caco. Ils ne voulaient pas de moi qui n’étais qu’une copie insignifiante de Falcone et Borsellino… Tout ce que je vous ai dit, ce n’était qu’un rêve.
Commenter  J’apprécie          10
— Il nous suffira d’avoir de la chance une seule fois, vous, vous devrez en avoir tout le temps.
Commenter  J’apprécie          10
Les louanges sont de tous les sons les plus suaves.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gerald Seymour (119)Voir plus

Quiz Voir plus

Songe à la douceur

Dans le chapitre 1, quelle question revient souvent dans les pensées d'Eugène ?

Est-ce qu'elle l'aime ?
Est-ce qu'il couche avec elle ?
A-t-elle un copain ?

14 questions
238 lecteurs ont répondu
Thème : Songe à la douceur de Clémentine BeauvaisCréer un quiz sur cet auteur

{* *}